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    Un jour, être pauvre,
    Détaché de tout
    Sans pleurer de rien,
    Sans rire de tout,
    Comme un enfant qui repose
    Dans la vérité des choses.
    S'écarter de tout, sortir,
    Se tenir debout
    Comme un enfant sort du ventre et hurle,
    S'écarter de tout.

    Un jour, être pauvre,
    Détaché du reste,
    De l'autre coté du mur.
    Pas le moindre geste,
    Pas la moindre trace de haine,
    Pas la moindre trace de fêlure, trace de brûlure,
    Le moindre sentiment d'oubli.
    De l'autre coté du mur,
    Pas la moindre trace de fêlure, trace de brûlure,
    Le calme au fond du lac.

    Un jour, être pauvre
    Sur un quai désert,
    Etre un bateau vide.
    Tout le monde à terre.
    Comme un enfant qui repose
    Dans la vérité des choses,
    S'éloigner de tout, apprendre
    A tenir debout
    Sur la mer immense et douce, apprendre,
    A tenir debout

    Gérard Manset

    « "LILA" de Carlos LascanoNos ombres »

  • Commentaires

    2
    Emmanuel
    Mardi 2 Février 2021 à 05:37

    Yog, je t'embrasse chaleureusement pour cette nouvelle année 2021. Merci pour ce poème  !

     

    1
    Samedi 30 Janvier 2021 à 22:30
    22
    Noisette
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:51   Supprimer le commentaire
     
    Noisette
    Les pauvres ne l' apprendront pas par coeur ,mais ils continueront a le vivre .

    La pauvreté peut aider a vivre et étre un mode de vie accepter quand on sais ce qu' est la richesse.
    Personnellement je suis pauvre ,mais pas encore SDF je ne suis pas misérable pour autant .

    Réveuse je vais avoir un fauteuil roulant pour vivre dans le jardin Bisou de Noisette.
     
    21
    Noisette
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:51   Supprimer le commentaire
     
    Noisette
    Oui Réveuse a bientôt dans mon jardin Cela serait "un miracle "

    Bonne journée a toi Noisette.
     
    20
    Noisette
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:51   Supprimer le commentaire
     
    Noisette
    Bonjour Réveuse .Tu sais rien n' est gratuit quandon achéte moins cher un objet quelque part un autre mon sembable paie de sa parsonne .C' est tout simple tout béte.Si nous étions a la téte d'un parti seulement =tous les avantages  gratuits c' est absolument malhonnéte .L' auto-stoppeur que je prenais dans ma voiture quand je voyageais pour mon travail était malhonnéte ,dans ce sens qu'il mangeait et dormait tandis que moi je "bossais " .Mais je pense que nous pourrions faire un livre avec un tel sujet.Bonne journée Bise de Noisette.
     
    19
    Noisette
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:51   Supprimer le commentaire
     
    Noisette
    On tourne vite a la polémique ."Bienheureux les pauvres en esprit " la personne connait "les Ecrires mais les as mal digérer "dommage Que voulais dire Pauvre d' esprit cela avait une toute autre connotation.Mais pourquoi se prendre la téte avec quelqu ' un qui ignore la non violence .On serait battu d' avance .Personnelement je parle pour moi IL y a mieux a faire.
    L' auto stop  réveuse à l' époque que je parle etait en 1960 donc pas d' ecolo .Ce sont les memes aujourdh'ui qui achéte pas cher les choses inutiles mais simplement pour posséder ct objet Noisette.
     
    18
    Noisette
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:51   Supprimer le commentaire
     
    Noisette
    Revenir a cette époque moi je veut bien qui pourrait accepter cela a part les moines de la Gre Chartreuse .Le bon sens et la générositée devrait nous faire hurler comment je vis avec TANT et mon sembable avec SIPEUT???
    Mais là y a plus bcp de monde et cela reléve de L' UTOPIE.

    J' attends des conseils de gens spécialistes de la Misére dans le Monde ..

    Réveuse a bientot.Noisette.
     
    17
    Naradamuni
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:51   Supprimer le commentaire
     
    Naradamuni
    "Oui mais nous sommes nés dans un pays riche, et à ce titre je pense que nous avons des responsabilités vis à vis des pays défavorisés"
    Et une magnifique dette car nous les défavorisont depuis longtemps ceux que nous signifions "en voie de développement"!

    Humour du temps néolibéral pas encore libéré!

    Qui est débiteur de qui ?

    La véritable dette extérieure

    Eadresse du Chef Guaicaipuro Cuatemoc
    aux Chefs d'Etat européens


    " Ainsi moi, Guaicaipuro Cuatemoc, je suis venu rencontrer ceux qui célèbrent la rencontre.

    Ainsi moi, descendant de ceux qui peuplaient l'Amérique il y a quarante mille ans, je suis venu rencontrer ceux qui l'on rencontrée il y a seulement cinq cents ans.
    Ainsi, donc, nous nous rencontrons tous.
Nous savons qui nous sommes, et cela suffit.
    Le frère douanier européen me demande un papier écrit avec un visa pour que je puisse découvrir ceux qui m'ont découvert.
    Le frère usurier européen me demande de payer une dette contractée par Judas à qui je n'avais jamais permis de me vendre quoi que ce soit.
    Le frère avocaillon européen m'explique que toute dette se paie avec intérêt, même si c'est en vendant des êtres humains et des pays entiers sans leur demander leur consentement.
    Et je les découvre peu à peu. Moi aussi, je peux réclamer des paiements, moi aussi je peux réclamer des intérêts. Les Archives des Indes, attestent, papier après papier, reçu après reçu et signature après signature, que seulement entre 1503 et 1660, sont arrivés à Sanlucar de Barrameda 185 000 kilos d'or et 16 millions de kilos d'argent en provenance d'Amérique.
Pillage ? Je ne le croirais pas ! Ce serait penser que les frères chrétiens ont manqué à leur Septième Commandement.
    Spoliation ? Que Tanatzin me garde d'imaginer que les Européens, comme Cain, tuent et nient le sang de leur frère !
    Génocide ? Ce serait accorder crédit aux calomniateurs tels Bartolomé de las Casas, qui qualifient la rencontre de destruction des Indes ou d'autres comme Arturo Uslar Pietre qui affirment  que le démarrage du capitalisme et la civilisation européenne actuelle se sont produits grâce  à cette avalanche de   métaux précieux !
    Non ! Ces 185 000 kilos d'or et ces 16 Millions de kilos d'argent doivent être considérés comme le premier de beaucoup d'autres prêts amicaux de l'Amérique,  affectés au développement de l'Europe. Le contraire serait présumer de l'existence de crimes de guerre, ce qui ouvrirait droit non seulement à exiger leur remboursement immédiat, mais également à des dommages-intérêts.
Moi, Guaicaipuro Cuatemoc, je préfère retenir  la moins  belliqueuse de ces hypothèses.
    Cette fabuleuse exportation de capitaux ne fut que le début d'un plan " MARSHALLTEZUMA ", destiné à assurer la reconstruction de la barbare Europe,
ruinée par ses guerres déplorables contre des musulmans cultivés, inventeurs de l'algèbre, du bain quotidien et de bien d'autres progrès importants de la civilisation.
    Donc, en célébrant le Cinquième Centenaire du Prêt, nous pourrions nous demander : les frères européens ont-ils fait un usage rationnel, responsable ou du moins productif des fonds si généreusement avancés par le Fonds International Indo-américain ?
    Ne regrettons  de devoir dire non.
    En matière de stratégie, ils l'ont dilapidé lors des batailles de Lepanto, dans les invincibles armadas, dans des troisièmes reichs et dans bien d'autres formes d'extermination mutuelle, sans autre fin que de se retrouver occupés par les troupes gringas de l'OTAN, comme à Panama, le canal en moins.
    En matière financière, après un moratoire de 500 ans,  ils ont été incapables, non seulement de liquider le capital et ses intérêts mais également de se rendre indépendants vis-à-vis des revenus en liquide,  des matières premières et de l'énergie bon marché que leur exporte et leur fournit tout le Tiers Monde.
    Ce tableau déplorable confirme l'affirmation de Milton Friedman qui dit qu'une économie subventionnée ne peut jamais fonctionner, ce qui nous oblige, dans votre intérêt, à vous réclamer le paiement du capital et des intérêts dont  nous avons si généreusement différé le paiement ces derniers siècles.
    Ceci étant, nous devons préciser que nous ne nous abaisserons pas à faire payer à nos frères européens les taux d'intérêt vils et sanguinaires de 20 et même de 30 % qu'à l'occasion certains frères européens font payer aux peuples du Tiers Monde.
    Nous nous limiterons à exiger le remboursement des métaux précieux avancés, plus un intérêt modique fixe de 10 % l'an, cumulé seulement sur les 300 dernières années, soit 200 ans d'exonération.
    Sur cette base, et si nous appliquons la formule européenne des intérêts composés, nous informons nos découvreurs qu'ils nous doivent, en premier paiement de leur dette, un volume de 484 147 milliards de kilos d'or et 42 trillions de kilos d'argent. A savoir, des volumes équivalant aujourd'hui à 212 345 Millions de fois la production d'or annuelle mondiale  et 3 164 milliards de fois celle d'argent. Ce total équivaut également à 70 % de toute l'écorce terrestre, soit 0,7 % de l'ensemble de la planète.
Elles pèsent lourd ces masses d'or et d'argent. Et combien pèseraient-elles si on les comptait en sang ?
    Ajouter que l'Europe, en un demi millénaire, n'a pas pu générer suffisamment de richesses pour régler ce modique intérêt, serait admettre son échec financier absolu et/ou l'irrationalité démentielle des principes du capitalisme.
    Bien entendu, les Indiens d'Amérique ne se posent pas de telles questions métaphysiques.
    Par contre nous exigeons la signature d'une Lettre d'Intention engageant les peuples débiteurs du Vieux Continent, les obligeant à respecter leurengagement par une rapide privatisation ou reconversion de l'Europe, leur permettant de nous la remettre tout entière, à titre de premier versement de la dette historique.


    Un jour, être, pas gagner plus... et sans... pas connu pas épié... le matin me lever... et puis tout oublié... juste instant présent... 
     
    16
    naradamuni/Sans, ni+
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:51   Supprimer le commentaire
     
    naradamuni/Sans, ni+

    Pour la joie de ne rien être 

     
    15
    Mardi 7 Septembre 2010 à 20:45   Supprimer le commentaire
     
    marie-claude

    C'est le secret de la richesse !

     
    14
    Lundi 6 Septembre 2010 à 18:45   Supprimer le commentaire
     

    Superbes paroles ! J'écoutais Gérard Manset lorsque j'étais jeune, des chansons magnifiques.

    Bonne soirée

     
    13
    Lundi 6 Septembre 2010 à 09:12   Supprimer le commentaire
     
    Vieux Jade

    A tout compris et tout dit.

     
    12
    Vendredi 26 Juin 2009 à 10:48   Supprimer le commentaire
     
    Anne Wolff
    Toujours la même histoire, même une partie de mes amis me trouvent "spéciale" d'aimer vivre comme cela. Et moi je trouve bizarre de n'avoir pas envie de vivre comme cela, sans ce lourd bagage matériel à traîner derrière soi. Incompréhension réciproque, une des sources des malheurs du monde.
    Ceci dit, j'apprécie le texte que tu as publié et certains commentaires, je vais les relayer sur mon blog. Ce sont de jolis messages et je vais essayer dorénavant d'équilibrer un peu plus les choses entre ce qu'il y a à dénoncer et ce qui existe de beau à préserver qu'il faut faire apparaître.
    Ce qui m'est venu en découvrant ton blog : "Ouf enfin un lieu sain où se ressourcer"
    A bientôt
    Anne
     
    11
    Vendredi 26 Juin 2009 à 01:13   Supprimer le commentaire
     
    Anne Wolff
    Je suis bien fatiguée, et plus capable de m'exprimer très bien. Cela a été une journée très forte aujourd'hui. Un seuil, je ne sais pas trop comment dire, le début d'un chemin. Il y a longtemps que je ne crois plus aux coïncidences, il y a bien des années un texte avait provoqué un déclic qui avait été le commencement d'un nouveau chemin, et ce texte, je le retrouve aujourd'hui, c'est celui de Guaicaipuro Cuatemoc. Il fait partie du chemin qui m'a conduite à vivre "pauvrement" dans les montagnes, avec vraiment peu d'argent, et beaucoup de boulot ; potager, bois à couper, murs à construire,... dans une absolue frugalité et de me lever le matin et de regarder autour de moi, et ce qui me venait ; "Quel luxe !" Luxe de beauté, d'espace, de sérénité, de plénitude, de l'énergie que donne cette vie active, de la qualité des légumes du jardin, des plantes que j'avais le plaisir d'aller récolter dans la montagne, comme une gamine qui fait l'école buissonnière. A partir du texte ci-dessus, je suis partie à la découverte du monde des natifs de ce continent qu'aujourd'hui nous appellons amérique et je m'en suis enrichie. La misère est une horreur que personne ne devrait vivre, mais pour moi, la pauvreté en argent, en biens personnels est une immense richesse, une forme de liberté. Il faut dire que je vivais dans une vallée où les clôtures étaient inconnues...je pouvais parcourir la montagne à volonté, j'en faisais partie...une autre conception des choses...
    J'ai reçu beaucoup aujourd'hui, humainement, comme si terminer la journée en retrouvant ce texte confirmait mon sentiment d'arriver au seuil d'une nouvelle étape.
    ...la pauvreté qui est l'amour
     
    10
    Jeudi 25 Juin 2009 à 21:54   Supprimer le commentaire
     
    dju770
    Oui mais nous sommes nés dans un pays riche, et à ce titre je pense que nous avons des responsabilités vis à vis des pays défavorisés : solidarité, partage, échanges... non ?
     
    9
    Jeudi 25 Juin 2009 à 08:37   Supprimer le commentaire
     
    gazou
    très beau texte joliment illustré..J'ai aussi bien apprécié ton article sur les chakras
     
    8
    Jeudi 25 Juin 2009 à 07:29   Supprimer le commentaire
     
    witney

    avec la notion de "pauvres en esprit", je ne voulais viser personne, c'est juste une notion en plus que j'évoquais, même si rien à voir avec le texte cité !! .... je suis d'accord avec le com de Nathalie !!witney

     
    7
    Mercredi 24 Juin 2009 à 22:05   Supprimer le commentaire
     
    Magnifique texte et sculptures ! Un jour être nus, détachés des désirs qui nous entravent et des haines qui nous séparent !
    Bonne soirée Bises
     
    6
    Mercredi 24 Juin 2009 à 20:59   Supprimer le commentaire
     
    witney
    au fait ? qui est la personne qui n'a rien compris ? où est l'arbitre ?  witney
     
    5
    Mercredi 24 Juin 2009 à 14:18   Supprimer le commentaire
     
    lilou
    Il est une richesse intérieure qui se satisfait de tout..si bien que rien ne lui manque ..
    C'est une pauvrété qui est profusion ..

     

    Vit dans la profusion
    Ne limite pas ce qui te fais plaisir
    Satisfait tous tes désirs.

     

    Vit dans l’opulence, la magnificence,

    De tout ce qui flatte tes sens

    En toute innocence.

     

    Fais juste en sorte que tous les besoins

    Soient dictés par un seul

    Impérieux, exigent : la Vie.

     

    Alors l’air que tu respires

    L’eau que tu bois

    Le pain que tu manges

     

    Te suffisent.

     

     

    Lise

     
    4
    Mercredi 24 Juin 2009 à 12:41   Supprimer le commentaire
     
    witney
    ça fait un peu résonnance avec un passage lu récemment :" heureux les pauvres en esprit, .." dit la Bible ! bonne suite ! witney
     
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