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     Mémoire:Vijñana Bhairava Tantra

    Laisser mon coeur être touché d'instant en instant"

     


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    Jusqu’au moment où l’on s’engage, il n’y a qu’hésitation, occasion de revenir en arrière et inefficacité.

    Concernant tous les actes exigeant initiative et création, il y a une vérité élémentaire dont la méconnaissance a fait avorter des idées innombrables et des projets fabuleux : c’est qu’à l’instant où l’on s’engage pour de bon, la Providence se met en marche à son tour.

    Toutes sortes de circonstances favorables se produisent qui, autrement, ne se seraient pas manifestées.

    La décision engendre un courant d’évènements qui suscite sur son passage une variété d’incidents imprévus et bénéfiques de rencontres et de soutiens matériels dont personne n’aurait osé rêvé.

     

     

     

    W.H. Murray dans son livre "L'expédition écossaise dans l'Himalaya"

     

     


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  • vous avez dit "aquarelle" 2

     Chaque fois que vous vous assoirez devant une étendue d'eau et enverrez des messages d'amour et de gratitude, quelqu'un, quelque part au monde, se sentira envahi d'amour et de gratitude. Vous n'avez même pas besoin de vous déplacer. L'eau qui est juste devant vous est reliée à toute l'eau du monde. L'eau que vous êtes en train de regarder résonnera avec l'eau de partout, et votre message d'amour touchera l'âme de tous les gens sur Terre. Nous avons la possibilité de recouvrir le monde d'amour et de gratitude.

    Masaru Emoto 


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  • Nathalie Geetha Babouraj – Incarner sa puissance

    Médecin, experte en médecine intégrative et en intelligence collective, née dans l’ayurvéda et le yoga, toujours dans l’expérimentation, Nathalie Geetha Babouraj accompagne aujourd’hui des personnes qui souhaitent se connecter à ce qui vibre à l’intérieur. « Quand je vois mon public, j’ai tendance à me dire que le féminin l’emporte sur le masculin ! » dit-elle. Elle sort un nouveau livre qui nous invite à danser avec le chaos !

     

    JdY : La guérison pour toi, c’est quoi ?

    Nathalie Geetha Babouraj : Médecine, maladie, santé, guérison. C’est très personnel, très intime. Avoir plein de définitions, c’est un peu comme donner tout son pouvoir à l’extérieur. À nous de nous réapproprier les mots. J’essaie d’aller sentir dans mon corps ce que ça fait de me répéter à l’intérieur « guérison ». C’est l’exercice que je propose au début de mon livre. Quand tu te mets à l’intérieur et que tu te dis : «  je suis ma propre médecine », regarde comment ton corps répond, et j’ai envie de te proposer : quand tu poses le mot « guérison », là, que se passe-t-il pour toi ?

    S’est-on déconnecté du sens des choses, des sensations ?

    Oui. Admettre que nous, êtres humains, on ne sait pas grand-chose, revenir à cette humilité pour nous aider à nous reconnecter à la sagesse de la nature. À cette médecine de la vie qui est la médecine qui prend soin du vivant. La spiritualité est le maillon manquant dans tout ce que l’on est en train de vivre, cette connexion à l’invisible.

    Tu parles de la crise sanitaire et d’une douche très froide…

    Mon rêve d’une médecine intégrative s’est un peu écroulé lorsque j’ai compris que nous allions nous focaliser sur une seule solution pour enrayer la pandémie ! Il y a d’autres manières de prendre soin ! Je suis tombée de haut. Un véritable wake up call, un appel, un réveil pour développer avec d’autres un nouveau paradigme qui, en fait, déjà émerge. J’ai eu envie de proposer une médecine intégrative à l’intérieur de soi. Transformer le monde par l’intérieur. De revenir à des valeurs personnelles. Ce que je veux mettre en place dans ma vie pour me connecter à ce qui vibre à l’intérieur. C’est très personnel ! Qu’est-ce quicompte pour vous ? C’est la question à se poser.

    Par où commencer ?

    Il y a des étapes. Peut-être d’abord prendre le temps d’aller visiter tout ce qui fait que l’on s’est coupé de cet élan vital. Revisiter son histoire, les choix et les non-choix que l’on a faits. Mettre en lumière les dragons de l’histoire de l’humanité, le patriarcat, la domination… et les nôtres aussi, nos conditionnements, notre éducation… Je pense que l’on a tous, en tant qu’être humain, besoin de savoir et de comprendre ce qu’il s’est passé, pour déclencher une vibration de guérison au niveau collectif ou personnel et pour, enfin, décoloniser nos disques durs.

    De l’obscur vers la lumière ?

    L’idée est toujours dans un premier temps de transformer les mémoires difficiles et douloureuses. Au départ, on est connecté à la souffrance héritée de nos ancêtres. Au lieu de les cacher sous le tapis, on peut les accueillir, les guérir, les transformer. On va ensuite accéder à la sagesse de nos ancêtres. On parle souvent du trauma transgénérationnel, mais peut-être pas assez des cadeaux transgénérationnels !

     

    Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

    On peut accueillir avec douceur, mettre de la lumière sur ce dictateur intérieur, celui qui veut toujours en faire plus, avoir raison, qui a peur d’exprimer ses émotions… On peut aussi cultiver une vibration hyperpuissante : la gratitude de ce qui est déjà là, sortir du mode de pensée bien ou mal avec la peur de se tromper si l’on tente quelque chose… Se dire que tout est expérience dans la vie et qu’à chaque fois, ce que l’on entreprend doit permettre de nous reconnecter à notre boussole intérieure, où tous nos corps vont être touchés, physique, énergétique, émotionnel, mental.

    D’abord un travail d’introspection ?

    C’est par un travail d’introspection sur les différents corps, grâce notamment au yoga, que l’on arrive à faire la part des choses entre l’histoire que le mental se raconte pour justifier certaines choses, et son histoire avec un grand H. Il s’agit de revenir à ses référentiels intérieurs, prendre le temps de les redécouvrir, de les actualiser pour vibrer de cette étincelle unique. « Aller chercher sa note unique », disait Rumi, je crois. Dans tous les cas, ne pas aller chercher le rêve de l’autre, même si notre société nous conditionne à faire ceci ou cela… Donc faire la différence entre le mental qui raconte et cette petite voix intérieure connectée qui sait pourquoi elle a décidé de s’incarner et de vivre telle ou telle expérience.

    Comment faire la différence ?

    Simplement en regardant si l’histoire que l’on se raconte nous fait du bien et si elle nous permet d’être créateur, créatrice de notre vie. Si l’on est dans ce mouvement de la vie, garder cette histoire, car elle vous met en mouvement et, pas à pas, vous allez vous réajuster, vous réaliser. Si par contre l’histoire vous fait du mal, vous enferme, peut-être qu’il y a besoin d’aller la revisiter, d’être accompagné et de guérir, pour se créer une nouvelle histoire qui va être alignée avec nos valeurs, avec ce dont on a envie, ce qui nous fait du bien et exprime nos talents.

    « Ne pas aller chercher le rêve de l’autre » ?

    Oui, il faut faire attention à ne pas rentrer dans la prescription : il faut faire comme si, comme elle…, méditer tous les jours, au lieu de prendre le temps de savoir ce qui est bon pour soi. Par exemple, tout le monde n’a pas besoin d’être sur les barricades pour transformer le monde. Il y a des personnes qui ont l’énergie, les compétences, les talents pour le faire et c’est le bon moment pour elles. Elles vont être activistes. On a aussi besoin de méditants, ceux qui vont prendre soin. Et ce n’est pas du tout égoïste en fait. Pourtant, il y a beaucoup de mamans qui s’occupent de leurs enfants et qui culpabilisent… avec l’impression d’être désalignées…Il y a aussi les « transitionneurs », ceux qui mettent leur énergie d’action pour nourrir non pas l’ancien mais le nouveau monde et expérimenter de nouvelles choses !

    « Le pont apparaît quand tu mets le premier pas. » Indiana Jones

    Quelle est la force de l’intention ?

    Dans le registre de la physique quantique, tout est information et énergie ; on se rend compte qu’avant que quelque chose ne se matérialise, il y avait un rêve, un projet, une intention. D’abord poser une simple intention (j’ai envie de vivre dans la nature par exemple) et inviter les sensations liées, régulièrement. Il se passe des choses, un peu comme si l’univers entendait. Portée par le mental, associée aux autres corps, à un ressenti émotionnel, énergétique, à un corps physique réceptif, répéter cette intention fait qu’à un moment donné, elle apparaît dans la matière ! C’est le saut quantique. Je crois à la puissance des intentions. Ne pas se bloquer sur le résultat. Relâcher et faire confiance. Quand ce sera le bon moment, l’univers va débloquer les choses, et peut-être pas comme nous l’attendions ! mais plus aligné avec qui nous sommes !

    Les « transitionneurs » partent-ils à la campagne ?

    Quand on se réfère aux textes anciens, on est la nature, ou le prolongement de la nature. Notre système nerveux est câblé pour fonctionner en homéostasie grâce à la nature. Toutes les informations sensorielles qui entrent par nos cinq sens, par la peau et tout l’invisible, viennent se connecter aux informations sensorielles internes et il y a vraiment un échange entre les deux. Plus on va se connecter à la nature, plus on va rééquilibrer notre homéostasie, plus on va réaligner nos cinq corps. Et ça, ça active ! Cette fréquence, cette vibration est la guérison !

    Et ce nouveau monde, à quoi ressemble-t-il ?

    Je ne sais pas, mais j’ai envie d’expérimenter, de tester des choses. Se mettre dans cette posture de créateur, de créatrice. Chaque petit pas est une expérience. Dans ce nouveau monde, comme des petites fourmis, chaque personne expérimente à son échelle de nouvelles choses, avec cet esprit d’aventurier, en faisant en sorte que chaque expérience soit un prétexte pour apprendre à mieux se connaître, à mieux connaître l’autre, et à grandir. C’est là que la bascule de conscience se fera, quand on aura tous mouillé la chemise, sans être dans « J’attends que ce soit fait et ensuite je viens » : en y allant.

    À lire :
    Devenir sa propre médecine du Dr Nathalie Geetha Babouraj
    Éd. Eyrolles, 2022, 311 p., 18€

    Pour aller plus loin :
    découvrez la Tribe Empowering School
    sur www.tribeempoweringschool.com

    À lire

    Devenir sa propre médecine de . Éd..


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  •  Comment faire un compliment à une femme - wikiHowAvez-vous remarqué qu’un compliment c’est comme des fleurs, il est apprécié et il prend toute sa valeur que lorsque vous le donnez à quelqu’un d’autre? Les compliments silencieux ne valent rien pour personne.

      À quand remonte la dernière fois que vous avez fait un compliment sincère à une autre personne? Pas seulement à une personne que vous connaissez bien, mais à un ou une inconnue?

    Si vous pensez du bien d’une personne et que vous n’en dites rien à cette dernière, ça ne vaut rien. Oui, oui, je sais, les femmes ont plus de facilité dans ce domaine que les hommes. Mais ce ne sont pourtant pas les occasions qui manquent :

        Frédérick et sa conjointe Julie vont souper chez un nouveau couple d’amis pour la première fois. Les deux sont surpris par la très belle décoration des lieux. Pourtant, ils n’en font pas mention à leurs hôtes.

        Caroline écrit sur sa page Facebook qu’elle et son mari sont très fiers d’avoir acheté une nouvelle propriété sur un plus grand terrain et dans un meilleur quartier. Pourtant, seulement 5 de ses 127 « amis » lui écrivent un mot pour la féliciter.

        Claudine sort en ville avec des copines. Une amie d’une amie, Tania, se joint à elles. Elle adore la robe de Tania qui lui va à merveille et qui lui donne un petit côté sexy. Pourtant, elle ne lui dit rien à ce propos.

        Jacques va effectuer une vidange d’huile sur sa voiture dans un nouveau garage. Aussitôt qu’il met les pieds à l’intérieur, il est stupéfait par la propreté des lieux. Pourtant, il ne dit rien au gérant.

        Pierre rend visite à Sophie pour tenter de lui vendre des produits naturels. Pierre trouve que Sophie a deux très beaux enfants et qu’ils sont très polis. Pourtant, elle ne dit rien à Sophie.

        Marie termine la lecture d’un livre qui lui a procuré plusieurs prises de conscience. Elle considère ce livre comme un des meilleurs livres qu’elle a lus dans sa vie. Les coordonnées de l’auteur sont inscrites à la fin du livre et elle pense lui écrire un mot pour le remercier. Pourtant, elle ne fait rien.

        Claude rencontre Chantale sur un site de rencontre. Ils conviennent d’un premier rendez-vous dans un café. Ils passent un peu plus d’une heure ensemble et la chimie est très bonne. Claude a trouvé que Chantale avait un magnifique sourire et qu’elle avait les plus beaux yeux bleus du monde. Pourtant, il n’a pas osé complimenter Chantale.

        Pierre passe rendre à son ami Stéphane une échelle qu’il lui avait empruntée il y a une semaine. Pierre remarque la nouvelle BMW X6 stationnée dans la cour, la voiture de ses rêves. Pourtant, Pierre ne dit rien à Stéphane avant que ce dernier ne lui en parle.

    Pourquoi tant de gens gardent pour eux ce qu’ils aiment et apprécient chez les autres? Serait-ce par manque d’estime personnelle, un sentiment d’infériorité, la jalousie, l’orgueil, l’envie ou la convoitise? Serait-ce simplement par timidité ou manque d’éducation? Je vous laisse répondre à cette question par vous-même.

    Il n’en reste pas moins que le besoin le plus profond de la nature humaine est le besoin d’être reconnu, apprécié, valorisé et estimé. Pourtant, bien peu de gens ont appris à complimenter et valoriser les gens qui les entourent de façon authentique.

    Trois milliards d’êtres humains sur terre vont se coucher chaque soir avec la faim au ventre, alors que quatre milliards de personnes s’endorment chaque soir avec la faim d’un simple mot d’encouragement et de reconnaissance.

    Si un compliment est comme un rayon de soleil verbal, veillez dès maintenant, à ensoleiller la journée des gens qui font partie de votre entourage en les complimentant régulièrement et fréquemment de façon sincère. Dites-leur : « Bravo! Je suis content pour toi. » Rappelez-vous que les compliments silencieux ne valent rien pour personne.

    Patrick Leroux
    Coach et conférencier


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  • http://www.methodecoue.net/blog/wp-content/uploads/2011/05/loi-de-l-attraction-priere.jpg

     

     

    Suite au texte d'Eric Baret, une fidèle lectrice m'écrit et dit préfèrer de loin le propos de Krishnamurti:

       

     

    Lorsqu'on demande ce qu'est l’amour, il arrive que l'on soit trop effrayé par la réponse pour l'accepter, car elle peut provoquer un bouleversement complet, rompre des liens familiaux. On peut découvrir que l’on n'aime pas sa femme, son mari, ses enfants... (Les aimez-vous ?)... on peut aller jusqu'à démolir l'édifice que l'on a construit autour de soi ; ne plus jamais aller au temple.

     

    Si, malgré cela, vous voulez le savoir, vous verrez que la peur n'est pas l'amour, que la jalousie n'est pas l'amour, que la possession et la domination ne sont pas l’amour, que la responsabilité et le devoir ne sont pas l'amour, que se prendre en pitié n’est pas l’amour, que la grande souffrance de n’être pas aimé n'est pas l'amour.

     

    L'amour n'est pas plus l'opposé de la haine que l'humilité n‘est l'opposé de la vanité.

     

    Si donc vous pouvez éliminer toutes ces choses, non par la force mais en les faisant disparaître à la façon dont la pluie lave la feuille chargée de la poussière de nombreuses journées, peut-être rencontrerez-vous cette étrange fleur à laquelle, toujours, les hommes aspirent.

     

    Tant que vous n‘aurez pas d’amour, non en petite dose mais en grande abondance, tant que vous n'en serez pas remplis, le monde ira vers des désastres.

     

    Vous savez, cérébralement, que l'unité de l’homme est essentielle et que l'amour est la seule voie, Mais qui vous apprendra à aimer ? Est-ce qu'aucune autorité, aucune méthode, aucun système vous diront comment aimer ? Si qui que ce soit vous le dit, ce n'est pas l’amour. Pouvez-vous dire : Je m'exercerai à aimer ; j'y penserai jour après jour, je m’entraînerai à être doux et charitable, je m'efforcerai de me pencher sur les autres ? Pouvez-vous vraiment me dire que vous vous disciplinerez, que vous appliquerez votre volonté à aimer ? Si vous le faisiez, l’amour s’enfuirait par la fenêtre.

     

    Par la pratique de quelque méthode ou de quelque système en vue d'acquérir de l'amour, vous pourriez devenir extraordinairement habiles ou un peu plus bienveillants, ou parvenir à un état de non-violence, mais tout cela n’aurait aucun rapport avec l’amour.

     

    Dans le déchirant désert de ce mande, l'amour est absent, parce que le plaisir et le désir y jouent les rôles principaux. Pourtant, sans amour la vie quotidienne n'a aucun sens. Et il ne peut exister d'amour sans beauté. La beauté n'est pas dans ce que l'on voit : elle n’est pas celle dont on dit : C'est un bel arbre, un beau tableau, un bel édifice, une belle femme. Il n'y a de beauté que lorsque le cœur et l'esprit savent ce qu'est l’amour. Sans l'amour et sans cette beauté, il n'y a pas de vertu, et vous savez fort bien que, quoi que vous fassiez : que vous amélioriez la société, ou nourrissiez les pauvres, vous ne feriez qu'ajouter au chaos, car sans amour il n'y a que laideur et pauvreté dans votre cœur et votre esprit.

     

    Mais avec la présence de l'amour et de la beauté, tout ce que l'on fait est bien fait, ordonné, correct. Si l'on sait aimer, on peut faire ce que l'on veut, parce que cela résoudra tous les autres problèmes. Nous arrivons au point suivant ; peut-on entrer en contact avec l'amour sans disciplines, ni impositions, ni livres sacrés, ni le secours de guides spirituels, et même sans l’intervention de la pensée ? Le rencontrer, en somme, à la façon dont on aperçoit soudain un beau coucher de soleil ? Une chose me semble-t-il, est nécessaire à cet effet : une passion sans motif, une passion non engagée, et qui ne soit pas d'ordre sensuel.

     

    Ne pas connaître cette qualité de passion c'est ne pas savoir ce qu’est l'amour, car l'amour ne peut prendre naissance que dans un total abandon de soi.

     

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    Chercher l'amour – ou la vérité – n'est pas le fait d'un esprit réellement passionné. Rencontrer l’amour sans l'avoir cherché est la seule façon de te trouver ; le rencontrer sans s'y attendre, non en tant que résultat d'efforts, ni parce que l'on a acquis de l'expérience. Un tel amour n'est pas tributaire du temps, il est à la fois personnel et impersonnel, il s'adresse à la fois à l’individu et au nombre. Semblable à la fleur qui a son parfum, on peut s'en délecter ou passer outre. Cette fleur-là est pour tous, tout autant que pour celui qui prend la peine de la respirer profondément et de la regarder avec joie. Que l'on soit tout près d'elle dans un jardin, ou qu’on en soit éloigné, cela importe peu à fleur, car elle est remplie de son parfum et le partage avec tout le monde.

     

    L'amour est toujours neuf, frais, vivant. Il n'a pas d’hier et pas de demain. Il est au-delà des mêlées qu'engendre la pensée. Seul l'esprit innocent sait ce qu'est l'amour et un esprit innocent peut vivre dans ce monde qui n’est pas innocent. Cette chose extraordinaire que l’homme a toujours cherchée, par le sacrifice, l’adoration, les rapports sexuels, par des plaisirs et des peines de toutes sortes, ne peut-être trouvé que lorsque la pensée, se comprenant elle-même, arrive à sa fin naturelle. Alors l’amour n'a pas d’opposé, alors l’amour n’a pas de conflit.

     

    Vous vous demandez peut-être : si je trouve un pareil amour, qu’adviendra-t-il de ma femme, de mes enfants, de ma famille, il leur faut une certaine sécurité. Si vous vous interrogez de la sorte, c’est que vous ne vous êtes jamais trouvés au-delà du champ de la pensée, au-delà du champ de la conscience Si vous vous y trouviez une seule fois, vous ne poseriez pas de telles questions, car vous sauriez ce qu'est l'amour, en lequel il n'y a pas de pensée, donc pas de temps.

     

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    Aller au-delà de la pensée et du temps, ce qui veut dire au-delà de la douleur, c'est se rendre compte qu’il existe une autre dimension qui s'appelle l'amour. Ne sachant pas comment atteindre cette source extraordinaire, que faites-vous ? Rien, n'est-ce pas? Absolument rien. Dans ce cas vous voilà, intérieurement, complètement silencieux.

     

    Comprenez-vous ce que cela veut dire ? Cela veut dire que vous ne cherchez plus, que vous ne désirez plus, que vous ne poursuivez plus rien, bref qu'il n'y a plus de moi du tout. Alors l'amour est là.

     

    Première et dernière Liberté,Krishnamurti

     

     

     


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  • http://oldbarnowl.files.wordpress.com/2012/03/full_moon_night.jpg

     Ma compassion ne signifie pas que nous ne jouons pas le jeu de l'hypocrisie ou de l'auto-illusion.

     Par exemple, si nous voulons quelque chose de quelqu'un et si nous lui disons "Je t'aime", nous espérons souvent arriver à le leurrer dans notre territoire, de notre côté. Ce type d'amour-prosélyte est extrêmement limité. "Tu devrais m'aimer même si tu me hais, parce que je suis plein d'amour, je plane dans l'amour, je suis complètement ivre d'amour!"

     Qu'est ce que cela signifie? Simplement que l'autre devrait venir dans votre territoire parce que vous dites que vous l'aimez, que vous n'allez pas lui faire de mal. C'est plutôt louche. Aucune personne intelligente ne sera séduite par un tel traquenard. "Si tu m'aimes réellement comme je suis, pourquoi tiens-tu à ce que je vienne dans ton territoire? Pourquoi cette histoire de territoire et cette exigence? Qu'attends-tu de moi? Comment savoir si je pénètre dans ton territoire amoureux, que tu ne vas pas me dominer, que tu ne vas pas créer une situation claustrophobie avec tes lourdes demandes d'amour?"

     Aussi longtemps que l'amour, pour quelqu'un, implique un territoire, les autres se méfieront de son attitude "amoureuse" et "compatissante". Comment être sûrs, si une fête est préparée pour nous, que la nourriture n'est pas empoisonnée? Cette ouverture provient-elle d'une personne centrée sur elle-même, ou est-ce une totale ouverture?

     La caractéristique fondamentale de la véritable compassion est une pure ouverture dépourvue de frayeur et sans limitations territoriales. Il n'est pas nécessaire d'être aimable ou gentil avec les voisins, pas nécessaire de parler plaisamment aux gens et d'arborer un joli sourire. Ce petit jeu n'est pas de mise. En fait, il est embarrassant. La véritable ouverture existe sur une échelle beaucoup plus vaste, une échelle d'une ampleur et d'une ouverture révolutionnaires, une échelle universelle.

     La compassion signifie être les adultes que vous êtes, en conservant une qualité d'enfance.

     Le symbole de la compassion est une lune brillant dans le ciel, et son image reflétée dans une centaine de bols remplis d'eau. La lune ne demande pas: "Si tu t'ouvres à moi, je te ferai la faveur de répandre la clarté sur toi", la lune brille simplement.

     Nous n'avons pas à vouloir faire du bien à quiconque, ou à vouloir rendre les autres heureux. Il n'y a pas de public, pas de "moi" et "eux". Il s'agit d'un don ouvert, d'une complète générosité, sans les notions relatives de donner et recevoir . Telle est l'ouverture fondamentale de la compassion: s'ouvrir sans rien exiger. Simplement être ce que vous êtes, être maître de la situation. Si vous "êtes" simplement, alors la vie coule autour de vous et au travers de vous. Cela vous conduira au travail et à la communication avec autrui, ce qui bien sûr, exige une chaleur et une ouverture considérables.

     Si vous pouvez vous permettre d'être ce que vous êtes, vous n'avez plus besoin de la "police d'assurance" qui consiste à essayer d'être bon, pieux, compatissant.

     

    Extrait de "Pratique de la voie tibétaine. Au delà du matérialisme spirituel"

    de Chögyam Truggpa

     


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  • Mode d’emploi

     Ce processus méthodique a été élaboré dans la perspective de s’approcher le plus près possible de l’état d’éveil de la conscience et, dans le meilleur des cas, d’y parvenir.

    Il y a 2 manières d’utiliser le contenu qui vous est proposé ici.

    La première sera de progresser méthodiquement : ainsi pour atteindre un résultat, il s’agira de réaliser, point par point, à raison d’un point chaque jour pendant 2 semaines sans interruption, les 15 étapes proposées.

    La deuxième possibilité consistera à jouer avec nous en ne respectant ni l’ordre ni la cadence indiquée ci-dessus mais en choisissant vous-même les étapes qui vous intéressent le plus et en nous proposant d’autres vidéos qui permettraient d’enrichir cette approche.

     Vous pourrez ainsi participer directement à un perfectionnement de ce processus.

     Mais quelque soit la solution que vous choisirez vous pourrez toujours nous adresser un e-mail à : chavance4@yahoo.fr

     En vous souhaitant une excellente réussite.

      Un dernier conseil: visionnez toutes les vidéos en mode «plein écran», ce sera beaucoup plus efficace

      1. J’existe donc je suis, c’est ma seule certitude !

      Réaliser ce que je suis vraiment n’est pas évident du tout !

    Le moyen le plus logique qui nous viendra à l’esprit sera de découvrir ce que nous ne sommes pas.

    Pour ce faire il existe une première démarche très simple qui consiste à considérer en nous tout ce qui va disparaître à notre décès.

    Une deuxième démarche va porter sur ce que nous apercevons autour de nous. Nous avons conscience de percevoir le monde à travers nos 5 sens ce qui nous donne une impression de réalité et de permanence de cette réalité.

     Mais nos sens nous trompent, les physiciens quantiques nous le diront. Les plus anciennes philosophies aussi, là je pense à « Maya », premier chapitre du yoga, qui signifie « illusion », chez les indiens.

     Mais pour en savoir plus sur ce sujet, le plus facile va être d’écouter en vidéo sur Internet des personnes qui ont atteint cette certitude d’être autre chose que ce que nous avons l’impression d’être. 

     (Cliquer sur "cc" pour avoir les sous-titres)


     
     
     

     2. Je regarde ma vie, je la vois !

    J’en deviens le spectateur. Je me vois regardant.

      Dans cette position de constat que j’existe, je peux regarder ma vie, je peux l’observer.

     Je remarque alors que j’ai l’impression de contempler la vie de quelqu’un d’autre. J’éprouve alors l’étrange impression de ne pas être vraiment concerné par les réussites et les échecs de ce personnage qui porte mon nom.

     Je suis très étonné de m’apercevoir que plus je regarde loin dans le passé plus ce sentiment s’accentue et ceci jusqu’au point de me surprendre à sourire de certaines situations vécues lorsque j’étais très jeune et que je me débattais dans des événements particulièrement ridicules.

     Si je reviens au présent et que je porte mon attention sur la façade de l’immeuble de l’autre côté de la rue, je peux même « me voir regardant » et observer les émotions très subtiles que cette observation provoque, par exemple impression d’harmonie de cette façade par rapport à celle de l’immeuble situé juste à côté.

     

      3. Mon existence, en tant que personne, s’est construite à mon insu en me laissant croire que je prenais des décisions.

     Conséquence immédiate du point précédent c’est le sentiment très fort que les situations que j’ai vécues s’enchaînent les unes aux autres sans que j’ai eu la moindre possibilité de modifier quoique ce soit. Il a fallu que je vive ceci et cela dans un certain ordre pour que cette cohérence me conduise à ce qu’est ma vie aujourd’hui !

     On retrouve ce principe dans le thème de certaines œuvres (surtout cinématographiques) des conséquences que pourraient avoir des modifications sur l’avenir du fait de l’intervention sur le passé d’un voyageur temporel venant du futur.

     D’où l’évidence du déterminisme absolu  en tant que conséquence de « la loi de causes à effets » inhérente à notre incarnation dans le continuum espace/temps.

     

       

    4. Je réalise aujourd’hui que ma seule liberté fut d’accepter les circonstances qui ont construit ma vie.

    Par contre je retrouve dans ce parcours mon sentiment de liberté dans le fait qu’aujourd’hui, ici et maintenant, j’ai le choix d’accepter ou de refuser les événement de ma vie.

    Cette constatation est d’autant plus importante qu’elle débouche sur la notion de « pardon » si essentielle à notre paix intérieure.

     Ainsi l’examen du début de notre existence, surtout lors de notre « éducation » cette conscience du « je suis » entraîne automatiquement l’acceptation et donc du pardon absolu de toutes les « erreurs » commises par nos éducateurs ! Quelle délivrance !

     5. Je commence maintenant à percevoir un sentiment de confiance en la Vie qui m’anime et anime toutes choses.

     L’acceptation qui précède va déboucher sur l’apparition d’un sentiment nouveau qui peut devenir « grandiose » (début du mouvement qui conduira à l’éveil de la conscience), ce sentiment qui peut apparaître est celui d’une confiance magnifique en la Vie qui permet aux événements qui nous ont construits et que nous avons acceptés de nous avoir conduit à ce que nous sommes aujourd’hui, ici et maintenant.

     Ce sentiment peut alors se transformer en « émotion » (manifestation énergétique) qui va provoquer un début de dilatation de notre conscience.

     

     

     

    6. J’accepte la soumission de mon ego et je redécouvre l’humilité ainsi qu’une forme très subtile de passivité.

     L’avantage de la position « je suis » réside principalement dans cette capacité nouvelle, pour la plupart d’entre nous, d’un observation très claire de notre « ego », cette part de nous-même qui fait écran à notre perception très simple et très pure de seulement « être ».

     Nous constatons alors que toutes notre activité mentale peut commencer à ralentir. Ce début de ralentissement (la relaxation mentale) représente la clef du portail qui ouvrira sur la deuxième partie de cette démarche.

     Le ralentissement du flux de nos pensées (qui peut s’abaisser en dessous de 14 pensées par seconde) nous permet de découvrir une nouvelle dimension que celle du continuum espace/temps. Cette nouvelle dimension est repérable par l’apparition d’une paix intérieure remarquable et souvent surprenante.

     Cette « bonne surprise » marque le début d’une inflation de notre conscience qui passe ainsi « d’espace/temps » à « espace/temps/conscience en expansion ».

     Ajouter à cette relaxation mentale un exercice d’harmonisation du souffle et ce sentiment de paix que l’on vient d’évoquer va s’accroître considérablement pour devenir « sérénité ».

     La vidéo du Dr Quantum (excellente vulgarisation de physique quantique)

     

     Satsang avec Mooji sur « la conscience »

     Ainsi, dans notre état « ordinaire », notre conscience pourrait se trouver analogiquement dans un univers à deux dimensions alors qu’en état d’éveil la notre conscience pourrait se dilater et rejoindre la Conscience de la Vie.

      L’action cesse momentanément d’avoir de l’importance et mon intellect peut retrouver le repos, son bavardage bruyant peut devenir « murmure » et s’estomper, et s’évanouir.

    Parvenu à cette étape, nous constatons qu’une certaine « paresse » apparaît en nous, une paresse devant l’action, le désir d’agir commence à vraiment diminuer. L’action ne nous paraît plus aussi importante qu’auparavant.

    Nous remarquons aussi qu’une certaine sorte de silence surgit en nous, nos pensées sont plus lentes, plus calmes et déjà un peu plus sereines.

    C’est le moment d’accentuer la pratique de votre maîtrise de la relaxation mentale en relâchant plus particulièrement la détente du haut du visage et en portant notre attention sur la respiration ventrale.

     

    Ce rappel de la relaxation mentale et de l’harmonisation du souffle avec ces deux exercices abrégés peut faciliter de manière très importante la conquête de cette forme de « passivité mentale » nécessaire préparation pour aboutir à cette « inflation » de notre conscience ordinaire mentionnée dans le point précédent.

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    8. Mon esprit s’éveille, il se prépare au dialogue et je me prépare à l’écoute.

    Je prends conscience que mon espace intérieur se dilate et je constate qu’un sentiment de paix et de joie émerge, je suis la Vie , le sourire de la Vie. 

     

     Là, je constate (j’ai conscience) que mon « esprit » commence à se réveiller, il commence à s’intéresser à ce qui se passe chez son serviteur « le mental » qui va pouvoir écouter ce qu’il a à lui dire. C’est le début du « dialogue intérieur » entre mon esprit et mon mental ! Car mon mental est devenu passif, il peut donc écouter mon esprit !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    9. Je me souviens maintenant d’avoir été embauché par la vie, désormais, je suis serviteur.

     

    Nous pouvons nous souvenir d’un événement ou d’un série d’événements très particuliers de notre vie. Il s’agit, en général, de circonstances très exceptionnelles qui ont provoqué en nous une forme d’émerveillement très rares.

     

     

     

     

     

     

     

     

    10. Le succès n’est pas le mien, j’assiste simplement au succès de la Vie en moi.

     

    Cette dixième étape rencontrera les mêmes difficultés que nous avons repérées dans le 3ème point a savoir : reconnaître l’inexistence du « libre arbitre » dans notre vie.

     

    D’après un très grand enseignant indien, Nisargadatta Maharaj, cette expression n’existerait même pas en sanscrit.

     

    Notre ego est particulièrement attaché à nos succès, nous en sommes très fiers ! Que serait-on sans eux ? Pas grand chose…

     

    Nous avons tous reçu des consignes très fortes à ce sujet lors de notre éducation. Personnellement je les entends encore : tu seras fier de toi si tu réussis tes examens… et nous aussi nous serons fiers de toi… (sous-entendu : si tu ne réussis pas, malgré tous les sacrifices que nous faisons pour te payer des études, nous ne t’aimerons plus beaucoup !)…

     

    Sans études pas de métier : en ce qui me concerne je devais finir comme « balayeur de rues », sombre perspective !

     

    Nous voyons aussi le lien avec le 4ème point qui évoque le « grand pardon » à l’égard de nos éducateurs qui, en commettant des erreurs à notre égard, nous ont permis de parvenir à ce que nous sommes aujourd’hui.

     

    Toutes les embûches semées sur notre cheminement nous ont obligé à comprendre leur nature afin de les surmonter et ces difficultés supplémentaires nous ont forcé à réfléchir beaucoup plus entraînant un supplément de compréhension de l’existence donc en boostant notre évolution personnelle. Merci Papa, merci Maman !

     

    Mais alors, si le fameux « libre arbitre » n’existe pas, nous n’avons aucune valeur ???

     

    Réponse : aucune !!!

     

    Pourtant, répondrez-vous, je perçois en moi une valeur bien réelle !

     

    Réponse : exact, ce que vous ressentez c’est la valeur de la Vie en vous.

     

    - Et Moi, qu’est-ce que je deviens dans tout ça ? Je n’ai aucun mérite après tous les efforts que j’ai dû faire pour en arriver là ?

    - Aucun !

     

    - Vous plaisantez ?

     

    - Non.

     

    - Mais qui suis-je alors ?

     

    - Vous existez, simplement. Premier point : j’existe, je suis…

     

    - Mais que suis-je ?

     

    - Vous êtes la Vie !

     

    - Je ne comprends toujours pas…

     

    - C’est très simple pourtant. Vous êtes un acteur qui joue un certain rôle, comme tout le monde… comme moi… personnellement je suis né le 19 avril 1936 ( comme ça, cher lecteur, vous n’oublierez plus mon anniversaire), j’espère avoir encore quelques années devant moi pour terminer le travail entrepris et puis, apparemment, je disparaîtrai.

     

    - Vous avez dis « apparemment » ?

     

     - Evidemment, faut-il vous rappeler ici la loi d’un certain « Lavoisier » qui nous a laissé cette formule magique que beaucoup d’entre nous semble avoir oublié : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » !

     

    Analogiquement, l’acteur qui joue un rôle au théâtre ne meurt pas à la fin de la pièce, il rentre chez lui après la représentation et vous le retrouverez plus tard dans un autre rôle, dans une autre pièce et probablement dans un autre théâtre.

     

    Notre véritable nature, en tant qu’êtres vivants, est un bouquet d’énergies qui n’a jamais été créé et qui ne peut que se transformer, pas se perdre.

     

    Mais alors quel est le sens de tout cela ?

     

    Nous avons la chance, aujourd’hui, d’avoir derrière nous environ 250 ans d’évolution technologique due au développement de la science, chance que n’avaient pas nos ancêtres.

     

    Ce recul nous permet de constater les résultats de cette progression et ce constat est largement  positif.

     

    Lorsque j’étais adolescent j’avais souvent mal aux dents, heureusement j’avais un oncle dentiste qui était très gentil mais malgré son application chaque traitement de racine représentait une véritable séance de torture. Les anesthésiques de l’époque n’étaient pas vraiment efficaces et l’extraction du nerf était très douloureux  et nous arrachaient des hurlements de douleurs. Aujourd’hui un traitement de racine est parfaitement indolore !

     

    J’ai aussi le souvenir de mes parents qui évoquaient les terribles souffrances de certains de leurs amis ou personnes de leur entourage qui mourraient du cancers dans des douleurs atroces.

     

    A l’heure actuelle, la médecine moderne parvient à atténuer considérablement les souffrances.

     

    Sans compter que l’humanité est parvenue à pratiquement doubler l’espérance de vie de chacun d’entre-nous et que nous vivons beaucoup plus confortablement qu’auparavant.

     

    La mise en évidence de ces progrès permet de mettre en évidence le sens de notre existence car, quelque soit notre activité nous contribuons tous à ce mieux-être.

     

    Ainsi une étrange sensation peut nous saisir devant ce spectacle de l’évolution de la Vie au niveau de l’humanité. Toujours plus d’Intelligence, toujours plus de Connaissances, toujours plus de réussites pour combattre la souffrance. Nous pouvons éprouver alors une impression d’émerveillement devant tant de succès auxquels, que nous le voulions ou non, nous contribuons tous.

     

    Je n’oublierai jamais le témoignage de ce médecin (La doctoresse Kubler-Ross) qui accompagnait une personne à l’agonie. Cette personne avait émis le souhait de partir le plus vite possible afin d’éviter ces pénibles efforts à son entourage et à celles et ceux qui tentaient de soulager ses douleurs. Cette femme médecin lui avait alors expliqué combien les derniers jours de cette personne étaient utiles pour tous ceux qui lui portaient assistance car c’était pour eux l’occasion de se perfectionner dans les soins qu’ils lui apportaient, pour le plus grand bénéfice des futurs malades qu’ils auraient à soigner.

     

    Rien n’est perdu dans cette grande aventure de la Vie qui progresse, le moindre geste, le moindre détail et parfois même les erreurs que l’on peut commettre ferons avancer une connaissance qui sera utile dans le futur.

     

    Mais revenons maintenant sur le sentiment d’émerveillement mentionné plus haut. Nous allons découvrir avec surprise que ce sentiment peut se transformer en véritable émotion et que cette émotion grandissante peut conduire à une dilatation de notre champs de conscience.

     

    En fait, nous allons constater en exécutant cette expérience que si ce mouvement engendré par l’émerveillement devant un élément appartenant à la Vie s’amplifie, notre conscience va s’ouvrir comme un bouton de fleur qui en écartant ses pétales va offrir son cœur au soleil et  à sa lumière.

     

    Revenons maintenant à notre première étape. Je suis… Que suis-je ? La Vie ! Or rien ne nous empêche d’observer la Vie en nous et en dehors de nous !

     

    Nous voilà donc devant le début d’une série d’exercices pratiques qui permettra à cet entraînement sophrogène de poursuivre son objectif final, c’est-à-dire d’aboutir à la complète harmonisation de notre conscience.

     

    Et là dans cette perspective nous pouvons commencer tout de suite, par n’importe quoi et n’importe où.

     

    Prenons un exemple : une fleur magnifique. Commençons par l’observer, puis en ralentissant notre mental passons au stade suivant qui est la contemplation.

     

    Que cache ce terme de contemplation dans un monde moderne toujours plus pressé et toujours plus stressé, sinon de ralentir notre pensée et notre action afin d’immobiliser quelques instants notre être afin de laisser s’épanouir en nous cette émotion d’émerveillement devant tant de beauté et d’harmonie.

     

    Ce n’est vraiment pas compliqué et n’importe quel enfant de trois ou quatre ans pourrait nous montrer comment faire !

     

     


     

     

     

     

     

     

     


     

     

     11. Mes ambitions n’ont plus aucune importance mais si elles se réalisent,

    tant mieux.

     

    Un certaine forme de « détachement » peut s’établir en nous qui aura pour conséquence la cessation d’une tension qui sous-tendait la recherche de la réussite de nos ambitions.

     

    Le résultat se situe au niveau d’un gain de paix au plus profond de nous-même, une sorte de sérénité liée à une confiance encore renforcée en la Vie surgit tout-à-coup.

     

    C’est comme si la réussite de nos objectifs était maintenant confiée à la Vie.

     

     

     

     

     

     

     

    12. J’accepterai alors avec joie les fruits que ce succès m’accordera en l’absence totale de toute exigence de ma part. Mais ce sera toujours le succès de la Vie , pas le mien.

     

    Je perçois maintenant mon ego en train de se liquéfier en moi. Avant je le sentais solide, rigide, parfois coupant et tranchant, maintenant il s’adoucit, il s’assouplit et devient malléable à souhait. Progressivement il perd ses exigences, il cesse d’être arrogant.

     

    En contrepartie mon ego devient presque sympathique, il peut devenir un compagnon de route relativement tranquille et calme.

     

    Dans certaines circonstances un peu difficiles il se rebelle encore un peu, mais un mot rassurant de ma part, et il retrouve sa tranquillité.

     

    Mais lorsqu’un orage se rapproche dans mon existence, là je dois être très vigilant, car son impétuosité à vite fait de retrouver sa vigueur, il commence à s’agiter, il tire sur la laisse, il a de nouveau peur.

     

    Peur de perdre ce qui est acquis, peur de l’avenir, peur de la souffrance, peur d’être abusé, peur d’être volé et enfin peur d’être ridiculisé.

     

    Là, je dois me retirer momentanément de l’action (méditation) et lui consacrer toute mon attention pour lui expliquer à nouveau qu’il ne risque rien, que même si les événements lui reprennent quelque chose la Vie le lui rendra sous une forme ou sous une autre. Je dois lui rappeler que ce contrat de confiance avec la Vie n’est pas rompu et que malgré les apparences, il ne perdra rien car la Vie ne peut jamais retirer ce qu’elle a donné, c’est contraire à ses principes.

     

    Et ainsi mon ego cesse progressivement de trembler de peur ou de rage, il peut retrouver le calme et la confiance.

     

    Lorsque, au contraire, les événements nous conduisent vers la réussite et que nous pouvons cueillir joyeusement les fruits de nos efforts, nous pouvons nous asseoir un moment au bord du chemin pour savourer ensemble la saveur de nos succès.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      13. Le plus grand cadeau que je me prépare à accepter est la Joie de pouvoir pleinement participer à la Joie de la Vie en tant que source première de toute existence.

     

    Il nous est tous arrivé, une fois ou l’autre, de vivre des instants de « jubilation ». Cet état de jubilation accompagne toujours un état d’harmonie malheureusement très exceptionnel dans nos vies presque perpétuellement mouvementées et agitées.

     

    Ces instants, très rares, nous apparaissent magiques. Nous nous sentons très léger physiquement comme si notre corps avait perdu du poids et cette légèreté nouvelle se propage à notre humeur.

     

    Ces instants privilégiés semblent nous être accordés comme un récréation dans le cours de notre existence mais même lorsqu’ils ont disparu dans notre passé nous en conservons le souvenir et ce souvenir est précieux car il nous rappel la direction à choisir. C’est un peu comme une boussole que l’on peut ressortir de notre poche de temps à autres pour vérifier que nous marchons dans la bonne direction.

     

    Nous pouvons reconnaître ces états de Grâce comme des dons que la Vie nous offre pour nous rappeler sa permanente réalité car notre condition humaine ordinaire nous fait très souvent oublier son éternelle présence.

     

    C’est cette forme d’éternité qui suscite en nous cette impression de magie.

     

    Remarquons ici qu’il nous est possible de cultiver certaines circonstances qui permettent de favoriser l’apparition de cette joie de vivre en nous et autour de nous. Prenons ici l’exemple très simple de l’offrande d’un bouquet de fleurs !

     

    Il est particulièrement intéressent et instructif de remarquer le « choc » que provoque momentanément l’offrande d’un bouquet de fleur. C’est comme si une onde de joie envahissait soudain l’endroit dans lequel cet événement se produit. L’ambiance devient momentanément « pétillante » de joie et les visages s’éclairent de sourires magnifiques.

     

    Mais les fleurs ne sont pas les seules offrandes que nous pouvons proposer dans notre existence. Une multitude de cadeaux sont à notre disposition que nous pouvons donner sans aucune restriction surtout en disposant maintenant de nos moyens modernes de communications. Jamais dans le passé de l’humanité l’être humain n’a eu une telle capacité de dons. Pourquoi ne pas en profiter pleinement.

     

    Rappelons ici la devise que nous a laissé une très sainte femme, petite bergère de la Drôme à Chateauneuf de Galaure :

     

    « Là où il y a la Joie, il y a la Vérité ! »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14. Cette joie de vivre pourra alors s’épanouir en moi et autour de moi, comme un don qui passe à travers moi, véritable louange à la Vie, en toute spontanéité.

     

     

    En cultivant en nous cet état de « jubilation » nous progresserons beaucoup plus rapidement dans ce cheminement qui conduit à une harmonisation qui engendrera la dilatation de notre conscience.

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.mieux-etre.org/Carl-Gustav-Jung.html

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     

     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     

    15. Je suis la Vie !

     

     

    L’ouverture du champs de notre conscience aboutit à la Connaissance synthétique de la réalité (et non à la connaissance analytique dont notre intellect se charge) alors que le phénomène de dilatation de la conscience implique l’énergie d’Amour Inconditionnel.

     

    Ainsi les caractéristiques fondamentales de la Vie sont à la fois Amour Inconditionnel et Connaissance.

     

    Remarquons ici l’évolution normale de l’amour dans la vie de l’être humain. Enfant il a besoin de « recevoir » de l’amour alors que l’adulte mature éprouve le besoin de « donner » cet amour. La joie de l’enfant est de recevoir celle de l’adulte de donner.

     

    L’homme dont la conscience s’ouvre et se dilate en même temps devient automatiquement Amour et Connaissance, il devient la Vie ! Pour y parvenir il lui suffit « d’observer » la Vie en « contemplant » simplement ses multiples aspects.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    (Base de la physique quantique)

     

    Et voici la cerise sur le gâteau !

     

    Expérience scientifique de « l’énergie non locale »

     

     

     

     

     

    http://www.eveilquest.net/video/802/L’apocalypse-quantique

    (Pour ouvrir, copier cette adresse dans votre barre de navigation)

     

    Exercice audio sur l’intelligence de la Vie

     

     

     


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  • A tous mes frères et sœurs pourvus d'une conscience,

     

    Voyez ce qui est fait à notre descendance :

     

    Le chantage de la peur, de la culpabilité,

     

    Quel est leur avenir ainsi conditionné.

     

    Je m’adresse aujourd’hui à tous les volontaires

     

    Qui n’ont pas encore cédé à la folie sanitaire.

     

    Ils nous sortent le grand jeu,

     

    Cherchent à nous avoir,

     

     

     

    NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE

     

    DEMAIN IL SERA TROP TARD

     

     

    Tous ensemble, unissons nos voix

    A nos enfants on ne touche pas

     

    Pas de pass pour l’humanité

     

    Nous reprenons notre liberté

     

    Tous ensemble, unissons nos voix

     

    A nos enfants on ne touche pas

     

    De ce machin on n’en veut pas

     

    Pour nos enfants, pour la vérité

     

    Rien ne pourra nous arrêter

     

     

     

    Liberté conditionnelle, liberté conditionnée

     

    Par le pass sanitaire, aujourd’hui même pour manger

     

    Par la piqûre magique, seul sésame autorisé,

     

    Pour faire tourner la pompe à fric, on nous a lobotomisés.

     

    L’illusion est si grande, instrumentalisée,

     

    Tous nos droits naturels nous ont été subtilisés.

     

    Mais nous voyons le mensonge de la personnalité,

     

    Nous savons à présents que nous sommes réveillés.

     

     

     

    Tous ensemble, unissons nos voix

     

    A nos enfants on ne touche pas

     

    Pas de pass pour l’humanité

     

    Nous reprenons notre liberté

     

    Tous ensemble, unissons nos voix

     

    A nos enfants on ne touche pas

     

    De ce machin on n’en veut pas

     

    Pour nos enfants, pour la vérité

     

    Rien ne pourra nous arrêter

     

     

     

    La société de demain ne sera plus privée,

     

    Privée de l’essentiel, son humanité.

     

    Elle portera les valeurs dont nous avons rêvé :

     

    Le bonheur de tous les enfants, la paix, la liberté,

     

    Prenons cet engagement solennel aujourd’hui,

     

    Celui de résister au prix de notre vie

     

    L’avenir de nos enfants ne se négocie pas,

     

    Nous sommes l’humanité,

     

    On ne se soumet pas.

     

     

     

    Tous ensemble, unissons nos voix

     

    A nos enfants on ne touche pas

     

    Pas de pass pour l’humanité

     

    Nous reprenons notre liberté

     

    Tous ensemble, unissons nos voix

     

    A nos enfants on ne touche pas

     

    De ce machin on n’en veut pas

     

    Pour nos enfants, pour la vérité

     

    Rien ne pourra nous arrêter

     

     

     

     


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