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    "Lorsqu'on polit une pierre, on ne la voit pas diminuer, pourtant avec le temps elle sera effacée. Lorsqu'on plante un arbre et qu'on en prend soin, on ne le voit pas grandir mais avec le temps il devient vaste.
    Lorsqu'on accumule la vertu avec une pratique continue, on n'en voit pas le bienfait, mais avec le temps elle se déploie."
    Lingyuan



    Il faut du temps pour que nous changions mais, impatients, nous l'oublions trop souvent. Nous devons donc apprendre à faire les choses progressivement. Un grand sportif s'entraîne par exemple chaque jour, plusieurs heures tout au long de l'année. Nous trouvons cela normal et nous admirons son effort, sa constance, sa volonté, la discipline qu'il suit. En revanche, dès qu'il s'agit de l'esprit et de la façon de le transformer, nous oublions que nous devons le soumettre aux même exigences, à un entraînement aussi rigoureux.

    Prenons l'exemple de la colère. Une émotion telle que celle-ci par exemple, en réduisant notre espace, nous "étouffe". Nous devenons moins lucides, moins détachés, et ouverts, moins rayonnants et donc moins libres. Parmi les pratiques bouddhistes, la méditation permet d'accroître la sensation d'espace dans lequel nous nous trouvons en transformant si nécessaire une émotion "négative" en son contraire grâce notamment à la visualisation.

    Cette méthode est basée sur une observation pratique: deux émotions contraires ne peuvent coexister en même temps en nous. C'est le cas de l'amour et de la haine. Ainsi, si vous apprenez par exemple à développer un sentiment de tolérance envers une personne que vous n'appréciez pas, vous vous surprendrez petit à petit à ne plus lui en vouloir ou à la comprendre... et dans tous les cas à ne plus la rejeter.



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