• http://images.20h59.com/_images/200837/7797_0909081004_295.jpgCommentaire de Naradamuni sur Inculture1 de Franck Lepage


    Son avis:

     "C'est une "conférence gesticulée" que l'auteur sème de place en place, une critique très drôle et très juste sur la Culture avec un grand Q et une revue de l'histoire de l'Education Populaire en France, ou pourquoi "l'éducation populaire, monsieur, ils n'en n'ont pas voulu!".

     

    Ce spectacle est un régal pour ceux qui aiment les mots, l'humour intelligent et ceux qui ne dédaignent pas écouter les "menteurs", ceux qui ne disent pas la vérité officielle.... c'est aussi un grand moment d'éducation politique.

    Juste un conseil , il faut prévoir 2h devant soi car le spectacle accroche mais on ne s'ennuie pas une minute.

     

    Pour les persévérants la suite avec InCultures 2, "... Et si on empêchait les riches de s'instruire plus vite que les pauvres...", excellent !

     

    Ceux qui préfèrent la lecture peuvent télécharger le texte intégrale du premier spectacle : "InCultures1" en PDF.

     

    Si l'éducation populaire vous interpelle... Liens pertinents, avec des "ateliers de désintoxication de langue de bois", chapître déformation continue .

    Donc, Bonne Déformation !

     

     



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  • Magnifique! Avec tellement de vérités. Vraiment, prenez le temps de regarder.

    Réalisé par Christophe GUYON



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    Pour compléter  Cela

     

     

     

    Eglise de Rémuzat dans la Drôme



      Elisabeth Kübler-Ross

     

     

     

     

     



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  • Coquelicots.jpg

     

    Dans "Le sumo qui ne pouvait pas grossir" d'Eric-Emmanuel Schmitt, il est question d'une mère analphabète que son fils a quitté, celui-ci pensant qu'elle ne l'aimait pas. Cependant, elle arrive à lui communiquer ses sentiments, par courrier, de cette manière inhabituelle. Il interprète.


    Dans la première il reçoit une feuille blanche. En l'examinant à contre jour, il voit une tache. "Maman a pleuré mon départ".


    Dans la deuxième, un morceau de laine, celui avec lequel elle tricotait les vêtements de son enfance. "Je te serre contre moi".


    Dans la troisième, à l'intérieur du rabat, des empreintes de rouge à lèvres qui chuchotaient: "Je t'embrasse".


    Dans la quatrième, une pierre grise, un galet triangulaire aux angles ronds. "J'ai le coeur lourd".


    Dans la cinquième, une plume de pigeon. "Ecris-moi" ou "Où es-tu" ou "Reviens".


    Dans la dernière, alors qu'il l'avait averti de sa victoire, il y avait une branche de laurier. "Fier de toi" et à côté un duvet de poussin. "Tu demeures mon enfant".



    http://ekladata.com/jhaNBGdXx7-admzHbRm2UGY_LPo.jpg




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  • http://site.voila.fr/reeves/g/cadransolaire.jpg

     


    "Les Dieux maudissent l'homme qui trouva le premier comment distinguer les heures. Et ils maudissent de même celui qui installa ici un cadran solaire, pour découper et tailler mes jours en misérables petits morceaux!

     

    (...) Je ne puis pas même m'asseoir pour manger sans que le soleil m'y autorise. La ville est si pleine de ses maudits cadrans."

     

    Plaute (Dramaturge romain en 200 av. J.C.)

    Dans "Eloge de la lenteur" de Carl Honoré

     


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    Tasses et soucoupes Reproduction artistique

    Karlfried Graf Dürckheim aimait préparer le dîner et affectionnait le moment de faire la vaisselle.

     

     


    "Je trouve toujours magnifique ce moment de la vaisselle. Tout est sale et, quelques instants plus tard tout est propre! Chaque fois que j'arrive à prendre l'assiette avec le geste juste et le rythme juste, j'ai la sensation de me purifier intérieurement. Toute action a deux buts: la performance extérieure, ici la propreté du couvert, mais aussi le résultat intérieur pour celui qui réalise cette action. Dans toute action juste celui qui la fait devrait se sentir un peu plus en ordre lui-même. 


    "Le soir, si je me sens un peu tendu par une journée trop chargée, j'ai pris l'habitude d'écouter un disque, par exemple une oeuvre de Haendel. Et au rythme de cette musique je range mon bureau. Je prends un livre et, en le portant comme si c'était le Graal, je marche lentement jusqu'à la bibliothèque. Attentif à chaque pas comme s'il s'agissait d'une cérémonie religieuse. Le livre une fois rangé, je reviens à mon bureau de la même manière. Ainsi, au bout de dix minutes, mon bureau est en ordre et moi aussi!


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    J'avais déjà publié 2 de ces vidéos, mais voici le film en entier grâce à Chronophonix

     

     

     


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    Conférences traduites en français (3 Vidéos = 130 mn)

     

    Jon Kabat-Zinn, né le 5 juin 1944, est un professeur émérite de médecine. Il a fondé et il dirige la Clinique de Réduction du Stress (Stress Reduction Clinic) et le centre pour la pleine conscience en médecine (Center for Mindfulness in Medicine, Health Care, and Society) de l'université médicale du Massachusetts. Il enseigne la « méditation de la pleine conscience » (mindfulness meditation) comme une technique destinée à aider les gens à surmonter leur stress, leur anxiété, leur douleur et leur maladie. Il est membre du conseil d'administration du Mind and Life Institute, qui a pour but de promouvoir un dialogue entre la science et le bouddhisme.

     

     

    L'introduction est faite par Christophe André:


    Né à Montpellier en 1956, il passe sa thèse de médecine à Toulouse en 1980, puis son mémoire de psychiatrie en 1982, et exerce depuis 1992 à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein du Service hospitalo-universitaire de Santé mentale et de Thérapeutique. Il est spécialisé dans la prise en charge des troubles anxieux et dépressifs, et tout particulièrement dans le domaine de la prévention des rechutes.

    Christophe André est l’un des chefs de file des Thérapies comportementales et cognitives en France, et a été l’un des premiers à y introduire l’usage de la méditation en psychothérapie.

    Chargé d’enseignement à l’Université Paris X, il est auteur de nombreux livres de psychologie à destination du grand public.


     


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  • Eveil.jpg  

     

    "A l'instar du saumon, deux variétés d'éveil se partagent actuellement le marché spirituel: l'éveil d'élevage et l'éveil sauvage. Le second a nettement plus la cote : il peut arriver à n'importe qui, sans préparation aucune; il ne nécessite aucun maître, aucune méthode, aucune tradition; il n'est soumis à aucun contrôle; il s'autoproclame et est  lui-même sa preuve suffisante. Depuis une cinquantaine d'années - et parions que le phénomène ira en croissant - on a donc vu proliférer les expériences de ce type, sous forme de témoignages ou bien d'enseignements plus ou moins organisés. Un sous-genre particulièrement prisé est l'éveil de la kundalini chez des individus n'ayant qu'une connaissance minimale ou fantaisiste des techniques de yoga. A ceux-là, les guides de gastronomie ésotérique dicerneront de préférence le si convoité label "sauvage", synonyme pour le grand public d'"authentique".

    Auprès de ces transes serpentines, de ces orgasmes cosmiques, de ces extases melliflues, l'éveil d'élevage, avec certificat d'origine et de traçabilité, l'éveil de papa quoi, fait bien pâle figure. Il convient mal à une époque pressée et goulue, or chacun estime avoir droit à l'illumination comme aux congés payés ou au droit de vote.

    Je me garderai ici de tout choix. Je ferai seulement remarquer que tout ce qui est sauvage n'est pas forcément nutritif ni savoureux, surtout dans un siècle ou même les océans sont pollués : on peut retrouver des métaux lourds dans les poissons sauvages. Quant aux poissons d'élevage, ils ne sont pas forcément mauvais, tout dépend qui les nourrit et avec quoi. (Si vous êtes végétarien, cette chronique ne vous concerne évidemment en aucune manière, vous pouvez arrêter la lecture ou écrire au courrier des lecteurs pour manifester votre indignation).

    Et puis, quelle que soit l'origine, il y a l'accommodement : l'éveil peut se déguster cru à la U.G, fumé à la Stephen Jourdain, sans tête et en paillotes à la Douglas Harding, mi-cuit à la vapeur de thé façon Tony Parsons, en pavé du CNRS, au curry tantrique, au ketchup californien, voir en tacos au peytol à la Castaneda. Le feuillet d'Eveil à la Krishnamurti date un peu; d'autres recettes (flambé à la Gurdjieff, chaud-froit à la Julius Evola) exigent un héroïsme anachronique et un savoir-faire perdu; la pointe d'amertume (sans compter le service grincheux) à la Nisargadatta révulse les estomacs fragiles, alors que l'éveil en croûte védantique à la Balsekar gagne du terrain, en concurrence avec certaines formules Big Mac d'éveil américaines. De même, le carpaccio d'éveil, avec ou sans fricassée de chakras, semble tenir la corde chez nos amis transalpins. Chez nous, le consommé d'éveil à la Desjardins figure encore sur les bonnes tables, alors que l'éveil sauté au wok à la Pierre Feuga ne trouve grâce, par pure solidarité flibustière, qu'auprès de quelques taoïstes dévoyés, vieux marins belges ou filles de pêcheurs effrontées. Beaucoup plus corrects, le sushi d'éveil et l'éveil au tsampa, malgré leur caractère légèrement étouffe-bouddhiste, se sont bien implantés dans le pays de Rabelais et de Molière, jadis célèbre pour son appétit et sa joie de vivre. Le ragoût d'éveil à la Rajneesh-Osho et le soufflé d'éveil, avec sa farandole de papouilles à la Daniel Odier, restent des valeurs sûres. L'éveil moléculaire et l'éveil transgénique, encore à l'étude et controversés par les vieilles moustaches, pourraient débarquer prochainement."

     

    Intro à ce texte ICI


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