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    3) Anandeànanda àsanam

     

    ànandéna grâce à la joie; anandé par la joie ; àsanam la posture.

     

    La posture doit être effectuée dans la joie et grâce à la joie.

     

    La posture est une expression spontanée de la joie, c'est une danse immobile, un chant silencieux. Asana a pris en hindi le sens de « facile ». Si le mental est rempli de joie, il vivra l'asana comme facile, même si le corps finit toujours par résister au-delà d'un certain point ; de toute façon, la charpente physique finira toujours par s'arrêter, ne pouvant plus aller au-delà. L’étirement de la posture est pareil au bâillement qui délasse le corps et donne un début de joie. Si on « baille d'ennui », c'est justement pour remettre autant que possible de la joie face à une lassitude qu'on sent monter. Cela fait vingt-cinq ans que je pratique les postures pratiquement tous les jours, même si ce n'est pas longtemps, et vingt ans que je médite tous les jours, à de très rares exceptions près.

    J’ai souvent remarqué qu'après la méditation on pouvait être un peu somnolent, « tassé» comme on dit, voire même un peu triste. Les postures suffisent la plupart du temps à faire remonter la joie, elles ont le même effet qu'une marche vive. Dans les deux cas, il y a production d'endorphines qui sont les « neurotransmetteurs de la joie ». Un problème, c'est qu'elles sont aussi les neurotransmetteurs de l’appétit, il faudrait dire des appétits en tous genres. D'où les fermes conseils de discipline de vie donnés dès le début de la voie du Yoga (yama-niyama). II ne faut pas faire de la méditation une technique-miracle qui dispense de mettre de l'ordre dans sa vie. C'est pour cela que celle-ci, dans sa forme complète et intensive, est considérée comme l'avant-dernier stade du yoga à huit membres de Patanjali. Si du fait d'une certaine excitation intérieure, le pratiquant se précipite sur la satisfaction de ses appétits, il perdra vite la joie du Yoga pour retomber dans une sorte de satiété morne et ennuyeuse, satiété qui représente pour beaucoup, malheureusement, l'état habituel. De plus, il perdra confiance dans le pouvoir du yoga, ce qui est fâcheux.

     

     

    Les psychothérapeutes expérimentés disent que l'amour humain ne guérit pas. Si quelqu'un de très névrosé tombe amoureux, il sera soulagé pour quelque temps mais ensuite il impliquera l'autre dans sa névrose et retombera plus ou moins dans son état de souffrance antérieur. 

     

    L'amour est une grande force, il est comme l'essence dans le moteur, mais remplir le réservoir à ras-bord n'aidera pas à réparer une avarie dans le moteur lui-même.

     

    Peut-on dire de la joie qui vient de la pratique du yoga est thérapeutique? Elle ne l'est guère si la pratique est superficielle, épisodique et non accompagnée d'une discipline de vie. Le peu d'énergie qu'on y gagne est gaspillé au fur et à mesure; mais la joie soigne quand la pratique est faite avec confiance, intensité et discipline.

     

    Ceux qui ont l'habitude de la psychothérapie demanderont: "Comment peut-on guérir si on ne fait pas guérir les souffrances passées? En fait elles remontent dans la ^pratique du hatha-yoga, et surtout de la méditation, mais en leur temps quand elles sont "mûres" pour le faire. A ce moment là elles sont brûlées dans le feu de la pratique comme dans un grand feu de joie qui consume toutes sortes de restes inutiles.

     

    On ne peut oublier l'image des souffrances passées, mais on peut les considérer avec le sourire, et cela est thérapeutique. On ne peut "jeter" les souvenirs négatifs comme on jetterait un verre d'eau sale; mais on peut verser régulièrement de l'eau propre dans ce verre, l'eau de la pratique, l'eau de la joie, et la saleté sera progressivement diluée.

     

     

    De plus, tout un faisceau de recherches récentes a bien montré que la mémoire était liée à l’état. Quand on est dans un état triste, tous les souvenirs tristes remontent à la surface. C'est bien connu dans la dépression, où on a même donné un nom spécifique à ce phénomène, la rumination morbide. De même si on peut se maintenir dans un état de joie, les souvenirs heureux remonteront spontanément et les tristes seront non seulement enterrés, mais en plus désamorcés. A la périphérie des grandes métropoles, il y a de grandes déchetteries; il arrive qu'on les recouvre de terre pour construire dessus des villes nouvelles. On y crée des espaces verts et des jardins, on y bâtit des maisons et la vie s’y développe de façon harmonieuse. La question est de savoir comment créer et maintenir un état de joie. La pratique du Yoga donne à cette question des réponses qui ont été éprouvées au fil des millénaires.

     

    Il arrive trop souvent dans les cours de hatha-yoga que les postures soient vécues de façon masochiste : « on se fait du mal pour se faire du bien », et certains professeurs peuvent même exploiter ce travers de manière plutôt sadique. En réalité, quand on trouve la joie dans la posture, elle devient naturellement ferme et agréable. Et à l’inverse, pourquoi chercherait-on à rendre la posture ferme et agréable, si ce n'est pour trouver la joie ? Ma Anandamayi, dont le nom signifiait « pénétrée de joie », disait que le corps était comme le papier qui emballait un cadeau. Il faut l’ouvrir délicatement pour ne pas le déchirer.

     

    Suite


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    Jacques Vigne

       Carnet du yoga N° 208 Déc 2000/Janv 2001

     

     

     

     


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    Ce qui rend le mariage si lumineux, et si cruellement thérapeutique, c’est qu’il est la seule relation qui mette véritablement au travail.

     

    Toutes les autres relations aventureuses et amicales permettent les délices de la feinte, de l'esquive, de la volte-face et de l'enjouement.

     

    Obstiné, têtu, doté d’une tête chercheuse que rien ne distrait de son but, le mariage n’est rien d’autre que la quête en chacun de sa vérité.

     

    Il fait expérimenter la relation réelle, vivante, celle qui n’esquive rien.

     

    Car mieux vaut encore mettre l’autre à dure épreuve que lui manifester une bienveillance de bon aloi qui n’engage à rien. 

     

    A partir de cette authenticité qui provoque, écorche et dérange, le chemin mène au mystère de l’être.

     

    La relation falote, tout occupée à éviter la friction, mène, elle, au néant. 

     

     

     

    Christiane Singer « Eloge du mariage, de l’engagement et autres folies » Le Livre de Poche p 29

     


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    Promenade à vélo.

    Ça sent la fumée et la préhistoire un peu partout.

    Rassemblements autour des tables sur les terrasse ou pelouses.

     

    Rire:

    Pensée pour la chanson pas du tout gentille de Linda Lemay

     

     

     

     

    ça mange du poulet BBQ

    avec leurs doigts pleins de 10-30

    ça trippe sur tout c'qui a des roues

    ou une poitrine proéminente

     

    c'pas difficile de les remarquer

    ça s'promène toujours en pontiac

    les vitres teintées ,le cul jacké

    pis l'petit néon autour d'la plaque

     

    ça aime les voyages de chasse

    la pèche à ' grosse,les courses de chars

    pis ç'a un faible pour c'qui s'déplace

    sur des talons d'trios pouces un quart

     

    ça soigne leurs fréquents petits creux

    à l'aide de n'importe quel gateau

    qui a d'la confiture au milieu

    pis qui baigne dans l'sirop d'poteau

     

    les colons....GROS COLONS....

     

    ç'a des exterieurs de grosses brutes

    mais ça pleurniche comme des bébés

    en écoutant un combat d'lutte

    où leur idole s'fait tabasser

     

    ça achète le Photo police

    ça aime le sang,ça aime le cul

    pis c'est fervent des films 3X

    du genre une fille et six gars dessus

     

    c'pas parce que ça boit au volant

    et qu'ça jette leurs cannettes par la fenêtre

    que ça fait d'eux des inconscients

    qui ont pas d'respect pour la planète

     

    faudrais pas croire que les colons

    ça rentre pas dans les églises

    j'en ai vu un rentrer d'aplomb

    il avait perdu la maitrise

     

    de sa belle pontiac adorée

    qu'y venait tout juste de modifier

    vous direz pas que c'était pas pieux

    d'être allé l'offrir au bon dieux

     

    le colon...GROS COLONS...

     

    ç'a des écarts de politesse

    pis ça s'tanne pas d'manger des beans

    ç'a toujours un bout d'caque de fesse

    qui veut leur dépasser du jeans

     

    c'est les derniers de leur espèce

    a s'faire encore des beaux brushing

    à préférer leur bierre "tablette"

    et à faire des concours de pinchs

     

    sont jamais trop durs à retracer

    ça passe l'été au camping

    situé dans l'bois juste à coté

    avec la vue sur la piscine

     

    où leurs enfants s'en vont pisser

    tout c'qu'y'ont avalés d'orangeade

    pendant qu'les grands vont dégueuler

    leur trop plein d'vodka-limonade

     

    ça fait des blagues aussi subtile

    que leurs costumes de bain fluo

    vous m'direz "c'est des imbéciles"

    méprenez-vous ce sont des gros colons!!!

    GROS COLONS!!!!


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  • Alors que je yogais dans la joâ rémoâse,

    d'autres marchaient, marchaient, marchaient, dans le silence vosgien.

     

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    Pour demoiselle Néa

     

     

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    Un bon endroit pour les vacances

     

     

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    Point ne savais-je qu'ils avaient le même fournisseur en pantalons!!!

     

     

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    C'est la grande aventure

     

     

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    ...Comme il y a très longtemps

     

     

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    Le feu, l'eau, la pierre

     

     

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    En cas de grosse fatigue

     

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    2) Guru spanda : shishya anupratinaada :

    spanda : vibration ; shishya disciple ; anupratinaada résonnance.


    Le maitre est vibration, tout ce que le disciple doit faire, c'est de rentrer en résonance.


    Dans le shivaïsme du Cachemire, on dit que l'univers provient d'une vibration, spanda:, de l'Absolu, ce qui évoque étonnamment la physique moderne ainsi que sa correspondance onde-corpuscule et matière-énergie. Le maître qui est une fenêtre vers l'Absolu laisse passer aussi une certaine vibration. Si il a un disciple silencieux et que leur relation n'est pas troublée par des parasitages extérieurs, celui-ci rentrera spontanément en résonance, soit quand il est physiquement en sa présence, soit à distance par télépathie. Pour ceux qui ne connaissent pas la physique, il paraît quelque peu miraculeux que deux objets à distance puissent rentrer en résonance, mais pour ceux qui savent, c'est une loi naturelle. Spandanam, signifie non seulement vibration comme spanda mais aussi les mouvements du bébé dans le sein de sa mère. Ici également, la vibration du guru permet d'éveiller un début de vie spirituelle même chez ceux qui sont réfractaires. La plus haute transmission entre maître et disciple est d' après le Shivaïsme du Cachemire anupaya «sans moyens», sans intermédiaires, immédiate. Nous reparlerons de la résonance à propos du son intérieur, nada, dans la quatrième partie.

     

    Dans le zen, les disciples peuvent passer du temps à recopier des calligraphies de leur maître, ils estiment que c'est une bonne manière de rentrer en résonance avec lui. Même dans la peinture occidentale, on considère qu'une bonne façon pour les étudiants de pénétrer l'esprit d'un maître antérieur est de recopier certains de ses tableaux. On peut croire de l'extérieur que la relation guru-disciple est un phénomène affectif. Certes l'affectivité peut y avoir une place, surtout au début, mais plus profondément elle est basée sur « quelque chose » qui tient de l’être pur. Le Om est la vibration pure par laquelle le monde a été crée, c'est le début et la fin de chaque mantra, c'est aussi l'expression du son du silence.

     

    Quand le mental du maître et celui du disciple sont en phase et peuvent s' arrêter en même temps, c'est alors que la vraie communication passe. A ce moment-là, il n'y a pas lieu de distinguer entre la présence de l'un et celle de l'autre, même quand ils sont à distance ou que le maître a quitté son corps. Les deux présences sont unies comme le lait et l'eau, comme le miel et le goût du miel.

     

     

     

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    MENTAL

    1) Atmagarbhat yoga, suttram

     

    garbhat du sein ; âtma du Soi, sûtram le fil ; yoga du Yoga.

     

    Du sein du Soi, le fil du Yoga

    Les paroles sur le Yoga, sutras, sont comme accouchées par la Mère divine, ou le Soi. L’accouchement se dit prasùti, littéralement « le cordon (ombilical) en avant ». Le fil, sùtram, est lié à la fécondité, au fils, sùta : et a la fille, sùtaam ; les femmes indiennes qui souhaitent un enfant peuvent en faire le vœu en enroulant un fil blanc autour d'un arbre sacré, un banyan par exemple.


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    Des entrailles de la Conscience naissent les paroles sur le Yoga, elles sont le vecteur d'une fécondité, d'une seconde naissance, elles engendrent des fils, des sùta : et sont des repères au fil des générations. Le sein du Soi évoque l’intérieur du soleil. Dans la Bhagavad-Gita, Krishna dit à Arjuna qu'il a d'abord transmis le Yoga au soleil, qui l' a transmis à Manu (IV,2). Puis les sages royaux, ràjàrshis, l'ont appris de Manu. Ceci signifie que celui-ci, l'homme archétypal est capable de refléter dans son mental (skt manas, latin mens) le soleil du Soi, et de le mettre en pratique dans son action au sein du monde (la communication aux sages royaux). Puis le Yoga a été détruit, et Krishna le transmet à nouveau à Arjuna qu'il considère à la fois comme son fidèle, son disciple et son ami. Il se peut que les chaînes initiatiques soient brisées. L’hindouisme accepte ce fait de façon réaliste, malgré toute l'importance qu'il attache à la transmission de guru à disciple. On dit parfois en Inde que si l'on ne sait plus qui a été le quatrième prédécesseur de son Guru, on peut considérer qu'il s'agit du Divin. Quand le message original du yoga s'est dilué, la Conscience pure s’incarne dans de grands Êtres et le revivifie. Ma Anandamayi, qui elle-même n’avait pas eu de guru et ne donnait pas directement d'initiation formelle disait souvent qu'il n'y avait qu'un guru, c'était Dieu.

     

    Dans l'école Kagyupa du bouddhisme tibétain, la lignée remonte à Naropa et son maitre Tilopa, mais il est dit clairement que ce dernier n’avait pas eu de guru physique et s'était relié au Bouddha directement. II n'y a en fait qu'un seul disciple, Manu, le mental qui est capable de refléter le soleil de l'Absolu, celui qu'on appelle parfois hiranyagarbha, la matrice, garbha, d'or, hiranya. Si le a final de hiranya est long, le sens devient « celui qui est au sein de la matrice d'or », c’est-à-dire le Soi, recouvert par des séries de voiles de lumière comme le bébé dans le sein de la mère par l' amnios et autres membranes utérines. Les titres humains sont des parts de l'Absolu, la plupart l'ont oublié ; le mystique, lui, s'en souvient et consacre tous ses efforts à redevenir un avec cet Absolu.

     

    Les vishnouistes disent que le monde est né d'un rêve de Vishnou pendant son sommeil sur l’océan primordial ; de son nombril est né un lotus, du lotus est sorti Brahma et de Brahma le monde. La tige du lotus, blanchâtre avec de petits canaux, ressemble étrangement au cordon ombilical, la fleur étant elle-même une sorte de nombril inversé. Brahman avec ses quatre têtes annonce dans les quatre directions les paroles des Vedas, les règles éternelles du yoga qui créent et soutiennent le monde. Le sommeil de Vishnou correspond à l'état méditatif (yoga-nidra) et Brahma dans le lotus évoque la prise de conscience dans le coeur des lois fondamentales du Yoga.

     

    Jacques Vigne

     

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    http://leblogducorps.over-blog.com/

     

     

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    Première table ronde avec la bonne odeur de mammouth

     

     

     

     

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      Deuxième table ronde

     


     

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    Un duo détonnant!

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    Mon chouchou, Alexandre Jollien!

     

    Le Sutra du diamant:

     

    "Les Assises ne sont pas les Assises, c'est pourquoi je les appelle les Assises"


     

     

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    Atelier sur le regard avec Benoit Billot

    "Regarder une fleur"

     

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    Basilique Saint Rémy

    "La parole poétique est une parole amoureuse."

    Lecture de textes mystiques et poétiques en musique.

     

     

     

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    Cocktail au Palai du Tau

     


     

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    Les amies auvergnates grâce à qui j'ai pu d♥rmir


     

     

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    Troisième table ronde


     

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    Cloture

     

     

     

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    Synthèse de la semaine revisitée joyeusement

    "Le yoga, ni gnangnan ni ésotérique"

     

    Taquineries avec

    Isabelle Morin-Larbey


     

     

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    Il faut rentrer....

     

     

     

    A dans quatre ans!!!


     

     


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    Isabelle Morin-Larbey, présidente de la Fédération nationale des enseignants de yoga : « Il aide à traverser les souffrances de la vie. »

    Isabelle Morin-Larbey, présidente de la Fédération nationale des enseignants de yoga : « Il aide à traverser les souffrances de la vie. »


    REIMS (Marne). Initiation et cours de yoga, conférences et spectacles, c'est ce que propose la Fédération nationale des enseignants de yoga durant quatre jours. Rendez-vous est donné dès aujourd'hui, au centre des congrès, pour des assises sur le thème de la joie.

    PROFESSEURS, psychanalystes, philosophes, astrophysicien ou encore médecins : ils participent tous aux assises nationales de yoga qui débutent cet après-midi, à 14 heures, au centre des congrès. Une première à Reims, mais la 23e édition pour la Fédération nationale des enseignants de yoga (FNEY). Elle aura pour thème la joie. En quoi consistent ces assises, quels rendez-vous ont été programmés, qu'est-ce que le yoga et qu'apporte-t-il à ceux qui le pratiquent ? Le point avec Isabelle Morin-Larbey, présidente de la FNEY, enseignante et formatrice depuis plus de trente ans.

    Pourquoi avoir choisi la ville de Reims pour ces assises ?
    « Ces assises ont lieu tous les cinq ans. Nous essayons de tourner partout en France. Or nous n'étions jamais venus à Reims, qui n'est pourtant qu'à trois quarts d'heure de Paris. C'est une belle ville, qui rappelle le thème que nous avons choisi pour ces assises : « La joie dans tous ses éclats ». Reims, c'est la joie du champagne et c'est aussi l'ange au sourire. »
    Pourquoi ce thème ? Est-ce en rapport avec la conjoncture que nous traversons ?
    « Nous travaillons sur ces assises depuis deux ans. La joie est un thème fondamental dans la tradition indienne, un thème fondamental du yoga. C'est vrai, nous traversons des turbulences depuis quelques années. Comment retrouver en soi cet élan qu'est la joie pour continuer à vivre, pour partager des idées, créer ? Le yoga aide à traverser les souffrances de la vie, à ne pas se laisser assaillir par les soucis, à apprivoiser tout cela. »

    Confiance en soi


    De quelle façon exactement, qu'est-ce que le yoga ?

    « C'est une sagesse, un chemin, un parcours. C'est la recherche de l'unité entre l'esprit, le corps, l'affect, la respiration. Le yoga redonne de la tonicité au corps, donne confiance en soi. C'est observer et se découvrir, se trouver et se rencontrer. Se connaître permet d'être plus ouvert vers l'extérieur et à la rencontre. »
    Comment vont donc se dérouler ces assises ?
    « Elles s'étalent sur trois jours et demi et ouvrent jeudi (aujourd'hui, NDLR), à 14 heures, au centre des congrès. Il y aura des conférences animées par des spécialistes sur l'élan vital, la joie des poètes et des mystiques ou encore sur le bonheur dans la cité ; des tables rondes avec des philosophes, médecins, psychanalystes et professeurs, mais aussi des cours de yoga, des entretiens sur le yoga et l'Inde, des ateliers sur la voix, la danse ou le mime. Parce qu'il y a quelque chose de joyeux dans l'apprentissage et la connaissance du corps. On retrouvera aussi une librairie éphémère et quelques spectacles. Ces assises prendront fin dimanche midi, sur un spectacle de Bernard Avron reprenant les moments forts de ces rencontres. »
    Dernière chose : il existe, comme dans d'autres domaines, des dérives dans le yoga. Quelles précautions faut-il prendre pour ne pas se faire avoir et tomber sur un charlatan ?
    « Il faut d'abord s'assurer de la formation de l'enseignant. Et bien comprendre que c'est le yoga qui s'adapte à la personne et non pas l'inverse. Les cours ne sont pas gratuits. On ne vous met pas sur la tête en bas comme ça. Enfin, il faut partir si l'on vous demande de vous prosterner ou de mettre une couleur particulière. C'est du bon sens. »

     

    Propos recueillis par Lélia BALAIRE

     

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