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    Pas encore écouté, mais sûrement comme Gazou, je vais beaucoup aimer.

     

     

     

     

    (Les Racines du ciel, France Culture)


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  • Chien-fenetre.JPG

     

    Un chien n'est pas considéré comme bon chien
    parce qu'il est bon aboyeur.
    Un homme n'est pas considéré comme bon homme
    parce qu'il est bon parleur.

     

    Tchouang Tseu

     

     

     

     

    Ce chien (appartenant aux propriétaire du gîte) qui venait nous dire de temps en temps bonjour était un très gentil chien,... silencieux.

     



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    Trouvé chez Sechy

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    GPS.jpg

     

     

     

    Ou tourner 5 fois autour du même quartier,....voire d'un rond point.


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  • SNI_entrecote-frite

     

    La folle aventure d’une entrecôte-frites à travers votre corps

     


    Un de mes meilleurs amis a un enfant qui est accablé d'allergies, d'asthme, d'eczéma, de diarrhées, de constipation. Il fait infection sur infection.

    Ses parents lui ont fait arrêter le lait, le gluten, la charcuterie, les oeufs, rien n'y a fait.

    Il se trouve que cet enfant est né par césarienne.

    Quand il m'en a parlé, je n'ai pas hésité une seule seconde.

    J'ai tout de suite pensé : « flore intestinale ».

    « La mort commence dans le côlon »

    Un tube digestif mal entretenu, peuplé de bactéries et de champignons opportunistes et pathogènes (en particulier Candida albicans) et pollué par des aliments mal digérés risque de se retrouver encombré par des matières fécales nauséabondes et toxiques. Ce phénomène est facteur de déséquilibres et de troubles de gravité variable.

    En particulier, vous pouvez souffrir de constipation rebelles, de ballonnements, de diarrhées, d'inflammations diverses, d’altération de la peau, d'instabilité d'humeur ou de maladies plus graves, comme une colopathie fonctionnelle, une diarrhée sanglante ou un cancer du côlon.

    Lors d'une autopsie, il n'est pas rare de constater que le côlon de la personne décédée est fortement encombré par des excréments. C'est l'origine de l'adage : « la mort commence dans le côlon ».

    Un intestin malpropre, c'est le risque d'une immunité déficiente. Vous souffrez alors d'une vulnérabilité plus grande aux maladies infectieuses et inflammatoires touchant les sphères digestives, respiratoires, urogénitales, etc.

    De plus, un côlon « malade » est aussi un facteur déclenchant de troubles émotionnels : peu de gens, et même de médecins, le savent, mais ce sont les cellules de l'intestin qui produisent 80 % de la sérotonine qui se trouve dans notre corps (la sérotonine est l'hormone de la bonne humeur).

    D'une certaine façon, votre intestin est votre « deuxième cerveau ». Vous devez donc en prendre le plus grand soin.

    Entretenir votre tube digestif

    Vous trouverez partout sur Internet des offres plus ou moins honnêtes pour des produits visant à nettoyer votre tube digestif. Mais votre intestin n'est ni une cheminée qu'on ramone, ni une tuyauterie qu'on débouche avec du « Déstop ». C'est en fait, à la fois plus subtil, mais aussi beaucoup plus simple.

    Normalement, vous ne devriez rien avoir à faire. Dame Nature a tout prévu : une armée de milliers de milliards de microorganismes qui peuplent votre côlon (la dernière partie de l'intestin, juste avant le rectum) et qui, nuit et jour, le protègent, le nettoient, et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se développer, en occupant la place.

    Ces microbes sont en très grand nombre, c’est-à-dire cent fois plus nombreux que les cellules de votre corps, soit 100 000 milliards (14 zéros !).

    Cette armée immense s'appelle la « flore intestinale » ou le « microbiote ».

    Le mot « flore » peut surprendre pour un endroit pareil, mais c'est une référence au grand nombre d'espèces de bactéries et de levures (au moins 200 espèces) qui cohabitent, comme dans un jardin botanique. Cet ensemble nous est aussi personnel que nos empreintes digitales.

    Il ne tient qu'à vous d'entretenir ce jardin, de le réensemencer régulièrement, d'éliminer les mauvaises herbes, de lui apporter de l'engrais... ou alors de le laisser à l'abandon. Dans ce second cas, le joli parc à l'anglaise peut vite se transformer en affreux dépotoir nauséabond, refuge d'espèces nuisibles qui déclenchent des maladies.

    Les mauvaises odeurs ne sont pas normales

    La principale fonction de votre côlon est de fermenter les aliments incomplètement digérés pour en extraire les derniers nutriments et les faire passer dans le sang. Lorsque votre côlon est sain et qu'il fonctionne bien, il ne laisse que des déchets inutilisables qui sont évacués régulièrement, et ne dégagent pas de mauvaise odeur.

    Par contre, en présence de bactéries et de levures nuisibles, le transit est perturbé, entraînant constipation ou diarrhée et les résidus alimentaires deviennent malodorants. De plus, lorsqu’une mauvaise digestion s’installe, en plus d'être désagréable en soi, elle empêche votre corps d'extraire les nutriments de votre nourriture de façon optimale. Si vous ne faites rien, des déficits nutritionnels, voire des carences, peuvent s'installer.

    Cette flore nuisible produit aussi du gaz carbonique, du méthane et de l'hydrogène en abondance. Tant et si bien que lorsque vous laissez la situation s'installer, ces germes vont proliférer jusqu'à provoquer des poches de gaz tout au long de votre côlon, jusqu’à ce que vous ayez l'impression qu’il va exploser. Les flatulences et les ballonnements n'ont rien de drôles. Ils indiquent que votre nourriture est mal digérée et que votre côlon a besoin d'aide. Ce cercle vicieux est déclenché par le manque de bonnes bactéries, favorables à la digestion.

    Et c'est là que j'en reviens au cas de mon ami dont l'enfant est né par césarienne.

    Votre flore intestinale se détermine dès votre naissance

    La composition de votre flore intestinale dépend avant tout de la façon dont se déroule votre naissance.

    Quand vous étiez dans le ventre de votre mère, votre tube digestif était stérile. Il n'y avait dedans aucun microbe.

    Ce n'est qu'au moment de l’accouchement que des bactéries et des levures s'y sont installées : 72 heures après votre naissance, votre tube digestif contenait déjà 1000 milliards de bactéries et levures !

    Mais d’où proviennent ces bactéries et levures ? Très peu de gens le savent, là encore, mais elles viennent, pour les enfants nés par voie naturelle, de la flore vaginale de leur mère.

    Or, cette flore vaginale est très dépendante de la flore intestinale et donc une femme qui aura un bonne flore intestinale dans les dernières semaines de sa grossesse donnera en héritage à son enfant les bonnes espèces microbiennes pour ensemencer son intestin. Si, par contre l'intestin de la mère est contaminé par des espèces opportunistes et pathogènes, son bébé en héritera aussi, malheureusement.

    Ainsi constate-on que certaines prédispositions aux maladies sont liées à une microflore particulière transmise par les mères à leurs enfants au moment de la naissance. C’est en particulier le cas des lignées familiales d’asthmatiques et d’eczémateux. Si, au cours des derniers mois précédant l’accouchement, la mère régénère sa microflore (nous allons voir comment), son enfant ne sera pas porteur d’une microflore induisant de l’eczéma ou/et de l’asthme. Cette simple mesure permet donc de préserver le nouveau-né d’une déficience qui risque de l’handicaper toute sa vie avec la perspective de la terminer dans les souffrances d’une bronchite chronique, sous assistance respiratoire particulièrement invalidante.

    Mais un autre cas très problématique est celui des enfants nés par césarienne.

    Etant directement extraits du placenta (stérile), le bébé né par césarienne n'a aucun contact avec la flore de sa mère. Il reçoit alors la microflore de l'environnement, et donc de l'environnement hospitalier, souvent riche en bactéries résistantes aux antibiotiques, en particulier le tristement célèbre staphylocoque doré (Staphylococcus aureus).

    Cette flore intestinale d'origine hospitalière peut avoir des conséquences douloureuses sur tout le reste de l'existence, si elle n'est pas corrigée à temps.

    Donc pour les mamans qui sont forcées d’accoucher par césarienne, il est très important qu’elles ensemencent le tube digestif de leur bébé, dès la naissance, avec de bonnes bactéries. Avant de vous dire comment, permettez-moi de préciser que, même une bonne flore intestinale à la naissance peut se déséquilibrer par la suite :

    Comment l'équilibre de votre microflore risque de se rompre

    Après la naissance, l’équilibre de la microflore intestinale est en continuelle évolution. Il s’agit d’un équilibre dynamique qui peut être rompu par différents facteurs endogènes et exogènes :

    • facteurs endogènes ou causes intérieures à votre corps : il se peut que vous ayez un déficit immunitaire, ou une maladie métabolique discrète, qui entraîne une modification de votre flore intestinale. En cas de blessure ou d'opération chirurgicale, d'inflammation, de constipation chronique ou de tumeurs dans l'intestin, votre microflore peut également être gravement perturbée, ce qui empirera les symptômes de votre maladie, et retardera votre convalescence ;
    • facteurs exogènes ou les causes extérieures à votre corps : alimentation déséquilibrée, contamination par des métaux lourds, des pesticides utilisés en agriculture et des additifs alimentaires antimicrobiens, infection par des germes pathogènes, stress intense, traitement aux antibiotiques, vaccination, peuvent contribuer à inhiber vos bonnes bactéries, ce qui laissera la place aux germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies) de se multiplier.

    Les conséquences sont de gravité variable : des simples troubles de la digestion jusqu'à la rupture complète des barrières de défense de l’organisme. Dans ce cas, vous risquez la prolifération de germes jusqu’à la septicémie (infection généralisée) et donc, potentiellement, la mort.

    Cela montre qu’une flore intestinale équilibrée joue un rôle essentiel pour votre santé et votre résistance aux maladies. Tout doit être fait pour maintenir cette flore dans un bon état microbiologique.

    Je vais vous indiquer comment faire :

    Entretenir et améliorer sa flore intestinale

    Parmi les bactéries de votre flore intestinale, certaines ont un effet positif pour votre santé, et pour la vie en général : c'est pourquoi les scientifiques les ont baptisées « probiotiques » (favorables à la vie). Elles stimulent le système immunitaire, réduisent les allergies, apaisent les inflammations de l'intestin. Elles empêchent la production de toxines susceptibles de surcharger le foie, améliorent le transit intestinal, réduisent les flatulences, préviennent les troubles du transit (constipation ou diarrhée). Pour mériter le nom de probiotique, il faut que cet effet soit scientifiquement démontré.

    D'autres espèces sont opportunistes ou pathogènes : elles sont susceptibles de déclencher des problèmes de santé de tous ordres, dont les allergies, les mycoses et même certaines maladies.

    Parmi les mycoses, la candidose provoquée par Candida albicans est redoutable car la prolifération de ce germe dans l’organisme provoque une altération de l’immunité qui ouvre la poste à d’autres affections dont le cancer.

    Votre défi est le suivant : favoriser, par l'implantation de bonnes espèces et par des « engrais » adaptés, les bonnes bactéries. Empêcher les espèces pathogènes (causes d’affections) de se développer.

    Alors voici les mesures que vous pouvez prendre et qui permettront de renforcer votre système immunitaire, accroître votre vitalité et améliorer votre bien-être.

    Réduire votre consommation d'aliments concentrés

    Les aliments concentrés tels que la viande, les fromages, les graisses et les sucres simples doivent être consommés avec modération car ils sont susceptibles de provoquer une rupture de l’équilibre de la microflore.

    Or, depuis les années 1950, la consommation des aliments concentrés n’a pas cessé de croître avec le développement incessant de ce que l’on appelle les maladies de civilisation : troubles cardiovasculaires, digestifs, métaboliques, nerveux, ostéoarticulaires, etc.

    Par exemple, la forte consommation de sucres simples : saccharose, fructose, maltose, lactose, glucose.

    Tous les aliments sucrés ou qui se transforment rapidement en sucre simples (y compris les jus de fruit), favorisent la prolifération d’une flore fongique qui altère l’immunité, induit le risque de diabète, d’obésité, d’accidents cardiovasculaires et de tous types de cancers.

    Cela peut sembler exagéré mais les médecins n'ont plus de doute aujourd'hui à ce sujet : la forte consommation de sucre produit de l’hyperglycémie, puis de l’hyperinsulinémie qui va provoquer la formation de la tumeur cancéreuse et accélérer la croissance des cellules tumorales.

    Les Français consomment en moyenne 40 kg de sucre par an, soit environ 110 grammes par jour. Ce chiffre est dangereusement élevé. Il devrait être réduit au minimum des trois quarts, c'est-à-dire descendre en dessous de 10 kg par an. On peut en dire autant de la viande, des graisses saturées et des produits laitiers.

    Alors priorité aux fruits, légumes et céréales complètes, baies, noix, poissons gras de haute mer riches en précieux nutriments (collagène, minéraux, vitamines liposolubles et acides gras omega-3 à longues chaînes). Un peu de viande, de produits laitiers (surtout au lait de chèvre et de brebis) et d’huiles végétales (préférence à l’huile d’olive, de noix, de colza) et moins de graisse saturées, très peu de sucreries.

    Mangez plus de fibres, ce sont des « prébiotiques »

    L'alimentation moderne, trop riche en produits concentrés (viande, fromage, graisses et sucreries), est pauvre en fibres. Si les fibres alimentaires ne sont pas des nutriments essentiels à notre organisme, elles sont indispensables à l’entretien de notre flore intestinale qui s'en nourrit et les transforme en acides organiques, qui protègent et régénèrent la muqueuse intestinale.

    Certaines fibres alimentaires sont solubles parce que de bas poids moléculaire. On les appelle alors des « prébiotiques », parce qu'elles stimulent de façon ciblée la croissance des bactéries « probiotiques » ou bonnes bactéries de l’écosystème intestinal.

    Puisque votre flore intestinale se nourrit de fibres, il ne faut pas la laissez dépérir en la privant des fibres solubles. C’est ce qui est apporté par les fruits de saison bien mûrs, une grande variété de légumes (priorité aux légumineuses et crucifères) et les céréales ancestrales pauvres en gluten (riz, millet, sarrasin, épeautre).

    Préférez des légumes et des fruits bio, car il ne contiennent pas de pesticides (cancérigènes) et de conservateurs (antibactériens et antifongiques qui altèrent votre flore intestinale).

    De plus, il faut éviter les associations de féculents et d’aliments acides (céréales et agrumes, céréales ou légumineuses vinaigrées ou citronnées, tomate et pâtes ou riz), car les acides neutralisent l’action des enzymes salivaires sur l’amidon des féculents avec pour conséquence une production de toxines dans l’intestin.

    Redécouvrez les produits lactofermentés

    Toutes les semi-conserves fermentées contiennent des bactéries du groupe lactique (Lactococcus, Enterococcus, Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus, Lactobacillus).

    Intuitivement, nos ancêtres avaient compris que les produits lactofermentés se conservaient bien et que leur consommation favorisait leur santé. Depuis le début du siècle dernier, des microbiologistes ont mis progressivement en évidence que certaines bactéries qui se développent spontanément dans les produits lactofermentés ont des caractéristiques « probiotiques » c’est-à-dire bénéfiques à la santé.

    La choucroute est consommée depuis l'époque des Romains et le chou fermenté reste un plat important dans la cuisine d'Europe centrale, de l'Alsace jusqu'à l'Ukraine. En Pologne, c'est le jus de betterave rouge fermenté qui forme la base du plat national, le Borsch (soupe de betterave rouge).

    Dans les pays asiatiques aussi, le chou fermenté est important, comme le « Kimshi » de Corée, mais la plupart des légumes peuvent être consommés sous cette forme : carottes, aubergines, oignons, concombres...

    Dans notre alimentation occidentale, les olives, les cornichons, les betteraves rouges, les navets, etc. peuvent être conservés par lactofermentation. A noter cependant que de plus en plus l'industrie agro-alimentaire conserve ces produits dans des saumures ou dans du vinaigre ou les stérilise après la fermentation, ce qui détruit les bactéries. La bière actuelle, bien que fermentée, est le plus souvent pasteurisée et contient très peu de bactéries et de levures.

    Les laits fermentés, en revanche, sont tous riches en bonnes bactéries douées de caractères « probiotiques » de performances différentes selon l’espèce et le biotype bactérien utilisés.

    C’est le cas du yoghourt (fermenté par Streptococcus thermophilus et Lactobacilus bulgaricus), du lait à l’acidophilus (fermenté par Lactobacillus acidophilus), du lait au bifidus (fermenté par Bifidobacterium bifidum, longum, breve ou lactis), du kéfir (fermenté par plusieurs espèces de Lactococcus, Leuconostoc, Lactobacillus, Sacharomyces, Kluyveromyces, etc.). Tous ces laits fermentés présentent un intérêt pour la santé, surtout lorsque la matière première est du lait de chèvre, de brebis ou de jument. En ce qui concerne les yaourts classiques, ils présentent moins d’intérêt car de plus en plus de personnes développent une intolérance au lait de vache, avec manifestations inflammatoires (rhinite, sinusite, arthrite, arthrose, etc.).

    Adaptez votre façon de manger

    Veillez à suffisamment mâcher et imprégner vos aliments de salive, notamment ceux riches en amidon (céréales, fruits et légumes). Une bonne mastication garantit que la première phase de la digestion ait lieu dans la bouche sous l’effet de l’amylase de la salive et évite une fermentation intestinale putride produisant des toxines.

    Evitez d’abuser des aliments pouvant entraîner chez certaines personnes des réactions d’intolérance immunitaire : lait de vache et ses dérivés, céréales modernes riches en gluten et leurs dérivés.

    Pas d'eau chlorée

    La raison pour laquelle du chlore est ajouté dans l'eau du robinet avant d'être distribuée est précisément que cela permet de tuer les germes nuisibles qu'elle peut contenir.

    C'est une excellente chose, et c'est depuis que ces mesures ont été prises que la dysenterie ou le choléra ont disparu dans nos pays industrialisés.

    Cependant, il faut bien comprendre que le chlore a le même effet dans votre tube digestif : il a tendance à le désinfecter, tuant indifféremment mauvais et bon microorganismes. Evitez donc tout contact inutile avec des substances bactéricides (qui tuent les bactéries) ou fongicides (qui tuent les levures et champignons), y compris les produits pour désinfecter les mains et la peau, car elles tuent indifféremment les bonnes et les mauvaises souches microbiennes. Or, la peau et les organes sexuels sont aussi couverts d’une microflore qui s’oppose aux germes nuisibles ; il convient donc de la préserver.

    Ces précautions étant prises, votre microflore de protection va d'elle-même se rééquilibrer, à condition que votre alimentation et votre mode de vie le permettent car ils sont les moyens les plus puissants de retrouver une bonne santé.

    Pour faciliter le processus, vous pouvez toutefois aussi prendre certains compléments alimentaires. Le problème est qu'ils sont très difficiles à obtenir. La plupart des « probiotiques » vendus dans le commerce ne marchent pas, ne serait-ce que parce qu'ils sont vendus en comprimés, ce qui suppose de leur appliquer une forte pression qui fait monter la température... et tue les bactéries vivantes !

    Je vous souhaite une bonne et belle vie,

    Jean-Marc Dupuis

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    Si les postures représentent le plus visible, le plus tangible, du travail corporel, elles n'ont de raison d'être qu'en fonction d'effets puissants, parce qu'ils mettent en jeu des énergies, dont le corps est le siège, mais qui le dépassent très largement. Les maîtres indiens ont toujours été attentifs à ces effets, dont ils reconnaissaient sans réticences la réalité. Car ils n'étaient pas, comme nous, partagés entre deux conceptions du corps : l'une, scientifique, qui assigne aux organes des fonctions précises et limitées ; l'autre, subjective, qui perçoit obscurément que « être incarné » a une signification plus large. Pour nous, il y a souvent conflit entre les deux, et reconnaître la présence, au plus profond de notre chair et de notre ossature, d'un niveau vital qui n'est accessible ni au scalpel ni aux méthodes les plus sophistiquées d'observation, ne nous est pas aisé.

    Ce niveau vital, l'Inde l'appelle sûkshma sharîra, « le corps subtil », et elle le conçoit comme la réserve d’organisation du corps dense, qui en dépend pour sa santé et son équilibre. Mais cette dépendance n'est pas totale, dans la mesure où il est possible d'exercer une influence sur ce plan profond. Les fondateurs du yoga ont estimé que la respiration, les gestes ou positions des mains, les vibrations sonores introduisaient à un espace intérieur fait de « souffles », de flux, de courants aux orientations diverses, qu'il fallait à la fois suivre dans une certaine forme de lâcher prise, et discipliner pour accéder à une expérience plus consciente et plus vaste de soi-même et du monde.

    Une expérience plus consciente : les « énergies » sont de même nature que les émotions ou les pensées. Y toucher, c'est rencontrer l'interface du corps et de la psyché, là où ils se joignent comme l'avers et le revers d'une unique réalité. « Le souffle, c'est la conscience, et la conscience, c'est le souffle » dit la Kaushitaki Upanishad (III, 3). Une expérience plus vaste : l'espace intérieur n'est pas clos sur lui-même, et le corps indien n'a rien à voir avec les poupées russes auxquelles on le compare parfois. Si le plan subtil doit être cherché à l'intérieur, il débouche en fait sur autre chose à travers le vide (âkâsha) qu'il ménage, le « trou » (kha) qui perce tout être et le relie au cosmique. Je vois là une étonnante conception du corps, très ancienne, puisque déjà aux VIIIème ou VIIème siècles avant notre ère, la Chândogya Upanishad proclamait : « Aussi vaste que l'espace qu'embrasse notre regard est cet espace à l'intérieur du cœur (…) le ciel et la terre y sont réunis, le feu et l'air, le soleil et la lune, l'éclair et les constellations » (VIII, 1, 3).

    En raison de la rencontre, au plus obscur du corps, avec la dimension cosmique, elle-même œuvre du divin, le yoga se différencie d'avec une gymnastique de bien-être – à quoi la modernité le réduit souvent – ou d'avec une ambition fakirique – qui a été la grande tentation de certains ascètes indiens. Si le yoga constitue une voie de libération, s'il est « spirituel », c'est bien parce qu'il travaille avec ce subtil qui jouxte le divin.

     

    Ysé Tardan Masquelier

    Extrait tiré de la Revue Française de Yoga – Juillet 2004

     

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  • La nature apporte un sentiment de paix. Contempler l'immense variété des contours, des couleurs, des textures, des parfums et des sons que nous offre la nature procure le sentiment de ne faire qu' "un" avec elle. Regarder l'horizon permet de reposer nos yeux des pressions que la vie leur impose. La prochaine fois que vous regarderez une ligne d'horizon, sentez comme les muscles de vos yeux se relâchent et pensez au bien-être que cela vous apporte. Lorsqu'on devient un élément du paysage, nous appréhendons nos préoccupations de manière différente, ce qui permet de corriger notre égocentrisme. A l'époque du romantisme, la petitesse que l'homme ressentait face à la nature était si intense qu'elle en était terrifiante. Aujourd'hui, une cascade impressionnante ou de très hautes falaises nous inspirent encore le respect. Même lorsqu'on est au milieu de paysages plus agréables, on se voit différemment et certains de nos problèmes peuvent sembler moins importants, voire même complètement illusoires. La magie opère petit à petit. Plus nous passons de temps dans la nature et plus nos soucis s'éloignent.

    L'efficacité du baume de la nature vient en partie de ses nuances de vert, qui est une teinte liée psychologiquement au calme. Si vous avez une petite arrière cour, essayez de l'égayer avec des plantes aux feuillages et aux textures différentes. Vous pouvez aller chez le fleuriste ou mieux encore couper les fleurs de votre jardin ou composer des natures mortes d'infrutescences ou de fruits pour égayer votre intérieur. Laissez un coin de votre jardin en friche pour que les oiseaux et les insectes puissent se créer un havre de paix. Cherchez le nom des plantes et des fleurs de votre jardin comme si vous vouliez les connaître individuellement. Apprenez leur nom latin et français. Prononcez à haute voix ces étranges syllabes et imaginez que ce sont les graines du jardin de votre mental.

    La relaxation de Mike Georges


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  • http://bzaetcie.files.wordpress.com/2012/05/111102_motivation.jpg

     

     

     

    De toutes les attitudes positives qu’une personne peut développer envers elle-même, la plus précieuse qu’elle peut conquérir est bien celle d’être bien dans sa peau, d’être contente de ce qu’elle est, du contentement d’elle-même. Cette attitude assure sa vitalité, sa continuation à vivre. Cette personne a le goût de vivre parce que le contentement d’être soi-même est le principal ressort à ce goût de vivre. Le contentement de soi, d’être soi-même se substitue en leur absence à tout autre stimulus à l’élan vital. Ses sources sont multiples et ses conséquences, incommensurables.

     

    Mais il y a aussi ses obstacles. Et avant d’élaborer davantage la nature du contentement de soi, du contentement d’être soi-même, il importe de dénoncer un certain usage pervers de cette belle expression du contentement de soi. Dans la proposition que nous faisons ici du contentement de soi-même, il ne s’agit aucunement de l’infatuation de soi-même, de la suffisance et du misérable orgueil de « sa petite personne ». Ces attitudes sont au service de l’image de soi et non au profit du soi authentique et ne servent qu’à combler le vide de l’identité véritable. Elles ne sont aucunement un contentement d’être ce que l’on est.

     

    Dans ce texte, nous décrirons d’abord l’authentique contentement de soi, à savoir le bien d’être dans sa peau, le bon d’être ce que l’on est; puis pour conquérir le contentement de soi, nous identifierons chacune de ses sources; par la suite, nous préciserons les conséquences d’en être habité et enfin, nous nommerons les obstacles à ressentir ce bien d’être soi-même. Pour réaliser ce travail, nous ferons oeuvre de phénoménologue, soit qu’à partir d’un nombre élevé d’ingrédients sentis de la nature du contentement de soi, de ses sources, conséquences et obstacles, que nous avons identifiés ou perçus chez les personnes-en-thérapie, nous nommerons leurs ressentis et adviendra alors un thème central, une idée synthèse qui coiffera tous ces ingrédients. Et de là, le simple soulèvement du thème central par le lecteur suscitera le contentement d’être, activera ses sources, donnera sens à ses conséquences ou précisera ses obstacles.

     

     

    Description du contentement de soi

     

    Le ravissement ressenti d’être un créateur d’être et de vie

     

    1. Le contentement de soi ou le bon d’être “dans sa peau” est le ravissement ressenti d’être un créateur d’être et de vie. Cette prise en conscience d’être un promoteur d’être et de vie, un artisan qui n’a de cesse de s’actualiser, d’engendrer, d’inventer de l’être et de la vie, nous contente d’être ce que nous sommes. La mise en conscience d’être ce puits de créativité nous enchante tout simplement d’être.

    S’éprouver comme une usine nouvelle et unique d’inventivité, d’être une possibilité de création d’être, une source sans cesse renouvelée de vie constitue un très grand contentement de soi. Et le ressort pour cette joie: en être conscient. Dans la quiétude, dans la “quiddité” vigilante de la conscience, cette joie se laisse saisir. Il y a alors grand contentement de soi de percevoir « par le coeur », ce potentiel de conscience, ce pouvoir d’être que nous pouvons actualiser continuellement. C’est une grande joie de constater toute l’existence que nous pouvons constamment faire sortir du néant.

    Eh oui, voilà le coeur du contentement : celui d’être des donneurs d’être à nos pensées, à nos sentiments et à nos émotions, à nos actions et d’être conscient de cette créativité! Une telle inventivité, et cela à partir de nous, et qui ne cesse de continuer, cela se savoure ! Retenons que le processus d’être crée à travers nous, tout en nous créant nousmêmes. Comment ne pas être content de ce qui vient ainsi à l’existence par le pouvoir de notre processus de créateur d’être? En effet, aucune étiquette, aucun concept, aucune forme ne réussira à nous enfermer sous son emprise ou à être la définition de ce que nous sommes, à devenir la vérité.

     

    Nourris par nos racines d’être, nous sommes sans cesse nouveaux. Les étiquettes extérieures (les concepts, les formes) ne servent que d’outils pour explorer l’expérience vivante et ainsi, pour rejoindre la source de l’étiquette, pour explorer ses racines et nous permettre d’exprimer ce qui est implicite en nous. Nous sommes content de nous ressentir créateur d’être et de vie, content d’être ces usines de créativité. Ce contentement d’être n’est pas à penser, mais il est à ressentir; ressentir ce pouvoir de créateur. Et même si on veut arrêter cette “usine de création” que nous sommes, elle continue malgré nous, malgré nos petits besoins de sécurité qui pourraient nous entraîner à mettre des étiquettes et ainsi d’arrêter le flot du processus. Parce qu’il n’y a jamais une conclusion; il n’y a pas une forme qui termine quelque chose. La création continue tout le temps. La vie et l’être émanent sans cesse de nous.

     

    2. Le contentement de soi, c’est aussi un sentiment de pouvoir sur notre propre vie; la perception par l’intérieur d’une énergie à notre service parce que nous sommes enracinés dans la vie. Ce ressenti agit sur nous pour nous donner à l’intérieur de nos horizons existentiels, la vie comme on la veut, comme on la définit et comme on aime la conduire. Ce pouvoir, important ingrédient du contentement de soi, repose sur ressentir que nous avons et des ressources et du pouvoir. De cela, nous sommes content. Nous sommes vie, nous sommes existence, nous sommes être, nous sommes notre propre vérité. Cela entraîne de vivre le plus souvent possible, au fond de soi-même, dans nos racines d’être et de vie et non à la surface dans nos rôles, dans nos images ou nos paraîtres.

     

    Se ressentir par soi-même en mouvement vers le devant, vers le futur, c’est être bien dans sa peau.

     

    3. Être transporté par soi-même vers le devant, en mouvement vers le devant, « moving forward », voilà un autre sentiment bien présent dans le contentement de soi.

     

    La personne bien dans sa peau, contente d’elle est pointée vers l’avenir, vers le futur même si elle est imbibée de son présent, de son maintenant vivant. Elle se transporte elle-même vers le devant comme si elle se ressentait tel un ressort pointé vers ce qui adviendra.

     

    Aujourd’hui je me sens bien dans ma peau; je ressens une affirmation de moi-même, une certaine agressivité (mon “ad gradi”) devant les gens à rencontrer d’une manière ou l’autre mais aussi devant les tâches à accomplir. De cela, je suis content de moi. En contraste, ce ressenti d’être à plat, de flagada, de fatigue comme un mécontentement de moi qui m’alourdit et me rive dans l’inaction, dans le semblable et le pareil. Je sais qu’il y a une mise en conscience de l’élan vers l’extérieur, mise en conscience et agressivité que je veux entretenir, maintenir et utiliser davantage. C’est mon « ad gradi », mon escalade vers le devant, ma montée vers l’autre et par moment, je le sens bien en moi. Je ressens même la naissance de cet élan quand je me mobilise vers et que j’agis. Ressentir le plus possible et nommer dans les moindres détails ce goût vers le devant me permet ensuite de le retrouver à volonté et ensuite de le proposer et aider aux autres à ce qu’ils l’installent en eux. « Ad gradi! » “Grimpe mon vieux!” que je me crie intérieurement et je démarre vers l’avant. Mais il y a plus! C’est vraiment une bonne sensation pointée sur le devant même si je n’agis pas : cette conférence écoutée sur la science et la religion et je suis content, réfléchir aux idées proposées et aller plus en profondeur quand je le pourrais; avoir le goût de lire le livre de cette philosophe qui rejoint mes intérêts et continuer ses réflexions dans mes propres textes. Et même inactif, je suis pointé vers la journée qui vient; je suis content de moi, content d’aimer, content de lire, content de réfléchir, content d’écrire.

     

    4. Être bien dans sa peau et content de soi, c’est aussi ressentir plus de son humanité, c’est sentir son appartenance à l’espèce humaine par la fine perception de sa parenté avec d’autres porteurs significatifs de l’humanité, porteurs engageants vers le devant. Bien plus que seulement nous penser, nous nous ressentons dans toute la largeur de ressentir notre nature.

     

    Ressentir son appartenance à l’humanité, c’est être bien dans sa peau.

     

     

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  • Si vous savez où on peut se le procurer en France...

     

     

     

     

     

     


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