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    La petite graine savait que pour grandir, elle devait être abandonnée dans la saleté, enfouie dans les ténèbres, et  lutter pour atteindre la lumière.

     

     



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    Vous recherchez le rythme intérieur, parfois à travers l'argent, parfois à travers le pouvoir, parfois à travers le prestige, parfois dans toute sorte de relations. Vous êtes continuellement en train de mendier. Vous voulez connaître quelque chose du transcendantal, vous êtes assoiffé de transcendantal.

    De temps en temps, même dans le cours d'une vie ordinaire, cela se produit. Vous connaissez ces quelques instants lorsque soudain, alors que vous vous éveillez le matin, tout semble parfait. Les oiseaux chantent, l'air est embaumé, le soleil se lève et soudain vous sentez que tout est tranquille. Pendant un moment vous n'êtes plus séparé, vous sentez une grande joie monter en vous sans aucune raison. Vous vous sentez soudainement vibrant, complètement régénéré, chez-vous. Peut-être est-ce le profond sommeil et repos de la nuit, peut-être est-ce ce magnifique matin, le chant des oiseaux, l'air frais, la rosée sur l'herbe brillant sous le soleil matinal, peut être est-ce tout ceci qui crée le contexte. Non pas par votre effort mais par accident, vous êtes en harmonie avec vous-même et avec l'existence.

     

    Et souvenez-vous, cela se passe toujours simultanément. Chaque fois que vous trouvez l'harmonie en vous-même, vous trouvez également l'harmonie avec l'existence.

    L'harmonie a deux aspects: l'individuel et l'universel. Si l'individu est en harmonie alors il n'y a aucune raison pour qu'il ne soit pas en harmonie avec le Tout. Si tous les conflits en vous ont disparus, même pour un seul instant, dans cet instant vous faites partie du Tout, vous n'êtes plus une île, vous n'êtes plus séparé. Tous les murs ont soudainement disparus, vous n'êtes plus emprisonné.

    Si vous regardez en arrière vous pouvez vous souvenir de quelques moments… et ce seront ces moments où vous étiez détendu, ce seront ces moments où il n'y avait aucun désir particulier dans votre mental, où vous n'étiez pas préoccupé, où vous n'étiez pas tendu, où, d'une certaine façon, vous étiez, simplement.

    Observez avec minutie ces moments accidentels, soudains, parce que la clé secrète y réside. Si cela se passe dans un état de relaxation, lorsque vous êtes détendu, sans tension, alors vous pouvez créer le contexte ! Vous pouvez vous détendre. Si cela vous arrive lorsque vous nagez, alors vous pouvez nager et créez le contexte ! Si cela vous arrive lorsque vous courrez... et cela arrive à différentes personnes de façons différentes. De nombreux coureurs le savent, si vous continuez à courir, passé une certaine limite, continuez à courir, continuez à courir, soudainement ça arrive, parce que l'énergie de l'homme a trois niveaux.

     

    La première couche est seulement pour l'activité quotidienne, c'est une couche très mince.

    Elle est suffisante pour le bureau, l'épouse, les enfants, la vie ordinaire.

     

    La deuxième couche est pour les urgences.

    Votre maison est en feu. Peut-être vous sentez-vous très fatigué après votre journée de travail et rentrez à la maison en espérant un bon repos et tout-à-coup alors que vous arrivez chez-vous, votre maison est en feu. Immédiatement toute fatigue disparaît, vous n'êtes plus fatigué, vous avez complètement oublié le repos et toute la nuit vous essayez d'éteindre le feu et même après toute cette nuit de travail, vous n'êtes pas fatigué. Ce n'était pas la couche d'énergie ordinaire qui travaillait, elle était épuisée, la couche d'urgence a commencé à travailler.

     

    La troisième couche est plus profonde que cela.

    Vous continuez encore et encore… par exemple, si pour un jour, deux jours, trois jours, vous continuez à travailler, alors la couche d'urgence sera elle aussi, épuisée, alors vous venez en contact avec la couche cosmique. C'est la source de la vie et c'est inépuisable. Lorsque vous êtes en contact avec cette énergie, une joie immense commence à vous remplir.

    Cela arrive aux joggers, aux coureurs, aux nageurs parfois. La première couche épuisée, puis la seconde couche vient et si vous continuez à courir la seconde est elle aussi épuisée.

     

    Au moment où vous êtes en contact avec la troisième, une extase formidable se fait sentir sans aucune raison.

    Cela peut vous arriver pendant que vous faites l'amour, cela peut vous arriver lorsque vous écoutez de la musique, cela peut vous arriver lorsque vous êtes simplement allongé sur votre lit à ne rien faire. Cela peut vous arriver lorsque vous peignez, absorbé, complètement absorbé dans la peinture ou encore, cela peut arriver de mille et une façons. Mais observez; à chaque fois que cela se passe, à chaque fois que cet incroyable moment béni vous vient, lorsque le divin frappe à votre porte, observez dans quel contexte cela se produit. Soyez vigilant ! Regardez autour, dans quel espace cela se produit, alors vous avez la clé. Lorsque vous serez capable de créer ce contexte, cet espace, le moment viendra à nouveau.


    Vous ne pouvez pas le faire se produire, mais vous pouvez vous rendre disponible pour qu'il se produise. Vous ne pouvez pas le forcer mais vous pouvez créer tout ce qui est nécessaire pour que ça arrive. Ce n'est pas une action de votre part, cela se produit; cependant vous pouvez jouer un rôle important. C'est ainsi que toutes les techniques de méditation ont été développées, c'est comme cela que le Yoga est venu à l'existence. Cette harmonie est présente en vous parce que sans elle, vous ne pouvez pas vivre.

     

    Cette musique est déjà là en vous comme un courrant souterrain parce que cette musique est votre connexion avec le Tout. Si elle cesse, vous mourrez.

    Vous êtes vivant, c'est une preuve suffisante que la musique se joue. La seule chose est d'aller profondément dans votre être et de trouvez où elle se produit.

     

               

    Osho, Extrait de: The Fish in the Sea Is Not Thirsty  

               

     

     

     

         

     


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    On ne peut pas aimer quelqu'un, c'est une fantaisie. On ne peut pas aimer. Aimer est ce qui est essentiel, ce n'est pas quelque chose que l'on puisse faire ou non. Quand on arrête de faire, il reste l'amour.


    Généralement, on aime quelqu'un s'il correspond à notre fantaisie. Si la personne que vous aimez se met à faire ceci ou cela, soudain vous ne l'aimez plus. Un amour qui commence et qui finit, ce n'est pas de l'amour.

    Aimer, c'est écouter, être présent. Vous aimez vos enfants dans le sens où vous ne demandez rien à vos enfants; vous donnez tout.

    L'ego ne peut pas aimer. Il utilise, il prend, il se sécurise.

    Ce que j'aime, c'est ce qui est présent, ce qui est devant moi - il n'y a rien d'autre. Si je n'ai pas l'idéologie que la beauté est là-bas, que la sagesse est là-bas, que pourrait-il y avoir de plus beau, de plus extraordinaire que ce qui se présente à moi dans l'instant ?

    L'amour est ce qui est quand on cesse de prétendre aimer quelqu'un. Aimer quelqu'un, vouloir être aimé, c'est une histoire. Que veut dire être aimé ? Personne ne vous aime, personne ne vous aimera jamais, personne ne vous a jamais aimé - et c'est merveilleux comme ça ! Les gens peuvent uniquement prétendre : si vous correspondez à leurs critères psychologiques, physiques, affectifs, ils vous aiment ; si vous correspondez à l'inverse, ils vous détestent. Et alors ? ... Qu'est-ce que cela peut faire que quelqu'un projette sur moi quelque chose d'attirant ou de repoussant ? C'est complètement fantasmatique.

    À un moment donné, vous vous rendez compte que vous n'avez pas besoin d'aimer ni d'être aimé. Que reste-t-il alors ? Il reste le sentiment d'amour, cette communion qu'on a avec tous les êtres. Vous voyez que personne ne vous a jamais aimé, que personne ne vous aimera jamais et que tout va très bien. Vous réalisez que c'est à vous d'aimer. Ce qui vous rend heureux, c'est d'aimer... Quand j'aime mon corps, mon psychisme, mon environnement, il y a tranquillité. Mais vouloir être aimé est un concept !

    Quand vous aimez, vous n'aimez pas quelqu'un, vous aimez tout court. La personne avec laquelle vous vivez, couchez, allez au cinéma, c'est autre chose. Vous ne pouvez pas coucher, habiter avec tout le monde. Une sélection organique se fait, mais l'amour ne se situe pas là... C'est purement chimique. Selon ce à quoi ressemblait votre père, votre grand-père, selon qu'à trois ans vous avez été battu ou caressé... Ce n'est pas parce que vous ne vivez pas avec une femme, que vous l'aimez moins qu'une autre avec qui vous vivez.

    Vous vivez avec quelqu'un fonctionnellement, avec tout le respect, l'écoute que cela implique ; mais vous n'êtes pas obligé de croire que vos enfants sont vos enfants, que vos parents sont vos parents, ni que votre mari est votre mari. Ils le sont, bien sûr, occasionnellement.

    L'amour, on n'en a surtout pas besoin. Le besoin d'être aimé, c'est comme le besoin d'avoir une voiture de sport rouge... C'est une fantaisie. C'est vous qui aimez : vous aimez ce que vous rencontrez. Quand vous êtes avec un ami, vous l'aimez totalement. Là il y a une satisfaction profonde. Mais si j'ai besoin que cette personne m'aime, je passe ma vie dans la misère...

    Aimer c'est écouter. Vous êtes en face d'une situation, avec un homme : vous l'écoutez. Écouter ce qu'il est, pas ce qu'il prétend être. Écouter profondément, sans commentaire. Quand vous écoutez, vos enfants sont parfaits, votre mari est parfait, vos parents sont parfaits, votre corps est parfait, votre psychisme est parfait ; telle est la vision claire qui vient avec l'écoute. Lorsque je pense que mes enfants, mon mari, mon corps doivent changer, c'est que je n'écoute pas ; je parle, j'ai une idéologie de ce qui est juste ou pas. Je veux que les autres soient comme je décide qu'ils devraient être. Ce fascisme psychologique n'a pas de sens.

    Dans ce sens là, aimer c'est respecter. Je respecte mon environnement, mon enfant - dans tout ce qu'il fait, même s'il se détruit, mon mari, mon père, la société et toutes les violences que j'ai subies ; je respecte ce qui est là. Cela ne justifie rien, je n'ai rien à justifier. La vie n'a pas à être justifiée, elle est ce qu'elle est. Voir clairement ce qui est là, c'est-à-dire voir que mes parents, mon mari, mes enfants, mon corps, mon psychisme ne peuvent pas être d'un millimètre différents de ce qu'ils sont. Je fais face à la réalité, non pas à ce que la réalité devrait être selon ma fantaisie intellectuelle. Le voisin est exactement comme il doit être, il ne peut pas être autrement. Quand je vous clairement comment fonctionne mon voisin, j'ai de bons rapports de voisinage. Je ne suis pas forcé de participer à la vie communautaire, mais je ne peux plus avoir en moi la moindre critique à l'égard de mon voisin. Quand il bat sa femme, je comprends profondément que c'est la souffrance terrible où il est qui l'amène à battre sa femme. Cela ne m'empêche pas, dans certains cas, d'appeler la police ou d'intervenir...

    Dans une absence totale de critique, il y a place pour une compréhension envers la situation. J'appelle cela respect. Certains l'appellent amour... Laisser les gens libres ; les gens m'aiment, les gens ne m'aiment pas - c'est merveilleux ainsi. Avoir besoin d'être aimé, c'est le fruit d'une époque décadente.

    Il faut aimer. J'aime mon mari, qu'il m'aime ou qu'il ne m'aime pas... Quand je dis ne pas aimer quelqu'un, je nie l'amour qui est en moi, alors je souffre. Lorsque mon mari ne m'aime pas, c'est qu'il souffre, donc je dois l'aimer encore plus. Mais s'il m'aime, il a de la chance, il est heureux.

    Avoir besoin d'être aimé est une forme de maladie très intense. Au niveau somatique, c'est terrible, comme la jalousie : cela détruit vraiment le système hormonal, cellulaire. Ce besoin d'amour est un poison. Le remède, c'est d'aimer.

    Il ne faut pas trouver cela déprimant ; c'est le contraire. C'est merveilleux d'aimer, d'être totalement attentif à quelqu'un, comme avec un enfant... On aime l'enfant comme il est maintenant, à chaque instant... c'est complètement gratuit... sans jamais rien demander...

    Si un jour, par la nature de la vie, il y a séparation d'avec la personne qui a vécu dix ans avec vous, d'abord vous verrez que cet amour ne vous quitte pas et ensuite, si vous aimez profondément cette personne, il y aura une immense facilité pour vous de comprendre qu'elle a besoin de rencontrer quelqu'un d'autre - et, éventuellement, vous aussi.

    Plus vous vous familiarisez avec l'attitude de tout donner et de ne rien demander, plus vos relations affectives deviennent simples, faciles, harmonieuses. Dès l'instant où vous demandez la moindre chose, il y a amertume, déception, regrets, hésitation, agitation, conflit.

    Cela se transpose à tous les niveaux : tant que j'attends la moindre chose de mon corps, je vais être déçu. Tant que j'exige, que je demande, j'aurai problème, conflit, je vais vouloir, je vais être constamment vaincu par le corps. Jusqu'au moment où je me rends compte que c'est le contraire, que c'est moi qui dois donner, aimer. J'aime mon corps comme il est, avec ses maladies, ses limites, ses faiblesses, ses accidents. Il y de très bonnes raisons pour être ainsi, il n'y a pas de hasard. Ce qui ne veut pas dire que cela ne va pas changer ; mais je me rends disponible pour que mon corps puisse s'exprimer, en tant que santé et en tant que maladie. Mais si je demande quelque chose à mon corps, je veux utiliser mon corps, c'est encore de la dictature d'imposer la santé - comme les gens qui imposent leur vision alimentaire, leur idée de la santé, du sport, etc. C'est une forme de violence. J'écoute mon corps, mon corps transmet ce dont il a besoin, il me suffit d'être disponible. À ce moment, on comprend ; on comprend pourquoi son mari ou sa femme agit comme cela, pourquoi son corps a telle ou telle faiblesse, on comprend que ce n'est pas une malédiction mais une nécessité. Chaque fois que mon corps a une faiblesse, je comprends que c'est un cadeau qui me permet de découvrir en moi une faiblesse autrement plus importante : la faiblesse mentale qui me pousse à croire que mon corps doit être sans faiblesse. La voilà ma faiblesse ! ... si la faiblesse du corps me fait me sentir faible, c'est que j'ai besoin de faire face à ma faiblesse psychologique... Et la faiblesse de mon corps m'aide à m'interroger. Tout ce qui me touche est ce qui me mûrit.

    L'amour dans le sens mondain, c'est l'absence d'amitié. C'est un échange de business : tu me donnes ceci, je fais cela ; je ne couche pas avec la voisine, tu ne couches pas avec le voisin, on est fidèles. L'amitié, c'est être disponible à tout ce qui est possible. On n'est pas obligé de savoir si on est l'amant, le mari, l'ami, le père, l'enfant; il y a un tas de rôles humainement possibles. Dans notre société, il faut tout savoir. Or, à un moment donné, on ne se situe plus en fonction de ces rôles; tout est souple et, si on rencontre quelqu'un, on n'a pas de rôle. Le rôle se crée dans l'instant.

    C'est facile, les relations humaines, très facile : il suffit d'aimer ce que l'on rencontre.

    Aimer, c'est donner de la liberté.

    Là il ne peut plus y avoir de conflit psychologique, on ne peut pas se fâcher.

    Si vous n'avez pas l'idée que vous aimez quelqu'un, vous n'avez pas forcément besoin non plus d'en changer tous les dix ans. Vous savez qu'avec une autre ce sera pareil - on rencontre uniquement sa propre problématique. On peut passer toute une vie sur un rapport merveilleux, à approfondir ce rapport : c'est un rapport d'amour, dans le sens où l'on aime profondément ce qui est là, un rapport sans demande. Sinon, il y a toujours déception.... La demande est un manque de respect. Dans mon accueil de ce qui se présente, le non-besoin s'épanouit et je réintègre mon axe supra-personnel.

     

    Eric Baret

     


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  • http://www.dna.fr/fr/images/3EEDFBFE-E3C4-48C0-B142-9500DF32FA91/DNA_03/mettre-la-poubelle-au-regime.jpg

     

     

    Le Dr David Suzuki, pionnier de l'art de vivre d'une façon écologique, au Canada, a dit:" La plupart d'entre nous n'ont aucune conscience des dégâts que nous infligeons à cette précieuse terre avec nos ordures. Nous avons parfois l'impression de jouer un rôle insignifiant, en tant qu'individu, parmi les 6,2 milliards d'habitants de la planète, lorsqu'il s'agit de modifier l'impact de nos déchets. Ces dégâts résultent de notre consumérisme abusif. Et il nous arrive  tous de nous demander, qu'est-ce qu'on peut y faire?

     

    Il y a encore tout juste cinquante ans, on considérait la prudence comme une vertu. Mais désormais, avec les deux tiers de la population mondiale dont les économies sont fondées sur le consumérisme, la quantité d'ordures est devenu un véritable problème (...).

     

    Depuis l'époque du krash boursier en 1929, de la grande dépression, et de la seconde guerre mondiale, le consumérisme est devenu le fer de lance des économies du monde occidental. C'est désormais un mode de vie. Les biens sont devenus des rituels: désormais nous ne nous contentons pas de "vouloir" les choses, nous en avons "besoin". Et ces choses là sont consommées, grillées, remplacées et jetées de plus en plus vite d'une décennie à l'autre.

     


    Le consumérisme a pris le dessus sur d'autres aspects de la vie plus importants. On ne s'est pas concentré sur l'offre des soins, sur l'éducation, sur les logements ou les transports durables, ni sur nos propres populations sous alimentées et mal soignées. Au lieu de cela, nous avons consacré toute notre énergie à pouvoir offrir aux gens encore plus de "trucs" à consommer. De plus en plus de choses sont produites pour être pratiquement jetées tout de suite (serviettes en papier, papier d'aluminium, bouteilles en plastique, barquettes en polystyrène, tasses à café en plastique). beaucoup de produits sont fabriqué à peu de frais, de manière à ce que le marché ne soit jamais saturé et qu'on puisse produire encore plus de "choses". Tout cela provient de la terre et y retourne  sous la forme de substances toxiques.

     

    L'acquisition d'une bonne partie de ces "trucs" provoque une certaine euphorie chez le consommateur dont elle stimule l'estime de soi pendant quelques heures, quelques jours, voire quelques mois. Mais tôt ou tard, cet effet se dissipe et le sentiment de vide revient. Les achats ont pris de telles proportions que les gens doivent se construire des maisons plus grandes, pour avoir des espaces de rangement où stocker toutes leurs affaires. Pour certains, c'est même devenu une activité lucrative que d'enseigner aux autres comment ranger, organiser et diminuer leur fatras. L'idée de posséder plus de choses donnent à certains d'entre nous un sentiment accru de sécurité. la plus grande part de ce que nous achetons n'est pas nécessaire à notre confort de base et n'est que la conséquence de désirs impulsifs. Combien de fois vous arrive-t-il de vous demander, "Mes choix de consommation ont-ils un impact social, spirituel ou écologique? ".

     


    Nos "choses" finissent par nous encombrer et, du fait de cet encombrement, on finit par ne plus avoir de place pour les choses importantes. Nous naissons avec rien et nous repartons avec rien. Il faut alors de toutes nos forces s'en tenir à "un régime de consommation consciente comme moyen de se transformer soi-même  et de changer la société". S'il nous reste cependant un certain nombre de faiblesses de consommateur irréfléchi, il faut avoir conscience que ce que nous achetons et consommons peuvent avoir un impact important.

     

    Jeanie Seward dans "La Voie de la pleine Conscience"

     


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  • http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782702908822.jpg

     

     

    Livre que j'avais acheté au Village des Pruniers.

     

    Lu presque d'un trait

     

    .... (Je ne dis rien, mais je le conseille vivement http://www.smiley-lol.com/smiley/drague/amour/ptcoeur.gif)

     

    Les annexes sont également très touchantes

     

    Un peu plus par ici

    Résumé

    Au Vietnam, Kinh Tam, jeune aristocrate, souhaite entrer dans un monastère mais ceux-ci n'ordonnent que les hommes. Elle quitte sa ville habillée en homme et tente d'entrer dans un monastère en tant que novice.

    Quatrième de couverture

    Issue d'une famille aristocratique du Vietnam rural, Kinh Tâm était une femme d'une grande beauté et d'une intelligence supérieure. Appelée dès son jeune âge à recevoir les enseignements du Bouddha, elle fut attirée par la vie monastique. Mais par obéissance à ses parents, elle accepta de se marier.

    Malgré son dévouement sans faille envers son époux, Kinh Tâm persista à vouloir suivre la voie monacale : elle ressentait un appel spirituel profond. Mais le bouddhisme étant encore peu répandu au Vietnam, les monastères n'acceptaient que les hommes. Kinh Tâm prit alors une décision qui allait changer sa vie, et le destin de son pays : déguisée en homme, elle entra comme novice dans un monastère...

    Maître Zen de renommée internationale, Thich Nhat Hanh transforme ici une légende populaire en un roman initiatique fascinant.

    « Thich Nhat Hanh écrit avec la voix du Bouddha. » Sogyal Rinpoche

    « Il nous montre la connexion entre la paix personnelle, intérieure, et la paix sur Terre. » Sa Sainteté le Dalaï Lama

    « L'un de nos plus grands maîtres spirituels raconte une histoire qui nous touche au coeur. Sublime... » Marianne Williamson

     


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    http://naive-art.fr/upload/1235238418.jpg
    Il peut paraître contradictoire d'envoyer de l'amour à celui qui nous agresse.

     

    Tant pis! Tout ce que l'on risque, est de voir son attitude changer devant ce qu'il aura ressenti, inconsciemment, comme un apaisement de ses tensions et une acceptation de ce qu'il est.

     

    Pris ici



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  • http://www.vedanta.it/maestri/images/krishnamurti/Krishnamurti.gif

     

    Vous ne pouvez pas être sensible si vous n'êtes pas passionné.

     

    N'ayez pas peur de ce mot, passion.

     

    La plupart des textes religieux, des gourous, des swamis, des leaders, et j'en passe, disent: "fuyez la passion".

     

    Mais sans passion comment peut-on être sensible à la laideur, à la beauté, au chuchotement du feuillage, au coucher de soleil, à un sourire, à un cri ?

     

    Comment peut-on être sensible sans ce sentiment de passion dans lequel est un abandon ?

     

    Ecoutez-moi, je vous en prie, et ne me demandez pas comment acquérir la passion.

     

    Je sais que vous êtes suffisamment passionnés quand il s'agit de décrocher un bon job,

    ou de haïr quelque pauvre type, ou d'être jaloux de quelqu'un; mais je parle de quelque chose de tout à fait différent - une passion qui aime.

     

    L'amour est un état dans lequel il n'y a pas de "moi" .

     

    L’amour est un état dans lequel il n’y a pas de "moi" ; l’amour est un état dans lequel n’existe nulle condamnation, dans lequel on ne dit pas que le sexe est bien ou mal, ni que telle chose est bonne et telle autre mauvaise. L’amour n’est aucune de ces choses contradictoires. La contradiction n’existe pas dans l’amour. Et comment peut-on aimer si l’on n’est pas passionné ? Sans passion, comment la sensibilité est elle possible ?

     

    Etre sensible, c’est sentir la présence de celui qui est assis là, à coté de vous ; c’est voir la laideur de la ville avec toute sa crasse, sa misère sordide, et voir la beauté du fleuve, de la mer, du ciel.

     

    Si vous n’êtes pas passionné, comment pouvez-vous être sensible à tout cela ? Comment pouvez-vous percevoir un sourire, une larme ?

     

    L’amour, c’est la passion.

     

    Krishnamurti, Le Livre de la méditation et de la vie

     

    Blog: La pensée de KRISHNAMURTI

     


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    «Ancrage», «être ancré», « s’enraciner »

    Etre ancré, c’est être connecté à la terre. C’est se sentir relié. C’est sentir cette connexion profonde qui existe entre nous et la terre, et être dans l’acceptation du moment présent.

    Etre ancré, en gros, c’est aussi sortir de ses pensées et prendre conscience de son corps dans son intégralité. C’est donc accepter pleinement son corps tel qu’il est et en prendre soin.

    C’est habiter complètement ce corps qui est le notre et accepter de vivre notre vie ici sur terre.

    Un synonyme de s’ancrer est s’enraciner. S’ancrer, c’est s’enraciner dans le sol, dans la terre, dans le réel, dans la matière, dans le présent, dans l’ici et maintenant…peu importe les noms que vous utilisez.

     

     

    S’ancrer, c’est sortir sa conscience de sa tête … et l’installer dans ses pieds.

    C’est sortir du monde des rêves, des pensées, de l’imaginaire, du spirituel… et revenir dans le monde terrestre, réel, corporel, le monde de la matière. C’est être pleinement là, dans le monde physique.

    Car plus on est dans sa tête, plus on pense.
    Et plus on pense, plus on est dans sa tête.
    Et plus on est dans sa tête, moins on est ancré.
    Et moins on est ancré… moins on est heureux.

     

    L’ancrage et moi

    J’avais découvert cette technique il y a quelques temps, et je l’avais beaucoup pratiqué. Autant vous dire que ma vie s’était grandement amélioré.

    Je me sentais plus en sécurité, j’avais plus de confiance, et j’ai réalisé de beaux projets (telle que la création de ce blog).

    Beaucoup de mes pensées inutiles se sont tues, et j’ai apprécié de plus en plus d’être en paix dans l’instant présent, libéré de toutes ces pensées néfastes (pour apprendre à gérer vos pensées négatives, vous pouvez aussi lire cet article).

    Depuis quelques temps, je n’ai pas pris le temps de pratiquer cette technique, et bien je peux vous dire que je l’ai ressenti. J’ai recommencé à avoir des tonnes et de tonnes de pensées et cela me «chauffait la tête». J’avais beaucoup d’idées, mais je n’arrivais pas à en concrétiser une seule ! Je sentais bien que je devenais moins serein, moins efficace, moins confiant et un peu plus stressé.

    Pourquoi? Car j’étais beaucoup trop dans la tête, et de moins en moins enraciné dans le sol.

     

    A quoi ça sert d’être ancré ?

    Cela peut vous apporter de nombreux bienfaits, comme par exemple :

    • D’avoir moins de pensées négatives
    • De vous sentir plus en sécurité
    • D’être moins angoissé et d’aborder une crise d’angoisse plus sereinement
    • D’être moins fatigué et d’avoir plus d’énergie
    • De régler certains problèmes de déréalisation ou l’impression que l’on devient fou
    • De soulager tout un tas de problèmes tels que migraines, stress, pensées suicidaires
    • D’être serein ici et maintenant, peu importe l’endroit où vous êtes
    • D’être plus confiant et plus positif, peu importe la situation qui se présente
    • De vous sentir à votre place
    • De lacher prise plus facilement
    • D’accomplir plus facilement vos projets, vos rêves
    • De mieux vous sentir dans votre corps
    • D’accepter la vie et de moins lui résister

    La technique de l’ancrage va vous permettre de vous enraciner bien profondément dans le sol, ce qui vous permettra ainsi de ne pas vous faire emporter, chahuter, chavirer… au premier petit coup de vent qui se présente.

    En pratiquant l’enracinement, on développe notre sérénité, notre confiance et notre sentiment de sécurité quel que soit l’endroit où nous sommes ou quelque soit la situation que nous traversons ! On se sent plus confiant, et plus solide sur ses pieds. Il y a vraiment une vie «avec» ancrage, et une vie sans.

    Vous vous souvenez peut-être, dans l’article «moins d’angoisse grâce à l’instant présent», je vous disais de penser à vos pieds. Et bien c’était pour vous faire sortir de votre tête et vous aider à mieux vous ancrer dans le présent.

    Avec la technique de l’ancrage, le but est le même mais on va aller beaucoup plus loin que cela.

     

    Comment faire pour s’ancrer ?

    Alors il y a différentes façons de travailler son enracinement et de ressentir tous ces bienfaits. Donc avant de vous parler de la technique d’ancrage, voici déjà un aperçu de plusieurs activités qui vont vous permettre de vous ancrer plus solidement :

    • Les activités sportives car elles font travailler le corps, élément essentiel de l’ancrage : marche, course …
    • Les amis, l’amour, le rire
    • Les activités de méditation (lire cet article pour apprendre comment méditer), marche en conscience et toute activité effectuée en pleine conscience (telles que les exercices du livre «la sérénité de l’instant»)
    • Les activités artistiques et corporelles : musique, danse, yoga, Taï chi, Qi qong…
    • Toute activité qui prends soin du corps : massage, relaxation, étirements, cuisine saine…
    • Mais aussi et surtout tout ce qui permet un contact avec la nature : ballade en forêt, à la campagne, en montagne, jardinage, se baigner dans la mer, en rivière…

    Vous l’aurez compris : toute activité où le corps et la nature sont impliqués favorise l’ancrage.

    Donc dès que votre activité mentale s’emballe un peu trop, vous avez le choix : sortez vous ballader en forêt, jardinez, faîtes des étirements, riez un bon coup, jouez de la guitare, parlez à votre fleur, allez embrasser un arbre (je ne rigole pas)… et si possible, faites cela en pensant à vos pieds !

    Plus votre conscience est loin de votre tête, plus vous êtes ancré.
    Donc plus vous pensez à vos pieds, et plus vous êtes enraciné.

     

    La technique d’ancrage énergétique par la visualisation

    Tout cela est déjà très efficace mais il y a malheureusement des situations ou cela ne suffit pas… Comment faire quand on est quelque part et où planter une rose ou faire un pas de danse ne sont pas dans nos options?

    Comment faire quand on est en déplacement, au bureau, ou que l’on doit faire une présentation par exemple?

    C’est là qu’intervient la technique d’ancrage énergétique aussi appelé méditation de l’arbre. C’est en fait une simple technique de visualisation mais qui est incroyablement efficace !

     

    Voici la puissante technique que je vous conseille de pratiquer :

    Vous pouvez le faire assis ou debout. L’important est d’avoir les pieds bien à plat sur le sol.

    Vous pieds sont bien posés sur le sol, et créént un contact puissant avec la terre.

    Commencez par effectuer 3-4 mouvements de respiration abdominale pour vous détendre (si vous ne savez pas comment pratiquer cette respiration, vous pouvez commencer par lire cet article).

    Maintenant, les yeux fermés de préférence, vous allez imaginer que des racines sortent de vos pieds et commencent à s’enfoncer dans le sol.

    Ces racines commencent à vous relier très profondément avec le sol. Si vous êtes assis, ces racines partent non seulement de vos pieds mais aussi des pieds de la chaise, de vos chevilles, de vos cuisses…

    Tout en continuant votre respiration profonde, vous imaginez que ces racines vont de plus en plus profondément dans le sol. Elles sont de plus en plus grosses.

    A chaque inspiration, vous visualisez l’énergie de la terre qui remonte en vous. Cette énergie arrive de la terre, passe par vos racines, jusqu’à vos pieds, et remonte en vous.

    A chaque expiration, vos racines s’étendent encore plus loin et encore plus profond vers le centre de la terre.

    Ces racines commencent par englober de plus en plus d’espace, et englobe maintenant votre ville toute entière. Puis votre région tout entière. Votre pays tout entier.

    Vos racines englobent maintenant la terre tout entière et vont jusqu’à son noyau. Vous êtes maintenant parfaitement relié avec la terre. La puissante énergie du noyau de la terre remonte jusqu’à vos pieds, puis jusqu’à votre coeur et vous traverse tout entier. Cela vous nourrit et vous donne de la confiance, de la puissance, et de la sérénité.

    Là, bien enraciné, bien ancré dans le centre de la terre, vous allez y déposer une intention sur quelque chose que vous souhaitez voir apparaitre dans votre vie.

    Par exemple, dans le centre de la terre, vous allez émettre l’intention suivante : « je suis en sécurité, ici et maintenant » (cette intention est très puissante et je l’utilise beaucoup).

    Vous vous sentez maintenant profondément relié avec la terre et en totale sécurité.

                                                                                    _______________________________

    Je vous garanti que si vous faites cette exercice une fois par jour pendant ne serait-ce qu’une semaine, vous allez déjà ressentir de puissants bienfaits.

    Encore une fois, j’insiste sur un point : plus vous le faites, et plus les résultats seront importants. Et faîtes moi confiance, cet exercice est bien plus qu’un simple exercice de visualisation.

    C’est un magnifique exercice qui donne des résultats impressionnants.
    Alors à vous de jouer maintenant!

    Expérimentez, pratiquez et revenez me dire ce qu’il en est ;)

     

    Pour aller plus loin, voici le lien vers un petit livre que j’ai acheté et qui m’a aidé à mieux comprendre l’ancrage, son importance et qui m’a fait découvrir pleins d’autres techniques pour le pratiquer au quotidien :

    L’ancrage énergétique de Mary Laure Teyssedre

    Pris sur ce site



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    Si vous désirez travailler comme il le faut,

    vous ne devez pas perdre de vue deux grands principes:

     

    -en premier lieu, un profond respect pour le travail entrepris;

     

    - en deuxième lieu, une indifférence complète à ses fruits.

     

    Ainsi vous pourrez travailler avec l’attitude qu’il faut.

    C’est ce qu’on appelle le secret du Karma Yoga.

     


    Swami Brahmananda

     

     

     

     D'anciens articles ont été republiés

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