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     Télécharger la chanson de Julos Beaucarne

     

    Il n’y aura jamais assez

    De caresses ni de doux baisers

    Sur cette terre

    J’aimerais ne partager que

    Tendresse, joie, sérénité

    Ma vie entière

     

    http://www.naturecoquelicots.com/medias/images/coquelicots-coquelicots-nature-coquelicots-img-1.jpg

     

    Ni toi ni moi ne sommes faits

    Pour la guerre

    Nous sommes faits pour marcher

    Résolument vers la lumière

     

    Ni toi ni moi ne sommes faits  pour la guerre

     

    Je ne veux plus entre toi et moi

    Une quelconque intifada

    Je ne veux plus te parler sabre

    Je veux la grande paix sous les arbres

     

    Ni toi ni moi ne sommes faits  pour la guerre

     

    Il n’y aura jamais assez

    De caresses ni de doux baisers

    Sur cette terre

    J’aimerais ne partager que

    Tendresse, joie, sérénité

    Ma vie entière

     

    http://www.hdwallpaperscool.com/wp-content/uploads/2014/11/poppies-flower-wide-hd-wallpaper-free-download-flower-pictures.jpg

     

    J’veux respirer l’air du matin

    Tout frais, tout neuf qui fait du bien

    Je veux remplir mes poumons d’air pur

    J’veux de l’amour et pas des murs

    De janvier jusqu’en décembre

    Je ne veux naviguer que tendre

     

    Ni toi ni moi ne sommes faits  pour la guerre

    Je ne veux plus la moindre fusée

    De longue ou de moyenne portée

    Je veux un ciel bleu dégagé

    Que le soleil puisse y jouer.

     

    http://www.andrewstevensphotography.co.uk/images/800px/asp100-4824_Poppy_Sunset.jpg


     

    Il n’y aura jamais assez

    De caresses ni de doux baisers

    Sur cette terre

    J’aimerais ne partager que

    Tendresse, joie, sérénité

    Ma vie entière

     http://www.drawin.fr/uploads/medium_1327488130.jpg

     

     

     

    Le site de Julos Beaucarne

     

    http://www.enspectacle.ca/sites/default/files/artistes/main/julos_beaucarne_315x315.jpg?1338489817

     

     

     


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  • http://i19.servimg.com/u/f19/18/53/39/58/arbre_11.jpg

    Pourquoi ce monde est il violence?
    Pourquoi ce monde est il souffrance
    Pourquoi ce monde est il
    désespérance ?

    Est ce la conséquence ,
    La conséquence de cette croissance
    Qui devait nous apporter,
    Bonheur et prospérité ?
    Est ce la conséquence,
    La conséquence de cette
    concurrence
    Qui même "libre et non faussée",
    N'est qu'une mortelle compétition
    Source d'injustices et d'inégalités?

    -Pour les plus forts argent et domination,
    -Pour la plupart, travail et soumission,
    -Pour les plus faibles, pauvreté et exclusion
    -Pour notre Terre, la pollution ,
    -Pour la nature, la destruction !
    Et pour tout le genre humain,
    La peur du lendemain…

    Inégalités de plus en plus profondes
    Entre pauvres et riches de ce monde
    Plus de profits pour les actionnaires
    Et pour les pauvres, plus de misère !

    Injustice qui mène à la souffrance
    Souffrance qui mène à la désespérance,
    Désespérance qui mène à la violence,
    N'est ce pas là une évidence ?

    L'humanité toute entière soumise
    A la dictature de l'économie
    Mortifère est cette idéologie
    Où le monde n'est qu'une marchandise
    Juste bonne à vendre ou à jeter !
    Où l'Homme n'a plus pour Dieu et pour église
    Que l'argent et la consommation …
    Et les temples de la grande distribution !

    Mortelle pour la démocratie
    Est des "libéraux", cette homélie
    Où concurrence et compétition,
    Remplacent aide et coopération
    Où à la place de l'amitié,
    Écraser l'autre est la seule solution !
    Où tout doit être Compétitivité
    Où rien ne doit être Fraternité

    Écoutez les crier, ces "libéraux"
    Au nom de leur liberté
    D'entreprendre
    De vendre
    Et de circuler!
    Écoutez leur prêche et leur credo !
    Pour les plus pauvres, les impôts
    Pour les plus riches, les cadeaux fiscaux !

    Tout faire pour la croissance
    Tout faire pour la concurrence
    Et tant pis pour la souffrance
    Et tant pis pour la désespérance
    Même si cela mène à la violence,
    Mon dieu quelle indécence....
    Mon dieu quelle décadence !

    Cette exacerbation de l' égoïsme
    Cette élimination de tout civisme
    Cet individualisme, ce productivisme
    En un mot ce capitalisme
    Venu droit de l'esclavagisme
    Venu droit du féodalisme
    Qui a généré le communisme
    Le fascisme, et le nazisme,
    Le terrorisme et l'intégrisme
    Qui aujourd'hui veut se cacher
    Sous le nom de… Libéralisme !

    Afin de mieux l'opinion tromper...
    Afin de mieux l'humanité voler
    Afin de mieux , la vie assassiner…
    Spirale infernale de la souffrance,
    Spirale infernale de la désespérance,
    Spirale infernale de la violence
    Et du désir de vengeance,
    De la colère et de la haine,
    Exploitant à fond…
    Ce qui vient du plus profond,
    De la nature humaine…
    Il nous faut bien en avoir conscience…
    C'est si difficile la compassion…

    Mais il faut répondre à cette question…

    Comment arrêter cette indécence ?
    Comment arrêter cette décadence ?
    Par qui viendra la délivrance ?

    Une seule solution …

    Ne pas répondre par la violence
    Ne pas créer d'autres souffrances
    Surtout pas la révolution
    Surtout pas la soumission
    Surtout pas la capitulation !

    Mais la résistance
    Par la non violence
    La désobéissance
    A la loi des patrons
    A la loi du pognon !
    La prise de conscience
    Par de belles actions
    Afin de gagner l'opinion
    Afin de convaincre les populations
    Alors agissons, chantons … crions !
    Vive la décroissance
    Halte à la compétition
    Oui à la coopération
    BOYCOTT la grande distribution !
    BOYCOTT la consommation !!
    Pour que cesse la souffrance
    pour que cesse la désespérance
    Pour que cesse la violence

    Et qu’enfin advienne...L’ESPÉRANCE

    Michel Nguyen (mai 2006)
      


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  • Lectures pour les vacances

     

     

     
    Voici une sélection de textes qui, tous ensemble, vous donneront une bonne intuition
    de ce que c'est que de vivre libre, chaque texte en révélant une facette particulière.

    (A lire de préférence dans l'ordre indiqué ci-dessous)

     

    Les Trois Portes de la Sagesse
    Charles Brulhart

    "Portrait-robot" des sans-ego
    Daniel Maurin

    En finir avec la souffrance
    Eckhart Tolle

    Le Mandala de l'Être
    Richard Moss

    Accueillir l'émotion
    DOSSIER SPÉCIAL

    Vous n'avez à vous libérer de rien d'autre que de vos pensées !
    Arnaud Desjardins

    Aimer ce qui est
    Byron Katie

    Méditer, c'est regarder pour la première fois
    Jean Bouchart d'Orval

    La maladie de penser sans cesse

    La graine de la violence

    De l'illusion d'être en paix
    Hélène Naudy

    Votre raison d'être profonde
    Eckhart Tolle

    et...

    Qui suis-je ?
    Karl Renz

    Au seuil de l'Être
    Jean Klein


    Mais, pour finir, n'oubliez pas :

    Il n'y a rien à comprendre !
    Eric Baret

     

     

     


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  • http://www.avenuedessoeurs.com/wp-content/uploads/2015/04/coton-douceur-force.jpg

     

    Tous les êtres aimants m’aident à comprendre que rejoindre le fond du fond, le cœur de notre intimité n’est pas amer. Descendre dans le silence c’est rentrer à la maison et y abandonner toute tension, dans la douceur. 

    Dans le bus, l’agressivité ambiante ainsi qu’un manque flagrant de douceur me font une étrange impression. Pourquoi dans les transports publics avoir le sentiment de devoir protéger son territoire? Pourquoi des gestes aussi naturels que sourire, dire bonjour ou céder sa place à une femme enceinte ou à une personne handicapée commencent à se faire rares? Je venais de confier à mon fils qu’à mes yeux l’essentiel tient en trois mots: joie, paix et amour, quand, ce jour-là, devant les visages des passagers, je me suis surpris à m’exclamer: «Pourquoi on tire autant la gueule dans ce bas monde?»

    La crise continue certes, la vie est dure bien sûr mais à quoi bon en rajouter une couche en sombrant dans un climat de morosité et d’agressivité? Être à l’aise avec l’autre n’est pas si aisé. Demeurer joyeux dans la solitude, non plus. Souvent, on trimballe ses complexes et ses peurs au milieu de la foule. On se fuit sans jamais se débarrasser de ce qui nous tourmente. Demeurer seul dans sa chambre, ne rien faire, relève d’une corvée voire carrément d’une insupportable torture pour qui n’a pas rejoint la paix au cœur de son être. De là à tenter d’échapper à soi-même en rampant vers les autres, il n’y a qu’un pas et il est, ma foi, vite franchi. Tant d’aigreur et tant de méchancetés trouvent leur origine dans l’incapacité quasi congénitale d’être, pour soi, de bonne compagnie. Il ne s’agit pas de se précipiter dans le culte de son petit ego mais plutôt d’apprendre à cohabiter paisiblement avec ses faiblesses, cesser de craindre ses blessures pour commencer à s’envisager avec un peu de douceur.

    http://www.studio-beecom.fr/photos/2012/05/douceur-7.jpg

    Devenir l’ami de nous-mêmes

    Déjà, et c’est énorme, ne plus être pour soi un fardeau. Du matin au soir, mille désagréments mentaux nous assaillent et dès que nous nous retrouvons seuls une multitude de fantômes peuvent accourir et nous terroriser. Des fantômes? Oui, l’autocritique, le dénigrement perpétuel, l’ennui, la culpabilité, le manque, tous ces démons stériles et voraces nous mettent insidieusement et sans relâche au supplice et semblent n’attendre que le silence pour brailler plus fort. A y bien regarder, nous sommes plus d’une fois des experts pour nous rendre malheureux, incapables d’être doux avec nous et, sans doute, guère davantage avec les autres. Sénèque est précieux lorsqu’il nous invite à devenir l’ami de nous-mêmes. Rire de nos travers, repérer ce qui nous repose vraiment, savoir ce qui nous détend profondément sont autant de pas qui nous rapprochent de la paix, de la joie et de l’amour. La douceur peut faire tout péter, même les traumatismes les plus tenaces. Ce qui m’aide à oser quitter toute dureté ce sont les sourires, les mains ouvertes qui sont là, à mes côtés, inflexiblement bienveillants, quoi que je fasse. Voilà le trésor d’une vie. Ainsi, sur ma route, je suis épaulé par un comédien, un prof de grec, un trader, un croque-mort, un prêtre, une épouse, trois joyeux petits enfants et bien d’autres. Devant ces êtres chers, aucun rôle ne tient. Quoi de plus tragique d’ailleurs que de mentir aux proches? La tendresse fait disparaître carapaces et armures.

    http://static.chefnini.com/wp-content/uploads/2011/05/fleur-pissenlit8-copie.jpgSe confier en toute liberté

    Celui qui se sent inconditionnellement aimé quoi qu’il fasse n’a plus besoin d’en faire des tonnes pour être apprécié ni de danser les claquettes pour attirer l’attention. Être doux c’est abandonner tout jugement, accueillir la vie sans vouloir la changer à tout prix et permettre d’être ce que nous sommes véritablement. Je ne suis pas toujours philosophe devant mes intimes. Je pleure, je ris, et il m’arrive souvent d’être paumé et pénible. Est-ce aimer que d’exiger d’autrui d’être joyeux, spirituel, drôle tout le temps? Avec un ami dans le bien, je suis aussi bien dans la légèreté que dans la profondeur. J’écoute et me confie avec une absolue liberté. Et quel plus vrai plaisir que de méditer trente minutes sans dire un mot, juste présent et disponible aux côtés d’un frère ou d’une sœur en humanité et finir la soirée en rigolant autour d’un bon film comique. Ainsi tous ces êtres aimants m’aident à comprendre que rejoindre le fond du fond, le cœur de notre intimité n’est pas amer. Descendre dans le silence c’est rentrer à la maison et y abandonner toute tension, dans la douceur.

    L’autocritique, c’est… Une critique, du grec «kritike» signifiant «l’art de discerner» et qui porte sur soi. Elle se réfère à des croyances, pensées, actions ou encore à des résultats.

    Sénèque, c’est… Un philosophe de l’école stoïcienne (laquelle préconise l’absence de passions sources de souffrances). Il était également dramaturge et homme d’État romain au Ier siècle de l’ère chrétienne.

    La tendresse, c’est… Un lien entre deux êtres, dénué de tout élément de contrainte. Elle transparaît principalement dans l’absence de tout sentiment négatif.

     Alexandre Jollien


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  • L'inhumanité de l'HommePourquoi les gens se traitent-ils les uns les autres comme ils le font ? Est-ce un conditionnement ou est-ce là quelque chose d'inhérent chez l'homme qui le fait s'écarter volontairement ?

    C'est les deux.

    En premier lieu il y a quelque chose en l'homme qui le mène à s'égarer et deuxièmement, il y a des gens dont l'intérêt est de conduire les êtres humains à s'égarer. Ces deux créent ensemble un être humain faux. Son coeur aspire à l'amour, mais son mental conditionné l'empêche d'aimer.

    C'est le problème. L'enfant est né avec un coeur qui aspire à l'amour, mais il est également né avec un cerveau qui peut être conditionné.

    La société doit le conditionner contre le coeur, parce que le coeur sera toujours en rébellion contre la société, il suivra toujours son propre chemin, il ne peut pas être transformé en un soldat, il peut devenir un poète, il peut devenir un chanteur, il peut devenir un danseur, mais il ne peut pas devenir un soldat.

    Il peut souffrir pour son individualité, il peut mourir pour son individualité et sa liberté, mais il ne peut pas être asservi. C'est le fait du cœur.

    Mais le mental... l'enfant arrive avec un cerveau vide, un simple mécanisme que vous pouvez arranger de la façon dont vous le voulez. Il apprendra la langue que vous lui enseignez, il apprendra la religion que vous lui enseignez, il apprendra la moralité que vous lui enseignez. C'est simplement un ordinateur; vous l'alimenter simplement avec de l'information et chaque société prend soin de rendre le mental de plus en plus fort de sorte que s'il y a un conflit quelconque entre le coeur et le mental, le mental gagnera. Mais chaque victoire du mental sur le coeur est une misère. C'est une victoire des autres sur votre nature, sur votre être, sur vous et ils ont cultivé votre mental aux fins de servir leur cause.

    Ainsi le mental vide, c'est cerveau; vous pouvez y mettre n'importe quoi et avec vingt-cinq ans d'éducation vous pouvez le rendre si fort que vous en oubliez votre cœur, vous resterez toujours malheureux. La misère est que votre coeur peut seulement vous donner de la joie, peut seulement vous donner du bonheur, peut seulement vous faire danser.

    Le mental peut faire de l'arithmétique, mais il ne peut pas chanter une chanson, ce ne sont simplement pas les capacités du mental. Ainsi vous êtes déchiré entre votre nature, qui est votre coeur et la société qui est dans votre tête et certainement vous êtes né, tout le monde naît avec ces deux centres. Là est la difficulté.

    Et un centre est vide; dans une société meilleure il sera utilisé en accord avec le coeur, pour servir le cœur, ce sera alors une belle vie, pleine des réjouissances. Mais jusqu'ici nous avons vécu dans une société laide, avec des idées putréfiées. Ils ont utilisé le mental et cette vulnérabilité est là: le mental peut être utilisé.

    Les communistes l'utilisent d'une façon, les fascistes l'ont utilisé en Allemagne d'une façon, toutes les autres religions l'utilisent de différentes façons. Mais cette vulnérabilité est là en chaque individu, vous avez un mental que vous apportez vide. C'est en fait une bénédiction de l'existence, mais abusée, exploitée. Il vous est donné vide de sorte que vous puissiez en faire un parfait serviteur de votre coeur, de vos aspirations, de votre potentiel. Rien n'est mauvais en lui. Mais les intérêts particuliers, partout dans le monde, ont trouvé là une belle occasion pour eux, d'utiliser le mental contre le coeur. Ainsi vous restez malheureux et ils peuvent vous exploiter de quelques façons qu'ils le souhaitent. C'est pourquoi le monde entier est malheureux.

    Tout le monde veut être aimé, tout le monde veut aimer; mais le mental est une telle barrière qu'il ne vous permet ni d'aimer, ni ne vous permet d'être aimé. Dans les deux cas le mental vient en barrage et commence à distordre tout.

    Même si par chance vous rencontrez une personne pour laquelle vous ressentez de l'amour et que cette personne ressent de l'amour pour vous, vos mental ne vont pas s'entendre; ils ont été éduqués par différents systèmes, différentes religions, différentes sociétés.

    C'est le droit de tout le monde d'être heureux, mais malheureusement la société, les gens avec qui nous avons vécu, ceux qui nous ont introduit dans le monde, n'ont jamais pensé à cela. Ils ont simplement reproduit les êtres humains comme les animaux; pire encore, parce qu'au moins les animaux ne sont pas conditionnés. Ce processus de conditionnement devrait être complètement changé. Le mental devrait être formé pour être le serviteur du cœur, la logique devrait servir l'amour. Alors la vie peut devenir un festival de lumières.                         

    Osho, Extrait de: Beyond Psychology

     

     


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  • http://4.bp.blogspot.com/-5FjHcCLHYZ4/TpBjvYj2dfI/AAAAAAAAEq0/9wKx07PcW08/s1600/miroir.jpg

     Au réveil, l'état biochimique de votre corps crée en vous une certaine humeur: vous êtes joyeux et plein d'entrain, ou maussade et déprimé. Ou dans n'importe lequel des états intermédiaires... Pourquoi ? Parce que votre état biochimique au réveil active les vieux circuits nerveux de votre cerveau, faisant remonter les pensées et les émotions qui y sont enregistrées. Rien de neuf donc.
    La mise en route de ces circuits va générer les mêmes attitudes et le "vieux" vous fera vieillir. ...sauf si nous en décidons autrement ! Vos émotions et vos pensées sont donc la conséquence de votre état biochimique, mais c'est le mécanisme inverse qui est intéressant: chaque type d'émotions et de pensées est lié à un certain type de molécules messagères et chacun peut induire la production de peptides, neuromédiateurs, hormones...
    Donc si, au réveil, votre humeur est la résultante de votre métabolisme nocturne, vous êtes néanmoins devant un choix : entretenir cette humeur ou la changer. Librement.
    Comprenez bien: vous pouvez choisir l'humeur que vous voulez pour votre journée en changeant vos pensées, qui changeront votre biochimie. Et comme une grande partie des situations que vous allez vivre, des relations que vous allez avoir avec les autres et même des événements que vous allez rencontrer sont liés au type d'émotions et de pensées qui sont les vôtres, on peut dire que chacun de vous décide réellement de la vie qu'il va avoir. Pas besoin de prendre des anxiolytiques, des antidépresseurs, de l'alcool, de la nicotine, de la cocaïne ou toute autre drogue pour modifier votre état biochimique et créer l'émotion liée au produit chimique ingéré: il suffit de décider quel type de pensée vous cultivez, quel type d'émotion vous entretenez. Activer d'autres circuits neuronaux.

    Mais cela ne peut se faire en un jour: un simple circuit de neurones interconnectés correspondant à une émotion négative ( "Pas envie d'aller au travail") a été activé des milliers de fois par l'influx nerveux. Plus ces circuits sont utilisés, plus l'influx nerveux s'y déclenche facilement et plus il y circule vite. Ce qui signifie : plus j'entretiens une pensée, plus souvent elle se déclenchera et plus j'aurai du mal à m'en débarrasser. Comme si mon cerveau avait appris à penser de travers et y était devenu performant. A l'inverse, moins un circuit neuronal est emprunté par l'influx nerveux, plus il aura tendance à se désagréger; donc, plus on entretient sa mauvaise humeur et ses pensées négatives, plus on les renforce. Moins on les entretient, plus on a de chances de s'en débarrasser...
    Il existe des milliards de connexions disponibles, que les neurobiologistes appellent les connexions "dormantes", un immense potentiel d'émotions neuves, de pensées neuves, donc de vie neuve.

    Quel est le principe de la psychologie spirituelle "quantique" ?

    Agir au niveau des vieux schémas de pensée, des vieux souvenirs, conscients et surtout inconscients, des champs morphiques ou champs de force, nécessite des méthodes spécifiques , telles qu'elles sont transmises par la psychologie spirituelle au quotidien. Mais toutes les possibilités quant à mes émotions, mes pensées et ma vie existent ici et maintenant.

    Ici et maintenant si je ne décide pas, c'est le "vieux" qui décidera. Selon le but que je me fixe et l'intensité de mon intention, je peux changer et améliorer mon état physique et psychologique, ainsi que ma vie. Et cette intention, je peux en décider maintenant.
    Ne pas laisser échapper les pensées de qualité !

    Lorsque vous commencez à vous libérer de votre fatras intérieur, à être attentif à vous-même et à vos pensées, vous remarquez bien, de temps en temps, que vous êtes capables de pensées intelligentes, non ? Vous voyez bien que votre cerveau n'est pas empli que de pensées mécaniques, qu'll est parfois traversé de pensées intéressantes, de pensées belles, de pensées poétiques, de pensées créatives peut-être !
    Pourtant, la plupart de ces pensées de qualité vous échappent parce que, pendant qu'elles vous traversent, vous êtes captés par une pensée mécanique ou une émotion négative ou bien par une douleur au pied, à la tête ou ailleurs. Votre machine vous empêche d'être présent à ce cerveau qui, parfois, fonctionne bien, très bien même.

    Vous êtes tellement identifiés à vos pensées ordinaires que vous ne voyez pas, au fond de vous, ce courant tout à fait positif qui reconnaît ce qui est beau et bon, et qui aime et ne demande qu'à aimer et à être aimé. Ce courant existe en vous et vous, au lieu d'y être attentif, vous êtes identifiés à vos pieds, à votre tête, à l'allure que vous avez ou bien à d'autres émotions, à d'autres pensées et vous ne voyez pas toute cette beauté qui circule en vous tout le temps. La beauté n'est pas ailleurs, elle est en vous, le problème est de la dévoiler. Comment ? En arrêtant le reste!

    La qualité de vos pensées a un effet sur toute l'humanité

    De plus, la moindre des pensées que vous entretenez entre dans l'inconscient collectif de l'humanité. Vos pensées d'amour ou de haine ne sont pas seulement en vous : elles rayonnent autour de vous, elles créent une atmosphère autour de vous. En même temps, on pourrait dire qu'elles sont comme une onde, elles partent et tournent autour de la terre et s'arrêtent dans les lieux où une pensée semblable existe déjà. Votre pensée de haine s'arrête à l'endroit où la haine existe déjà. Votre pensée d'amour tourne autour de la terre et va renforcer l'amour à l'endroit où il existe déjà. Peut-être qu'une de vos pensées de haine conduira un bourreau à torturer un otage... et peut-être qu'une de vos pensées d'amour empêchera ce même bourreau de frapper un enfant ou de violer une femme...
    Ainsi, toutes vos pensées nourrissent non seulement votre esprit et votre environnement, mais aussi tous les lieux où d'autres esprits sont dans la même résonance. C'est pourquoi nous sommes tous responsables de tout ce qui se vit sur terre, le beau comme le laid; nous sommes responsables des conflits, des guerres et de la haine, parce que chacune de nos pensées de critique ou de jalousie alimente et renforce un lieu où l'on se bat, où l'on torture des enfants, où l'on maltraite les gens.
    C'est parce que nous avons des pensées conflictuelles que quelque part, les conflits sont renforcés.
    Telle est la conclusion pratique et réelle que les psychologues et les philosophes ne tirent pas, malgré leurs divers raisonnements sur l'inconscient collectif. 

    Par Selim Aïssel
    Maître de la 4e voie
    (Tiré du Soleil Levant n°126 6 Janvier 2006)

     


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  •  http://druide-d-hier-et-de-demain.e-monsite.com/medias/images/broceliande.jpg?fx=r_550_550

    Ce que désire véritablement tout désir est le non désir. Le non désir est un état dans lequel on ne demande absolument rien. C'est donc un état de suprême richesse, de plénitude qui se révèle comme Joie et Paix. Vous savez alors que vous ne cherchez rien d'autre au fond que Plénitude et Paix absolue.

    Vous voyez, maintenant que vous avez compris la nature intime du but ultime, que celui-ci en réalité n'est pas un but c'est à dire une fin vers laquelle on tend, puisque la Plénitude ne peut être que la conséquence d'une détente et d'un abandon. Ce n'est pas en amassant qu'on obtient la Libération, mais en s'installant dans un "état d'être"qui est en réalité le nôtre et dans lequel nous vivons constamment sans le savoir. Le voudrions -nous que nous ne pourrions vivre un seul instant hors de cet état.

    Jean Klein

     


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  • La pureté et l'ouvert

    Le sens profond de la méditation est une énigme. En pratiquant nous ne faisons pas vraiment quelque chose.
    Nous sommes — c’est tout.
    Et pourtant nous touchons ainsi à la racine de la vie. Nous faisons l’épreuve de la pureté du réel — une expérience de fraîcheur et d’innocence comme celle que l’on peut éprouver lorsque nous buvons une eau de source claire et fraîche ou quand, par une belle matinée d’été, nous nous baignons dans la mer.

    La pureté et l'ouvert

    Gagner la pureté

    Sans se retourner
    L’eau perd sa pureté quand elle devient boueuse ; les êtres humains la perdent lorsque, par trop d’intentions, de calculs, de crispations, ils troublent leur cœur. Ils perdent alors l’évidence. Le fruit goûté n’est pas éprouvé. L’être avec lequel on partage le repas, n’est pas rencontré. L’amour n’est pas célébré.
    Le poète Rainer Maria Rilke ne cesse de revenir sur ce danger qui toujours nous menace :

    « Qui nous a ainsi retournés sur nous,
    quoi que nous fassions nous avons cette allure
    de celui qui s’en va ? Et comment sur
    la dernière colline d’où sa vallée entière se montre à lui
    une fois encore, il se retourne, s’arrête, s’attarde
    ainsi nous vivons et toujours prenons congé. »
    (Elégie de Duino, VIII)

    Dans ces vers, Rilke dénonce notre besoin de confirmation qui nous sépare de la pureté et de l’innocence. Plutôt que de chercher à saisir ce qui arrive, de nous y attarder, essayons de coïncider avec.
    Tel est le dessein de la méditation : apprendre à ne plus se retourner.

    La pureté et l'ouvert

    La dimension tragique

    J’ai été particulièrement frappé en écoutant à la radio un père parler de la mort de son enfant. Il insistait sur le fait que tout deuil est impossible à réaliser et qu’on ne peut pas « passer à autre chose ». Face à la mort d’un être cher, rien ne peut venir nous consoler.

    Dans l’immensité de son chagrin, cet homme avait des mots très purs parce qu’il ne cherchait pas à plaire, à convaincre, à se mettre en valeur. Il disait la vérité nue.

    Le phénomène est là très visible : dans les moments tragiques de l’existence, le risque est de vouloir donner des raisons et des causes. Or, pour tout ce qui est essentiel, il n’y a pas d’explications possibles. C’est là l’extraordinaire sens du livre de Job, qui est l’un des textes les plus énigmatiques de la Bible. Job confronté au malheur, reste sans réponse, et surtout il refuse, avec une force impressionnante, toute explication et toute consolation. Telle est même la pureté de Job.

    La pureté et l'ouvert

    Être sans réponse

    Qu’est-ce qu’avoir le cœur pur ? C’est être prêt à rencontrer la réalité avec ses aspects ouverts et ses aspects fermés. C’est ne pas savoir d’avance ce qu’il faut faire.
    Je ne dis évidemment pas qu’il ne faut pas faire l’effort de comprendre, d’écouter, d’apaiser ce qui doit l’être. Mais cela ne peut être en vérité que provisoire. Aucune compréhension n’est définitive. Le réel est inépuisable. Et c’est parce que nous l’oublions que nous perdons la pureté.

    Soi

    Ayant touché cette dimension de pureté, nous devenons.
    Le phénomène surprend. Mais c’est tout simple : être soi, c’est accepter de ne pas tout comprendre de soi. C’est reconnaître qu’il n’est pas possible de se posséder. C’est s’en remettre à ce qui est et reconnaître que chaque phénomène contient lui-même son sens.

    La pureté et l'ouvert

    L’énigme d’être incompris

    Être soi, c’est donc le contraire de ce qu’on croit le plus souvent. C’est non pas se saisir soi-même, mais assumer d’être incompris. Tout être humain est nécessairement incompris. Il y a quelque chose qui ne peut jamais être absolument saisi dans ce que nous sommes.
    Ne pas le reconnaître, s’y opposer même, ne fait que nous meurtrir et parfois même nous rendre comme fou.
    Il nous faut y consentir.
    Or on découvre qu’être incompris est l’une des sources de cette solitude qui est inhérente à toute existence humaine. Et si parfois cette solitude déchire le cœur parfois aussi, quand nous faisons la paix avec elle, elle nous rassérène.

    La pureté et l'ouvert

    L’opacité et la solitude

    En chacun de nous réside une opacité qu’il s’agit de préserver et non de nier. Aimer quelqu’un ce n’est pas vouloir tout connaître ou comprendre de lui. Aimer l’autre c’est garder intact son secret. Aussi, je crois que le geste d’amour le plus beau, c’est de préserver en l’autre ce que lui-même ne sait pas et qu’il a à garder. En ce sens, aimer, c’est être au plus près du secret même de quelqu’un, le laisser être, lui permettre de l’être.

    Par exemple, qu’est-ce que c’est être parent ? Est-ce qu’il s’agit de vouloir connaître son enfant en lui faisant passer toute une batterie de tests toujours plus performants ? Ou bien, est-ce être à l’écoute de ce qu’il est, tout en s’en émerveillant à neuf, à chaque fois ?

    Etre parent n’est-ce pas garder le secret de son enfant et découvrir qu’il n’est peut-être pas « notre » enfant mais l’enfant que nous accueillons et que nous aidons à advenir à ce qui le regarde, lui, en propre ? Dans une relation de couple, n’en est-il pas, plus secrètement, de même ?

    La pureté et l'ouvert

    Entrer dans l’Ouvert

    Parce que nous sommes à même d’être sans calcul, quelque chose qui est plus ouvert que toute nos idées, que tous nos projets, que nos espoirs et nos peurs, survient.
    C’est là aussi le sens de la pratique de la méditation : nous laissons surgir l’Ouvert — là où si souvent nous avons cherché à le construire, à le fabriquer, à le rêver. Même si cela ne dure qu’un instant très court, toute personne qui pratique fait cette expérience. Par le simple fait de revenir au moment présent, une ouverture, tout à coup, survient.

    La pureté et l'ouvert

    Le tendre combat

    La pureté – comprise comme cette forme d’ouverture première, non fabriquée – n’est pas une sérénité constante fermée sur elle-même. Elle n’est pas une mise à l’abri.
    Kafka parle du combat de manière extraordinaire en montrant qu’il en existe une forme qui ne s’oppose pas à quelque chose mais qui, au contraire, garde. Un combat sans la moindre violence et dans la plus haute tendresse.
    C’est pour cela que l’image qui est parfois évoquée lorsque nous parlons d’une personne qui médite est celle du chevalier. Toutes ces images pointent le côté héroïque de la pratique.
    J’écris cela parce que je vois le danger de présenter la pratique de la méditation comme un moyen pour atteindre une sérénité complète, un état de pure détente, une façon d’être débarrassé de la tragédie de l’existence.
    Cette conception nous égare et abîme notre humanité.
    Il existe une dimension tragique de l’existence. La nier, c’est ne pas vivre.
    Dans la méditation, une forme de courage se manifeste.
    Nous ne nous laissons pas aller. C’est déjà l’éclosion du tendre combat.
    Mais de plus nous apprenons à tenir dans la posture et dans l’attention. Et cette tenue est la noblesse de la méditation qui préserve et accomplit le sens authentique de la pureté et de l’ouvert.

     

    Fabrice Midal Ecole Occidentale de Méditation


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