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    Que l'ortie soit une plante médicinale de grande valeur, voilà qui ne fait aucun doute. Mais de plus en plus de spécialistes des plantes, y compris dans le monde médical, s'accordent désormais à leur reconnaître une influence sur notre psychisme.

    La médecine ayurvédique attribue au Triphala churna  (mélange très populaire de 3 plantes aux propriétés rajeunissantes) la capacité de rendre intrépide, en régénérant la muqueuse intestinale encrassée. L'ortie, prise en cure de longue durée, possède des propriétés comparables, incitant à l'indépendance et à la liberté de pensée.

     Dans son Nos amies les plantes  (éd. du Dauphin, 2001), Viviane Le Moullec proccède à une passionnante analyse psychologique du monde végétal, allant jusqu'à qualifier l'ortie d'anarchiste. Là, nous ne la suivons pas tout à fait, ce mot ayant quelque chose d'anachronique, alors que la Nature est parfaitement ordonnée. Au contraire, c'est l'homme qui sème le désordre, et l'un des rôles de l'ortie est précisemment de rétablir l'ordre en rééquilibrant le sol et en offrant sa substance régénérante comme alicament.

     Il est certain que l'ortie, sortant des sentiers battus et se pliant mal à l'exploitation agricole, est la plante de survie des proscrits et de tous ceux qui refusent l'asservissement qu'on cherche à nous imposer.

    Mais peut-être ne croyez-vous pas cela ? Dans ce cas, je pense que vous êtes mal informés et que vous n'utilisez pas suffisamment votre intuition, un guide plus sûr que n'importe quelle analyse scientifique.

    Comme le dit Françis Cabrel dans la chanson Des roses & des orties : " C'est trop tard quand on a compris. "

     Il me semble que l'ortie est une plante farouchement attachée à sa liberté. Elle s'implante là où elle veut. Cette notion de liberté, indispensable à toute recherche spirituelle, nous paraît singulièrement négligée par les grandes religions. L'hindouisme est obsédé par la notion de pureté et le risque de souillure, tandis que le christianisme culpabilise l'individu avec une vieille histoire de prétendu péché originel, dans lequel la femme ne tient pas le beau rôle.

     Dans un sens, l'ortie nous apprend à nous délivrer de la peur, devant la violence croissante qui envahit notre société, et dont la dictature s'apprête à se présenter comme une alternative incontournable.

    Dans un fameux discours prononcé en pleine crise économique, le président Franklin Roosevelt déclarait : " J'affirme que la seule chose dont nous devons avoir peur est ... la peur elle-même ! ". Et cinquante ans plus tard, Jean-Paul II reprenait, comme en écho : " N'ayez pas peur ! ".

    Les guerriers celtes et germains - qui connaissaient bien l'ortie - ne redoutaient pas la mort, car ils croyaient à la survie de l'âme dans l'au-delà. Tout cela paraît bien dérisoire dans le matérialisme ambiant contemporain.

     L'ortie paraît nous dire : " Je suis armée pour me défendre contre les prédateurs qui auraient tôt fait de m'exterminer, mais je suis toute bonne à l'intérieur. Apprenez à me connaître et je soulagerai votre détresse physique et morale. Et, si vous me pratiquez suffisamment, vous en viendrez à me ressembler ".

    Source

     


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    Les cheveux… cette parure qui couronne nos têtes, qui fait et défait les modes, les courants de pensée.
    Les cheveux, reflet des différentes cultures à travers les siècles, révèlent-ils notre être profond ? Sont-ils reliés à nos racines inconscientes ? Sont-ils de véritables antennes entre Terre et Ciel ?

    http://hym.media/nos-cheveux-dela-apparences/


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  • Bancs

     

    « Quand le moment présent est là, c’est qu’il n’y a personne pour le vivre. Quand vous êtes là en tant que personne, vous ne pouvez vivre que dans le futur ou le passé. Vous ne pouvez pas être présent à la sensation, vous pouvez uniquement être une avec la sensation. Donc vivre le présent cela veut dire que l’idée d’être une personne n’est pas là. Dans l’instant, il n’y a pas de problème, le problème intervient quand on se réfère à l’image d’un soi-même. Apprendre à aborder la vie d’une manière neuve. Il y a des gens qui ne regardent pas. Des gens passent devant Notre-Dame sans la regarder parce qu’ils l’ont déjà vue, d’autres ne regardent pas la pleine lune pour la même raison, d’autres ne regardent pas leur mari parce qu’ils l’ont déjà vu. Tôt ou tard vous n’avez plus besoin d’une mémoire du futur. » 

    « Dans le moment présent, il y a émerveillement. La personne que vous regardez, le nuage, cela vous émerveille, parce que c’est unique, cela ne se reproduira jamais plus. La pleine lune est toujours neuve, un être humain est toujours neuf. Si vous le reconnaissez  cela veut dire que vous vivez dans la mémoire. … Quand vous vous rendez compte que tous les jours vous projetez une image sur votre environnement, que vous voyez vos enfants de manière restrictive, cela fait un choc en vous. Vous vous apercevez que vous ne voyez jamais vraiment vos enfants, vous voyez uniquement le concept que vous avez formé à une certaine époque: ils sont comme ceci, comme cela, et vous ne laissez jamais l’enfant remettre en question ce concept. Quand il est mis en question cela vous fait réagir. Il suffit de se rendre compte, de voir combien on est toujours dans ce schéma.

    Tout est là :  quand vous avez profondément vu que tout ce que vous pensez, que tout ce que vous regardez est uniquement un schéma, que l’on n’est jamais libre face à la nouveauté, une explosion se fait, qui est due au fait de voir profondément que l’on vit constamment en référence. Et cela par peur : on a peur de trouver un nouveau conjoint tous les jours, on a peur de voir un enfant que l’on ne connaît pas. … Vous ne pouvez jamais faire le tour d’un être humain. Si vous vous ennuyez avec quelqu’un, c’est que vous vivez dans des références, il n’y a rien qui soit ennuyeux, il n’y a que la richesse. Un être humain, une perception, un arbre, c’est pareil, c’est infini. Quand vous laissez un arbre s’exprimer, c’est constamment nouveau. Des gens sortent de la maison et ne regardent jamais l’arbre, parce qu’ils l’ont déjà vu : c’est cela la dépression, c’est s’imaginer avoir déjà vu. »

    Extrait du livre « Le sacre du dragon vert – Pour la joie de ne rien être » de Éric Baret aux Éditions Almora. (p164-165)
                                                                                                        Trouvé ici

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    ".....En ce moment, on fusille à Téhéran, ...partout c'est la barbarie sous une forme ou une autre. Ça devient très étranglant.

    Parce qu'il faut que les hommes soient devant une réalité physique, un peu terrible pour changer de conscience. C'est ça dont il s'agit.

    On n'est pas dans une crise morale, on n'est pas dans une crise politique, financière, religieuse,....on n'est dans rien de tout ça.

    On est dans une crise évolutive. On est en train de mourir à l'humanité pour naître à autre chose.

    Alors, tout est cassé partout, tout est horrible partout, même dans les splendides cités américaines si confortables.

    C'est la même barbarie partout et il faut qu'on arrive au moment où la conscience vire dans une autre dimension.

    C'est ça l'histoire. On est au même point, où,  à un certain moment de l'évolution, il a fallu passer d'une respiration branchiale à une respiration pulmonaire, ou bien on asphyxiait.

    Moi, je ne peux dire que mon expérience:

    Un homme ne commence à être que quand il arrive au rien total de ce qu'il est, de ce qu'il croit, de ce qu'il pense, de ce qu'il aime.

    Quand on arrive à ce rien complet, alors il faut que quelque chose soit, ou bien on meurt. Moi j'ai connu ça dans les camps de concentration. Il n'y avait plus rien. Tout était cassé, brisé. Même moi, j'étais brisé. Tous les idéaux, les noblesses, tout était brisé. Il n'y avait rien. Rien. Il n'y avait pas de politique, pas de religion, rien à quoi s'accrocher. Alors quand il n'y a rien, qu'est-ce qui reste?

    Qu'est ce qui reste?

    Il y a un centre de force, d'être, il y a quelque chose qui reste.
     
    Et c'est ça la clé. C'est pas tout ce qu'on pense. C'est pas tout ce qu'on sent. C'est pas tout ce qu'on aime. C'est pas les idéaux, c'est pas le bon Dieu. C'est rien de tout ça.

    C'est quelque chose qui est poignant. Comme si tout l'être était ramassé dans une angoisse si intense, que c'est comme une prière ou c'est comme de l'amour. C'est quelque chose qui est chaud, puissant, qui n'a pas de mot.

    C'est ça la question ou la chose à laquelle tout le monde arrive.
    Quand tout s'écroule, qu'est-ce qu'il reste?
      

    http://agenda.fromzel.com/foto/15-Satprem.jpg  
    Satprem 
    (son vrai nom, Bernard Enginger)
    veut dire "Celui qui aime vraiment". Son nom lui a été donné par Mira Alfassa qui est aussi appelée Mère dont j'avais fait un article  ICI.













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    Oh my love for the first time in my life
    Oh mon amour pour la première fois de ma vie
    My eyes are wide open
    Mes yeux sont grands ouverts
    Oh my lover for the first time in my life
    Oh mon amour pour la première fois de ma vie
    My eyes can see
    Mes yeux peuvent voir

    I see the wind, oh I see the trees
    Je vois le vent, oh je vois les arbres
    Everything is clear in my heart
    Tout est clair dans mon coeur
    I see the clouds, oh I see the sky
    Je vois les nuages, oh je vois le ciel
    Everything is clear in our world
    Tout est clair dans notre monde

    Oh my love for the first time in my life
    Oh mon amour pour la première fois de ma vie
    My mind is wide open
    Mes yeux sont grands ouverts
    Oh my lover for the first time in my life
    Oh mon amour pour la première fois de ma vie
    My mind can feel
    Mon esprit peut ressentir

    I feel the sorrow, oh I feel the dreams
    Je ressens le chagrin, oh je ressens les rêves
    Everything is clear in my heart
    Tout est clair dans mon coeur
    I feel life, oh I feel love
    Je ressens la vie, oh je ressens l'amour
    Everything is clear in our world
    Tout est clair dans notre monde

     

     


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    Éveillez vos 7 chakras principaux avec cette piste 40 minutes de musique de méditation qui est incorporé avec divers battements binauraux et tons isochrones qui vont de 4,9 Hz à 15 Hz, et porte la fréquence binaurale du Soleil, 136.1Hz. Les battements binauraux dominants sont associés à chaque chakra, comme la racine ou la base chakra, le sacral, plexus solaire, le cœur, la gorge, le front ou troisième œil, et le chakra de la couronne. Chaque chakra va durer pendant 4 à 5 minutes, et pour chaque point de chakra vous entendrez sonner les cloches, qui signifie votre préparation et la mentalité axée vers le chakra suivant. Asseyez-vous dans une position verticale et confortable, de préférence avec votre dos droit.  Partir de la racine jusqu'à la couronne, voyez vos pensées mais ne les laissez pas vous distraire. Mettez le focus sur votre respiration, détendue. Sentez-vous équilibré et en harmonie avec vous-même et le monde extérieur, moins stressé et rafraîchi. Vous pouvez en faire une pratique quotidienne.


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  • http://nityavarnes.unblog.fr/files/2009/06/soleillune.jpg 

    Nuit de pleine lune. La barque qui nous mène fend l'eau dans le souffle du sillage. Ce souffle est comme le silence, dense. Autour de nous, passent les branches d'arbres engloutis, griffes étranges qui surgissent de l'eau comme pour nous entraîner dans les fonds de leur passé.

    -As-tu vu ces monstres, me demande-t-elle? Ils n'existent que par la lune. Au soleil, nous verrions qu'ils ne sont que branches. Sous la lune, ils peuvent être ce que notre imaginaire en fera. Si tu es dans la crainte, ils deviendront des dragons aux tentacules innommables; si tu es dans l'espoir, ils deviendront des elfes ou des esprits bienveillants. L'imaginaire peut nous conduire n'importe où.  Il peut nous faire concevoir aujourd'hui des choses que nous réaliserons demain et, en cela, être une force incomparable. Il peut nous faire délirer dans des espoirs ou des craintes sans commune mesure avec la réalité.

    Méfie-toi de ton imaginaire.

    Mets-le au service de la lumière. L'imaginaire est une des causes premières de la douleur des hommes et des femmes, soit qu'il nous conduise dans un rêve disproportionné par rapport à nos possibilités, soit qu'il nous mette dans des états d'attente inutile à l'harmonie et érodant notre paix intérieure. Pourtant ce même imaginaire sera le support essentiel de ta création s'il se met en union avec ta clarté intérieure. Canalisé il deviendra ton intuition.

    Jean Hoyou NOOS La naissance à l'esprit

     

     


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  •   Un karana est, en yoga, un enchaînement. 

    Les karana ont une place importante dans la séance de yoga. Ils pourront être placés en début de séance et ainsi être vécu comme une préparation corporelle générale, mais aussi à n'importe quelle place dans la séance en cours, en fonction des besoins spécifiques de préparation du corps. En fin de cours, ils pourraient alors être vécus comme une méditation en mouvement.

    Celui que je vous présente aujourd'hui est plus simple.

    Debout, poids du corps bien réparti sur les deux pieds, la colonne vertébrale érigée, les bras le long du buste. Se sentir à la fois relié à la terre et au ciel par cette conscience de notre verticalité.

    Sentir les ancrages, ce que Dürckheim appelait le hara. Avancer le pied droit d'un pas vers l'avant, en maintenant le poids du corps sur les deux pieds. Puis sur toute la durée de l'inspiration, le bras gauche monte vers le ciel en passant par l'avant alors que le bras droit monte vers le ciel en passant par le côté, en même temps que les talons se soulèvent. Nous nous retrouvons en équilibre sur les orteils, mais aussi ancrés fermement à la terre.

    Puis, sur toute la durée de l'expiration, les bras s'abaisseront par le même chemin (bras gauche vers l'avant et bras droit par le côté), alors que les deux talons retrouveront la fermeté du sol.

    Ensuite le pied droit se déplace vers l'arrière et sur la prochaine inspiration, le buste se fléchit vers l'avant alors que la jambe droite se soulève vers l'arrière de manière à placer le corps entier sur l'axe horizontal, bras tendu vers l'avant, le bassin bien parallèle au sol.

    Puis, sur le temps de l'expiration, le corps revient à la position verticale en équilibre sur les deux pieds l'un à côté de l'autre.  Nous reprendrons ensuite le mouvement complet en déplaçant le pied gauche devant.

    Nous pratiquerons l'expérience de ce karana plusieurs minutes de façon à ce que le corps "épouse" le geste et le souffle, sans crainte ni appréhension.

    Petit à petit, les équilibres paraîtront plus stables, la présence à soi-même redoublée. Le mental, fortement mobilisé dans cette expérience, aura eu peut-être l'opportunité de se déposer, de se calmer, de laisser place à une certaine harmonie.

     


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