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    http://sriaurobindo.fr/

    "On ne peut rien faire dans les circonstances actuelles et avec la politique telle qu’elle est pratiquée actuellement. (…) Le monde est organisé de telle façon qu’on ne peut pas être autrement. Si on était un homme qui n’acceptait aucune espèce de compromis, on ne pourrait pas rester dans la politique ; on serait tout simplement poussé dehors par la force même des choses. Il y aura un moment où tout cela changera, mais pas encore. La politique, c’est peut-être la dernière chose qui changera. Il y en a beaucoup d’autres qui doivent changer avant. C’est certainement une des choses les plus récalcitrantes.

    Il y a deux choses qui sont très difficiles à changer : c’est la finance et la politique ; le domaine de l’argent et le domaine du gouvernement sont les deux points où l’homme est le plus faible et le plus attaché au mensonge. Alors, probablement, la transformation viendra là en dernier. On peut espérer une transformation sociale, une transformation économique, une transformation de l’éducation ; on peut espérer tout ça long-temps avant la transformation politique et la transformation financière. J’ai écrit ça justement pour montrer aux gens quel est l’état véritable du monde, et pour donner une indication de la porte de sortie. Mais quand nous en serons à la porte de sortie, vous verrez que ce n’est pas si facile. Peut-être que la première chose qui se transformera, ce sera le monde scientifique, c’est possible ; parce que là on exige une sincérité très grande et un effort très persévérant, et que ce sont déjà des qualités qui vous ouvrent la porte vers une vie supérieure..."

    La Mère, entretiens, 14 septembre 1955 
     


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