• Amour toujours

    Bisous d'enfants Reproduction artistique

    Je fredonne une de ces chansons où il est question "d'amour toujours". Notre grand piège. Le plus subtil en tout cas car c'est si agréable de s'arrêter aux câlins.

    Une grande part de notre monde est construit et immobilisé sur le câlin. Que ce soit le câlin émotionnel, que ce soit le câlin esthétique, que ce soit le câlin culturel, il y a une nécessité qui est souvent devenu une prison.

    Est-ce que tu m'aimes?

    Suis-je présentable?

    Dans quelle catégorie mes mots seront-ils culturalisés?

    L'entrée dans la bienveillance du monde, l'entrée dans la reconnaissance du monde nécessite de plaire au monde.

    Si nous plaisons au monde parce que nous sommes au temps de ce monde, nous ne sommes pas obligés de nous trahir. Si, pour plaire au monde, il faut prendre le masque du monde, nous devenons des êtres gris.

    Que ce soit la trahison de soi pour plaire à un être et conserver sa reconnaissance ou que ce soit le manque de respect envers les autres dans la présentation d'une oeuvre prostituée à la culture ambiante, les formes seront rongées et anéanties par le temps.

    Brusquement je me dis que nous cherchons à retrouver une famille. Cette frénésie du couple pour certains, du groupe pour d'autres, de la parenté très souvent, contitue un moyen de reconstituer un cadre de confiance, un univers de références communes nécessaire à une sécurité de base.

    Quand la famille est source de richesses intérieures et ouverte au monde, elle permet un ressourcement mêlé à la liberté. Elle permet un port d'attache.

    Elle permet la certitude relationnelle.

    A partir de là, nous pouvons naviguer.

    Le temps qui vient nous amène à créer des familles nées de l'esprit.

    Celles où l'on ne possède personne.

    Et surtout pas les enfants nés par soi.

    Je pense à eux et à ces quelques êtres qui sont mes frères et soeurs...

    Certitudes.

    Bouffées de joie.

    Le soleil se lève. il fait beau.

    Nous avons besoin de tendresse,

    Nous avons besoin de reconnaissance,

    Nourritures de l'être.

    Mais si nous nous arrêtons à elles,

    Si nous faisons d'elles le but de notre vie,

    Nous tournons en rond.

    L'air qui se réchauffe de sa propre chaleur

    Devient à un moment,

    vicié.

      Jean Hoyoux. NOOS la naissance à l'esprit

     

     

    « Talentueux RenardC’est le droit de tout le monde d’être heureux »

  • Commentaires

    18
    danielleg
    Mercredi 4 Juin 2014 à 12:18

    Quelle Merveille ce Jean Hoyoux, Sait tu que je l'ai à nouveau reprêter ce livre :)))

    17
    Mercredi 5 Octobre 2011 à 00:07
    Yog' La Vie
    Et pour approfondir, ce texte: http://yog.lavie.over-blog.com/article-la-personne-ne-peut-pas-aimer-52942455.html (en ce moment plus possible d'afficher les liens en direct) Bises
    16
    Jeudi 29 Septembre 2011 à 08:18
    Suzame

    Tu as bien fait de nous reproposer ce texte. Toujours opportun de relire ces pensées.

    15
    Vendredi 14 Janvier 2011 à 08:32
    marie-claude

    merci !

    14
    Mercredi 12 Janvier 2011 à 22:35
    Yog' La Vie

    Charles Trenet
    FIDÈLE
    C. Trenet


    Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
    A des choses sans importance pour vous
    Un soir d'été, le vol d'une hirondelle
    Un sourire d'enfant, un rendez-vous

    Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
    A des riens qui, pour moi, font un tout
    Un vieux toutou, une boîte d'aquarelle
    Le port de la nouvelle au mois d'août

    Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
    A des lieux et des amis très doux
    Un drôle d'Albert et sa soeur en dentelles
    Un Castillet tout neuf, un canigou

    Une rue de béziers, une tante Emilie
    Une maman partant pour Budapest
    Ma vieille maison avec sa tonnellerie
    Et près de la gendarmerie les express

    Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
    Au souvenir d'un soir à Montauban
    Quand Isabelle, nos coeurs, je me rappelle
    S'étaient donnés si jeunes, sur un vieux banc

    J'étais parti, dans la nuit des vacances
    Plus léger que l'elfe au petit jour
    Mais à présent, à présent quand j'y pense
    Je pleure toujours mon premier amour

    Fidèle, fidèle, pourquoi rester fidèle
    Quand tout change et s'en va sans regrets
    Quand on est seul, debout sur la passerelle
    Devant tel ou tel monde qui disparaît

    Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
    Emportant les choses qu'on espérait
    Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
    Fidèle à d'autres ombres à jamais

    Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
    Fidèle à d'autres ombres à jamais

     

    http://www.dailymotion.com/video/x25mwq_charles-trenet-fidele_music

    13
    Mardi 11 Janvier 2011 à 16:35
    marie-claude

    je lisais les commentaires avant d'écrire le mien sur ton texte qui m'inspire et voilà que c'est déjà fait !!!!

    ma pensée n'a pas changé !

    12
    Mercredi 9 Juin 2010 à 22:31
    Yog' La Vie

    Difficile pour beaucoup de ne pas vouloir l'autre selon ses propres désirs.

    11
    Mercredi 9 Juin 2010 à 22:26
    Yog' La Vie

    Et oui!

    10
    Mercredi 9 Juin 2010 à 16:30
    marie-claude

    Aimer d'aimer,

    Aimer pour se réaliser

    Aimer l'autre pour qu'il se réalise ...

    sans jamais s'emprisonner ...

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    9
    Mardi 8 Juin 2010 à 14:36
    Roberta

    La vie mais pas sans amour, l'essentiel de notre bien être, à donner et à recevoir.

    bises

    8
    Mardi 8 Juin 2010 à 13:20
    7
    Mardi 8 Juin 2010 à 12:56
    Vieux Jade

    Magnifique. Merci.

    6
    Mardi 8 Juin 2010 à 12:39
    Yog' La Vie

    On réagit différemment en fonction de son vécu. Il y en a pour tous les goûts et dégoûts. L'important est finalement d'être conscient que malgré tout on est déterminé par ses besoins. Ça n'empêche pas forcément d'être heureux.

     

    La famille: nid d'amour ou prison à vie

    Conditionné moi? Mais pas du tout!

     

    Sa!

    5
    Mardi 8 Juin 2010 à 12:20
    Yog' La Vie

    Jacques qui aimait les chats.

     

    Le livre, pourquoi pas....Un jour je l'ai entendu dire que J.D. avait beaucoup de mal à s'exprimer, même avec elle, il le faisait sur papier.

     

    Tu dois être en promenade à cette heure. Ici, une averse.

     

    J'ai lu très tard hier soir,  je suis un peu fatiguée today.

     

    4
    Mardi 8 Juin 2010 à 11:26
    Rouge Le Renard

    Je crois plus aux liens du sang, même si ça fait clanique, voir raciste, plutôt qu'aux liens d'esprits.

     

    Mais oui si les liens du sang font défaut et n'apportent pas l'amour, le panache, l'envie d'y croire, alors vaut mieux se trouver une famille de pensée, mais bon, ça reste lunatique et facilement tournable en charlatanesque.

     

    Lut.

    3
    Mardi 8 Juin 2010 à 08:45
    Annick

    Sur cette chanson, elle chante avec Jacques (D).

    Si tu aimes Françoise Hardy, je te conseille de lire sa biographie parue fin 2008. Un récit très touchant.

     

    2
    Mardi 8 Juin 2010 à 08:31
    Yog' La Vie

    Oh, j'aime beaucoup Françoise Hardy! J'ai commencé à écouter.Pas mal (avec M on dirait) "Celui que tu veux"

    Bises!

    1
    Mardi 8 Juin 2010 à 08:22
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