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    Il arrive des coups de douceur

    Il arrive des coups de colère

    Il arrive des ouvertures

    Il arrive des fermetures

     

    Cela est ainsi

     

    Ne pas se focaliser sur l'instant

    Il coule

     

    Ne pas se laisser définir

    Ni se culpabiliser

     

    Parce qu'un jour de générosité,

    Ce n'est pas toute la personne qui est généreuse

    Parce qu'un jour de brutalité,

    Ce n'est pas toute la personne qui est brutale

     

    Ce n'est pas tout cela, ni rien de cela

    Personne n'a tord, ni raison

    Pas de gagnant, ni perdant

    La seule vérité est la conscience de ces instants

    Instants après instants

     

    Rien à changer

     

    Sans la volonté de se transformer,

    La transformation, alors, se fait

     

    Car n'y a que la conscience à ce qui EST

    Qui dit où sont mes pas,

    Qui dessine mon destin

     

     

     

    Photo: Ce matin, après avoir écrit ces mots sur papier, j'ai renversé involontairement un verre d'eau sur la table: un doigt dirigé vers la

     

     


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  •   Natural pond (Windows 7)

     

     

    Ici je prends la liberté de m'exprimer selon l'humeur du moment. Aux  90 abonnés, aux environ 200 passages par jour, des amis ou de la famille,  je ne sais pas toujours vraiment à qui j'écris. D'abord à moi-même, parce que ça me fait du bien de partager mes découvertes ou réflexions personnelles. Même si j'entends ou je vois des choses autour de moi qui ne me semblent pas toujours cohérentes entre les actes et les paroles et ne vivant pas moi-même avec des ailes dans le dos, ce que je dis de l'autre me regarde tout autant. Écoute et prend qui veut, je ne vise personne en particulier. Même s'il m'arrive de prendre exemple par rapport à un cas, je sais au fond que ce cas est une généralité dans le monde humain. Ceux qui me connaissent depuis longtemps savent que je peux manquer de délicatesse, que je suis spontanée, provocatrice parfois, mais qu'en aucun cas il y a mesquinerie ou désir prémédité de blesser. C'est parfois vécu comme de l'auto-défense mais surtout, c'est le désir de faire émerger des illusions dans lesquelles le monde baigne ...sûrement parce que la vérité est souvent plus difficile. Tour à tour, c'est en échangeant et en écoutant l'autre que l'on peut prendre conscience de nos habitudes et enfermements. 

     

    31/12/2010


     

     

    Prendre conscience, c'est transformer le voile qui recouvre la lumière en miroir. Lao Tseu

     

    Etre humain, c'est aimer les hommes.  Etre sage, c'est les connaître. Lao Tseu


     

    Autres citations

     

     



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  • Article écrit il y a un an

    Posture-sur-la-tete.jpg Le corps rend heureux. Je veux dire le travail sur le corps. Plusieurs jours sans pratique physique et plusieurs jours qui s'ensuivent en mouvements, autant que possible avec conscience, offrent paix, calme et joie. Au point de se demander comment on a pu faire sans.


    Et ce soir la bonne surprise de réaliser la posture sur la tête alors que j'en avais abandonné l'idée depuis plusieurs mois. J'avais peur de fragiliser mes cervicales, il me manquait de la force dans les bras  mais il me manquait surtout de  l'assurance. Et puis ce soir,  j'ai essayé, comme ça, sans y croire. Après avoir tendu les jambes et en m'appuyant contre le mur, j'ai fini par quitter celui-ci et rester ...en équilibre... je ne sais pas, entre 30 seconde et une minute.  La peur m'avait quitté et l'exercice ne m'a pas semblé demander de gros efforts si ce n'est que j'étais quand même en sueur. Ce soir n'est qu'un début car pendant un certain temps je sais que j'aurai besoin du mur pour me prémunir d'une chute fatale. 


    Même si le yoga ne doit pas être considéré comme un objet de compétition avec son corps, le constat est que plus on est régulier dans la pratique et plus le corps sera apte à se laisser faire, à lâcher prise.


    Ce lâcher prise s'inscrit alors dans son quotidien. Je peux prendre comme exemple l'écriture. De plus en plus, les mots viennent et me surprennent alors qu'il n'y a pas si longtemps, je me freinais. Des peurs et des pudeurs faisaient barrière. Qu'y avait-il à craindre? Mon petit moi sûrement. Je ne dis pas que je suis maintenant capable de délivrer le fond de la caisse -et ici ne serait pas le lieu- mais une certaine souplesse s'installe. Plus besoin de faire de brouillon, et presque aucune retouche, le  perfectionnisme aussi s'en est allé.


    Quand le corps a retrouvé une aisance, une liberté, une respiration,

    l'esprit le suit.

     

    Gaiement.

     

    22 juin 2010

     

    Pourquoi pas?




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  • Deux-poules_.jpg

     

    - Ben, non je ne le sais pas!

    Non, je n'ai pas lu tous les classiques de la littétature française, donc de culture je n'ai.


    - M'enfin, ça fait partie de la base!


    - Et si j'étais née à Pékin ou Tombouctou, ce serait quoi ma base?

     

    La base de chacun serait donc de connaître en particulier le terreau de dessous ses pieds?

     

    La base serait que dans un même lieu, on ait tous les mêmes références , les mêmes codes? Pour aller tous ensemble vers une nation commune, notre destin?


    ... Ha oui, l'identité. On devrait interdire de faire des crêpes bretonnes à Tombouctou.


    Et bien moi, poulette, j'avale ce que je veux, où je veux, quand je veux.


    Je ne résiste à rien et c'est très bien que le monde tourne ainsi.

     


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  •  

    http://nsa06.casimages.com/img/2009/04/06/090406091540116849.jpg


    La mine triste, on lui demandait ce qui n’allait pas.

    Elle ne répondait pas.

    Depuis toujours on lui a dit qu’elle avait de la chance dans son malheur.

    Tant d’autres  étaient à plaindre.

    Alors elle s’est définitivement tue.

    Mots et maux.

    Même après de longs harcèlements plus rien n’a été capable de sortir.

    C’est vrai : la famine, la misère et les guerres…

     

    Et puis un joli décor de la vie a été planté.

    De temps en temps, à rythme régulier, le corps suintait mais ce n’était pas grave,

    il y  avait pire.

    Il y avait simplement à mettre un pansement avec, dessiné dessus, un joli sourire.

    Amnésie.

    Tout va bien.

    De toute façon la spéléologie est un sport dangereux.

     

    Un jour, elle n’a plus trouvé aucun endroit libre pour coller ses pansements.

    Les sourires avaient pris toute la place.

    Avec le temps même, ils faisaient la grimace.

     

    Il serait temps aujourd’hui de descendre dans les abîmes de son être.

    Revisiter tous les recoins cachés de sa vie.

    La spéléologie est un sport qui demande du courage.

    Et du temps.


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    prunes

     

    On fait de drôle de choses lorsqu'on sent que quelqu'un ne vous aime pas.

    On va même jusqu'à se faire détester pour de bon.

    Comme si on voulait secouer un arbre pour en faire tomber des fruits d'amour.

     

     

     

    On mangerait ensuite une tarte ensemble...

     


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  • puits.jpg

     

     

     

    Et aussitôt, brutalement, il faut tout aussi peu pour sombrer quand de vieilles choses  passent par là, que j'avais cru oubliées.

    L'indifférence me fait régulièrement tomber dans le puits. Je me trouve alors des moyens les plus divers pour refaire surface.

    C'est comme ça.

     

    J'ai quand même passé un super après-midi avec des amies et je ne retiendrai que ça. J'essaierai.

     

    Merci Nathalie, Merci Nadia!

     

    http://www.lacombecafe.com/blog/wp-content/uploads/2009/06/the1.jpg

     

     

     


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    http://www.sport-tiedje.fr/resources/bilder/airex/matte_pilatesyoga_action_detail.jpg

     

    Se mettre en soi

    Comme dans un oeuf

    Avec pour compagne la Joie.

     

    Un tapis.

     

    Des mots découverts ailleurs

    Qui sèment le doute.

    Se rassurer.

     

    Rien n'est jamais acquis.

     

    Et puis des mots ce matin,

    La Joie toute simple.

    Sans question.

     

    Un coeur qui vibre et vit.

    Une amie.

     

     

     

     

    Un coup de coeur

     

     


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  • http://www.corbisimages.com/images/67/7305B2EF-AA00-4B11-9118-EEF6AEE913B4/42-20312905.jpg
    J'avais décidé de ne pas venir par là aujourd'hui. Mais quand les méninges gratouillent il faut faire le choix entre garder les mots dans sa tête, les coucher ailleurs ou les servir chaud.

    Autant faire profiter tout l'auditoire que de causer en coulisse sur les addictions que pourraient éventuellement engendrer le Net.

    Tiens, en recherchant un vieil article, je tombe la -dessus (mon ancien blog recopié) Je ne connaissais pas ce principe.

    J'avais déjà dit -en vrac- que dans les blogs, on y rencontrait la vie, les beautés et misères de tout un chacun. Jardins aux espaces illimités. Infini des existences. Horizons, univers et labyrinthes à explorer. Échanges.  Partage des richesses, des détresses, de ce que l'on, est, ressent, observe. Donner, prendre,  recevoir, grandir son coeur et son esprit. Le blog sert à la vie. Conscientisation de toutes les détresses du monde non dites dans un quotidien ordinaire où règne sa propre censure. Destruction de la pensée unique car chacun est unique et semblable. Noeuds inextricables trouvant parfois leur issue. Chemin prenant parfois, souvent, une autre direction. Être attentionné ou attirer l'attention. Dire et se dire.  Changer son regard. Faire partie d'un ensemble avec sa place autour du feu de la parole. Liberté de la place publique mais sans les risques....(lâcheté?) Chacun son talent, ses humeurs. Affirmation de soi. Réflexions inachevées. Opium des penseurs....

    Et je me disais hier qu'il  fallait me recentrer un peu  et prendre de la distance car le danger du Net, autre que le fait d'être noyé dans une multitude d'informations que la mémoire ne peut cumuler (quoi que) engendrerait aussi un retranchement avec la réalité. Et puis la conscience soudain qu'il gisait par là un arrière goût de culpabilité remontant de restes d'éducation à savoir que tout plaisir est un péché. 

     

    Alors fi de la distance et des "travers" au regard des échanges que j'ai pu avoir avec des personnes que je n'aurais probablement jamais rencontré dans la "vraie vie". Les échanges  abordés dans les loges, plus personnels, ou sur la scène avec les réactions des lecteurs est un excellent moyen pour apprendre à se connaître. Parce que les mots que l'on dit, ceux que l'on reçoit, au moment où on les dit, au moment où on les reçoit, comment on les dit, comment on les reçoit, pourquoi on les dit, pourquoi on les reçoit,....Les mots de la vie  c'est aussi les maux que l'on dit  à soi-même. A chaque fois que l'on se sent blessé, ou que l'on veut blesser essayer de savoir d'où ça vient.


    La bonne distance et surtout celle qui fait que l'on parvient à être moins vulnérable et donc plus libre.

     


    Et tout cela peut être transférable dans notre quotidien avec nos proches. Et tout cela ne m'empêche pas d'être encore attentive à ceux que j'aime. En apparté Il y a quelques jours, j'ai envoyé des biscuits faits avec mes petites mimines à Grandmamie Yog pour son anniversaire. Elle a reçu le paquet déchiré, un nombre de biscuits avaient probablement été mangés,  les cartes n'y étaient plus. La désolation se trouve partout ma pov'dame! D'une autre manière, certains font leur règlement de compte par blogs interposés. Cela peut être amusant de regarder le spectacle. De se dire alors qu'il est regrettable que la vie virtuelle interromp une relation réelle puis de réaliser que la relation était sans doute biaisée dès le départ, le virtuel n'ayant fait que le confirmer.

     

    Les échanges qu'ils soient là ou ailleurs restent au final des échanges humains. Il n'y a que la sincérité qui vaille.


    ...Je dis "on" ou je dis  "je" ....car nous sommes tous dans le même navire.
    Non?


    Autant pour moi que pour les autres, les quatre accords toltèques:

    Que votre parole soit impeccable.

    Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N'utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire sur autrui.

     

    Ne réagissez à rien de façon personnelle.

    Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n'êtes plus victime de souffrances inutiles.

     

    Ne faites aucune supposition.

    Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. À lui seul cet accord peut transformer votre vie.

     

    Faites toujours de votre mieux.

    Votre "mieux" change d'instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets.


    Merci à Vous tous.

     

     


     

     



    Je serai absente ce weekend...

     

    http://www.koleo.ca/img/portfolio/illustrations/yoga-zen.jpg


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    La difficulté de vivre sans repères, sans bornes,

    De tout ce qui a tracé le chemin,

     

    Tête nue.

     

    Et de l'autre qui attend,

    Qui n'aime pas  votre liberté,

     

    Têtue.

     

    Les barrières de sécurité,

    Où l'on peut se déverser,

     

    Se sont tues.

     

     

    Il te faudra trouver ta propre route,

    Celle qui ne te perdra jamais,

     

     

    Impromptue.

     

     

     

     

     

     

     


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