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Coeur de mots
Dans "Le sumo qui ne pouvait pas grossir" d'Eric-Emmanuel Schmitt, il est question d'une mère analphabète que son fils a quitté, celui-ci pensant qu'elle ne l'aimait pas. Cependant, elle arrive à lui communiquer ses sentiments, par courrier, de cette manière inhabituelle. Il interprète.
Dans la première il reçoit une feuille blanche. En l'examinant à contre jour, il voit une tache. "Maman a pleuré mon départ".
Dans la deuxième, un morceau de laine, celui avec lequel elle tricotait les vêtements de son enfance. "Je te serre contre moi".
Dans la troisième, à l'intérieur du rabat, des empreintes de rouge à lèvres qui chuchotaient: "Je t'embrasse".
Dans la quatrième, une pierre grise, un galet triangulaire aux angles ronds. "J'ai le coeur lourd".
Dans la cinquième, une plume de pigeon. "Ecris-moi" ou "Où es-tu" ou "Reviens".
Dans la dernière, alors qu'il l'avait averti de sa victoire, il y avait une branche de laurier. "Fier de toi" et à côté un duvet de poussin. "Tu demeures mon enfant".
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Commentaires
Bonsoir
J'ai eu beaucoup de ressenti pour ce texte qui est très émouvant.
Bonne soirée
Amicalement
Angeline
C'est possible. De toute façon, ne voit-on pas le monde à son image?
C'est la première fois (ou alors je suis miro) que tu mets ton site en lien. Bravo! C'est plein de douceur.
Quand les mots ne peuvent venir, utiliser des symboles pour exprimer l'attachement.
C'est très beau !
Bises.
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Effectivement, après recherche il est sur l'article de Gotan Project.