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    8. Mon esprit s’éveille, il se prépare au dialogue et je me prépare à l’écoute.

    Je prends conscience que mon espace intérieur se dilate et je constate qu’un sentiment de paix et de joie émerge, je suis la Vie , le sourire de la Vie. 

     

     Là, je constate (j’ai conscience) que mon « esprit » commence à se réveiller, il commence à s’intéresser à ce qui se passe chez son serviteur « le mental » qui va pouvoir écouter ce qu’il a à lui dire. C’est le début du « dialogue intérieur » entre mon esprit et mon mental ! Car mon mental est devenu passif, il peut donc écouter mon esprit !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    9. Je me souviens maintenant d’avoir été embauché par la vie, désormais, je suis serviteur.

     

    Nous pouvons nous souvenir d’un événement ou d’un série d’événements très particuliers de notre vie. Il s’agit, en général, de circonstances très exceptionnelles qui ont provoqué en nous une forme d’émerveillement très rares.

     

     

     

     

     

     

     

     

    10. Le succès n’est pas le mien, j’assiste simplement au succès de la Vie en moi.

     

    Cette dixième étape rencontrera les mêmes difficultés que nous avons repérées dans le 3ème point a savoir : reconnaître l’inexistence du « libre arbitre » dans notre vie.

     

    D’après un très grand enseignant indien, Nisargadatta Maharaj, cette expression n’existerait même pas en sanscrit.

     

    Notre ego est particulièrement attaché à nos succès, nous en sommes très fiers ! Que serait-on sans eux ? Pas grand chose…

     

    Nous avons tous reçu des consignes très fortes à ce sujet lors de notre éducation. Personnellement je les entends encore : tu seras fier de toi si tu réussis tes examens… et nous aussi nous serons fiers de toi… (sous-entendu : si tu ne réussis pas, malgré tous les sacrifices que nous faisons pour te payer des études, nous ne t’aimerons plus beaucoup !)…

     

    Sans études pas de métier : en ce qui me concerne je devais finir comme « balayeur de rues », sombre perspective !

     

    Nous voyons aussi le lien avec le 4ème point qui évoque le « grand pardon » à l’égard de nos éducateurs qui, en commettant des erreurs à notre égard, nous ont permis de parvenir à ce que nous sommes aujourd’hui.

     

    Toutes les embûches semées sur notre cheminement nous ont obligé à comprendre leur nature afin de les surmonter et ces difficultés supplémentaires nous ont forcé à réfléchir beaucoup plus entraînant un supplément de compréhension de l’existence donc en boostant notre évolution personnelle. Merci Papa, merci Maman !

     

    Mais alors, si le fameux « libre arbitre » n’existe pas, nous n’avons aucune valeur ???

     

    Réponse : aucune !!!

     

    Pourtant, répondrez-vous, je perçois en moi une valeur bien réelle !

     

    Réponse : exact, ce que vous ressentez c’est la valeur de la Vie en vous.

     

    - Et Moi, qu’est-ce que je deviens dans tout ça ? Je n’ai aucun mérite après tous les efforts que j’ai dû faire pour en arriver là ?

    - Aucun !

     

    - Vous plaisantez ?

     

    - Non.

     

    - Mais qui suis-je alors ?

     

    - Vous existez, simplement. Premier point : j’existe, je suis…

     

    - Mais que suis-je ?

     

    - Vous êtes la Vie !

     

    - Je ne comprends toujours pas…

     

    - C’est très simple pourtant. Vous êtes un acteur qui joue un certain rôle, comme tout le monde… comme moi… personnellement je suis né le 19 avril 1936 ( comme ça, cher lecteur, vous n’oublierez plus mon anniversaire), j’espère avoir encore quelques années devant moi pour terminer le travail entrepris et puis, apparemment, je disparaîtrai.

     

    - Vous avez dis « apparemment » ?

     

     - Evidemment, faut-il vous rappeler ici la loi d’un certain « Lavoisier » qui nous a laissé cette formule magique que beaucoup d’entre nous semble avoir oublié : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » !

     

    Analogiquement, l’acteur qui joue un rôle au théâtre ne meurt pas à la fin de la pièce, il rentre chez lui après la représentation et vous le retrouverez plus tard dans un autre rôle, dans une autre pièce et probablement dans un autre théâtre.

     

    Notre véritable nature, en tant qu’êtres vivants, est un bouquet d’énergies qui n’a jamais été créé et qui ne peut que se transformer, pas se perdre.

     

    Mais alors quel est le sens de tout cela ?

     

    Nous avons la chance, aujourd’hui, d’avoir derrière nous environ 250 ans d’évolution technologique due au développement de la science, chance que n’avaient pas nos ancêtres.

     

    Ce recul nous permet de constater les résultats de cette progression et ce constat est largement  positif.

     

    Lorsque j’étais adolescent j’avais souvent mal aux dents, heureusement j’avais un oncle dentiste qui était très gentil mais malgré son application chaque traitement de racine représentait une véritable séance de torture. Les anesthésiques de l’époque n’étaient pas vraiment efficaces et l’extraction du nerf était très douloureux  et nous arrachaient des hurlements de douleurs. Aujourd’hui un traitement de racine est parfaitement indolore !

     

    J’ai aussi le souvenir de mes parents qui évoquaient les terribles souffrances de certains de leurs amis ou personnes de leur entourage qui mourraient du cancers dans des douleurs atroces.

     

    A l’heure actuelle, la médecine moderne parvient à atténuer considérablement les souffrances.

     

    Sans compter que l’humanité est parvenue à pratiquement doubler l’espérance de vie de chacun d’entre-nous et que nous vivons beaucoup plus confortablement qu’auparavant.

     

    La mise en évidence de ces progrès permet de mettre en évidence le sens de notre existence car, quelque soit notre activité nous contribuons tous à ce mieux-être.

     

    Ainsi une étrange sensation peut nous saisir devant ce spectacle de l’évolution de la Vie au niveau de l’humanité. Toujours plus d’Intelligence, toujours plus de Connaissances, toujours plus de réussites pour combattre la souffrance. Nous pouvons éprouver alors une impression d’émerveillement devant tant de succès auxquels, que nous le voulions ou non, nous contribuons tous.

     

    Je n’oublierai jamais le témoignage de ce médecin (La doctoresse Kubler-Ross) qui accompagnait une personne à l’agonie. Cette personne avait émis le souhait de partir le plus vite possible afin d’éviter ces pénibles efforts à son entourage et à celles et ceux qui tentaient de soulager ses douleurs. Cette femme médecin lui avait alors expliqué combien les derniers jours de cette personne étaient utiles pour tous ceux qui lui portaient assistance car c’était pour eux l’occasion de se perfectionner dans les soins qu’ils lui apportaient, pour le plus grand bénéfice des futurs malades qu’ils auraient à soigner.

     

    Rien n’est perdu dans cette grande aventure de la Vie qui progresse, le moindre geste, le moindre détail et parfois même les erreurs que l’on peut commettre ferons avancer une connaissance qui sera utile dans le futur.

     

    Mais revenons maintenant sur le sentiment d’émerveillement mentionné plus haut. Nous allons découvrir avec surprise que ce sentiment peut se transformer en véritable émotion et que cette émotion grandissante peut conduire à une dilatation de notre champs de conscience.

     

    En fait, nous allons constater en exécutant cette expérience que si ce mouvement engendré par l’émerveillement devant un élément appartenant à la Vie s’amplifie, notre conscience va s’ouvrir comme un bouton de fleur qui en écartant ses pétales va offrir son cœur au soleil et  à sa lumière.

     

    Revenons maintenant à notre première étape. Je suis… Que suis-je ? La Vie ! Or rien ne nous empêche d’observer la Vie en nous et en dehors de nous !

     

    Nous voilà donc devant le début d’une série d’exercices pratiques qui permettra à cet entraînement sophrogène de poursuivre son objectif final, c’est-à-dire d’aboutir à la complète harmonisation de notre conscience.

     

    Et là dans cette perspective nous pouvons commencer tout de suite, par n’importe quoi et n’importe où.

     

    Prenons un exemple : une fleur magnifique. Commençons par l’observer, puis en ralentissant notre mental passons au stade suivant qui est la contemplation.

     

    Que cache ce terme de contemplation dans un monde moderne toujours plus pressé et toujours plus stressé, sinon de ralentir notre pensée et notre action afin d’immobiliser quelques instants notre être afin de laisser s’épanouir en nous cette émotion d’émerveillement devant tant de beauté et d’harmonie.

     

    Ce n’est vraiment pas compliqué et n’importe quel enfant de trois ou quatre ans pourrait nous montrer comment faire !

     

     


     

     

     

     

     

     

     


     

     

     11. Mes ambitions n’ont plus aucune importance mais si elles se réalisent,

    tant mieux.

     

    Un certaine forme de « détachement » peut s’établir en nous qui aura pour conséquence la cessation d’une tension qui sous-tendait la recherche de la réussite de nos ambitions.

     

    Le résultat se situe au niveau d’un gain de paix au plus profond de nous-même, une sorte de sérénité liée à une confiance encore renforcée en la Vie surgit tout-à-coup.

     

    C’est comme si la réussite de nos objectifs était maintenant confiée à la Vie.

     

     

     

     

     

     

     

    12. J’accepterai alors avec joie les fruits que ce succès m’accordera en l’absence totale de toute exigence de ma part. Mais ce sera toujours le succès de la Vie , pas le mien.

     

    Je perçois maintenant mon ego en train de se liquéfier en moi. Avant je le sentais solide, rigide, parfois coupant et tranchant, maintenant il s’adoucit, il s’assouplit et devient malléable à souhait. Progressivement il perd ses exigences, il cesse d’être arrogant.

     

    En contrepartie mon ego devient presque sympathique, il peut devenir un compagnon de route relativement tranquille et calme.

     

    Dans certaines circonstances un peu difficiles il se rebelle encore un peu, mais un mot rassurant de ma part, et il retrouve sa tranquillité.

     

    Mais lorsqu’un orage se rapproche dans mon existence, là je dois être très vigilant, car son impétuosité à vite fait de retrouver sa vigueur, il commence à s’agiter, il tire sur la laisse, il a de nouveau peur.

     

    Peur de perdre ce qui est acquis, peur de l’avenir, peur de la souffrance, peur d’être abusé, peur d’être volé et enfin peur d’être ridiculisé.

     

    Là, je dois me retirer momentanément de l’action (méditation) et lui consacrer toute mon attention pour lui expliquer à nouveau qu’il ne risque rien, que même si les événements lui reprennent quelque chose la Vie le lui rendra sous une forme ou sous une autre. Je dois lui rappeler que ce contrat de confiance avec la Vie n’est pas rompu et que malgré les apparences, il ne perdra rien car la Vie ne peut jamais retirer ce qu’elle a donné, c’est contraire à ses principes.

     

    Et ainsi mon ego cesse progressivement de trembler de peur ou de rage, il peut retrouver le calme et la confiance.

     

    Lorsque, au contraire, les événements nous conduisent vers la réussite et que nous pouvons cueillir joyeusement les fruits de nos efforts, nous pouvons nous asseoir un moment au bord du chemin pour savourer ensemble la saveur de nos succès.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      13. Le plus grand cadeau que je me prépare à accepter est la Joie de pouvoir pleinement participer à la Joie de la Vie en tant que source première de toute existence.

     

    Il nous est tous arrivé, une fois ou l’autre, de vivre des instants de « jubilation ». Cet état de jubilation accompagne toujours un état d’harmonie malheureusement très exceptionnel dans nos vies presque perpétuellement mouvementées et agitées.

     

    Ces instants, très rares, nous apparaissent magiques. Nous nous sentons très léger physiquement comme si notre corps avait perdu du poids et cette légèreté nouvelle se propage à notre humeur.

     

    Ces instants privilégiés semblent nous être accordés comme un récréation dans le cours de notre existence mais même lorsqu’ils ont disparu dans notre passé nous en conservons le souvenir et ce souvenir est précieux car il nous rappel la direction à choisir. C’est un peu comme une boussole que l’on peut ressortir de notre poche de temps à autres pour vérifier que nous marchons dans la bonne direction.

     

    Nous pouvons reconnaître ces états de Grâce comme des dons que la Vie nous offre pour nous rappeler sa permanente réalité car notre condition humaine ordinaire nous fait très souvent oublier son éternelle présence.

     

    C’est cette forme d’éternité qui suscite en nous cette impression de magie.

     

    Remarquons ici qu’il nous est possible de cultiver certaines circonstances qui permettent de favoriser l’apparition de cette joie de vivre en nous et autour de nous. Prenons ici l’exemple très simple de l’offrande d’un bouquet de fleurs !

     

    Il est particulièrement intéressent et instructif de remarquer le « choc » que provoque momentanément l’offrande d’un bouquet de fleur. C’est comme si une onde de joie envahissait soudain l’endroit dans lequel cet événement se produit. L’ambiance devient momentanément « pétillante » de joie et les visages s’éclairent de sourires magnifiques.

     

    Mais les fleurs ne sont pas les seules offrandes que nous pouvons proposer dans notre existence. Une multitude de cadeaux sont à notre disposition que nous pouvons donner sans aucune restriction surtout en disposant maintenant de nos moyens modernes de communications. Jamais dans le passé de l’humanité l’être humain n’a eu une telle capacité de dons. Pourquoi ne pas en profiter pleinement.

     

    Rappelons ici la devise que nous a laissé une très sainte femme, petite bergère de la Drôme à Chateauneuf de Galaure :

     

    « Là où il y a la Joie, il y a la Vérité ! »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    14. Cette joie de vivre pourra alors s’épanouir en moi et autour de moi, comme un don qui passe à travers moi, véritable louange à la Vie, en toute spontanéité.

     

     

    En cultivant en nous cet état de « jubilation » nous progresserons beaucoup plus rapidement dans ce cheminement qui conduit à une harmonisation qui engendrera la dilatation de notre conscience.

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.mieux-etre.org/Carl-Gustav-Jung.html

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     

     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     

    15. Je suis la Vie !

     

     

    L’ouverture du champs de notre conscience aboutit à la Connaissance synthétique de la réalité (et non à la connaissance analytique dont notre intellect se charge) alors que le phénomène de dilatation de la conscience implique l’énergie d’Amour Inconditionnel.

     

    Ainsi les caractéristiques fondamentales de la Vie sont à la fois Amour Inconditionnel et Connaissance.

     

    Remarquons ici l’évolution normale de l’amour dans la vie de l’être humain. Enfant il a besoin de « recevoir » de l’amour alors que l’adulte mature éprouve le besoin de « donner » cet amour. La joie de l’enfant est de recevoir celle de l’adulte de donner.

     

    L’homme dont la conscience s’ouvre et se dilate en même temps devient automatiquement Amour et Connaissance, il devient la Vie ! Pour y parvenir il lui suffit « d’observer » la Vie en « contemplant » simplement ses multiples aspects.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    (Base de la physique quantique)

     

    Et voici la cerise sur le gâteau !

     

    Expérience scientifique de « l’énergie non locale »

     

     

     

     

     

    http://www.eveilquest.net/video/802/L’apocalypse-quantique

    (Pour ouvrir, copier cette adresse dans votre barre de navigation)

     

    Exercice audio sur l’intelligence de la Vie

     

     

     


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  • http://www.tcmofny.com/img/TaiChiChuan.jpgLe tai-chi-chuan

    On voit de plus en plus d’individus, dans les parcs de nos villes, faire des mouvements lents et fluides, en se balançant d’une jambe sur l’autre. Sans un mot, ils imitent « le serpent qui rampe» ou « la grue blanche qui déploie ses ailes ». Ou même, ils tentent de « séparer le ciel et la terre »… Le tai-chi-chuan est pratiqué par les Chinois de tous âges, chaque matin sur les places publiques. Et ce, depuis des siècles et des siècles. C’est un moine qui l’aurait inventé en observant un combat entre un oiseau et un serpent. Il s’agit d’un art martial dit «interne », car il n’implique aucun combat réel. On parle plutôt de « méditation en mouvement ». L’idée, c’est de faire circuler l’énergie de son corps et d’équilibrer les fonctions nerveuses, circulatoires et respiratoires. «Il aide à mieux intégrer son schéma corporel et coordonner ses mouvements. Selon la Fédération française de wushu. l’entraînement du tai-chi-chuan permet au pratiquant de mieux faire circuler l’énergie, de la mobiliser et de l’utiliser à son gré pour se détendre, se recentrer et se défendre.» On le pratique en solo, contre un ennemi imaginaire. Mais certains exercices se font à deux : la poussée des mains (« tuishou ») permet d’apprendre à être attentif à son partenaire. Les plus expérimentés manient en prime des armes (épées, sabre, éventail…), comme des prolongements du corps. Le but du jeu est toujours le même : atteindre un mélange de concentration, de détente et de maîtrise de soi.

    http://cadiz.nueva-acropolis.es/images/Chi-Kung.jpgLe qi gong

    Cette fois, l’énergie qu’il faut faire circuler s’appelle le « qi » (prononcez « tchi ») et nous sommes encore en Chine. La Chine millénaire : les racines du qi gong (« tchi kong ») ont en effet près de 5 000 ans. C’est une des cinq branches de la médecine traditionnelle chinoise, au même titre que l’acupuncture. Mais l’aspect philosophique est très présent avec les influences du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme.

    En pratique, on enchaîne des postures statiques méditatives et des mouvements lents et fluides. Les exercices respiratoires sont continus et on tâche en sus de contrôler sa pensée pour diriger le fameux qi (l’énergie) à l’intérieur du corps. Beaucoup apparentent le qi gong à une médecine douce, tant sa pratique permet de prévenir les maladies. L’effet est positif sur les muscles, le squelette, mais aussi sur certains troubles comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les rhumatismes, etc.

    Vous êtes sceptique ? Eh bien, sachez qu’en Allemagne et en Suisse allemande, les cours de qi gong sont remboursés par la sécu !

     

     

     

     

    http://www.esoterisme-exp.com/EcoleDjedi/Resumes/Session07/yoga1.gifLe yoga

    Il y a ceux qui pratiquent pour prévenir leurs problèmes de dos. Et ceux qui tendent à devenir de vrais yogis et pour qui c’est une philosophie de vie à part entière. Pour mille et une excellentes raisons, cette discipline indissociable de la culture indienne fait de plus en plus d’adeptes chez nous. « C’est une méthode élaborée depuis la plus lointaine antiquité pour aider les êtres humains à trouver le bien-être, le bonheur et l’unité dans leur corps et leur âme », peut-on lire sur le site www. lemondeduyoga.org. Dans le yoga, il est question d’unir des concepts contradictoires en Occident (les mots « joindre », « jonction » sont d’ailleurs à l’origine étymologique du mot yoga) : le corps et l’âme, mais aussi l’homme et l’univers, l’humain et le divin… Bref, le yoga nous aide à trouver « l’unité intérieure ». En pratique, dans un cours de yoga, on commence au sol, par se détendre et se concentrer sur sa respiration. Puis on enchaîne les postures, debout ou allongé, en travaillant la souplesse ou la tonicité sans jamais oublier le souffle. On peut éventuellement faire appel à des techniques de chant, de méditation, voire de visualisation. Et on sort de là avec un sentiment de flottement jouissif. Normal, notre  «prana » (énergie) circule enfin librement dans notre corps. Il existe toutes sortes d’écoles, mais les puristes ne jurent que par le Hatha yoga, qui est la forme la plus couramment pratiquée chez nous. Appelé aussi « voie de la volonté », le Hatha yoga combine des exercices respiratoires (« pranayamas ») et des postures (« asanas »), « l’arbre », « le cobra », « l’arc » ou la très célèbre position du « lotus » (jambes croisées, dos des mains posées sur les genoux, index et pouces reliés), idéale pour atteindre le « Samadhi » (réalisation de soi).

     

     

     

     

     

    Trouvé dans cette brochure

     

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  • http://medias.inrees.com/img/magazine/haut_BelleEvasion.jpg

    Pris sur le site: Économie et Spiritualité en Yoga

    A propos du livre Ma plus belle évasion de Michel Vaujour

    Souvent des vérités qui nous semblent fondamentales sont confirmées par des faits ou des événements insolites et à priori sans grande importance.

    Avec le Yogi Khane, et son enseignement intégrant des postures et des pratiques de Hata Yoga indien, du Yoga égyptien et du kung-fu (yoga chinois), j'ai découvert que le hata yoga n'était pas forcément lié à la culture indienne ; d'autre part son souci de montrer que la pratique du yoga pouvait se nourrir et s'enrichir à partir de différentes spiritualités (chrétienne, musulmane, hindoue, bouddhiste, taoïste,…) laisse suggérer que la démarche du yoga est une démarche inscrite au très profond des êtres humains. D'une manière plus globale, cette démarche du yoga semble être inscrite au très profond de tout être vivant, si on en croit, par exemple, le mythe indien de la transmission du yoga par Chiva aux hommes par l'intermédiaire du poisson, de la tortue, du sanglier, …que Babacar Khane aime si souvent nous rappeler.

    Attiré par l'aspect universel du yoga, j'ai souvent regretté que les anciennes civilisations (les Celtes, les Ligures, Les Etrusques, …) qui ont fondé le continent européen nous aient laissé si peu de traces et de vestiges nous permettant de connaître les formes de yoga qu'ils pratiquaient notamment avant l'ère chrétienne. Il est fort possible que les druides et d'autres formes de chamanisme[1] aient développé des pratiques de yoga spécifiques à leur époque. On sait aujourd'hui, grâce au corps de "Otzi", cet homme momifié, vieux de 5.300 ans, découvert en 1991 sur un glacier du Tyrol, et sur lequel étaient inscrits des méridiens et des points d'acupuncture, que les hommes qui habitaient le centre de l'Europe à cette époque, utilisaient des pratiques de soins que nous avons redécouvertes et que nous re-utilisons depuis quelques décennies grâce aux enseignements et aux écrits de la "médecine traditionnelle chinoise". Peut être qu'un jour un événement similaire à la momie "Otzi", pourra nous permettre de retrouver des traces des yogas qui étaient pratiqués sur notre continent européen avant l'ère chrétienne ?

    L'événement insolite, qui m'a raffermi dans l'idée que le yoga est une démarche universelle inscrite à l'intérieur du corps de tout être humain est le livre de Michel Vaujour "Ma plus belle évasion"[2] et son interview dans la revue "Santé Yoga" de décembre 2005. Michel Vaujour est connu pour ses multiples évasions de prison, mais les journaux et la télévision n'ont pas relaté sa découverte du yoga en prison, et la métamorphose de son comportement et de sa vision de la vie, à partir d'une pratique du yoga assidue et quotidienne.

    Du streching  à la découverte du yoga

    Enfermé dans le quartier de haute sécurité de la prison de Chaumont, après plusieurs évasions réussies, Michel Vaujour découvre que faute de ne plus pouvoir s'évader, ses réactions d'opposition aux "matons" et au système carcéral risquaient de le perdre. « En me laissant aller à réagir comme je l’avais fait, je m’étais mis au même niveau que le taureau qui, face au toréador, fonce sur le rouge de la muleta qui l’excite et finit par en mourir. Ce jour-là, j’ai commencé à comprendre que j’étais foutu si je n’étais pas capable de maîtriser les impulsions que cette situation d’impasse générait en moi. Dès lors, je m’évertuais à brûler le danger de ce trop d’adrénaline par la pratique d’une activité physique débridée ». D’autre part, une bonne forme physique ne pouvait qu’être positive pour entreprendre une nouvelle évasion.

    Pour « peaufiner la partie étirement et souplesse » de son activité physique, Michel Vaujour acheta le livre de Philippe de Méric, Yoga pour chacun. C’est une blessure à la cheville qui l’immobilisa pendant plusieurs semaines qui lui a permis de dépasser l’aspect stretching du yoga. « Vu les désagréments de cette immobilisation forcée, je me suis soudainement senti concerné par les techniques de respiration relatives au stress, et à la stabilisation du mental, de l’émotionnel, des pensées. Alors, j’ai relu attentivement le bouquin, souligné certains passages et, allongé sur le lit, j’ai commencé à ressentir quelques effets, minuscules, mais bien là. Comme j’avais encore des jours et des jours avant de pouvoir forcer sur ma cheville, je me suis élaboré, avec le même coté méthodique que pour le sport, un autre petit programme sur un cahier tout neuf. Du lit, je suis passé à la couverture posée au sol, et j’ai commencé à essayer de m’exercer à une respiration de base, nadi sodhana, jusqu’à pouvoir me perdre dans le souffle, dans le rythme. Au fil des jours, et en dépit de tout, de la prison, des matons, de l’impasse dans laquelle était tombée ma vie, j’ai commencé à ressentir des moments de bien-être que j’avais oubliés depuis longtemps, et que je n’avais même peut-être jamais connus. (…) Quelque chose qui se rapprochait de ce que l’on peut ressentir quand on est perdu dans la beauté d’un paysage qui nous dépasse. Une paix par-delà tous les aléas de la vie. (…) . Le programme initial de stretching amélioré était bien loin derrière moi. Le yoga n’était encore alors qu’une forme d’évasion que ni murs, ni matons, ni miradors, ne pouvaient empêcher. Mais peu à peu, il creusa son sillon en moi au point d’occuper tout mon être, toute ma vie ».

    « Sur le chemin du yoga »[3]

    Dès lors, dans sa cellule éclairée par la lumière bleutée de la veilleuse de nuit, tous les matins à six heure, Michel Vaujour commence son premier rendez-vous de la journée avec le yoga, et notamment avec des exercices respiratoires. « Il n’est plus ni monde au-delà des murs, ni prison, ni haute surveillance, ni cellule, ni lumière, ni espace, ni temps. Il n’est plus que le souffle qui m’absorbe tout entier dans cette concentration si particulière du yoga qui consiste non pas en tension « vers », mais dans l’effacement de tout ce qui n’est pas son objet. Il n’est plus que le souffle, mon souffle, porté par une des techniques millénaires du yoga. Il n’est plus que le rythme qui naît au profond des entrailles, qui s’y meurt pour renaître encore et encore. Par de là ma vie qui ne ressemblait plus à rien, je suis vivant, et je le ressens avec une acuité de conscience que je n’ai jamais connue ».

    Tout au long de la journée, Michel Vaujour complète son entraînement sportif par des séries d’asanas. Il redécouvre par lui-même que les asanas signifient « des postures aisées », ce qui, vu les contorsions nécessaires, semble assez paradoxal, mais cette dénomination reflète plutôt, selon Michel Vaujour,  « la manière d’y parvenir ». Il fait l’expérience que chaque asana, « contraint l’organisme à des modes respiratoires différents qui eux aussi, doivent être aisés » et il découvre que « les aptitudes qui ont à s’exercer et à se développer dans ce travail pour apprendre à être à l’aise m’apprennent à l’être tout autant face à l’adversité ». « Moi qui n’ai jamais fait d’études, je découvre une autre école, celle du silence, de l’application, celle des lois et de la vie qui m’animent. Le yoga devient un mode d’existence ».

    Le soir, dans le silence de la prison, Michel Vaujour pratique la méditation à partir d’exercices respiratoires : « De la maîtrise du souffle découle la maîtrise des émotions, et de la maîtrise des émotions, le détachement. Un détachement qui  laisse d’autant plus en pleine conscience que l’émotion n’est plus là pour la brouiller ».

    Ces différentes pratiques quotidiennes du yoga dans un quartier de haute sécurité de la prison de Chaumont, permirent peu à peu à Michel Vaujour de se forger une réelle pensée personnelle. « Dans un quotidien silencieux et solitaire, une telle discipline vécue, me fit naître à la pensée, à une pensée véritablement personnelle. Pour moi qui n’avais jamais été porté que par mes pulsions, un fatras de clichés et d’idées convenues, ce phénomène fut si surprenant que la première fois je crus entendre une voix tant cette pensée était claire et nette. Cette illumination m’entraîna à me confronter à moi-même, et j’ai commencé à réaliser le gâchis dans lequel j’avais entraîné ma vie ».

    Le yoga pour aller jusqu’au bout d’une nouvelle évasion à tout prix

    Tout en observant la transformation de sa pensée à partir de la pratique du yoga, Michel Vaujour n'abandonna pas pour autant ses projets d'évasion. Sa découverte du yoga transforma et renforça à la fois sa détermination de s'évader et de se préparer physiquement et mentalement à réaliser une telle action. Constatant qu'à vingt cinq ans, l'âge de tous les désirs, il avait encore une vingtaine d'années à passer en prison, le seul moyen de s'en sortir à ses yeux était « d'aller jusqu'au bout de l'évasion à tout prix ». « Le retrait que m’offrait le yoga, me permettait de m’inscrire désormais sur la durée et d’évacuer les scénarios d’évasion les plus fous, les plus violents, qui revenaient sans cesse butter sur mon manque de moyens. C’est ainsi qu’un jour une solution naquit dans mon esprit, la seule sur laquelle il m’était possible de travailler puisqu’elle ne dépendrait que de ma détermination. Si je voulais avoir une chance de réussir, il me fallait être capable de jouer ma vie à pile ou face avec la mort. Jusqu’alors j’avais toujours eu la mort aux trousses, avec cette solution, j’allais devoir l’affronter (…) Le yoga m’avait ouvert la voie. La solution n’est venue que quand j’étais mûr pour la penser et l’accepter. Pour mener à bien cette évasion, (.. ) il fallait que grandisse en moi  l’unité entre la pensée et les actes. Les leçons silencieuses du yoga m’enseignaient le principe premier du yoga, le yama, qui signifie harmonie, accord avec soi-même[4]. Ce principe moral tendant à l’unité de l’être est le sens même et l’objet du yoga. Plus le temps allait, plus cette unité s’immisça en toute chose de mon quotidien et structura mon être au point  de ressentir physiquement ma détermination s’affermir un peu plus chaque jour ».

    Préférant mourir d’une balle dans la tête que mourir à petit feu dans une cellule Michel Vaujour décide de mettre toutes les chances de son coté et de s’y préparer. « Que j’ai eu tort ou raison dans le passé, là n’est plus le problème, je ne suis plus qu’un homme qui cherche à défendre son droit à la vie avec les moyens dont il dispose et j’ai désormais le devoir moral vis-à-vis de moi-même d’aller jusqu’au bout ». Durant la nuit de ses vingt six ans, il entreprend une véritable séance d’initiation dont il avait préparé les différentes phases avec précision pendant plusieurs jours. L’objectif  de cette renaissance était de se préparer à renoncer à tout ce qui n’irait pas dans le sens de sa liberté à reprendre. « Lentement, habitant chacun de mes gestes, je me suis mis à nu, pour être tel que j’étais venu au monde vingt six ans plut tôt. Puis, j’ai plié lentement en trois une couverture, je m’y suis agenouillé et je suis entré dans le vide du yoga comme d’autres l’auraient fait en la prière. Inspire… Expire.... Inspire… Expire… Inspire… Lentement….. Lentement… Lentement… Naissant du fond du ventre, y mourant pour en renaître sans cesse et sans cesse, mon souffle allait, venait d’une narine à l’autre, long, silencieux, comme une vague éternelle. Les battements de mon cœur s’espaçaient, jusqu’à descendre à une trentaine de pulsations minute. Inspire… Expire.... Inspire… Expire… Inspire… Lentement….. Lentement… Lentement… Plus rien n’existait, si ce n’est une conscience vide de tout objet, de toute pensée. Ce décrochage de tout et de moi-même me plongea au plus simple et probablement à l’essentiel, à ce souffle qui au premier instant de ma vie, inspire, et qui au dernier expire. Les aléas de la vie m’avaient jeté dans une solitude que, par-delà le temps et les époques, d’autres hommes, avaient recherchée pour s’engloutir dans un yoga où moi aussi ce soir-là je m’engloutis tout entier et plus que jamais. Je m’y perdis et m’y diluai ».

    Une démarche initiatique ?

    Plusieurs heures plus tard, Michel Vaujour désira inscrire cette nuit d’initiation « au plus intime de sa chair » par le rituel de l’eau et du rasage de sa chevelure. Tout nu et debout devant son lavabo, il prit un gant et du savon et s’est lavé. « Chaque aller retour du gant sur mon corps, ma peau, me lavait de mes faiblesses de caractère, des trahisons envers moi-même qui avaient fait mon malheur. Ce n’était plus mon corps que je lavais, c’était cette autre chose au plus profond de nous-même ». Puis il prit son petit rasoir bic, « et dans l’esprit d’un moine prononçant ses vœux, j’ai rasé les longs cheveux bouclés dont j’étais si fier. A chaque mèche qui tombait sur le sol, c’étaient les vanités, le goût du paraître et de la sensualité qui se détachaient de moi ».

    Il termina sa nuit d’initiation agenouillé sur sa couverture, « avec au cœur toute la fragilité et la force du nouveau-né qui s’offre et s’ouvre à la vie. Jusqu’à l’aube naissante, chaque frémissement de l’air sur l’intime de ma chair inscrivit mon engagement en lettres d’éternité ».

    Le yama, cette harmonie entre les pensées et les actes, cet accord avec soi même qu’il avait découvert grâce au yoga et qu’il avait scellé dans son corps par cette nuit d’initiation, allait lui permettre de « tuer le chien fou, cette partie de moi qui m’avait mené à ma perte. L’alternative de la mort était désormais l’arme posée sur ma nuque pour tout dépasser. Le jeu de rôle de l’évasion ludique laissait complètement place à la puissance de l’instinct de survie ». En se rappelant ce qu’il avait décidé pendant la nuit, c'est-à-dire que chaque petit dépassement de soi-même, chaque renoncement construiraient de leur force magique sa capacité à reprendre sa liberté, il décidé de se débarrasser de tout ce qui, dans sa cellule, n’était pas obligatoire ou strictement nécessaire : tabac, radio. De plus il décida de faire deux jours de jeûne par semaine.

     « En s’appliquant d’abord à l’environnement immédiat, le principe de l’ascèse m’amena tout naturellement au dépouillement intérieur. Là aussi, tout ce qui n’allait pas dans le sens de l’idéal d’être auquel j’aspirais fut brûlé comme autant d’offrandes sur l’autel du dieu Liberté. Le silence et la solitude qu’il m’avait d’abord fallu endurer puis apprivoiser devinrent sources de mes forces. Au silence de la cellule s’ajouta mon propre silence. L’exercice du contrôle du souffle sur lequel il s’appuyait m’accompagnait de l’éveil au sommeil. Et sur ce chemin sans chemin, le yoga devint le cœur de mes jours et déborda sur tout, il devint ma Bible, la référence absolue d’un univers de neuf mètres carrés. Bien au-delà de l’exercice visible des asanas, pranayama, méditation, ou autres, tout devint prétexte à exercer la maîtrise de soi-même, à m’éduquer et me perfectionner en toute matière utile au challenge que je me proposais. Tout dans le quotidien du quartier de haute surveillance devint prétexte à exercer toujours plus la maîtrise acquise dans la voie à laquelle j’appartenais désormais entièrement. Ainsi, les tentatives des gardiens pour rompre mon silence paisible ne furent jamais qu’occasions supplémentaires à m’entraîner au jeu subtil du contrôle des émotions. Et avec le temps, toute émotion réactive disparut. (…). La prison dans laquelle je m’étais enfermé était bien plus dure que tout ce qu’aurait pu m’imposer l’administration, mais je me l’étais choisie et rien ni personne ne pouvaient plus m’atteindre ; j’étais libre ».

    « Le jeune chien fou entré dans la solitude des années auparavant avait été détruit petit à petit, méthodiquement et sans aucune pitié. Je n’avais comme dieu que la liberté, un dieu exigeant, qui m’avait amené à me libérer d’autres chaînes, à m’évader d’autres prisons que celles où mon corps était retenu. Ce chemin m’avait fait comprendre que la crainte de la mort était la mère de toutes les peurs, de toutes les limites à l’action. Nu, face au mur, chaque soir, j’étais alors entré dans le vide de la méditation comme on entre dans la mort. Je l’avais accueillie en moi, elle faisait partie du voyage. Comme elle était ma seule promesse d’avenir, elle était devenue ma seule force. Celle qui remplace toutes les autres ».

    Le Yoga pour réussir à s’évader de prison …..et pour sortir de l’hémiplégie

    C’est fort de sa métamorphose due au Yoga que Michel Vajour monte une nouvelle évasion en braquant un juge avec un faux pistolet fabriqué avec du savon et du cirage noir. Repris quelques mois plus tard, il est enfermé à la prison de Fresnes où il réussit grâce à sa compagne Nad une évasion spectaculaire par hélicoptère. Quelques mois plus tard, lors d’un braquage d’un fourgon de transport de fonds il reçoit une balle de 357 magnum en pleine tête. « La mort était là, venue de je ne sais où. C’est cet état de conscience que le yoga appelle "le spectateur", qui prit les choses en mains. J’étais alors totalement détaché et totalement impliqué dans le processus du passage de la vie à la mort. Il ne me restait plus que l’ouïe, et la conscience réfugiée toute entière très bas dans le ventre, là où naît le souffle du yogi. C’est là l’expérience la plus importante de ma vie et qui me marque à jamais. Je ne suis pas mort, et une semaine plus tard je suis sorti du coma, hémiplégique ».

    « J’ai passé plusieurs mois à l’hôpital de Fresnes où je n’ai reçu aucun soin, si ce n’est un comprimé par jour pour prévenir des crises d’épilepsie. Je n’ai pas eu non plus de séances de re-éducation. Je devais donc me soigner seul. Le yoga m’a aidé à retrouver ma motricité. Dans cette aventure, il restera à jamais le moyen par lequel je m’en suis sorti ».[5]

    Une métamorphose spirituelle :  « se donner à la vie »

    Après l’hôpital de la prison de Fresne, Michel Vaujour est enfermé dans le quartier d’isolement de Fresnes. L’histoire de ce détenu multi-récidiviste en évasions, attire l’attention d’une étudiante en droit pénal, Jamila Falid, d’origine algérienne et de nationalité française, et qui voulant être juge d’instruction, s’intéresse aux conditions de détention. À partir d’échanges épistolaires et de visites à la prison de Fresnes, c’est une profonde relation amoureuse qui se construit entre ces deux personnes ayant deux parcours forts différents et que rien ne semblait réunir. Après plusieurs tentatives infructueuses pour informer et dénoncer l’isolement carcéral dont lequel était maintenu Michel Vaujour, Jamila apporte son aide à Michel pour monter une nouvelle tentative d’évasion qui avorte. Jamila est arrêtée et condamnée à sept ans de prisons. Leur échange épistolaire va devenir quotidien.

    Avec l’aide de Jamila, Michel se transforme peu à peu au plus profond de lui-même et décide d’«œuvrer tranquillement à sa libération». Mais le système pénitentiaire ne l’entend pas de cette oreille, et sous le faux prétexte d’une lettre anonyme qui informait l’administration pénitentiaire de nouveaux projets d’évasion, Michel Vaujour est de nouveau enfermé dans un quartier d’isolement. Il décide alors de se lancer dans une grève de la faim de plusieurs semaines « Cette grève de la faim, non subie mais assumée telle une ascèse, allait me libérer bien au-delà de la liberté recherchée ». Pour nous faire comprendre cette nouvelle liberté, cette nouvelle évasion qu’il a découverte, Michel reprend un conte de spiritualité soufie[6], qui lui a été sans doute proposée par Jamila et qui lui permet de découvrir et de goûter que la vie, comme l’amour, ne se prend pas, on se donne à elle. «L’amour m’a fait naître à la vie, vierge de tout. C’est la plus belle des évasions ».

    Grâce à sa transformation mentale et spirituelle, Michel « avance dans l'apprentissage de la confiance à autrui tout en rentrant dans un rapport "gagnant-gagnant" avec l'administration pénitentiaire ». Bénéficiant des modifications radicales de la loi en matière de libération conditionnelle de juin 2000, il est sorti de prison le 1er septembre 2003. Il a maintenant 54 ans et il est marié. Tous les matins il consacre une heure et demi à sa pratique quotidienne de yoga.

    Conclusion

    Ce livre de Michel Vaujour constitue un très beau témoignage sur la découverte du yoga qui est inscrite en chacun d’entre nous. Il est à conseiller pour toute personne qui souhaite savoir ce qu’est le yoga en utilisant des mots simples de tous les jours. Il est aussi à conseiller pour chacun d’entre nous, citoyen, et au nom de qui la justice est rendue afin que nous sachions comment le système carcéral français actuel, au lieu de remplir sa fonction de re-insertion des détenus, transforme un jeune délinquant en "ennemi public n°1. Pour tous ceux qui pratiquent déjà du yoga, ce livre est aussi un guide qui nous rappelle que la pratique des asanas et de la respiration est très utile pour l’action (Karma yoga), mais que pratiquer sans référence à une spiritualité ou à un maître, le yoga de l’action a de grandes chances de déboucher sur le renforcement de l’égo. C’est grâce à Jamila que Michel a pu réaliser sa plus belle évasion.


    [1] Dans son livre "Le Yoga, immortalité et liberté" qui retrace l'histoire du yoga en Inde, Mircea Eliade traite dans un chapitre intitulé "Le Yoga et l'Inde aborigène" des relations entre le yoga et le chamanisme. Mais il nous faut rappeler que pour Mircea Eliade, le Yoga constitue une dimension spécifique de la culture  indienne.

    [2] Michel Vaujour, Ma plus belle évasion, Editions Presses de la Renaissance, Paris 2005

    [3] Titre du chapire 2 de la troisième partie intitulée "La métamorphose" du livre de Michel Vaujour

    [4] Le yama (harmonie avec l’entourage) est le premier des huit membres du yoga de Pantjali ; dans la description faite ici c’est plutôt  le deuxième membre du yoga, niyama ou harmonie en soi, qui est visé.

    [5] Interview de Michel Vaujour, Santé Yoga, n°57, décembre 2005, pp. 14-15

    [6] Michel Vaujour, Ma plus belle évasion, Editions Presses de la Renaissance, Paris 2005, pp.314-315. Ce conte de la spiritualité soufie est un très beau texte à lire et à méditer, 

     

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  • kimpe

     

    Être vraiment dans le regard nous révèle en effet la naissance du monde ; tout apparait pour la première fois. Ce n'est pas là une manière de parler : le monde est vraiment neuf, sans mémoire et sans futur ; il jaillit du néant dans le présent-éternel du voir.

    Et avec lui, nous naissons aussi, non pas sans doute notre moi habituel, vieux et chargé de mémoires, mais notre véritable MOI, pur témoin, pure conscience, ouverture neuve et fraiche à la splendeur de l'instant.

    Les oeuvres d'art nous initient à ce mystère quand elles sont belles, mais pour qui sait demeurer vigilant, tout nous y ramène soudainement : cette goutte d'eau sur une feuille,  cette ombre sur le sol, ce reflet dans le verre, la cheminée qui se découpe sur le ciel.

    Se tenir ainsi, sur le seuil des origines, avant que la pensée d'un moi ne nous fasse dévaler dans le temps et la dualité, est une joie et un vertige et un étonnement toujours neufs.

    jlr

     Photo: Alex Kimpe

     

     

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      "Les moments les plus lumineux de ma vie sont ceux où je me contente de voir le monde apparaitre.

     Ces moments sont faits de solitude et de silence.

     Je suis allongé sur un lit, assis à un bureau ou marchant dans la rue. Je ne pense plus à hier et demain n'existe pas.

     Je n'ai plus aucun lien avec personne et personne ne m'est étranger.

     Cette expérience est simple. Il n'y a pas à la vouloir. Il suffit de l'accueillir quand elle vient.

     Un jour tu t'allonges, tu t'assieds ou tu marches, et tout vient sans peine à ta rencontre, il n'y a plus à choisir, tout ce qui vient porte la marque de l'amour. Peut-être même la solitude et le silence ne sont-ils pas indispensables à la venue de ces moments extrêmement purs.

     L'amour seul suffit.

     Je ne décris là qu'une expérience pauvre que chacun peut connaître, par exemple dans ces moments où, sans penser à rien, oubliant même qu'on existe, on appuie sa joue contre une vitre froide pour regarder tomber la pluie."

    "Mozart et la pluie" de Christian BOBIN

     

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    Lorsque vous avez un problème ou une question que vous n’arrivez pas à résoudre, il peut être intéressant d’interroger votre intuition. Comment faire cela ?

    C’est très simple : Commencez par poser une question relative à votre problème, de telle manière que la réponse soit oui ou non. Puis écoutez la toute première réponse qui vous arrive dans votre tête. C’est la première impression qui est la bonne.

    Ensuite, le mental prend le relais. Il parasite tout et amène le doute. Il est important d’apporter un soin particulier à la manière dont sera posée la question. Ce n’est pas : « On m’a demandé tel travail, qu’est-ce que je dois faire ? » la réponse ne sera pas forcément très claire dans ce cas.

    Il faut plutôt demander : Est-ce qu’il est bon pour moi que je réalise tel travail qu’on m’a demandé ? » La réponse sera oui ou non.

    Quelquefois ce sera un blanc, ce qui signifie que soit la question était mal posée, soit que la réponse est indifférente.

    Avec le temps les réponses deviendront plus nettes et plus complètes, mais toujours très courtes deux ou trois mots tout au plus au delà de ces quelques mots, cela veut dire que c’est le mental qui parle, donc que ce n’est pas bon.

     


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  • plus éveillé

    Chacun de nous progresse sur son chemin spirituel, bien que nous n’en ayons pas tous conscience.

    Parfois, vous doutez de vous-même, et il nous arrive tous de passer par là.

    Pourtant, malgré ces moments de doute, sachez que vous êtes en pleine transformation.

    Alors arrêtez de faire abstraction de certaines choses, car vous êtes exactement là où vous êtes censé être.

    Voici 9 signes que vous êtes plus éveillé que vous ne le pensez:

    1. Vos horizons sont en train de s’élargir

    Il était une fois vous faisiez partie de la foule.

    Vous écoutiez les commérages et vous lisiez les magazines people, vous ne manquiez aucun épisode de la télé réalité trashy ou même les histoires à sensation. Mais dernièrement, rien de tout cela ne semble attrayant et vous vous demandez même si cela l’a vraiment été un jour.

    Vous arrivez à voir à travers la mascarade des gens, de la société; vos yeux s’ouvrent.

    Après tout ce temps avec le sentiment d’un moi séparé, vous pouvez maintenant vous sentir connecté à la pensée collective.

    Vous avez développé une tendance libérale et un désir intense à vouloir changer le monde, ou du moins d’essayer davantage à ne pas être de ceux qui le nuisent.

    2. Vous avez cessé de vouloir étiqueter les choses à tout prix

    En dépit de vous demander parfois si vous avez hérité d’un pouvoir quelconque, vous avez eu quelques expériences étranges dans votre vie et la synchronicité semble vous suivre partout.

    Votre esprit arrive constamment à voir au-delà des masques et vous avez la conviction d’avoir déjà eu quelques altercations avec « l’illumination ».

    Mais vous ne ressentez plus le besoin de déterminer exactement ce que tout cela signifie, toute cette dualité est beaucoup de travail acharné, et même si vous vouliez décrire tout ce qui se passait dans votre esprit, ce serait comme essayer d’expliquer la couleur pourpre à un homme aveugle, mission impossible.

    Reconnaître que toutes les expériences illuminées sont totalement subjectives est la clé, et plus vous arrêtez d’essayer de les catégoriser, plus elles viennent à vous.

    Pas d’attentes. Pas de jugements. Pas d’attachements.

    3. Vous remarquez « toujours tout »

    Votre nouvel état de conscience signifie qu’aucun détail ne vous échappe: l’humeur des gens, leurs motivations, leurs causes, les changements dans l’air.

    Vous êtes comme un croisement entre Derren Brown et Sherlock Holmes.

    « Rien » n’échappe à votre vision accrue des détails.

    Si quelqu’un a des intentions cachées, vous l’entendez dans sa voix, s’il vous ment, votre instinct vous crie la vérité.

    Les gens trouvent cela rebutant que vous arriviez à voir autant en eux, alors vous avez appris à garder cela pour vous, ce qui signifie que vous finissez souvent par vous retirer tandis que tout le monde s’injure subtilement pour le compte de l’ego.

    Ce qui nous amène au prochain point …

    4. Vous n’appartenez pas à un groupe en particulier

    Vous rendre à un emploi normal de bureau au quotidien est déchirant pour vous, et ce n’est pas juste le travail qui est en cause, c’est que vous n’êtes tout simplement pas comme tout le monde.

    Vous avez du mal avec les bavardages inutiles et redoutez les fêtes de bureau saisonnier. Vous préférez être à la maison avec un bon livre au lieu de noyer votre chagrin dans un verre d’alcool.

    Ce n’est pas la faute de vos collègues, car ce sont certainement des personnes exceptionnelles, c’est juste que vous n’êtes pas sur la même longueur d’ondes.

    5. Vous préférez passer votre temps en compagnie d’arbres

    Tout comme vos ancêtres, les bois semblent vous appeler.

    Si vous avez le choix entre passer toute une journée en pleine nature ou faire du shopping avec vos pairs, vous savez que vous opterez toujours pour les arbres plutôt que les petits plaisirs.

    Ce n’est pas que vous n’aimez pas le shopping, le vin et les ragots, mais vous avez aussi besoin de quelque chose de plus profond, du temps pour vous retrouver seul.

    Et vous retrouver seul vous apaise, en fait, vous avez besoin de passer du temps seul pour vous ressourcer. Vous n’êtes pas étrange, c’est juste que la nature arrive toujours à vous remonter le moral plutôt que de traîner avec les gens juste pour tuer le temps.

    6. Vous perdez des amis

    Soyons réalistes, vous avez changé. Vous avez passé assez de temps à examiner votre vie à la loupe, maintenant vous savez qui vous êtes, et c’est une personne très différente de qui vous étiez autrefois.

    Vos amis seront les premiers à remarquer ce changement, et ils pourraient ne pas le comprendre.

    Peut-être que vous vous êtes éloigné ou que vous avez dû faire face à la confrontation, mais comme un serpent en train de muer, vous évoluez, laissant votre identité passer derrière vous et vous transformant en une meilleure version de vous-même.

    Et maintenant le meilleur – au fond, vous cherchez de nouveaux amis, ou pas du tout.

    7. Vous êtes confus(e)

    Tout ce changement interne s’est imposé à vous, et maintenant vous vous sentez coincé.

    C’est comme si vous aviez évolué sur le plan mental mais que votre vie physique était restée la même, remplie de luttes sans fin, d’ennuis et de frustrations.

    Eh bien, en fait, voilà une excellente nouvelle!

    La « nuit obscure de l’âme » est un terme inventé par le poète du XVIème siècle et mystique catholique romain Saint Jean de la Croix pour décrire le sentiment de noyade que de nombreuses personnes éprouvent après un important travail spirituel, et bien que cela puisse s’avérer déplaisant, c’est assurément une évolution.

    Vous avez défilé péniblement votre passé et soigné de vieilles blessures, vous devenez de plus en plus libre, mais votre ego en déclin ne se réjouit pas de cela et vous combat pour tenter de vous saboter.

    Laissez la souffrance s’exprimer, embrassez-la, acceptez-la, surmontez-la. Sachez que c’est juste une illusion.

    8. Vous avez un sens de l’humour particulier

    Avez-vous déjà regardé une entrevue avec le Dalaï Lama? Lui et ses autres copains bouddhistes font souvent des plaisanteries, probablement parce qu’ils font face à moins de luttes et que leur dialogue interne est apaisé. C’est lorsque votre esprit ne crée pas de drames, que vous pouvez vous lâcher suffisamment pour rire.

    Donc, si vous traversez une phase obscure, rigoler du fond du coeur ne peut que vous faire du bien.

    9. Personne ne vous tirera vers le bas  

    Vous êtes un être éternel avec une gloire sans fin, et vous le savez, donc il est quasiment impossible qu’on vous arrête dans votre quête à travers la vie.

    Cela peut se manifester comme si vous étiez quelqu’un de têtu ou de coincé, mais vous savez maintenant qu’il est essentiel d’être fidèle à soi-même.

    Toutefois cela vient avec une énorme quantité de responsabilités, vous avez la clé de votre vie, vous contrôlez vos pensées.

    Pour cette raison, vous essayez d’éviter les personnes qui ont de mauvaises ondes et qui cherchent constamment à transformer votre énergie. Vous n’avez plus besoin de donner des explications à qui que ce soit, et les gens semblent ressentir que peu importe ce qu’ils feront, vous serez inébranlable.

    Alors poursuivez votre bon travail cher ami(e) éveillé, et rappelez-vous que vous êtes exactement où vous êtes censé être.

     

    Source: https://www.espritsciencemetaphysiques.com/9-signes-plus-eveille-pensez.html

     


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  •  

    Le secret de la réussite est dans la capacité de voir. Quand vous sortez d'une pièce ou d'un magasin, vous devez être capable de dire combien il y avait de personnes ou d'objets, comment ils étaient, où ils étaient....Et oui, il faut s'exercer. Les gens ne voient rien, et même certains ont une bien aimée qu'ils ont embrassé pendant des années et si vous leur demandez quelle est la couleur de ses yeux, ils ne le savent pas, ils ne l'ont jamais remarqué. Eh oui, il y a des énergumènes comme ça. Et là, sur la table, il n'y a pas énormément de choses, on peut toutes les voir, mais malgré cela, on les bousculera parce qu'on a rien vu... Est ce que les gens regardent seulement quand ils doivent traverser une rue? Non, même pas. Pourtant, la première chose, c'est de savoir regarder. Que ce soit des personnes, des objet, une situation, il faut voir. Les gens ne voient pas et tout marche de travers... Si vous leur demandez pourquoi, ils accuseront les parents, les voisins, le Seigneur, le gouvernement... Jamais ils ne trouveront que ce sont eux-même les fautifs!

     

    Vous devez vous appliquez des années à toutes ces petites choses, même si vous ne comprenez pas où je vous conduit. Après des années, vous en sentirez des bénéfices. Ne cherchez pas ailleurs et loin ce qui est là, tout près. Jamais vous ne trouverez la solution de vos problèmes en dehors des activités de la vie quotidienne, et si vous les négligez, le monde invisible vous renverra sur la terre vous instruire jusqu'à ce que vous compreniez cette vérité.

     

    Omraam Mikhaël Aïvanhov

     

    Sur ce, je vais voir.....:-h Signe de la main

     

     

     

     


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  • Ne pas intervenir dans la vie des autres

     « Il faut que vous appreniez à laisser vivre à vos proches, à vos amis, tout ce qu’ils ont à vivre. Ce sont parfois des être qui sont venus sur ce monde avec « de grosses valises ». La seule chose que vous pouvez faire pour eux c’est interférer le moins possible dans leur vie, les laisser vivre, même s’ils « reçoivent des coups », et les aimer.

    N’essayez pas d’interférer dans leur vie, vous n’y pourrez rien !

    Vous les aiderez dans l’Amour que vous pourrez leur donner. Il ne faut absolument pas que vous preniez leurs souffrances sur vous, qu’ils vous déstabilisent, parce que vous avez une autre mission que celle de vous laisser déstabiliser par vos proches.

    Ce que nous vous disons est dur mais est nécessaire à entendre ! Vous êtes vous, vous devez seulement donner énormément d’Amour à ceux qui vous entourent.

    Plongez en vous-mêmes, faites appel à votre propre divinité, et si vous désirez lui parler, demandez que les paroles qui sortiront de votre bouche soient des paroles de sagesse.

    Il ne faut pas trop intervenir dans la vie de ces êtres, il faut seulement leur envoyer de l’Amour et essayer de parler à leur âme.

    Il ne faut pas oublier qu’une âme est complète, peu importe l’âge de l’être humain. Actuellement, les êtres qui viennent sur ce monde ressentent encore beaucoup plus les différences vibratoires, et certains l’acceptent difficilement.

    Vous, humains, avez la particularité de toujours vous faire du souci pour les autres. Bien sûr c’est une forme d’amour, mais ce que vous n’avez pas compris c’est que lorsque vous vous faites du souci pour les autres, vous perdez un temps précieux qui vous permettrait de travailler l’Amour pour vous-mêmes.

    Il est nécessaire que vous compreniez que l’Amour qui émane de vous peut tout transformer autour de vous, que l’Amour qui émane de vous peut apaiser les colères, peut apaiser les tristesses, peut aussi guérir des malades. Avant de pouvoir générer cet Amour il faut que vous soyez dans la sérénité totale, que vous ayez une maitrise totale et une confiance totale.

    Ce n’est pas mettre la barre trop haute. C’est beaucoup plus simple que vous le supposez ! C’est votre mental, votre intellect, votre égo et les convenances mêlées à tout cela qui vous empêchent très souvent d’agir et de réagir avec sagesse, avec modération, avec Amour Inconditionnel. C’est toute une éducation qu’il faut maintenant lâcher.

    Il faut que vous arriviez à être vous !

    Nous insistons beaucoup pour vous dire que lorsque vous aurez passé un certain cap, lorsqu’il émanera de vous des énergies de Paix, de Sagesse et d’Amour, tout changera autour de vous ! Même les êtres les plus rétifs à la transformation pourront se transformer à votre contact.

    N’oubliez pas que celui qui est en face de vous, qu’il soit un enfant (surtout un enfant) ou un adulte va de plus en plus recevoir vos pensées. Il les percevra, il recevra. Il percevra aussi vos sentiments et votre Amour.

    Si les voiles tombent pour vous, ils tomberont pour tous les êtres humains, mais de façon différente pour chacun d’eux car chacun est différent.

    Faites tout ce que vous pouvez pour vous transformer intérieurement et pour demander à l’Etre Divin que vous êtes de s’exprimer beaucoup plus, de s’exprimer dans vos paroles, dans vos pensées et dans vos actes, de s’exprimer tout simplement dans votre vie au quotidien. N’oubliez pas de lui parler, et vous serez étonnés de sa réponse, parce que réponse il y aura, tout comme il y aura réponse de votre âme »

    Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
    * qu'il ne soit pas coupé
    * qu'il n'y ait aucune modification de contenu
    * que vous fassiez référence à notre site http://ducielalaterre.org
    * que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

     


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  •  http://www.zoom-cinema.fr/media/photos/12423/le-soleil-derriere-l-arbre.jpg

    Sur  le chemin tout commence avec une expérience mystique.

    Karlfried Graf Dürckheim

     

    Expérience mystique : Quand il s’agit d’une expérience personnelle, l’expression peut faire peur. André Comte Sponville parle de sa propre expérience un jour de juin 2001.

     

    "Je ne suis pas du tout un mystique, je suis plus doué pour la pensée que pour la vie et plus doué pour la pensée conceptuelle que la pensée spirituelle mais j’ai eu au moins quelques moments de simplicité, en vérité extrêmement rare. Cependant, la première expérience était assez forte et assez nette pour qu’au fond toute ma vie en soit définitivement changée, toute ma vie et toute ma pensée. J’allais avoir vingt cinq ans, je me promenais avec des amis la nuit dans une forêt, nous étions quatre ou cinq, Plus personne ne parlait. Tout à coup, voilà une expérience que je n’avais jamais vécue. C’était quoi cette expérience ? C’était un certain nombre de mises en parenthèses.

     

    Mise entre parenthèses du temps, ce que j’appelle l’éternité. Tout à coup, il n’y avait plus le passé, le présent, l’avenir. Il n’y avait plus que le présent. Là où il n’y a plus que le présent, ce n’est plus le temps, c’est de l’éternité.

     

    Mise entre parenthèses du manque. Tout à coup et sans doute pour la première fois de ma vie, plus rien ne manquait. Mise entre parenthèse du manque, ce que j’appelle la plénitude.

     

    Mise entre parenthèse du langage, de la raison. C’est ce que j’ai après le silence. Pour la première fois peut-être de ma vie, je n’étais pas séparée du réel par des mots. J’étais de plein pied dans le réel.

     

    Mise entre parenthèses de la dualité. Ce que j’appelle l’Unité. J’étais Un avec tout. Mise aussi entre parenthèse de la dualité entre moi et Moi, entre la conscience et l’ego. Je n’étais qu’une pure conscience sans ego. C’est ce que j’appelle la simplicité.

     

    Mise entre parenthèses de l’espérance et de la peur. Bien sur puisque j’étais dans le pur présent. Pour la première fois de ma vie et peut-être la dernière, je n’avais peur de rien. Ça c’est une expérience très étonnante. Tout à coup, vous n’avez peur de rien. C’est ce qu’on appelle la sérénité.

     

    Une mise entre parenthèses du combat. Tout à coup, je n’avais plus à me battre. C’est ce que j’appelle la paix.

     

    Enfin, mise entre parenthèses  -et c’était la plus étonnante,- de tout jugement de valeur, et c’est que j’ai mis plusieurs années à appeler l’absolu."

     

    Chacun a vécu une expérience à un moment privilégié au cours duquel il s’est senti proche comme jamais encore de la vérité de la vie. Ce sont ces moments où l’on a senti ce qu’on pourrait appeler la profondeur de l’Être. Moment au cours duquel nous nous hissons sans rien savoir ni comment à un niveau d’être où règne la plénitude, le silence, la sérénité, la paix intérieure.

    Une interview du philosophe André Comte-Sponville menée par Djénane Kareh Tager

    http://livreblogdujeudutao.unblog.fr/category/ressources-et-savoirs/page/7/

     


    35 commentaires
  •  

    Les cheveux… cette parure qui couronne nos têtes, qui fait et défait les modes, les courants de pensée.
    Les cheveux, reflet des différentes cultures à travers les siècles, révèlent-ils notre être profond ? Sont-ils reliés à nos racines inconscientes ? Sont-ils de véritables antennes entre Terre et Ciel ?

    http://hym.media/nos-cheveux-dela-apparences/


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