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    Du corps que j’ai au corps que je suis.

    Mon corps me parle, m’appelle, m’invite et me raconte…

    Il est matière et me chante le sacré.

    Mon chemin d’évolution se trace dans ma relation à mon corps.

    Le Transpersonnel me ramène dans un corps conscient.

     

    1 – De la conscience pure à l’incarnation

    Notre corps physique nous est donné lors de notre conception pour pouvoir connaître l’extraordinaire expérience de la vie humaine. En tant que conscience pure, il n’y a pas de « je », pas de corps, seulement un espace infini et immédiat, un vide potentiel sans forme, une énergie tissée d’amour, un grand Tout sans différenciation.

    Puis, c’est l’aventure humaine, la naissance, la conscience s’incarne, prend corps pour pouvoir se reconnaître, se singulariser, pour éprouver sa capacité à créer, à jouer, à être en relation. Nous devenons un «je», une identité associée à un corps, un modèle unique parmi les milliards de milliards de possibilités. Notre histoire d’être humain commence et avec elle, l’épopée que nos appelons «la vie», notre vie et l’aventure souvent compliquée, parfois douloureuse, jamais anodine de la relation avec ce corps qui nous est donné en cadeau de naissance. C’est le miracle de l’incarnation : se faire chair. «Le verbe se fait chair» pour donner un temple à notre âme et nous permettre ainsi de déployer et d’explorer les différentes facettes de la conscience qui cherche à se rencontrer. Notre corps/matière nous ancre dans la réalité terrestre et humaine. C’est notre blessure et notre chance.

     

    2 – Le corps, lieu d’expériences

    Et c’est dans ce corps, grâce à ce corps, à la fois réceptacle et créateur, que nous vivons toutes nos expériences de vie. Ce corps, nous le subissons parfois car ses limites et ses douleurs nous affectent. Il nous permet aussi une gamme d’expériences immensément riche dont souvent nous ne prenons conscience que lorsqu’une épreuve nous prive de notre capacité d’agir. Ce qui nous est donné «va de soi» tant que cette réalité n’est pas menacée, interrogée et donc rendue plus visible, par les épreuves de vie. C’est pour cela que la relation à notre corps n’est pas toujours une relation consciente, habitée. Il nous met aussi au défi, car il change, souvent, très souvent, il n’est pas comme nous voudrions qu’il soit, avec l’âge, il perd son autonomie, il se détériore, il souffre et nous rappelle ainsi qu’un jour, sa vie, en tant que corps, s’arrêtera. Il est le lieu de l’inscription de nos expériences, comme des cicatrices ou des rides qui marquent peu à peu les traces de notre chemin de vie. Corps-témoin, corps-véhicule, corps-instrument qui, comme un instrument de musique, va vibrer de toutes les résonnances que chaque instant de vie nous apporte. C’est grâce à notre corps que nous pouvons vivre, agir, bouger et que nous pouvons savourer, souffrir, sentir,… Il est la grande caisse de résonnance qui nous permet de participer à la vie. Il nous met aussi directement en contact avec notre finitude et le sens de notre vie.

    Que faisons-nous ici, sur cette terre, de passage, puisque nous le savons, cette expérience que nous appelons la vie humaine est éphémère ? Qui sommes-nous? Cette réalité changeante et périssable? Entreprendre un chemin de relation consciente avec notre corps peut nous initier aux mystères de la vie et nous réserver bien des surprises. Nous pouvons aussi l’écouter – mais le faisons-nous ? – pour recevoir ses précieux messages sur notre relation à nous-mêmes et au vivant.

     

    3 - Corps inconscient, corps que l’on a, que l’on subit

    C’est le lot de la plupart des être humains la plupart du temps. «Sommes-nous victimes de notre corps» ? Est-ce que nous subissons les limites qu’il nous impose comme une contrainte, une séparation ? Est-ce un corps-objet, objectifié? Une mécanique qui doit tourner rond et se faire oublier ? Dans ce cas, tout va bien tant que notre corps ne se manifeste pas. Nous ne l’entendons que lorsqu’il a mal et c’est de cette façon qu’il se rappelle à nous, qu’il nous appelle. En général, nous n’aimons pas cela. Et c’est pourtant une expérience commune et banale. Nous ne prenons conscience de quelque chose que lorsque cette chose nous est retirée, ou lorsqu’un dysfonctionnement quelconque apparaît, et devient une figure qui émerge sur un fond mais tant que la figure n’émerge pas, on reste dans l’inconscience, elle n’existe pas réellement pour nous. Notre corps nous est tellement familier qu’il est comme un fait acquis. Parfois, la maladie ou l’accident nous réveille et dans la souffrance, il y a le germe du cadeau qu’est cette révélation «mon corps me parle». Il est un indicateur de notre état d’être, notre niveau de conscience. «Les contractions sont toujours l’expression dans le corps de nos revendications, de notre intérêt personnel.» (Yvan Amar). Il nous renseigne sur qui nous sommes, où nous en sommes. Inscrit dans la matière, dans la réalité physique, il nous oblige car nous ne pouvons pas faire l’impasse très longtemps de satisfaire (au moins partiellement) ses besoins. Mais cela peut encore se faire dans l’inconscience. «Si le corps était le grand instructeur, s’il était cela que l’on n’écoutait pas assez ?» (Yvan Amar) Que peut-il nous enseigner?

     

    4 - Corps conscient, corps que l’on est, devenir disciple

    Il ne suffit pas «d’avoir conscience de son corps» mais de devenir conscient «d’être un corps». Sommes-nous disciples de notre corps? Pouvons-nous l’écouter comme le lieu, l’interface « organisme/environnement », le lieu de rencontre avec la vie, le lieu de l’alliance, comme le dit Yvan Amar ? Il dit aussi « Votre corps est terre sainte, terre de la promesse; par l’effort conscient, par le travail conscient, le corps devient terre de révélation. […] Il est une terre qui écoute.» et, j’ajouterais, qui a aussi besoin d’être écouté. Notre corps nous parle mais encore une fois, l’écoutons-nous? Certains d’entre nous vont avoir la chance, la sagesse de se relier de façon consciente à leur corps, au travers par exemple, d’une activité physique ou sportive qui leur offre des multitudes d’occasions de découvertes, de révélations du potentiel, des limites, du mode de fonctionnement de leur corps. Pour d’autres, ce sera la maladie qui par l’expérience de la douleur physique et la privation d’autonomie va devenir un révélateur intransigeant de réalités insoupçonnées jusque là ; Ou peut-être l’accident qui va les obliger à des réapprentissages de base qui sont un chemin humiliant (pour l’ego bien sûr) ou qui va les obliger à vivre dans un «nouveau corps» à réinvestir. Toutes ces expériences sont des opportunités que la vie nous propose pour devenir conscient ou plus conscient ; car là encore, le choix de subir ou devenir disciple est présent. Nous créons notre vie et nous pouvons en faire une célébration mais nous pouvons aussi la subir, en être victime quand nous nous coupons de notre responsabilité envers nous-mêmes et donnons aux autres, aux événement, le pouvoir de déterminer qui nous sommes ou croyons être.

     

    5 - Corps de relation

    Quelle relation avons-nous avec notre corps? Et quelle relation notre corps a-t-il avec l’environnement, les autres ?..... Donner, toucher, sentir, exprimer, palper, recevoir… Expériences reçues, expériences données. Nous sommes invités, nous avons la possibilité de développer nos sens et de sentir avec tout notre corps. «Si nous voulons être vivant, il faut accompagner le mouvement du vivant.» (Yvan Amar) Notre corps nous relie à la vie et nous guide tant par ses possibles que par ses limitations. C’est le grand enseignement de l’humain, de l’humus, de la terre. La terre et le corps sont la même chose. Tout comme l’esprit et le ciel sont la même chose. Dans notre corps comme dans notre incarnation, se relient la terre et le ciel. Encore une fois, Yvan Amar nous ramène à des vérités essentielles : « Voyez la sacralité de cette présence corporelle, elle est le lieu de la manifestation de cette rencontre de la force de la terre et de la force du ciel». «Mon corps sait-il aimer?» Sait-il donner, manifester l’amour? Ce sera plus facile si nous aussi nous l’aimons et nous le respectons. Nous avons développé notre relation à notre corps par le biais de la relation à notre mère tout d’abord (ou celle ou celui qui en a été le substitut). Par la manière dont il a été touché, stimulé, caressé, aimé, nous serons ou non, portés à le considérer comme bon, aimable ou à le rejeter, s’en méfier voire à en avoir honte parfois. Mais quelque soient les marques, les empreintes de cette relation primordiale, aujourd’hui nous avons le choix de suivre un chemin différent. Comme le dit si souvent Richard Moss, «notre histoire commence maintenant» et ceci est vrai aussi pour notre corps et pour notre relation avec lui.

     

    6 – Corps sacré

    Notre corps est aussi la porte ouverte sur le sacré, le lieu de la manifestation du divin. Comment témoigner du divin, le chanter, le danser, le partager sans notre corps? Une spiritualité désincarnée est dangereuse car le risque est grand de bâtir une vision spirituelle sur des croyances et des fantasmes. Notre corps nous ramène ici, nous permet de faire l’expérience du moment présent puisqu’il est toujours là. Souvenons-nous encore et toujours de ramener l’esprit là où est le corps pour vivre cette verticalité, cet arbre relié à la terre autant qu’au ciel. Spiritualiser la matière ou relier spiritualité et matière, divin et incarnation, c’est le chemin que nous proposent les voies transpersonnelles. Pendant fort longtemps et encore maintenant, l’église catholique a méprisé le corps, en diabolisant la sexualité et la sensualité (rappelons-nous que la gourmandise était quand même un des sept péchés capitaux !). Les pratiques de flagellation et de mortification de la chair étaient très en vue dans les milieux cléricaux et monastiques. Nous avons un passé et un passif lourd à porter et vivre la sacralité du corps et des sens, comme un cadeau de Dieu, ne nous est pas chose facile. C’est une véritable réhabilitation que nous essayons de vivre aujourd’hui. «Il est autant l’expression de la quête que celle de la souffrance, de l’humilité, et de sa gloire. Il est le lieu du grand pèlerinage.» (Yvan Amar)

    Le Transpersonnel nous invite à reconnaître cette dimension divine qui est en nous, qui est partout, à honorer et célébrer la vie sous toutes ses formes. Le corps est sacré comme la nature est sacrée.

     

    7 – Le corps et la thérapie transpersonnelle

    Dans les approches transpersonnelles, être relié au corps est essentiel. Dans des pratiques comme la Respiration Holotropique, la transe, le lying, etc., on part du corps pour créer l’accès à des niveaux très profonds de l’inconscient, qu’on soit encore dans le niveau biographique, périnatal ou dans des expériences transpersonnelles. Notre corps a une mémoire. Il porte à la fois la mémoire de notre histoire personnelle mais aussi l’histoire de notre généalogie (A. Ancelin-Schutzenberger, G. Devroede) et même la mémoire de toute l’humanité. Parfois, au cours du processus thérapeutique, il aura besoin de bouger, de s’agiter, trembler, pleurer, hurler, vomir, ce sera sa façon à lui de nous permettre de nous libérer et de nous remettre au monde en nous déligotant de nos liens inconscients inscrits au plus profond de notre chair. Et tout comme notre vie marque et façonne notre corps, tant dans sa forme, ses expressions, ses cicatrices, de la même façon, le travail thérapeutique, surtout s’il s’agit d’une thérapie psychocorporelle, va s’imprimer, offrir une nouvelle empreinte qui va inscrire dans le corps de nouveaux messages. Comme une renaissance permanente. C’est pour cela que je parle de «remise au monde».Notre corps est cette merveille qui nous permet à chaque instant de vivre en conscience et d’écouter la vie au plus intime et au plus juste. Et nous n’avons jamais fini de le découvrir, d’apprendre de lui et par lui. Et il n’est jamais trop tard pour découvrir que nous avons un corps. L’aventure peut commencer à chaque instant, donc maintenant.

    Bernadette Blin

    Septembre 2008

     

    Bibliographie :

    Amar Yvan, La conscience corporelle - Les éditions du Relié 2006 –

    Blin Bernadette, Chavas Brigitte Guérir l’ego, révéler l’être – Trédaniel 2009

    Mahler Jean, Une nouvelle thérapie sensitive, un regard chamanique pour notre temps – Dervy 2003 

    Montagu Ashley, La peau et le toucher – Seuil 1979

    Moss Richard, Le deuxième miracle – Souffle d’Or 1996

    Spitz René, De la naissance à la parole, - PUF 1993 -

     

    Source

     


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  • kundalini mudra

    Les postures pendant les méditations conduisent l’énergie par des chemins spécifiques. En touchant, en croisant, en étirant, en pressant les doigts et les mains (qui ont chacun des qualités particulières) on stimule des points qui transmettent au cerveau et au corps chacun leurs informations.

    Quelques exemples : Gyan mudra,Shuni mudra, Surya mudra, Bouddhi mudra, Prise ou serrure de l’ours, Fermeture de Vénus, Mudra de la prière

    Quelques informations.

    Gyan mudra, le « sceau de la sagesse »

    Gyan mudra

    Le mudra le plus communément utilisé dans le Kundalini Yoga. C’est l’association du pouce qui est la zone de réflexe de l’égo gouverné par Mars, relié au 3ème chakra et de l’index associé à la planète Jupiter et au 2ème chakra qui est la zone de réflexe de la sagesse, la connaissance, la croissance, la pensée positive, la guérison.

    Il y a deux variations :

    Gyan mudra actif : le bout de l’index est sous le pouce. Il développe la sagesse et l’expansion.

    Gyan mudra réceptif : le bout de l’index et le bout du pouce se touchent. Il développe la réceptivité, l’équilibre et l’expansion.

    Les autres doigts sont tendus.

    Shuni mudra

    Shuni Mudra

    C’est l’association du pouce et du majeur. Le majeur représente la discipline, la sagesse, la responsabilité, l’intelligence et la patience ; Cela correspond à la planète Saturne et au 1er chakra.

     

    Surya mudra

    Surya Mudra

    C’est l’association du pouce et de l’annulaire. L’annulaire droit est gouverné par le soleil (le gauche par la lune) et est associé au 6ème chakra. Ce mudra développe la force vitale et renforce le système nerveux.

     

    Bouddhi mudra

    Bouddhi Mudra

    C’est l’association du pouce et de l’auriculaire. L’auriculaire est gouverné par Mercure et est relié au 5ème chakra. Ce mudra travaille sur la communication.

     

    Prise ou serrure de l’ours

    Prise ou serrure de l’ours

    La paume de la main gauche est vers l’extérieur, la paume de la main droite vers l’intérieur, les doigts sont crochetés. On exerce une pression avec les mains et les bras. Ce mudra travaille sur l’ouverture du chakra du cœur et intensifie la concentration.

     

    Fermeture de Vénus

    Fermeture de venus

    Mudra ou les doigts sont pliés de façon différente si l’on est un homme ou bien une femme. L’homme place l’auriculaire gauche vers le bas et le pouce gauche entre l’index droit et le pouce droit. La femme place l’auriculaire droit vers le bas et le pouce droit entre l’index gauche et le pouce gauche.(il faut essayer pour comprendre !)

    Ce mudra aide à canaliser l’énergie sexuelle et favorise l’équilibre glandulaire.

     

    Mudra de la prière

    Isabelle, Kundalini, Moliets, août 2006

    Les mains jointes au centre du cœur, le chakra du milieu, harmonie entre la gauche et la droite, le soleil et la lune, Ida et Pingala.

    Il est important de savoir que les mains dans dans un même mudra, posées sur les genoux ou au dessus de la tête ne travailleront pas de la même façon.

    Les informations ci-dessus sont indicatives, il faut toujours prendre en compte les autres parties du corps et les points de concentration conscients, dont l’influence est aussi importante. Une posture ne peut pas être réduite à un mudra.

    C’était la présentation de quelques mudras (peut-être les plus utilisé !?) mais il y en a presque une infinité et ils ont tous des effets spécifiques…

    La pratique et la répétition permettent aux corps d’intégrer les nouvelles informations. (ça ne se fait pas tout seul)

    Mudra

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    Virgil, comment pourriez-vous résumer votre expérience d’ouverture ?

    Ce n’était pas une expérience ; c’est venu comme cela. Pour moi, ce n’était pas une expérience. Je ne m’attendais à rien. C’est arrivé spontanément, le matin. Je ne savais pas ce que c’était, mais c’était quelque chose de très grand, d’immense. Je n’avais jamais entendu parler d’une telle chose. C’était beau, très beau. C’était une joie. C’était quelque chose d’autre, quelque chose de formidable.

     

    Y a-t-il eu des peurs qui ont surgi à ce moment-là ?

    Non, non, absolument pas. C’était plutôt la joie : une joie énorme. Je me sentais partout à travers l’espace. Je pouvais sentir tout ce qui pouvait m’entourer, en dehors de la pièce, dans l’univers. C’était immense, beau. On ne peut pas le décrire, il faut le vivre. C’est difficile à exprimer.

     

    Cela a duré plusieurs heures ?

    Oui. Cela a duré de 5h45 jusqu’à environ 13h00.

     

    Étiez-vous toujours seul durant ce temps ?

    Au début j’étais seul, mais après un certain temps ma femme est venue. Mais j’étais toujours dans cet état, dans cette vibration très forte. Est-ce qu’il faut décrire toute cette chose ? Parce qu’il y avait beaucoup d’éléments ! Je ne peux pas décrire tous les phénomènes et ils ne sont pas importants. On ne peut pas vivre dans cet état dans la vie quotidienne habituelle ; c’est quelque chose d’extraordinaire.

     

    Avez-vous ressenti quelque chose de différent dans votre corps ?

    Oui, oui ! À l’intérieur, tout mon corps. J’avais vraiment l’impression que je n’étais pas seul, que je ne pouvais pas créer cette chose avec mon mental : c’est impossible ! Je me demandais : « Qu’est-ce qui m’arrive ? » L’énergie était telle que j’avais l’impression de ne pas toucher le sol. Je me sentais comme soulevé, léger, avec une vibration très forte. Et une joie ! Une joie ! Je pleurais de joie.

     

    Et vous étiez bien, dans votre corps ?

    Oh ! Très très bien. Super bien. Je sentais une joie énorme au plexus et au cœur. En quelques minutes tout mon corps était purifié. Durant les deux jours suivants, j’entendais une voix persistante me répéter de prendre soin de mon corps.

     

    Quand cela vous est arrivé, compreniez-vous ce qui se passait  ?

    Non, je ne savais pas ce qui m’arrivait. Alors, je me disais que quelqu’un était avec moi à l’intérieur. Mais qui ? Auparavant, je n’avais aucune idée qu’il y avait un tel intérieur ! Quand j’ai vu ma femme, plus tard, je lui ai dit : « Paulette, le Seigneur est avec nous. » Elle m’a regardé avec étonnement, parce que jamais je ne parlais de cela : le Seigneur, Dieu. Je n’y croyais pas en ces choses.

     

    Voyez-vous un élément qui aurait pu déclencher cette expérience  ?

    Rien. Sur le moment, lorsque je vivais cette expérience, je ne pouvais voir comment cela s’était déclenché ; je le vivais, simplement. Après, je me demandais…

     

    Vous vous posiez parfois des questions auparavant  ?

    Jamais ! Je ne connaissais pas la vie spirituelle, je ne savais pas que cela existait.

     

    Avez-vous eu envie de communiquer avec des gens alors  ?

    Oui, mais ça ne les intéressait pas. J’ai demandé à ma femme : « Est-ce que j’ai l’air différent des autres jours ? » Elle m’a répondu : « Non, tu es pareil, sauf que les yeux sont très brillants. »

    Il fallait que je me touche souvent au plexus solaire, tellement c’était fort : ça me faisait pleurer. Je voyais toute cette souffrance dans les gens, je voyais en eux. Je les voyais pleurer en dedans, mais ils prétendaient que non. Mais c’est un phénomène ; ce n’est pas important.

     

    Mais plus tard, quand Paulette a vu que vous étiez différent et que les gens commençaient à venir vous voir, comment réagissait-elle à ce moment ?

    Elle était quelque peu contrariée de ce que cela m’arrivait à moi et pas à elle aussi. Plus tard, je lui ai dit : « Si tu crois que c’est le Christ ou un dieu qui est venu pour moi, il pouvait aussi t’inclure, qui était à côté de moi. Mais tu vois, cela n’a rien à voir avec l’extérieur ! »

     

    Avez-vous rencontré de l’incompréhension  ?

    Oui, une grande incompréhension. Certaines personnes se sont éloignées de moi. En général, les gens sont attachés à l’aspect mondain de l’existence ou à ce qu’ils ont entendu sur l’Église et Dieu. On m’a demandé si j’étais dans ce genre d’état ; j’ai dit que non.

     

    À partir de ce moment-là, vous viviez quelque chose de très différent. Votre vie devais être changée, peut-être pas extérieurement, mais intérieurement.

    Tout était changé ! Tout était beau, tout était magnifique. La création est belle et il n’y a aucune raison de se plaindre. Tout de suite après cette expérience, je suis sorti : j’observais les gens marcher ou conduire dans la rue et je voyais des automates. Un automate qui conduit un autre automate. Je les percevais très très soucieux. Je sentais leur souffrance à l’intérieur.

    À la maison, il y avait une statuette fabriquée au Mexique. Ce matin-là, je la tenais dans mes mains et je pouvais voir là où elle avait été fabriquée, qui l’avait faite, comment, l’endroit exact, les gens qui avaient travaillé sur elle. J’ai pensé : « Mon Dieu ! Qu’est-ce qui m’arrive ? » Alors, il y a des phénomènes, mais on n’est plus dans la peur. Il y a bien des éléments, mais je ne peux pas les raconter.

     

    Qu’avez-vous fait pour tenter d’intégrer cela  ?

    Rien. J’ai laissé cela comme cela était. Je me disais : « Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je ne peux pas travailler comme cela. C’était le paradis. J’ai dit à ma femme que si j’allais voir un psychiatre il me dira que je suis fou. Si j’allais voir un évêque ou un cardinal, il me dirait : « J’ai cherché pendant toute ma vie et tu viens me dire que tu as rencontré Dieu ! » Et il me donnerait des coups de pieds et me jetterait dehors ! Alors, j’ai décidé d’attendre, de vivre et d’observer. Je me suis accepté tout de suite, parce que c’était beau. On ne peut pas résister à une chose pareille : il n’y a pas de mental qui juge et décide quoi faire. Je vivais dans cet état-là. Il n’y avait pas de pensée, sauf celles que j’ai mentionnées, parce qu’il fallait que le lendemain j’aille au travail. Mais dans le moment même, je ne sentais pas ce que je devais faire.

     

    Et quand vous êtes arrivé au travail ensuite…

    Ah ! À 13h30, le jour de l’ouverture, c’était parti, dans le sens que je sentais moins cette présence. Mais il est resté une énergie très forte aussi : différente de celle qui était partie, mais elle était là, très forte, quelque chose de très vivant.

    Au travail aussi je me taisais. Là aussi on s’est aussi éloigné de moi. Je ne pouvais pas trop m’approcher, car je ne parlais plus comme avant ; c’était fini !

    Je me suis approché de quelqu’un qui était malade. Je ne connaissais pas son état. Je lui ai dit tout de suite qu’il était malade. Il disait que non, mais moi je lui disais que oui ! Alors il a fini par dire que oui : « J’ai des problèmes de reins et de poumons. » Il me venait un vertige, des nausées  : j’étais mal, comme si j’allais tomber. Quand je rencontrais quelqu’un de malade c’est l’effet que ça me faisait. Je les sentais malades et alors je n’étais pas bien : j’avais des vertiges, je perdais le souffle, etc.

     

    Saviez-vous immédiatement que ce n’était pas vous mais la personne en face de vous qui…

    Oui ! C’était clair. C’était comme une communication en moi, qui me disait : «  Il est malade. » C’était une très grande force. Si la personne me disait « oui », je me remettais vite : en quelques secondes. S’il niait son état, le malaise persistait. On ne peut pas mentir devant quelqu’un qui vit la vérité. La spiritualité c’est l’honnêteté toute pure. La première chose est l’honnêteté : l’honnêteté avec soi-même. Avec l’honnêteté vient l’amour. C’est l’amour. C’est une force énorme. On ne décide pas de l’honnêteté, on la vit. Je ne dis pas : « Je serai honnête » ou « je ne le serai pas. » Je le suis, je le vis : c’est comme la respiration. Nous sommes cela.

     

    Après votre expérience, avez-vous senti qu’il y avait des choses à ajuster dans votre vie ?

    Non ! Rien. Je ne connaissais rien en matière de spiritualité et pendant un an et demi j’ai cherché à l’extérieur, pour voir s’il y avait des gens qui s’intéressaient à cette chose : j’ai trouvé que oui. Il y avait des revues, des livres. Je suis allé dans des librairies et j’ai connu des gens qui se rencontraient les week-ends. Parfois j’y assistais. J’ai interrogé beaucoup de gens, même ceux qui venaient de la France et des États-Unis. Après un an et demi j’ai vu qu’il n’y avait rien à chercher à l’extérieur et que nulle part quelqu’un me dirait ce qu’était cette chose. Là, j’ai arrêté de chercher et j’ai commencé à progresser par moi-même, seul.

     

    Lors des deux années qui ont suivi, avez-vous fait l’expérience de phénomènes bizarres dans votre corps ?

    Oui, oui, beaucoup. Mais ce sont des phénomènes et ce n’est pas très important.

     

    Je pensais surtout à des phénomènes qui auraient pu vous faire croire qu’il y avait quelque problème à votre corps.

    Pas vraiment, parce que c’est quelque chose de très pur, très clair. Il n’y avait pas de peur, aucun sentiment d’être enfermé. En tout cas, c’était une liberté totale, une joie, une clarté, une lucidité. Dès que cela est arrivé, ma vie ne fut plus ce qu’elle était. Il n’y avait plus de ténèbres, plus de pensées : tout était clair et présent. Peut-être d’autres gens se posent des questions, peut-être y a-t-il d’autres formes d’éveil ; mais en ce qui me concerne, c’était pur et clair.

    Deux semaines après l’ouverture, il y avait un homme au travail qui avait mal au genou. Je savais qu’il était malade. Je lui ai fait part de ma perception et il m’a dit qu’il avait un problème à son genou et qu’il devait être opéré. Je lui ai répondu : « Ça va te passer. » Je l’ai touché sur le genou et il est tombé endormi ! J’ai tenté de le réveiller en le giflant un peu. Je ne savais pas ce qui lui arrivait. Il est revenu doucement et je lui ai appliqué un peu d’eau froide. Depuis ce temps, le problème au genou est passé : il ne l’a jamais plus éprouvé. Il a senti une force et moi je ne savais pas que cette force pouvais agir ainsi. Au début, pour moi c’était une catastrophe, parce que je ne savais pas qu’une telle chose pouvait passer par moi !

     

    Quand vous avez réalisé que de telles manifestations pouvaient survenir à travers vous, comment vous-êtes-vous ajusté à cela ?

    Je ne voulais pas en parler ; quand quelqu’un m’approchait, je gardais le silence. Leurs maux passaient en quelques secondes, mais je ne parlais pas. Cela ne m’intéressait pas. Au début, oui, je croyais que je pourrais aider les gens. Mais j’ai vu qu’il y en a six milliards sur la Terre ? Qu’est-ce que je pouvais faire ? Alors je ne cherchais rien.

    Quand l’ouverture est arrivée, j’ai vu qu’il y avait une souffrance énorme dans l’être humain. Je me suis dit :« Je ne suis pas la solution pour la souffrance de la Terre ; c’est impossible ! Le monde entier est dans la souffrance, dans la douleur. Je n’ai pas voulu m’éloigner, mais je ne voulais pas m’engager dans cette voie qui consiste à vouloir sauver tout le monde. Je me sentais démuni, impuissant. Je vivais : je vivais ce paradis, comme aujourd’hui.

     

    Ne m’aviez-vous pas dit, un jour, que vous aviez eu un petit problème et que vous croyiez avoir quelque chose au cœur  ?

    Oui, il y a eu beaucoup de phénomènes, mais je n’aime pas en parler, parce que ce ne sont que des phénomènes et les gens ne comprendraient pas. Je ne vois pas pourquoi je devrais raconter ces histoires. Mais il y a eu beaucoup de choses qui sont arrivées, comme des rencontres dans une autre dimension. Quand ces choses arrivent, il n’y a rien à faire : c’est quelque chose de très pur, très intelligent. Il n’y a pas à s’inquiéter : quelque chose de très intelligent travaille en nous. C’est nous. Tout se stabilise très vite et bien.

    Un jour, peut-être quatre ans après l’ouverture, j’ai eu un vertige alors que j’étais seul à la maison. J’ai commencé à manquer d’air et je sentais que j’allais m’évanouir. J’ai pensé que si je signalais le 911, les secours ne pourraient pas entrer dans la maison. Alors suis sorti, comme si quelqu’un me poussait dehors. Je suis sorti et j’ai rampé jusque chez le voisin pour appeler. L’ambulance est venue. Ils m’ont mis le masque à oxygène et je me sentais vouloir laisser mon corps, partir. C’était seulement un des phénomènes. L’infirmier criait : « Réveillez-vous, monsieur ! Parlez, parlez ! » Mais non, je me sentais bien de partir. Ils ont arrêté l’ambulance, car le cœur avait cessé de battre. J’étais bien : c’était une joie énorme ! Ils m’ont forcé, ils ont crié : « Quel âge avez-vous ? Comment vous appelez-vous ? » Tout cela s’est passé en quelques secondes, très vite.

    Je suis revenu. Je suis resté une heure à l’hôpital. Le médecin ne savait pas ce que j’avais et m’a dit de retourner à la maison. Ils ont fait des tests de toutes sortes, mais il n’y avait rien, absolument rien. Quand je suis revenu à la maison, une heure et demi après que cela fut arrivé, les voisins étaient encore là. Ils dirent : « Oh ! Il est là ! » Et je m’approchais en disant : « La mort, elle est belle ! C’est beau ! » Ils me croyaient fou. Ce sont des choses comme ça qui sont arrivées.

     

    Avez-vous compris pourquoi c’était comme cela  ?

    C’est une énergie qui circule et qui est toujours là, que les scientifiques ne connaissent pas, mais qui est disponible dans l’univers, en nous-mêmes. Elle circule dans le corps. C’est cette énergie qui, lorsqu’elle circule, nous fait vivre cette spiritualité. C’est partout dans l’univers. Je veux dire ici : l’univers est ici ! Je la sens constamment circuler à travers moi. Je la sens : elle passe par la tête. Probablement que cette énergie était bloquée à quelque part et a créé cette impression. Mais ce n’était pas une maladie.

    C’est seulement quand cette énergie devient manifeste, quand on peut la vivre, qu’on peut vivre la spiritualité. Sans cette énergie, il n’y aurait ni Christ, ni dieu, ni Bouddha, ni Dalaï Lama, ni personne.

    Une autre fois, quelque chose de similaire est arrivé et ma femme avait appelé le médecin. Il m’a dit que j’étais très bien. Je lui ai demandé à quoi il le savait. Il a dit que c’était à mes ongles et qu’il aurait voulu en avoir de pareils : très beaux, roses. Il m’a dit que j’étais en pleine santé. Après cela ce genre de choses n’est plus arrivé. Peut-être que cela s’est stabilisé. Mais beaucoup de phénomènes du genre arrivent après un éveil : on n’est plus le même. On ne vit plus dans le quotidien de la souffrance. C’est une liberté totale, une joie.

    Je vis comme cela. Je vois les gens comme ils sont ; ils ne sont pas bien, mais je n’ai pas le choix, s’ils veulent vivre comme cela. J’ai pensé me retirer dans la solitude. Mais il y avait constamment quelqu’un qui m’appelait pour quelque problème, quelqu’un qui avait besoin d’aide. J’ai alors pensé que je serais un égoïste de me retirer pour moi-même. J’aimerais que les gens aient cette liberté et cette joie totales, qu’ils s’y intéressent, qu’ils essaient de la vivre. Mais comment leur dire ? Je vous le dis, c’est sérieux.

     

    Mais avez-vous vu une évolution en vous après l’ouverture  ?

    Oui. Pendant un an et demi j’étais très attaché à cette ouverture. J’y pensais et il y avait une très forte émotion qui montait. Je pleurais, je pleurais. Je sentais la souffrance humaine. Mais un soir, vers 21h00, j’ai pensé que j’en avait assez de m’interroger sur ce qui était arrivé le jour de l’éveil. « C’est fini, c’est mort, c’est passé. » J’ai vu que je rêvais. J’étais attaché à une idée de l’éveil, que c’était Dieu, ceci, cela. J’ai pensé : « Mais c’est faux ! C’est fini ! C’était la vérité quand c’est arrivé, mais pas aujourd’hui ! Aujourd’hui, je suis dans l’imagination. » Alors, j’ai laissé tout tombé, comme ça, et je suis parti dormir !

    À 3h00, je me suis réveillé. C’était comme quelqu’un qui communiquait à l’intérieur de moi. Mon corps me communiquait quelque chose. Je me sentais tellement bien ! Je me sentais léger et plein de force, et j’avais l’impression de ne plus toucher le lit. Je me disais : « Tu vois, pourquoi luttais-tu ? Il n’y a rien à voir. Il n’y à rien à quoi s’attacher au sujet de ce qui est arrivé. » Je sentais fortement que je n’avais qu’à vivre au présent. Depuis ce jour-là, c’était fini : il n’y avait plus cette émotion sur l’éveil. J’ai progressé très vite. Tout est dans la vérité de l’instant même, de ce qu’on voit et connaît. C’est comme si je n’aurais jamais vu le monde autour de moi auparavant.

     

    À quoi voyiez-vous que vous faisiez du progrès  ?

    Je vous donne un exemple. Avant l’éveil, j’allais au supermarché et c’était lourd. Mais tout de suite après cette réalisation, celle survenue à 3h00 du matin, je croyais être dans un autre monde : « Mais d’où viennent ces choses ? Qu’est-ce qu’ils vendent ? » Je ne voyais pas cela auparavant. Mais c’était quelque chose de clair désormais. Je voyais comment ce sont les gens qui produisaient cela, la Terre, la nature ! Je ne voyais pas cela auparavant : où étais-je pour ne pas l’avoir vu ? J’ai même demandé à ma femme : « Est-ce que c’était là auparavant ? » Elle me dit : « Oui, tu passais ici avec moi. »

    Alors, voilà l’être humain qui est aveugle. Il ne voit pas son entourage. Il regarde des dizaines d’années en arrière et fait des plans pour le futur, mais il ne voit pas le moment même ! Mais je voyais désormais cette clarté. J’ai changé, c’était fini ! Je voyais vraiment le printemps, l’été, les plantes, les animaux. C’était le paradis sur la Terre, ici ! Les idées de passé et de futur s’étaient évanouies ; tout était présent. Si je vous disais, vous ne me croiriez pas.

    Je conseillerais aux gens qui ont une ouverture de ne pas se mettre dans la peur. Ils devraient s’en tenir à eux-mêmes et ne pas se laisser influencer par d’autres, qui leur diront toutes sortes de choses, surtout les voyants, les cartomanciens et autres personnes du genre. Ne pas écouter ces gens-là, mais s’écouter soi-même plutôt. Ils ne devraient pas se tenir à ce qui est arrivé ; plutôt, ils devraient vivre chaque instant. On peut lire des livres, mais seulement pour corroborer ce qu’on connaît, c’est tout. Autrement, on n’apprendra rien dans les livres. C’est comme un témoignage, les livres ; c’est tout.

    Vous vous connaissez alors et vous connaissez tout ce qu’il y a à l’extérieur. Toutes les choses qu’on croit banales sont alors neuves chaque jour. À ce moment il ne vous vient pas de vous laisser guider par les pensées.

    C’est un lâcher-prise. On n’apprend jamais rien en forçant. Quand un conflit survient par rapport à quelque chose d’extérieur, ne prenez pas position. Ne jugez pas : ne jugez personne. Mais je sens fortement l’injustice dans ce monde : l’homme qui exploite l’homme, qui le fait souffrir.

    Tout est possible dans l’avenir. Mais il faut apprendre cela aux enfants quand ils sont encore tout petits, à l’école. Ceux qui sont intéressés à un chemin spirituel, peuvent y arriver s’ils le veulent. Il faut être persévérant, vraiment persévérant avec soi-même. Ils y arriveront. Tout le monde peut y arriver. Il faut persévérer et ne pas se laisser prendre par ces gurus et tout ce non-sens. C’est possible que certains voient la vérité, qu’ils la vivent ; mais voyez en général comment ils entraînent les gens et ce qu’ils leur font.

     

    Je l’ai vu !

    Ce n’est pas bon. Je veux dire aux gens qu’ils devraient être prudents avec cette énergie, parce qu’on peut l’utiliser négativement. Et alors on est pire. Si vous la laissez agir, vous allez grandir ; mais si vous l’utilisez, vous allez devenir un monstre, vous serez méchant.

    L’homme doit être totalement libre par lui-même. Nous sommes tous cette source. C’est ici !

     

     

     

    http://www.omalpha.com/jardin/virgil.html

     

    Autres témoignages

     

     

    Aujourd'hui, vous êtes 140 ab♥nnés! (vous n'êtes pas avertis de tous les articles, retourner à la page d'accueil pour découvrir les autres). Bonne journée!

     

     


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  • https://infinitelovenews.files.wordpress.com/2012/11/lapratique1.jpg?w=610

     

    Comment dépasser les expériences d'aller-retour, de grâce et de contractions, de liberté et d'identifications ? 
     

    Il m'est souvent arrivé lorsque j'ai progressivement approché ma conscience profonde, de vivre des états de grâce ou rien ne pouvait plus m'atteindre et tout était parfait et juste et beau. J'ai aussi souvent fait l'expérience d'une ré identification à mes conditionnements avec à la clé une expérience de souffrances et d'agitation qui contraste énormément avec la paix inconditionnelle de l'être. Quelque chose en moi ne voulait plus souffrir et voyait dans le processus d'éveil une façon d'échapper à cette souffrance liée à la personne. Cette partie de moi était joyeuse, libre et légère lorsque mon état était apaisé et se crispait à nouveau lorsque les tensions refaisaient surface. Il m'a été révélé plus tard que quelque chose en moi confondait l'éveil à ma nature profonde avec un état ou une expérience qui y est reliée.

     

    Qui nous sommes est au-delà des expériences et états d'éveils, qui nous sommes est toujours un espace inconditionnel pour ce qui est, quoi que cela puisse être. Ainsi nous sommes présents à un état lié à une expérience d'éveil ou à un état lié à une identification au contenu de notre vie ou de notre personne, et nous confondons ces états avec qui nous sommes. La question est maintenant ''Comment dépasser les expériences d'aller-retour, de grâce et de contractions, de liberté et d'identifications ?'' Comment dépasser l'expérience de trouver et de perdre l'éveil ?

     

    La réponse peut sembler peut-être trop simple mais il s'agit d'être présent à l'expérience actuelle telle qu'elle est et reconnaître que quelque chose en nous n'est peut-être pas en paix avec cela. Ce quelque chose souhaiterait vivre un état de Grâce alors que présentement il se vit un état de crispation ou de tension mentale. En fait, les tensions ou crispations intérieures sont liées au désir de vivre autre chose que ce qui est présent, soit de vivre un état différent projeté comme un but dans le futur ou de revivre un état passé qui ne correspond pas à celui expérimenté maintenant. 

     

    Reconnaître cela et faire connaissance avec ce mécanisme en nous est la clé pour réaliser que nous ne sommes pas plus nos états que ce qui en nous accueille favorablement ou résiste à ses états expérimenté éternellement maintenant, nous sommes présent à tout cela. En étant simplement là, présent à observer ce qui se passe en nous au niveau des ressentis sans intervenir, sans juger, sans objectif, en permettant à tout ce qui est là d'être là tel que c'est, y compris, ce qui juge, ce qui résiste ou ce qui a besoin de comprendre, nous pouvons doucement sentir qu'il commence à y avoir un peu d'espace et qu'en fait cet espace d'accueil inconditionnel est notre nature véritable. Nous sommes cet espace quiet, silencieux et inconditionnel pour la vie maintenant et cela est inexplicable et inaccessible à la compréhension mentale car nos pensées elles même et nos compréhensions apparaissent dans cet espace que nous somme maintenant. Notre seul accès possible à cette réalisation de notre nature inconditionnelle ne peut se faire qu'à partir de l'expérience vécue ici et maintenant, quelle qu'elle soit, par l'observation ancrée en pleine conscience de nos ressentis et de nos pensées.

     

    Pascal Hastir

     

     

     


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  • Votre temple, votre corps

       

    Que feriez-vous sans votre corps ….. Mais est-il vous ?


    - Si l’on vous retire un poumon, que reste-t-il ? Vous !
    - Si l’on vous retire un rein, que reste-t-il ? Vous !
    - Si l’on vous retire un œil, que reste-t-il ? Vous !
    - Si l’on vous retire une oreille, que reste-t-il ? Vous !
    - Si l’on vous coupe un bras, que reste-t-il ? Vous !
    - Si l’on vous coupe deux bras, que reste-t-il ? Vous !
    - Si l’on vous coupe deux jambes, que reste-t-il ? Vous !
    Vous voyez, vous n’êtes pas « votre » corps.

    Vous n’êtes pas ce corps ?


    VOUS ÊTES LE SOI QUI VIT DANS CE CORPS

    Votre première maison.
    La santé de ce corps, que vous habitez temporairement, dépend de la qualité et de la quantité d’énergie vitale, du Chi qui le parcourt. Vos pensées, vos paroles, vos actes ont un lien direct, puissant et certain sur sa santé !
    Également, le fait de pratiquer un peu de sport aide à le maintenir souple et en forme.

    Votre corps est votre ami.
    Veillez sur lui.


    IL VEILLERA SUR VOUS !

    Louis WAN DER HEYOTEN

     


     


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  • http://www.huynh.info/userfiles/image/meditation-fontainebleau.jpg

    Jusqu'à ce que je médite, je n'avais jamais vu à quel point, je portais un jugement sur tout. J’avais une opinion et un verdict sur toutes les petites choses intérieures et extérieures : trop fort, trop doux, pas assez, trop. Pour finir, mon propre instructeur me les fit compter : des centaines de jugements en une heure. Je commençais à sourire  un peu quand je réalisai que de toute évidence c’était une habitude et que je n’avais pas à les prendre au sérieux. Mais l’année suivante, ma pratique changea et je me heurtais à la rage. Ce fut difficile. J’avais utilisé tous ces jugements pendant si longtemps pour tenter d’être un bon garçon et je n’avais aucune idée de la quantité de douleur et de colère accumulées ici. Pendant des mois, tout cela sorti sous formes de sensations, d’images, de pensées et de symptômes physiques.

     

    Témoignage d’un enseignant bouddhiste

    dans « Après l’extase, la lessive » de Jack Kornfield

     

    http://www.avancermieux.org/IMG/arton91.jpg

    Livre excellent!

     

    Intrigué par ce versant jamais évoqué de la vie spirituelle, qui pourtant en éclaire la finalité, ce dernier a enquêté auprès de maîtres zen, de lamas, de rabbins, d’abbés ou de nonnes, qui, chacun à leur manière, tire de leur expérience un message primordial: il n’existe pas de parcours idéal mais pour être authentique et bénéfique, la vie spirituelle doit se réaliser ici et maintenant.  Source 

    (...) Dans un livre à succès " Après l'extase, la lessive" il démonte pas à pas les écueils d'une spiritualité aseptisée du courant vital émotionnel, en précisant dans l'attitude d'acceptation, la voie royale pour être authentique. Il ne s'agit pas par la méditation de demeurer en paix, de nier ses émotions, ni d'échapper à la vie moderne. 

    C'est l'attitude de pleine conscience envers soi même, ses ressentis, ses émotions, qui entraîne cette ouverture au présent et aux phénomènes mentaux. Freud parlait bien d'association libres. Cette fluidité des perceptions, donne accès à des prises de conscience plus subtiles comme celles d'une impermanence des phénomènes et du flux des forces constantes qui opèrent, à un moment donné, sur les ressources intérieures. 

    (...)

    Source

     


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  • Une semaine de jeûne - La repriseMardi 18 août

    9h

    Dormi 7 h! Je pèse 45,9 kg puisque je me suis réalimentée hier soir. J'ai perdu moins de 5 kg. C'est raisonnable au bout de 9 jours (je compte les 2 jours aux jus).  Après un petit déjeuner fait d'un smoothie fruits rouges/bananes et une tasse de lait de riz à la chicorée, me voilà ragaillardie, même si ce n'est pas encore très tonique du côté musculaire.  Le traitement homéopathique a fonctionné puisque je ne souffre plus. Dommage que je ne l'avais pas sous la main. Ça marche pour moi, mais je le donne quand même.

    En cas de sinusite chronique, à prendre dès que le nez commence à chatouiller, qu'il y a des éternuements: 3 fois 3 granules par jour de Veratrum Album 5ch, 3 fois 3 granules par jour d'Hydratys Canadensis 5ch et, dans l'ordre croissant, 10 granules une fois par jour de Silicéa  7ch, 9ch, 12ch, 15ch, 30ch. Également des solutions comme Prorhinel pour nettoyer le nez ou Oligorhine riche en oligoéléments.

    Aujourd'hui, ça va être un jour de Vraie Vie! Même avec la pluie et 14° smile

     

    16h - Merci Suzame! Encore de la fatigue, mais différente. Je peux quand même m'activer. Ce matin, après le peu que j'ai fait, j'ai eu besoin de m'allonger avant d'aller faire les courses et je me suis finalement endormie pendant 1h30. Ce midi, c'était salade de tomates et 2 c à soupe de riz. Je suis vite rassasiée. L'estomac un peu lourd, j'ai bu dans l'après-midi mon thé préféré avec un peu de lait de riz et de miel de châtaigner. La lourdeur est passée comme par magie. Mr Yog rentre ce soir, je prépare une compote de rhubarbe/pommes et une tarte fine aux champignons. Je me contenterai des odeurs. Je me sens très tranquille. La relation au temps est différente, ce n'est pas le temps qui passe mais moi qui suis le temps.

     

    Une semaine de jeûne - La reprise

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    Une semaine de jeûne - Dernier jour!

    JOUR 7 cool

    Lundi 17 août

    8h - Nuit très pénible. Alors que je me sens enfin en forme physiquement, je n'ai dormi qu'1h30: incompréhensible en période de jeûne d'avoir les sinus (surtout le gauche) aussi congestionnés, bouchés avec des secrétions si denses qu'on dirait du caoutchouc. Impossible de dormir la bouche ouverte. Comme dirait Thierry Casasnovas, c'est la détox! Je ne sais pas. Donc levée tôt pour un jus de légumes avec les restes du frigidaire: concombre, persil, radis (qui est un fluidifiant), carottes, citron.  La crise est passée mais je vais quand même aller chercher de quoi prévenir, car ça risque de redémarrer à 18h, comme à chaque épisode de sinusite...jusqu'au lendemain.  Je vais faire régulièrement des inhalations.

    Matin ensoleillé mais toujours ce vent et seulement 17° dans la journée. J'ai envie de déménager dans le sud. J'étais si bien à Forcalquier, là où j'ai fait mon stage de yoga il y a 3 semaines. Pouvoir nager dans la piscine à 7h du matin, quel bonheur! J'ai besoin d'avoir chaud, de laisser le corps décontracté, de ne pas sortir avec une écharpe et un gilet en laine au mois d'août.

    Une semaine de jeûne - Dernier jour!

    12h- Je n'éprouve pas le besoin de manger et sens que je pourrais encore faire durer ce jeûne. Mais même si ça va psychologiquement et physiquement, je ne désire pas perdre plus de poids et envie d'avoir plus d'énergie. Je pensais mettre en ordre et nettoyer la maison mais je n'ai pas eu le courage. Mr Yog rentre demain soir et je serai heureuse de préparer des salades et me mettre à table avec toute la famille (même si dans un premier temps, je ne mangerai pas comme eux). J'ai l'impression qu'ils sont partis depuis un mois.

    Certains se sentent très bien pendant un jeûne. Pour moi, c'est une épreuve. Peut-être que ça sera de mieux en mieux au fil des expériences. Mais je crois que je vais plutôt opter pour des jeûnes courts et réguliers ce qui permettra de repartir à chaque fois sur de bonnes bases. La plupart des jeûneurs disaient l'an dernier qu'ils s'alimentaient correctement pendant un certain temps mais qu'ensuite les mauvaises habitudes reprenaient le dessus. J'aime beaucoup cette idée de rituel expliqué dans cet article.   

    "Au cours de la journée de jeûne, gardez à l’esprit que vous êtes en train de jeûner pour votre développement mental et spirituel. Gardez à l’esprit la promesse que vous vous êtes fait à vous-même de ne pas manger ce jour-là. Intérieurement, vous vous sentirez heureux et votre confiance en vous sera plus grande lorsque vous aurez tenu votre résolution de jeûner. Restez toujours conscient du fait que ce jour est spécial et essayer de traiter les autres personnes d’une manière particulièrement amicale et positive."

    http://thumbs.dreamstime.com/t/banane-au-dessus-de-m%C3%BBr-8097651.jpg

    19h30 - Le sinus gauche est de plus en plus douloureux avec une lourdeur dans le maxillaire inférieur. J'espère que ce n'est pas infecté. L'homéopathie n'étant pas assez efficace car j'ai trop attendu et je comptais sur le jeûne pour me guérir, je suis, finalement, allée chercher de l'exomuc, un fluidifiant. Comme ce n'est pas bon de prendre des médicaments l'estomac vide, j'ai mangé une banane très mûre et une demi heure après ce lait de riz que j'apprécie énormément. Le jeûne est donc terminé. Dommage de se détoxiquer pour finir par des médicaments. Il est un peu tôt pour parler des ressentis physiques du jeûne même s'il est indéniable que ça ne peut faire que du bien à l'organisme. Je suis un peu fatiguée suite à cette nuit trop courte. Comme me dit Suzame, le groupe est un élément primordial pour le côté psychologique et je n'ai donc pas l'intention d'en refaire, dans les années prochaines, dans ces conditions. Le plus difficile a été la fatigue à ne pouvoir rien faire et le temps très long. J'ai une plus belle peau, moins sèche. Je flotte dans mes pantalons, la peau du ventre est fripée, les joues  sont creuses. Dans 3 semaines je devrais être redevenue comme avant. Demain je reprends une vie normale, OUF! happy

     

    21h - Je n'avais pas faim mais comme vous savez, l'appétit vient en mangeant! Une salade de fruits rouges frais et des pommes de terre grenaille. Oh là là que ça fait du bien! J'ai retrouvé des forces et je respire mieux.

     

     

     

    JOUR 6  

    Dimanche 16 août

    12h

    45,9 kg. Cette nuit j'ai cassé un 10ème d'un doliprane 1000 pour me soulager les sinus. Les muqueuses congestionnées m'empêchaient de dormir. A savoir que le paracétamol est un poison pour le foie.  Un mal pour un bien, ce matin, le nez ne coule plus mais je sens une lourdeur dans le maxillaire inférieur. Hésitation à me faire un jus de carotte. Est-ce que le jeûne sera rompu? Hop, je le prépare avec 3 carottes, ce qui fait 10 cl et environ 25 calories. Je le prend comme un médicament. Voir  tous les bienfaits du jus de carotte à la page 12 et sur le rhume à la page 32 du livre de Norman Walker. Dans presque toutes les formules, on trouve le jus de carotte. La sensation de faim n'étant plus, j'ai bu ce jus d'une manière neutre. Ce n'était pas désagréable mais sans plus. Ça m'aura donné un peu d'énergie. L'an dernier, quand on nous a servi, avant le retour, des légumes cuits à la vapeur, je n'en avais pas ressenti un grand enthousiasme. J'en conclu que l'image mentale et les odeurs de nourriture sont plus fortes que l'ingestion des aliments. On mange par habitude, par peur de manquer, par ennui, pour faire taire des émotions, et donc on mange beaucoup plus que ce le corps a besoin. L'attention constante au ressenti du corps engendrant ensuite une réflexion sur son réel besoin est alors la base pour éviter de se laisser emporter par ses pulsions. Et bien sur, cela peut s'appliquer dans tous les domaines de la vie.

    Il y a un petit marché juste au dessous de ma fenêtre, je vais me dépêcher pour aller faire une provision de tomates locales pour la semaine prochaine. 

    Une semaine de jeûne - Jour 6 21h - En plus des 3 kg de tomates, j'ai trouvé des fraises, framboises, myrtilles, mûres, à un petit producteur. Je les garde au frais jusque mardi matin. Ce sera un smoothie ou jus avec bananes.

     Une semaine de jeûne - Jour 6 Après-midi relax dans le jardin d'une amie et petite promenade en sous-bois. L'importance de bouger et d'être en bonne compagnie, et particulièrement au moment d'un jeûne.

    En rentrant, à nouveau crise "sinusienne". Ça débarque brutalement et ça dure des heures. Demain j'irai chercher l'homéopathie qui a déjà fait ses preuves. Pourtant, je me sens mieux qu'hier. Ne serait-ce pas la réjouissance que ce jeûne se termine demain soir...

     

    JOUR 5

     Samedi 15 août

    12h30 - 46,5 Kg.  Levée avec un meilleure énergie même si le matin ça démarre toujours doucement. Je n'ai pas l'impression de jeûner, la faim et les envies ont disparu. J'oublie et je monte deux étages d'un coup, et puis, le souffle rapide et les jambes coupées, je me souviens.  Ça m'a fait du bien hier de sortir, de rencontrer de belles personnes, de rire, d'échanger, d'être sur cette plage ensoleillée et animée.  C'est une nourriture tout autre, une nourriture pour l'âme.  Ce qui fait les journée longues, ce n'est pas tant que le temps n'est plus rythmé par les repas, c'est surtout que comme l'énergie est basse les premiers jours, je n'ai pas le courage de faire tout ce dont j'ai envie, même pas de lire ou de méditer car la position assise est fatigante. Alors, je suis sur internet, je regarde des DVD la nuit ou je ne fais rien en position allongée. Le jeûne fait que l'on dort moins et donc rallonge encore  le temps. Contente d'être arrivée jusqu'à ce jour et sentir que jusqu'à mardi matin, ça va être plus tranquille. Le sentiment de colère, de refus envers et contre tout s'atténue. Dans la médecine chinoise on dit que la colère est reliée au foie. Se libérer de ses conditionnements, de ses manques, de ses habitudes, rajoute à la sérénité et à la joie. Savoir aussi qu'en cas de disette, on pourra survivre. Je viens d'écouter Yoann et partage complètement ses points de vue. C'est le 15 août, c'est ma fête. Jour de  bénédiction de la mer qui attire toujours beaucoup de monde.

     

     22h30 - Fatiguée cet am et comme je suis toujours gênée par le sinus gauche, je n'ai pas envie de sortir à cause du vent.  On dit qu'un rhume passe au bout de 3 jours de jeûne, je dois être un cas à part. Fait une séance de sophrologie mais j'avais froid et ça n'a pas fonctionné. Le soir une amie me téléphone, nous marchons un peu sur la digue et allons prendre un verre (du perrier yes). Merci Diana! smile (qui a l'occasion veut jeûner 24 h cool). En rentrant, la bonne odeur! Yog3 s'est fait des spaghettis de riz au bouillon. Mr Yog me propose d'aller au restaurant le weekend prochain. OUI! Nous tenterons un restaurant vegan.  Je crois que se nourrir de prana n'est pas pour moi! Je suis lasse. Plus que 2 jours.

    JOUR 4

     

    Vendredi 14 août

    11h - Merci Pam pour ton très beau commentaire!

    Beaucoup de gens disent "Je ne pourrais jamais" et je reconnais que la partie est difficile. Il y a différentes façons de reposer l'organisme, ne serait-ce qu'en sautant un ou deux repas une journée par semaine. Mais il est vrai qu'avec tes soucis de santé, le grand bon te soulagerai certainement. En lisant tout ce qui concerne le sujet, en regardant des vidéos, peu à peu ça motive et ça rassure qu'il n'y a aucun danger (sauf pour ceux qui ont un pancréas qui ne fonctionne plus). Pour le 1er jeûne, s'il y a beaucoup d"appréhension, c'est mieux de commencer avec un groupe. Nous sommes occupés toute la journée et soutenus moralement. Lorsqu'on le fait ensuite chez soi, même si c'est difficile, on sait que les symptômes sont normaux.

    Ce matin, je n'ai pas envie de marcher. J'ai fait un peu de do in et de yoga. Cette nuit, j'ai été réveillée par ce sinus enflammé. J'étais un peu nauséeuse. Les palpitations cardiaques se font ressentir au niveau du plexus solaire. Je sens le corps sursauter à chaque battement.  Pour l'instant, je ne peux pas dire que ce jeûne me met dans un état de joie comme il est dit ici. Il reste 4 jours et je sais que je tiendrai malgré tout.

    Je ne marche pas ce matin car cet am j'aurai l'occasion peut-être de le faire. Je vais rendre visite à une amie à 30km d'ici, en bord de mer, avec qui j'avais passé mes trois années de licence il y a quelques année et qui a déménagé. Depuis elle a eu une petite fille que je verrai pour la première fois.

    20h -

    Ah la bonne après-midi! La joie des retrouvailles! Du soleil, une superbe mer, beaucoup de promeneurs qui mangeaient des bonnes glaces oops     

    Et très sympas ces SMS d'encouragement wink2 Merci également pour les commentaires!

    @Suzame, j'avais déjà eu ces palpitations l'an dernier, je les sens particulièrement en position allongée.

    @Danielle, pour le moment présent, cette vidéo est top. Tu as raison au fond, si nous étions raisonnable et vigilant constamment sur ce que nous mangeons, il n'y aurait pas besoin ensuite de nettoyage...Je ne suis pas assez sage. D'un autre côté, de grandes âmes sont mortes de cancer. Après ce jeûne, je vais m'en tenir à un jour par semaine. Si je fais un jeûne plus long ce sera avec un groupe. Bon, je dis ça parce que je suis en plein dedans et que c'est long.

    Je me sens très bien. Il reste 3 jours...

    https://fasting.fr/wp-content/uploads/2013/10/jeuneprolonge.jpg

     

    JOUR 3 

     

    Jeudi 13 août

    En écrivant ici je me soutiens et je pense que ce témoignage peut éventuellement intéresser des personnes . Certains se demandent peut-être pourquoi je me suis lancée dans cette galère. La réponse est que je suis régulièrement ennuyée par des sinusites. Le jeûne fait aussi partie des techniques de purification du yoga. De plus c'est un moyen de prévention des maladies le moins coûteux!

    12h - 48 kg (perdu 2). J'aimerais faire un jeûne sans amaigrissement, mais bon, c'est ainsi, faire abstraction de sa carcasse.  Marche d'une heure pieds nus sur la plage. Les ramasseurs de coques. Les bruits de coups de feu. La période de chasse a commencé. Peu rassurant. En septembre 1983, j'ai reçu lors d'une randonnée en montagne 2 plombs dans la cuisse gauche. On autorise la chasse sur les plages au moment où il y a le plus de monde!

    Des spécialistes du jeûne préconisent de rester au repos. En ce qui me concerne, je suis davantage fatiguée si je ne fais rien. La marche me redynamise. Ce matin, avant de partir, j'avais le moral plutôt bas. Ça va mieux.

    Mr Yog me raconte les 30 ° et ses activités en Savoie. Qu'est-ce que je fais ici me demande-je? ouch Ta ta ta, t'as fais ton choix me réponds -je. 

    Le jeûne était plus difficile physiquement l'an dernier mais en groupe, on se soutenait. Là, je n'ai quasiment pas de symptôme, mais je suis seule et les journées sont longues. J'ai envie de manger, de croquer, d'avaler. Une envie de plat de résistance! Ben non, tiens bon, bois de l'eau et mange de l'air! smile Je n'ai pas encore fait la moitié, pfff! 

     21h30 - Après-midi agréable. Après la sieste en maillot de bain dans mon jardinet (27°, il ne fallait pas laisser passer l'occasion!), petite séance de yoga dans un charmant parc de ma ville et heureusement peu fréquenté.  Le dos tendu s'est relaxé en y allant doucement avec les respirations, j'ai pu faire finalement des postures soutenues. Étonnant par rapport à la forme du matin. Passée à la médiathèque pour m'approvisionner en DVD. 

    Ma narine gauche se bouche puis s'écoule depuis le début. Il faut dire que juste avant le jeûne, mon alimentation a quelque peu déviée vars les gâteaux, fromage et pizzas! Et alors, ça ne loupe pas!

    Merci Suzame! (pour info nous avions jeûner ensemble l'an dernier à Chambon La Forêt). J'ai passé le difficile cap. Ce soir je me sens bien et n'ai pas faim. Je pense avoir plus d'énergie demain. 

    Danielle, c'est bien aussi une journée par semaine. Même si jeûner n'a rien d'exceptionnel, oui, il faut un minimum de volonté, surtout à la maison avec les placards non vides!

     

    Excellent documentaire!

     

    JOUR 2

    Mercredi 12 août

    11h - Ça va comme un jeûne: au ralenti le matin. Avant de me lever, je me suis assise sur le lit pour un massage des pieds + tapotements un peu partout pour éviter l'étourdissement au lever. Ma chambre est au 2ème étage, il ne s'agirait de tomber dans les escaliers. Lavement et retour au repos allongée. Il restait une branche de céleri dans le réfrigérateur, que j'ai passé à l'extracteur avec un citron et une pomme. Le tout dilué dans un litre d'eau. J'en ai bu 1/5ème, ce qui doit représenter 10 à 20 calories. Ça n'a pas un goût paradisiaque, je ne sais pas si mon fils voudra boire le reste :-). Je n'ai pas l'intention de faire un jeûne aux jus de légumes mais ça s'est présenté comme ça. Le léger mal en bas du dos et arrière des cuisses semble passer. L'an dernier, j'en avais souffert au point de ne pas pouvoir dormir. J'avais fini par prendre un peu de paracétamol, puis ça avait disparu. 

    Je jeûne - Jour 2/722h - Je prends plaisir à préparer des grosses salade pour Yog3...que je savoure avec les yeux. Après-midi sieste dans le jardin. Pas de courage pour lire, alors j'écoute les vidéos (en audio) de ce site, lieu où se trouve Vieux Jade actuellement. Fini la bouteille de jus de céleri. Petite forme. Je suis sortie à la plage, profitant d'un banc à l’abri du vent, et vu arriver un couple de personnes âgées de 80 ans marchant tous deux très lentement avec une canne. Nous avons longtemps bavardé. Ils venaient d'une ville voisine. Ils avaient travaillé dur dans le maraîchage toute leur vie et leurs corps s'en rappelaient de plus en plus avec le temps. Des rugbymans s'entrainaient sur le sable, le hasard a fait qu'ils ont découvert que c'était leur neveu qui était en train de les entraîner.

    Ce soir Yog3 est revenu avec son amie. J'ai mis de la musique et dansé. La fatigue n'est plus, à peine des légères tensions dans le dos.

    Je me dis bonne nuit :-)

     

     

     

    JOUR 1

    Mardi 11 août

    13h - J'ai commencé ce matin. Ça sera ma deuxième expérience. L'an dernier c'était avec un groupe et cette fois, seule à la maison. Toute la famille est partie, sauf Yog 3 qui fait des allers-retours. Je pourrai ainsi vivre à mon rythme et dormir à n'importe quel moment de la journée. J'ai prévu un jeûne de 7 jours...

    Pour me préparer, j'ai bu des jus de fruits et légumes les deux jours précédents.  Le léger mal de tête d'hier signale que le foie réagit et que c'est le début du nettoyage. Ce mal a disparu pour l'instant. J'ai l'impression que je vais avoir des symptômes moins forts que l'an dernier...

    Après lavement, brossage de la peau et douche, petite relaxation avec un CD que j'ai écouté dans un demi-sommeil. État de quiétude.

    Je sens mon ventre vide mais je n'ai pas spécialement envie de manger. Une infusion de sauge fraîche m'attend.

    De temps en temps je raconterai ici où j'en suis... 

     

     23h - Je suis étonnamment en forme, pas de nausées.  40 mn de marche pieds nus  sur la plage, préparation de smoothie + salade pour mon fils, un peu de ménage  et soirée cinéma avec une amie. La journée a été ponctuée de 2 siestes car j'ai eu besoin de dormir. Pourvu que ça dure!

    _ _ _ _ _ _

     

    Jeûner ne veut pas dire « privation » mais plénitude, ce n’est pas l’ascétisme au sens sévère du terme mais joie de vivre, cela n’a rien à voir non plus avec une quelconque mortification ou épreuve, mais c’est un acte de libération.

    La suite ici

     La meilleure définition du jeûne nous vient de Ehret : c’est la « table d’opération de la nature» . Le jeûne est effectivement le moyen que la nature nous a donné pour mettre notre système au repos et permettre à l’énergie de la guérison et de la croissance de prendre son essor. Grâce au jeûne, on cesse d’encourager la constante déperdition d’énergie que nécessitent la digestion et l’assimilation.

    Le jeûne à l'eau

     

     

    http://www.cafesantenature.fr/wp-content/uploads/2015/01/le-jeune.jpg


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  • http://www.philosophine.fr/wp-content/uploads/2014/03/bonhomme-allu-.jpg

    http://www.philosophine.fr/couper-les-liens-dattachement/

     

    Aujourd’hui, je vous propose deux exercices pour couper les liens d’attachement conscients ou non qui nous relient aux autres. Ces deux méthodes vont vous permettent de couper les liens toxiques entre vous et l’autre tout en conservant les liens d’amour. Il est bon des les appliquer assez régulièrement ou dès que le besoin se fait ressentir. 

    Il n’est pas rare de ressentir immédiatement les bienfaits ou bien de constater des changements dans les jours suivants comme la résolution d’un problème, une sensation de paix, des nouvelles inattendues d’une personne.

    Une fois ces techniques faites, il est bon de lâcher prise, de laisser faire les choses. De remettre les soucis ou la relation en question entre les mains de l’univers. 

     

    p3 Les petits bonhommes allumettes : 

    L’exercice des petits bonhommes allumettes de Jacques Martel est simple et ludique. Pour cela, munissez-vous d’une feuille de papier, d’un crayon et d’une paire de ciseau. Suivez les instructions de la vidéo et vous obtiendrez un joli dessin, digne du grand artiste que vous étiez lors de vos années de maternelle.

     

     

     

     


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  • Lumière (DVD)

     

    Voir le film ici

    Documentaire autrichien de P.A. Straubinger en version française (2010)

    Peut-on survivre sans prendre de nourriture pendant des semaines, des années voire des décennies ?
    La plupart des gens, scientifiques ou spécialistes répondront spontanément : c’est impossible !

    Mais comment réagiront ces mêmes scientifiques et spécialistes lorsqu’ils seront confrontés aux preuves, rapports certifiés, interviews et expériences en laboratoire à l’appui, constatant que ce phénomène, parfois aussi désigné par « Respirianisme », existe ?

    Le film est une enquête passionnante et intrigante autour du monde. Il explore non seulement la connaissance issue des traditions spirituelles asiatiques, mais dévoile aussi les derniers modèles d’explications tirés de la physique quantique.

    Sans promouvoir le « Respirianisme », ce documentaire propose une vision alternative de nos besoins, bousculant la philosophie mécaniste-matérialiste dominante. Serait-il alors possible de vivre autrement ?

     

    Attention : Non le respirianisme n’est pas à pratiquer par tout le monde, ni évidemment la solution à la faim dans le monde !
    Serait-il alors possible de vivre autrement ? Oui, pour quelques uns…
    Un excellent sujet qui démontre que le monde scientifique actuel marche globalement à côté de ses pompes… et que de nouvelles perspectives s’offrent à la destinée humaine.

    « Si cette enquête remet en question nos conceptions et ouvre une porte sur une alternative, elle n’en reste pas moins honnête, rigoureuse, et ne fait aucune propagande. » (Les Fiches du Cinéma)

    « P.A. Straubinger permet à chacun de se faire une opinion à travers une enquête solide, s’appuyant sur des études scientifiques. Lumière débute avec de nombreux plans aériens, une invitation à considérer les thèmes évoqués dans le documentaire avec un oeil neuf, à bonne distance. » (Excessif)

    « Voilà, avouons-le honnêtement, qui a de quoi troubler les esprits rationnels, et justifie la tentation du réalisateur de remettre plus largement en cause les dogmes de la science positiviste. » (Le Monde)

    « Même si le scepticisme reste de mise, ce film peut laisser croire selon quelques spécialistes à la véritable influence de l’esprit sur la matière. Il laisse aussi planer l’hypothèse que d’autres formes d’énergie pourraient exister se substituant à celles auxquelles on a l’habitude de recourir. En tout cas il a le mérite de laisser penser que l’homme a des capacités infinies en lui… » (Suite101.fr)

    « Sans trop s’encombrer d’idéologies fumeuses ou hors d’atteinte des non-convaincus, l’enquête s’attaque à l’énigme biologique et médicale, explore et élargit le débat jusqu’à la valeur des sciences et de nos certitudes. C’est habile, très intrigant, avec une pointe d’humour pour faire passer le plus ahurissant. » (L’avis des femmes)

    « On est plus frappé par le mépris de la communauté scientifique, qui en se fermant à toute étude apporte de l’eau au moulin des plus illuminés. Reste un sujet fascinant qui fait réfléchir… » (L’avis des hommes)

    « Une chose est sûre, ce film n’est pas une incitation au jeûne mais invite, au contraire, le spectateur à repousser les limites de l’entendement pour approcher progressivement une autre réalité surprenante ! » (L’Officiel des Spectacles)

    « Un beau message d’espoir donc, qui tombe à pic car avec bientôt 7 milliards d’êtres humains la lumière risque d’être notre plat principal. » (Le Canard Enchaîné)

     


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  • http://img.xooimage.com/files46/a/8/f/mon-jardin-zen-005-e68ef2.jpg

    "Récurer la mare" cette expression imagée vient de l'Inde. Elle désigne un exercice de purgation mentale qui doit aider le disciple, moine ou Sage à se débarrasser de ses vasanas et samskaras, les désirs, frustrations, émotions refoulées, tous les serpents lovés, les grouillements un peu trop gênants de l'inconscient et lui permettre d'accéder avec un mental apaisé à la prière et à la méditation.

    Cet exercice de décrassage mental adapté et modulé peut être utilisé pour effectuer une relaxation originale et bienfaisante. Il ne s'agit pas ici d'empiéter sur le terrain protégé et balisé de la psychanalyse. Les yogis proposent une recette "empirique", son mérite est d'avoir fait ses preuves au long des siècles, et de ne présenter aucun danger. 

     

    Exercice:

    Nos anciens se purgeaient rituellement à l'automne et au printemps. Les yogis proposent de la même façon de purger l'âme. Médecine primitive qui a des vertus que nous avons oubliées.

    Depuis quelque temps vous êtes cafardeux, agressif, vous supportez plus mal les aléas de l'existence. Vous avez besoin d'un décrassage moral. Votre "mare" doit être "récurée". Vous allez nettoyer votre esprit de sa vase, des détritus, feuilles tombées, humus, branches cassées.

    1. Remuer la vase.

    Laissez vos émotions, vos pensées les moins acceptables remonter à la surface. Ne faites pas de choix, laissez tout venir: "Je vieillis, je suis laid, je hais mon chien, mon voisin, ma femme....." Laissez monter, laissez venir, sans intervenir, sans juger...."Je me suis conduit ici ou là comme un salaud, comme un lâche." Ne jugez pas, laissez monter la vase à la surface. Vous commencez à vous sentir mal à l'aise, la puanteur vous submerge...Ah! c'est que vous aviez besoin d'un sacré décrassage!

    2.Courir à l'abri

    Il ne s'agit pas de suffoquer, si la pestilence est trop forte, courez vous mettre moralement à l'abri. Les yogis ont répertorié en chacun de nous un refuge. Vous avez le votre, il faut le trouver. La tradition byzantine du désert, les maîtres soufis ont utilisé cette technique dite du "Havre sûr". Voici comment vous procédez: vous imaginez que votre conscience est un point lumineux, et vous laissez divaguer ce point en vous jusqu'à ce que vous vous sentiez absolument protégé, à l'abri. (Souvent cet abri est situé à l'intérieur de votre poitrine, mais il peut être dans le ventre). Une fois installé dans votre refuge, vous mettez le nez à la fenêtre, et vous regardez passer toutes ces fumées malodorantes et traumatisantes qui montent de la vase remuée. Laissez-les venir, laissez-les partir, laissez-les se dissiper dans l'atmosphère...

    3. La reconquête

    Maintenant placez-vous en imagination face à la mare. Vous entreprenez la reconquête. Observez de remuement de choses répugnantes qui vous faisaient si peur. Marchez sus aux pestilences, sus aux fantômes. Vous les verrez s'enfuir, se désintégrer, disparaître au vent léger. Enhardissez-vous jusqu'à toucher de la main ce tas visqueux d'idées refoulées, ce n'était qu'un amas de feuilles pourries agglutinées sur un morceau de branche cassée.

    Regardez, et soyez en paix. Renouez amitié avec votre mare intérieure. Se connaître, s'accepter dans la clarté, et s'aimer tel que l'on est. Le relaxation mentale est au bout de ce chemin là.

    Extrait de "La relaxation, c'est facile!" de Henri Bunel


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