• Jeûner six jours

    Jeûner six jours

    Du vendredi 8 au jeudi 14 août, à Chambon La Forêt, j'ai fait l'expérience d'un jeûne de 6 jours.

    Je me suis demandée s'il était sage d'y aller car depuis plusieurs mois, j'avais une baisse d'énergie....Mais comme je m'étais inscrite depuis février avec une autre blogueuse...on verra bien.

    Jeûner six jours

    Quelques fruits et jus de fruits pris à 10h avant le départ et plus rien ensuite jusqu'au jeudi midi. Comme si je m'étais programmée, je ne ressens pas le besoin de manger pendant le voyage. J'ai une jeune femme en covoiturage qui vomit dans la voiture juste avant que je la dépose à Paris. Je termine le voyage le nez au vent.

    Le soir, un tour de table (nous sommes 20) pour faire connaissance et un bouillon de légumes (juste l'eau) qui sera servi tous les soirs.

    Samedi matin, nous marchons 12 km dans la forêt d'Orléans.

    Jeûner six jours

    Le  soir, c'est le moment de la purge à la chlorure de magnésium. Boire d'un trait le nez bouché et aussitôt de l'eau claire par dessus. Ouf! Le péristaltisme s'arrêtant dès que nous ne mangeons plus, il est important, pour ne pas s'auto-intoxiquer, de vider les intestins (il existe d'autres moyens) Le nigari ne tarde pas à faire son effet.

    La nausée (à ne plus désirer boire de boissons chaudes), les vomissements, le mal au dos qui empêche de dormir, une grande fatigue font partie du voyage les premiers jours. Les autres et l’encadrement sont là pour nous soutenir, nous expliquant que c'est normal. Au lever, il est difficile de rester longtemps debout sans étourdissements, les jambes tremblantes. Parfois un "Qu'allais-je donc faire dans cette galère?" m'a traversée.

    Nous pouvons boire un fond de jus de fruits avant d'aller marcher si nous le jugeons indispensable. Une goutte d'HE de menthe poivrée par litre d'eau me fait beaucoup de bien.

    La vie est au ralenti, pas de quoi se presser pour aller se faire une infusion. Des journées pleines malgré tout, parfois entrecoupées de petites ou grandes siestes.

    Tous les matins, avant de partir marcher, nous pratiquons 20 mn de gymnastique et 20 mn de Do in qui nous dynamise.

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    L'après-midi dans le sauna (hummm!) et le jacuzzi et puis différentes machines pour de se masser, se balancer afin de mieux éliminer. Des DVD plus ou moins sérieux et des éclats de rire. Le soir, une séance de relaxation/sophrologie.

    Jeûner six jours

    Les jours suivants, les randonnées seront entre 6 et 10 km.  C'est l'occasion de sympathiser avec celui qui marche à notre pas. Promenade autour de Yèvre le Château.  Visite du Château de Chamarolles un jour de pluie.

    Jeûner six jours

    Il est surprenant qu'au bout de 4/5 jours sans alimentation, un regain d'énergie se fasse sentir. Je peux veiller jusqu'à minuit.

    Nous avons eu quelques interventions dont une sur le safran cultivé localement et deux autres avec une naturopathe. Qu'est-ce que le jeûne et comment tout doucement reprendre l'alimentation.

    Le dernier jour, autour d'une table joliment décorée, nous prenons notre premier repas de légumes cuits à la vapeur. Mâcher, mâcher, mâcher, jusqu'à avaler du liquide pour ne pas brusquer l'estomac.

    Jeûner six jours

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    Alors qu'il est était prévu que le transit intestinal se remette en route un ou plusieurs jours après les premiers repas, c'est dans les heures suivantes, sur la route du retour, après un 1/2 litre de jus de pruneaux que cela fût fait. (Une purge n'avait donc pas été suffisante). Pendant toute la semaine, j'avais pris des plantes d'ABC de la nature et du p  syllium qui a certainement bien aidé dame nature.

    Voilà trois jours que je suis rentrée. Je pèse 4 kg de moins, cet amaigrissement ne me convient pas esthétiquement mais je me sens vraiment très bien et les kilos seront certainement vite rattrapés. Je suis étonnée de ne plus être fatiguée comme avant, même lorsque je stationne longtemps debout. Là, je ressentais des chutes de tension et devais m'asseoir ou m'allonger. J'ai l'impression que les choses autour de moi et la nature ont été lavées. Je suis de bonne humeur, faisant chaque tâche l'une après l'autre sans empressement. Je suis encore plus estomaquée de voir la vitesse à laquelle Mr Yog mange.

    La reprise de l'alimentation n'est pas problématique quand on mange depuis plus d'un an 80% de végétaux crus.

    Je vais marcher tous les matins, les sens davantage en éveil. Tout est plus beau.

    La pratique du Do in et de la réflexologie m'a donné envie d'explorer ce domaine. 

    Malgré les inconforts qu'un jeûne comporte, je suis prête à en refaire un chaque année. En attendant, pour en garder les bénéfices je laisserai chaque semaine, dès que j'aurai retrouvé mon poids, 24 h mon organisme au repos.

    Je ne pense pas être capable de jeûner à la maison, c'est trop difficile avec les tâches du quotidien lorsqu'on est plusieurs en famille.

    Je vous souhaite de connaître cette expérience.

    Jeûner six jours

    « Comme le ciel infini - Mooji Le beurre clarifié (ghee) »

  • Commentaires

    8
    Mercredi 20 Août 2014 à 22:53

    VJ, pour moi aussi, il me reste encore des envies (que j'assume) de jambon cru et plus rarement de saumon fumé.

    Mel, l'an prochain on t'embarque avec nous! Tu as un an pour te préparer!! winktongue

    7
    danielleg
    Mercredi 20 Août 2014 à 13:35

    Bien sûr Suzame :)

    et surtout beaucoup de bienveillance pour soi- m'Aime, donc ce sera ' notre ' perception des choses maintenant ! :)))

    6
    Mercredi 20 Août 2014 à 12:00

    @ Danielle G

     

    Plus que du courage, il faut de la détermination, un grand élan, l'acceptation de quelques jours d'inconfort pour un véritable mieux-être après. En tout cas c'est ma perception des  choses (comme on dit) smile

    5
    danielleg
    Mercredi 20 Août 2014 à 10:21

    Sacré Courage Yog et VJ  :)))

     

    4
    VJ
    Mercredi 20 Août 2014 à 08:35

    Bonjour, Yog.

    Voici une relation de notre second jeûne, fait chez nous cette fois-ci. Un peu long, mais j'ai essayé d'être précis pour les personnes intéressées. Bises.


    Nous avons jeûné du dimanche 10 août (dernier repas le samedi 9 à midi, puis purge à 17 heures) au samedi 16 midi.


     


    C’était notre second jeûne de cette durée, le premier ayant été fait dans le cadre de « Jeûne et randonnée », donc sous contrôle. Noter que depuis, nous jeûnons 40 heures par semaine, du dimanche soir au mardi midi. Pour le reste, nous mangeons tout ce qui se présente. De préférence des légumes, crus ou cuits, en jus, mais aussi parfois du pain, du fromage, de la viande crue ou cuite, du poisson, de la charcuterie : de tout. Du vin, des alcools. Bref, on ne se prive vraiment pas. La vie est une fête, non ?


     


    Cette fois ci, le jeûne, nous l’avons fait seuls, à la maison. Voici le contexte exact : depuis plusieurs années, nous dénouons nos corps fatigués lors d’une cure thermale de 3 semaines, à 40 km de chez nous. En pratique, on se lève à 5 heures, on est dans le bouillon à 6 h 30, pour en sortir une heure plus tard. Retour at home, repos ou marche, puis nous allons bosser.


     


    S’il est généralement conseillé de ne pas travailler pendant une cure, nous n’avons pas le choix, et pratiquons ainsi depuis le début.


     


    Cette année, nous avons décidé d’utiliser ces trois semaines pour y inclure un jeûne. Facile : la première semaine permet la descente alimentaire, indispensable préalable, la seconde est consacrée au jeûne proprement dit, la troisième nous remet à table.


     


    Comment ça s’est passé ?


     


    Différemment du premier jeûne, un peu en dessous de ses magnifiques résultats, mais, au final, plutôt bien.


     


    Parlons d’abord de la purge, car c’est une question essentielle, et certainement la vraie clé d’un jeûne : la bouteille de 75 cl de jus de pruneau n’ayant toujours pas déclenché les intempéries habituelles au bout de 4 heures, j’ai avalé un sachet de chlorure de magnésium. Les deux conjugués, j’ai enfin pu libérer les prisonniers. Tout au moins le croyais-je.


     


    Le lundi et le mardi matin, on a marché (12 et 8 km). Vu qu’il a plu les autres jours, on a rien fait le mercredi, le jeudi nous étions au hammam et au sauna, le vendredi rien d’autre que les courses pour le repas du lendemain.


     


    J’ai eu moins de douleurs (acidose) que l’an passé, mais : forte migraine nocturne le vendredi 8, donc au terme de la descente alimentaire, et surtout, de fortes douleurs adbominales irradiant toute la zone du bas ventre, sexe, qui m’ont évoqué la descente d’un petit calcul.


     


    J’ai donc beaucoup bu de tisane dédiée à ce genre de problème, plus de la décoction de fleurs de lys, et Mme VJ m’a massé les intestins trois jours durant, ce qui ne fut pas une partie de plaisir.


     


    Les 7 jours durant, j’ai gardé une pointe douloureuse sous le nombril, et une très légère nausée. J’étais un peu plus faible que l’an dernier, et vite essouflé. Nous avons annulé une séance de biking aquatique prévue le vendredi pour cause de lassitude.


     


    Alors qu’en 2013, nous n’arrivions plus à dormir, cette fois-ci nous avons beaucoup dormi. Peut-être les effets cumulés de la cure et du boulot ?


     


    Sans avoir faim, je rêvais de salaisons. Rien d’autre. Jambon cru, mmm. Il m’était par contre indifférent de passer devant un restaurant ou une maison à midi et d’en humer les odeurs.


     


    En début de jeûne, j’avais commandé du psyllium, dont nous n’avions jamais pris jusque là. L’ayant reçu jeudi, nous en avons immédiatement consommé.


     


    Le vendredi soir, en avance sur la reprise prévue le lendemain midi, nous avons mangé une bonne quantité de graines de courges, afin d’éliminer si possible d’éventuels parasites intestinaux.


     


    Le samedi matin, à 5 heures, une figue, deux pruneaux et quelques amandes qui ont trempé la nuit durant dans de l’eau.


     


    Et le miracle, l’imprévu, l’explication sans doute des douleurs, de la nausée et de l’état de faiblesse : à 8 heures, premier tour aux toilettes, qui, psyllium aidant sera suivi de plusieurs autres. Loin d’avoir vidé mes boyaux comme je le croyais, j’ai effectué ce second jeûne bien plus encombré qu’il n’est souhaitable. Mon sang se chargeait donc de toxines embarquées.


     


    A noter que lors du premier jeûne, nous avions subi une hydratation du colon, qui avait fait reflué un certain volume d’indésirables bien planqués.


     


    Ce qui m’amène à cette conclusion : ce qui importe vraiment, c’est de vider, vider, vider, avant d’entamer le jeûne. Je vais donc me pencher très sérieusement sur les méthodes qui permettent d’extraire le plus naturellement possible tout ce fardeau, avant d’entamer le prochain.


     


    Car, je le rappelle, à partir du 5ème jour, le premier jeûne fut vraiment extatique, et le corps dans un état de vigueur et de santé presqu’inconnu jusque là.


     


    Côté poids : 5 kg de perdus, ce qui sur deux ans, fait un total de 15. Côté forme : franchement mille fois mieux qu’avant la découverte des jus de légumes (merci à Mme Yog et à Narf) et du jeûne (merci Michelle).


     


    Lépabellavi ?


     

    3
    Mardi 19 Août 2014 à 14:28

    Oui M'dame Suzame! smile

    Mel: Essayer de sauter un repas de temps en temps....et voir qu'on est toujours vivant wink2 

    2
    MEL
    Lundi 18 Août 2014 à 14:10

    bravo, je ne m'en sens pas capable ..... et pourtant cela m'interroge

    1
    Lundi 18 Août 2014 à 12:15

    Une bien belle aventure yes

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