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La visibilité dérange
C'est uniquement en nous risquant d'un moment à l'autre que nous vivons réellement.
William James
Toutes les expériences par lesquelles nous passons nous amènent à comprendre, même si c’est difficile à accepter, que peu importe la voie que nous empruntons dans la vie, il y a toujours des conflits à affronter et à résoudre. Si nous cherchons à éviter tout conflit avec autrui, c’est en nous que nous générerons à un moment donné un conflit toxique. Par ailleurs, si nous réussissons à nous occuper de notre vie intérieure, ce que nous sommes viendra tôt ou tard contrarier ceux qui aimeraient nous voir autrement.
Quand on est vraiment soi-même, on ne peut répondre aux attentes de tout le monde. Il y aura donc inévitablement des conflits à gérer puisque la visibilité dérange. Cependant, il y a un prix à payer quand on n’est pas ce que l’on est. Si on s’affaire à plaire à tout le monde, une précieuse partie intérieure de soi meurt. Le conflit ne sera plus extérieur, mais intérieur : l’invisibilité dérangera.
En d’autres mots, chaque jour essayer consciencieusement d’être authentique et résister à la pulsion de glisser sa vérité sous le tapis. Autrement dit, ce que nous sommes en réalité ne doit pas être interdit ni caché juste parce que les autres se sentent mal à l’aise ou ne veulent rien en savoir.
Nelson Mandela, Gandhi, Sir Thomas More et Rosa Parks sont des exemples légendaires. Mais point besoin d’être connu pour se mettre à la tâche. Il suffit de dire ce que nous désirons réellement manger au repas, ou quel film nous voulons vraiment voir.
Mark Nepo
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Commentaires
21SuzameMercredi 13 Novembre 2013 à 14:15Ce matin, dans mes réflexions intérieures, je me disais qu'il me faudrait de l'aide pour apprendre à être juste avec moi et juste avec les autres.
Ce n'est pas facile.
J'ai tellement d'appétit de Vie (finalement), parfois je voudrais tellement au risque peut-être non seulement de déplaire mais peut-être aussi de faire mal.
Je me suis déjà fourvoyée par trop d'élan, d'envie, de curiosité... et souvent il y a au passage une personne que j'égratigne (ou plus) lorsque je me rends compte que ce n'est pas juste pour moi et que je me retire.
Un ami me dit souvent "Il faut que ce soit juste pour Toi"...
Juste pour moi quand je vais vivre mon élan.
Juste pour moi quand je me dis "stop".
Oui mais et les autres ?
Bonjour Annick!
Dans le yoga, on nous parle souvent de la juste distance. C'est quelque chose à étudier à chaque instant.
Moi aussi, je m'en "prends plein la tête" des réactions des autres par rapport aux miennes. Le tout est de tenter de se dire sans chercher à faire mal.....et en assumant le revers de la médaille si malgré tout si cela n'a pas plu.
Les humains ne sont pas des anges et si nous sommes remués de temps en temps, cela ne devrait servir qu'à progresser.
Malheureusement, beaucoup n'ont pas une conscience très élévée ou un ego très fort. Alors au lieu de voir là une opportunité de progrès, ils se sentent agressés lorsqu'on leur dit tout simplement la vérité.
Et si nous avons trop d'élan, que nous dérapons malenconterusement, il suffit de se questionner sur ce qu'il y avait derrière (même si c'est inconscient, nous avons toujours quelque chose à faire savoir ou une souffrance cachée).
Et puis se pardonner, ne pas rester sur une erreur, et se dire que tout ça fait tout simplement partie du métier d'homme.
La base de tout est la conscience. Sans cela pas d'avancement. Je te laisse lire le com n° 2 ICI où je parle de la faute.
Bonsoir ,
Horace a dit ceci:"Mèle à la sagesse un grain de folie; il est bon quelquefois d'oublier la sagesse"
Ecrit le 4 octobre 2009 ...
Je suis comme je suis et je ne changerai pas
Je veux le droit d'aimer, de souffrir, de gueuler
Et j'emmerde tous ceux qui ont un coeur de pierre
Qui ne supportent pas qu'on parle de sentiments
Qui préférent se cacher derrière des faux semblants,
En pros du consensus et de la langue de bois...
Moi quand j'ai mal, je crie ... tant pis si ça vous gêne
Dans le bonheur, je ris et tant pis pour l'envie
Et je reste rebelle et je montre mes fesses,
Même si ce n'est plus de mon âge,
À cette autorité qui se croit tout permis
Qui déclare les guerres, qui compte son pognon...
Et je dis merde encore à tous les "grands" du monde
Qui du fond de leur lit dirigent la planète
Sans mouiller leur chemise...
Moi je veux parler vrai sans honte et sans pudeur
Appeler un chat un chat puisque c'est bien un chat
Qu'ils disent non-voyant pour parler d'un aveugle
Ne lui rendra pas la vue ..
Vaut mieux lui prendre la main que de le définir
En des mots délicats dont il n'a rien à faire...
Oui je suis excessive et j'aime mes colères
J'assume mes cris d'amours et je pleure ma souffrance...
Pour avoir le droit d'être fou,
Il n'y a pas besoin de raison
J'assume ma folie, j'aime ma déraison...
Ainsi, tel un scorpion, je pique et je me meurs
Dans un grand désespoir ou dans un grand silence
Et pourtant je renais, plus forte à chaque fois
Car c'est dans la douleur que je fais mon chemin...
Pas facile d'être soi s'il faut se taire et composer
Et je veux être moi toujours et à jamais..
Je n'ai qu'un mot à dire, un mot simple à pleurer
C'est ainsi que je suis...à prendre ou à laisser !!!
Je suis comme je suis et je ne changerais pas
Je veux le droit d'aimer, de souffrir, de gueuler
Et j'emmerde tous ceux qui ont un coeur de pierre
Qui ne supportent pas qu'on parle de sentiments
Qui préférent se cacher derrière des faux semblants,
En pros du consensus et de la langue de bois...
Moi quand j'ai mal, je crie ... tant pis si ça vous gêne
Dans le bonheur, je ris et tant pis pour l'envie
Et je reste rebelle et je montre mes fesses,
Même si ce n'est plus de mon âge,
À cette autorité qui se croit tout permis
Qui déclare les guerres, qui compte son pognon...
Et je dis merde encore à tous les "grands" du monde
Qui du fond de leur lit dirigent la planète
Sans mouiller leur chemise...
Moi je veux parler vrai sans honte et sans pudeur
Appeler un chat un chat puisque c'est bien un chat
Qu'ils disent non-voyant pour parler d'un aveugle
Ne lui rendra pas la vue ..
Vaut mieux lui prendre la main que de le définir
En des mots délicats dont il n'a rien à faire...
Oui je suis excessive et j'aime mes colères
J'assume mes cris d'amours et je pleure ma souffrance...
Pour avoir le droit d'être fou,
Il n'y a pas besoin de raison
J'assume ma folie, j'aime ma déraison...
Ainsi, tel un scorpion, je pique et je me meurs
Dans un grand désespoir ou dans un grand silence
Et pourtant je renais, plus forte à chaque fois
Car c'est dans la douleur que je fais mon chemin...
Pas facile d'être soi s'il faut se taire et composer
Et je veux être moi toujours et à jamais..
Je n'ai qu'un mot à dire, un mot simple à pleurer
C'est ainsi que je suis...à prendre ou à laisser !!!
Bien des sentiments nous rapprochent ...
Merci pour les bougies que je n'oublierai pas de souffler .
A bientôt
Véronique
Des années que j'essaie d'être authentique sans en avoir toujours le courage et souvent sans trop savoir ce qui est à moi ! Mais je progresse !
Bon dimanche, bises
Lise, je te remercie, j'ai mes doutes aussi, alors ton régal me fait plaisir.
J'ai du retard dans ma lecture chez toi....à bientôt!
Ce que j'appelle " suivre la Joie "
Cette Joie ne triomphe de rien et ne s'abaisse devant rien..légère elle Est.
Merci pour ce texte, te lire est pour moi un vrai régal.
Finalement c'est l'inverse qui se produit, c'est ce travail intérieur qui nous donne cette fidélité à soi et qui fait que l'on se passe de l'approbation d'autrui.
Pour l'article sur les postures je vais faire tout doucement une séance complète. Retourner sur l'article régulièrement.
Bises!Ca me parle beaucoup, on se fait souvent la réflexion quand on décide d'avoir une certaine éthique envers soi même et les autres, de résister au fait de ne plus avoir aucunes reconnaissances...puisqu'on ne répond plus aux attentes de tous ceux qui projettent sur nous et à...nos propres attentes surtout. Mais en fait on rejoint alors une communauté beaucoup plus large ! Sonam
Merci aussi pour les postures je les mets en application!
Un jour Emmanuel m'a dit qu'avec Marie, on pouvait écrire le mot aimer.
Bonne nuit Marie!
Mais bien souvent c'est le jugement de l'autre qui nous arrête. Que risque t-on finalement à être exentrique?
Bon dimanche!
et j'y perds chaque fois quelque chose de moi...
merci pour ce billet...---> Bonsoir,
Je suis tout à fait en accord avec votre texte qui est fort bien écrit. Mais là où la difficulté semble difficile à résoudre, c'est quand vous êtes enveloppé par un voile de silence et que vous aimeriez quand même répondre aux attentes de vos lecteurs. Alors, comment faire ? Pour l'instant, j'ai choisi de ne plus répondre aux commentaires parce que part si je réponds, je m'oppose à moi-même et cela est très déroutant, car j'aime être sincère tant avec moi-même qu'avec les autres. Je tenais à le dire à la vue de votre texte...
Bien amicalement, Jack.
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que la lumière et l'amour vous guident sur votre chemin de vie,
bien à vous et prenez bien soin de vous,
marie