• Le chemin que je découvre

    Le chemin que je découvre

     Le chemin que je découvre est celui du quotidien. Sans religion, ni croyance particulière. C’est un chemin dénué d’extraordinaire, habillé d’ordinaire. C’est un chemin de vie parmi tant d’autres, ni plus, ni moins.

    Chaque jour est un jour nouveau. Je me lève et une nouvelle journée commence. Je me regarde et observe mon comportement sans jugement. Chaque jour j’apprends. Lorsque je juge et que la colère ou l’impatience me gagnent en soulevant les voiles de la tourmente, ou lorsque je souris, je m’observe, tout simplement. Chaque journée m’apprend à vivre un peu plus en conscience, à mon propre rythme. Je n’attends rien. Je n’apprends rien si ce n’est l’acceptation et le pardon.

    Le chemin ne s’achète pas, il se vit. C’est un lien que l’on établit avec une part si intime et si profonde de soi-même que ce serait trahison de la monnayer. Elle est inestimable et sans prix.

    Le chemin que je découvre

    Le chemin que j’entrevois lorsque j’ouvre les yeux, reste pragmatique et accessible à tous, sans distinction d’aucune sorte. C’est un chemin pétri de bon sens et de simplicité qui permettent d’accéder à une réelle liberté inconditionnelle au travers de l’apprentissage du non-attachement.

    Cette liberté demande intégrité et honnêteté envers soi-même; de la transparence. Elle se cultive au quotidien. Une période de sevrage est souvent nécessaire. Elle nous apprend à désapprendre et dénouer les liens qui nous retiennent prisonnier de nos automatismes afin de laisser notre barque ouverte et offerte aux vents du grand large.

    On ne choisit pas ce chemin. C’est le chemin qui nous choisit si nous savons lui prêter une oreille attentive. Ce n’est pas un choix de raison ou de déraison. C’est une évidence de cœur.
    C’est un dialogue qui s’ouvre entre soi et le monde. Il permet de regarder le fleuve et la fleur avec des yeux innocents, sans jugement, sans présupposer aucun, avec un regard d’enfant. Un regard qui ressemble à une prière…

    Ce qu’enseigne nombre de sciences contemporaines à nouveau émergentes, c’est que l’Univers, et donc notre monde, est constitué d’énergie et que cette énergie possède une conscience.
    Du règne minéral, jusqu’à l’homme, toutes les manifestations de la vie sur terre sont des déclinaisons d’une même Conscience.

    Le chemin que je découvre

    Cela implique qu’une communication devient envisageable et possible entre ces différents états de conscience. Et ceci ouvre de nouvelles portes.

    Si l’on accepte de remettre en cause ses acquis et ses habits de raisons, de réapprendre à observer le monde en faisant taire son mental, un champ infini de possible commence alors à germer… Ici et maintenant, dans ce présent qui accompagne notre propre conscience.

      Il y a ici et maintenant, la plus belle des promesses, celle qui pose une union ordinaire et cependant sacrée entre nous et le monde. Aujourd’hui, et plus que jamais, cette union commune, cette co(m)-union est en train d’éclore dans le terreau de notre vie et nous en sommes tous les acteurs privilégiés et l’intelligence motrice. Un cycle se termine pour en accueillir un autre…

    Il y a là un défit pour certains, une évidence pour d’autres, mais en tous les cas un avenir et une promesse pour tous…

    Sur ce chemin, qui reste parfois un chemin de croix et de solitude, nous ne sommes jamais seuls. Et pour guérir il est parfois nécessaire de tomber malade…

    Nous pouvons tenter de comprendre et de connaître dans ses moindres détails l’histoire du monde. Cela nous prendra du temps, mais cela reste dans le domaine du possible. Nous pouvons amasser des montagnes de connaissances et être celui qui sait. Nous pouvons essayer de comprendre les intrigues de notre monde afin de combattre les injustices et être celui qui brandit l'épée de la justice, nous pouvons même espérer 2012 comme une concrétisation de nos plus beaux espoirs.

    Le chemin que je découvre

    Mais tout cela ne remplacera pas, et ne nous dispensera jamais de tourner notre attention à l’intérieur de nous-mêmes afin de nous observer et mieux nous connaître. Tout cela ne remplacera jamais le fait de vivre pleinement notre vie afin d’expérimenter et de mûrir.
    Nous portons, au plus profond de nous, nos plus belles promesses, à nous de les découvrir et de les mettre en lumière, de les faire éclore dans le terreau du monde. Et cette mise en lumière passe par le vécu et les défis, petits ou grands, du quotidien qui nous livrent le miroir de nos propres aspirations.

     Alain Degoumois

    « Être libre ou être ouvert ne s’enseigne pasLe jardinage: un kriya yoga »

  • Commentaires

    21
    Noisette
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:37
    Noisette
    Ce qui est pas facile du tout c' est de vivre le meiux possible le quotidien .Mais pour arriver a ce stade il nous faut chaque jour penser cette jornée.
    Obtenir une réelle vie intérieure est le seul moyen de vivre la maladie d' une façon réfléchie .Surtout accepter la douleur et ne jamais se résigner.Mais c'est toute une vie pour être capable de l'écrireet ce .....pas tous les jours facile mais c' est le seul moyen pour ne pas subir simplement.
    Demain séjour au "Club Méd"
    Bonne journée pour toi.Bise de Noisette.
    20
    Lilou
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:37
    Lilou
    Juste avant de venir lire tes mots ..
    j'avais en moi ceux ci :
    réfléchir..se pencher sur sa vie ..
    pour réfléchir ..la vie .

    Il y a un double mouvement qui pose le pas en avant .
    J'ai apprécié la manière dont tu en parles ici .Merci .
    19
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:37
    danielleg

    Ce texte  est  d' une  clarté  Absolue!

    Quoi  dire, tout  est  dit.

    belle journée...

    18
    Lunetta!
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:37
    Lunetta!

    Bonjour!

    Il est magnifique ce texte, les commentaires allant avec tout aussi touchant. Je vais éssayer de le copier dans mon "face de bouk!" Bisous

    17
    Vendredi 19 Juillet 2013 à 09:18
    Yog' La Vie

    A diffuser sans modération!

    16
    Lundi 24 Juin 2013 à 09:18
    Daniel
    Cela correspond bien à ma philosophie de vie. Un très beau texte qu j'aurais aimé écrire. Je le garde et le diffuserai un jour sur mon blog.
    15
    Jeudi 21 Octobre 2010 à 09:37
    Yog' La Vie

    Du coup, je me suis relue. Parfois l'impression que ce n'est pas moi qui parle.

    Bises, à bientôt!

    14
    Dimanche 17 Octobre 2010 à 06:16
    Miche

    C'est un beau chemin... celui que tu découvres...

    13
    Samedi 16 Octobre 2010 à 15:50
    Yog' La Vie

    Oui, cela fait du bien de le relire régulièrement pour remettre les pendules à l'heure, quand les chevaux fous sont de retour. 

    Bises

    12
    Dimanche 25 Octobre 2009 à 23:05
    Yog' La Vie

    Et oui l'éternel refrain sur ce que je n'ai pas fait, ou mal fait ou aurait dû faire. Pourtant on ne se réveille pas le matin en désirant mal faire. On fait avec ce que l'on est, ce qu'on nous a transmis. C'est la vie qui peu à peu nous fait prendre conscience....et changer. Il faut savoir se pardonner ses erreurs (si erreurs il y a).
    Je viens de publier un texte sur la paix en soi, j'espère qu'il t'apportera.
    A bientôt!

    11
    O.
    Samedi 24 Octobre 2009 à 10:44
    O.
    Tu as raison, quand tu écris le mot "culpabilité".
    C'est bien cela, je me sens une éternelle coupable
    10
    Vendredi 23 Octobre 2009 à 15:15
    Yog' La Vie
    La révolte, c'est ne pas accepter ce qui est.
    La révolte doit servir à changer des situations injustes.
    Là, la révolte n'a aucune utilité autre que de te ronger.
    Si la révolte ne peut être mise en action elle n'est que bavardage du mental.
    Les pensées négatives finissent par miner aussi le corps.
    A réfléchir si les peines que l'on s'infligent inutilement ne sont t-elles pas de l'ordre de la culpabilité?
    A savoir aussi que nous ne pouvons pas tout maîtriser.
    Les pensées sont du vent, elles n'ont aucune consistance, viennent à nous sans que nous le demandions.
    Mais nous avons tout de même deux possibilités: soit de les laisser vivre et de nous détruire, soit de les regarder et de les transformer.
    Et ainsi de nous transformer. De vivre libre.
    Je ne crois pas que les personnes disparues soient heureuses de nous voir souffrir.
    Dans mon enfance, je ne méritais pas la maltraitance que j'ai subit et pourtant il ne servirait à rien que quelqu'un se tourmente sur mon sort alors que le situation n'existe plus. D'ailleurs qui mérite de souffrir?
    On peut aimer ou non les chansons ou la personne de France Gall, là n'est pas le propos. J'ai simplement aimé sa sagesse malgré la souffance.
    Je t'embrasse.
    9
    O.
    Vendredi 23 Octobre 2009 à 10:22
    O.
    Je ne pleure pas sur moi, ma vie me révolte mais ne me fait pas pleurer, je l'accepte, mais je me rvoltepar contre de la sienne, tellement iméritée
    J'avoue que France Gall ne sera jamais mon maître à penser.....
    8
    Jeudi 22 Octobre 2009 à 10:49
    Yog' La Vie

    Par rapport à ton histoire je ne me permettrai pas de donner de réponse n'ayant pas connu de drame similaire. Mais j'ai en tête ces mots de Krishnamurti disant que, pleurer sur un être disparu, c'est pleurer sur soi, sur le vide que crée le manque, davantage que sur la personne. (Qu'en somme c'était égoïste). Ou comme j'ai entendu France Gall, après avoir perdu sa fille et son mari dire un jour: "Quelle chance d'avoir fait un bout de chemin avec eux" Je ne sais pas comment peuvent être interprété ces propos mais un autre témoignage disait que ces mots avaient été un soulagement.
    Douce journée Juliette.

    7
    Mercredi 21 Octobre 2009 à 09:36
    anne marie
    Merci pour ce texte plein de sagesse.
    Belle journée
    6
    Mardi 20 Octobre 2009 à 18:28
    juliette
    Tu veux parler de "carpe diem" moi je ne sais pas, où ne veux pas
    Le passé me faot vivre, l'avenir est attirant quand on le construit soi-même
    5
    Samedi 17 Octobre 2009 à 07:24
    Yog' La Vie

    L'article du jour parle finalement un peu de ça. Désapprendre et remettre perpétuellement du neuf est un réel défi et tellement libérateur.
    Merci Witney pour tes messages, bon weekend!

    4
    Vendredi 16 Octobre 2009 à 13:59
    witney
    je suis d"accord avec ce que tu écris !! le chemin est simple et riche, pas la peine d'aller bien loin, devenir son propre ami est déjà tout un art, desapprendre, comprendre et avancer, c'est vrai que ça va vite en ce moment !! mais cela ouvre de telles perspectives...bonne journée
    3
    Vendredi 16 Octobre 2009 à 09:15
    Yog' La Vie

    Une sensibilité qui va en grandissant. C'est à peu près ça aussi pour moi. De ce fait, j'évite le trop plein d'infos qui me laisse comme un pantin, ne sachant que faire. Difficile de trouver un équilibre dans cette société. Pourtant, je fais partie des personnes plutôt bien loties. C'est vrai aussi cette sensation de vitesse.
    Bonne journée....malgré tout!

    2
    Vendredi 16 Octobre 2009 à 09:05
    Yog' La Vie

    . Tu as raison. Comme nous ne sommes pas maître des évènements, autant faire avec plutôt que de perdre de l'énergie à lutter.
    Bonne journée Noisette!

    1
    Max
    Jeudi 15 Octobre 2009 à 09:09
    Max
    Le monde change, c'est certains...Depuis quelques temps, le ressenti au niveau du quotidien, des émotions, et plus largement, de ce qui se passe dans le monde. Tout est " intensifié ", chaque acte, chaque parole a une conséquence je ressent les effets dés que les événements se sont produits, le retour est quasi instantané alors qu'il y a quelques années en arrière, je n'avais pas conscience de ce qui se passait.
    C'est la même chose pour le temps...

    Passe une belle journée
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