• Le choix de souffrir ou de vivre heureux

    Le choix de souffrir ou de vivre heureux


    Ce moment présent est beau si nous le choisissons et désirons le vivre ainsi.
    Il est certain qu'il y a des moments plus joyeux que d'autres, certains plus graves ou plus tristes, mais c'est toujours en soi que réside ce choix de le vivre de manière simple ou compliqué, triste ou serein, heureux ou malheureux.

    La liberté réside en soi mais pour qu'elle puisse s'exprimer, il est nécessaire de l'apprivoiser et de lui permettre de vivre.

    Prenons un exemple : Le soleil brille, il fait beau, la nature vous offre ses premiers bourgeons et fleurs, vous êtes en bonne santé, tout est parfait pour que ce moment soit un vrai plaisir, mais... c'est le cinquième anniversaire de la mort d'un membre de votre famille.
    Et là, il est possible que votre pensée reste bloquée sur cette personne et pendant toute la journée, vous allez vous empêcher d'être heureux. Les nuages du souvenir effacent le soleil du moment présent.

    Beaucoup de personnes s'empêchent de pouvoir vivre librement, parce que leur liberté est enchaînée à des mémoires mentales ou émotionnelles.

    Également, de nombreuses personnes vivent sur leurs bons souvenirs ou sur celui de leurs ancêtres :
    Dans ce temps, j'étais... j'ai fait... c'était la belle vie !
    C'est mon héritage familial...
    Ils restent accrochés à ce temps passé qui n'est plus vraiment actuel.

    Parfois c'est à des mauvais souvenirs qu'ils sont accrochés et ils se nourrissent de colères ou de culpabilité en permanence et en tombent malades.

    De la même manière, certaines personnes s'empêchent d'être heureuses par adhérence à la souffrance d'autres personnes, 'en mémoire'... si une période récente de deuil ou de souffrance est importante à vivre pour permettre à l'émotion de s'extérioriser,
    il n'est pas normal que cette souffrance dure des mois ou des années, ou pire encore des siècles !

    Il y a un moment ou il faut savoir libérer ce passé, cette mémoire et enfin vivre présentement la joie de vivre.

    Souriez à la vie ! Profitez de la générosité et de la beauté de la nature.
    Le soleil, les étoiles, la lune, les arbres, les fleurs, les oiseaux... il y a toujours quelque chose à admirer pour faire grandir la joie à l'intérieur de soi.

    Certaines personnes ne supportent pas de voir que d'autres personnes puissent être heureuses et les critiquent violemment parfois.
    "Comment cette veuve peut-elle encore sourire, alors que son mari est mort il y a à peine un an ?...' 'Comment peut-on se faire plaisir le jour du vendredi saint ?' Pour elles, cette façon de faire est irrespectueuse et incompréhensible vis à vis de leur éducation et de leur morale.

    La liberté de vivre dans l'harmonie du moment présent est un vrai cadeau à se faire et pour cela, l'âme doit être libre de contraintes émotionnelles et mentales.

    La mémoire est souvent l'ennemie du bonheur.
    C'est par elle que l'on se repasse le mauvais film d'un accident, d'un événement malheureux, d'une phrase entendue et qui a fait souffrir...
    et qui nous fait ruminer et grossir notre souffrance.

    Alors comment faire pour libérer cette mémoire ?
    Les élixirs floraux de marronnier blanc (white chesnut) du docteur Bach et celui de pin (pine) peuvent aider à libérer ce mental répétitif.

    Des rituels de respiration, de grands moments de méditation et de silence intérieur peuvent aussi aider.

    L'acceptation et l'autorisation de se donner du bonheur aide à cette libération.
    L'amour de la vie et le respect de soi et des autres aident également.

    C'est uniquement vous qui pouvez changer et vous délier de tous ces attachements et faire le grand ménage intérieur.

    Celui qui préfère rester accroché à ses souffrances fait un choix respectable mais à condition qu'il accepte également le choix d'autres personnes de ne pas faire comme lui.

    Je souhaite de tout cœur que le choix de la liberté de vivre heureux se répande sur la terre pour le bonheur de l'expression de la vie en son plein potentiel.
     

    Joéliah

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  • Commentaires

    6
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 14:50

    Bonjour Emmanuel!

    Tu as complètement raison! Il n'y a pas de choix. Le fait de voir, de sentir, et la trajectoire bifurque naturellement. Sinon, oui, ça peut ressembler à mettre un pansement sur une jambe de bois.

    Merci! J'ai aussi le livre et CD dont tu parles.

    Bises

    5
    Emmanuel
    Mercredi 9 Septembre 2015 à 06:46

    Bonjour Yog,


    Dans ce texte un appel à vivre le moment présent, à se détacher de nos mémoires (conditionnements), bien.


    Des "comment y parvenir" sont proposés : Elixirs, rituels de respiration, grands moments de méditation, nouveau conditionnement mental et moral pour remplacer l'ancien, pourquoi pas.


    Ce qui me semble néanmoins le plus important, le plus simple, le plus naturel qui soit est ici formulé dans cette phrase "Le soleil, les étoiles, la lune, les arbres, les fleurs, les oiseaux... il y a toujours quelque chose à admirer pour faire grandir la joie à l'intérieur de soi. ".


    Même s'il me semble qu'il n'est pas nécessaire "d'admirer", mais juste voir (sans valoriser plus ou moins ce qui est vu), être attentif à tout ce qui (en soi, "à l'intérieur et à l'extérieur") se manifeste au cours de nos journées. Doucement, sans forcer, régulièrement et de plus en plus, sans choix sur ce qui devrait ou non apparaître et disparaître, sur ce que l'on devrait voir ou ne pas voir (la nature plutôt que la circulation des voitures, les chants d'oiseaux plutôt que les pétarades des mobylettes), que l'on soit debout, couché, assis, en action ou au repos.


    Alors, l'ancrage dans l'instant  se fait. Ainsi, plus ou moins rapidement, les conditionnements anciens s'effacent au profit d'une action plus spontanée, (inspirée ?) motivée par la nécessité (et non plus par la peur, l'avidité, la culpabilité ou les regrets). La morale à laquelle on s'accrochait est devenue une béquille inutile. L'action dans l'instant est toujours une action juste.


    "Cette joie" n'est pas il me semble "à faire grandir". Ce matin, l'orientation me semble être "se rendre disponible" à cette joie, sans cause, déjà présente.


    Des moments au calme pour "favoriser, comprendre" cette pleine conscience peuvent aider dans les premiers temps mais peu à peu ceux-là ne sont pas séparés, ni moins importants que tous les autres moments de la journée. Et si pour occuper le mental, on souhaite y intégrer des rituels, ajouter quelques fioritures, pourquoi pas. Pour ma part je chante, chantonne souvent (chants sacrés et profanes) pour moi-même dans la journée.


    Ajouter encore ceci qui me semble important : un livre+cd intéressant pour comprendre facilement ce qu'est une méditation sans objet, favoriser une pleine conscience sans choix et sans attente : notamment la dernière piste du cd du livre "Méditer : 108 leçons de pleine conscience" (MP3-CD inclus) de Jon Kabat-Zinn, Bernard Giraudeau (voix du cd). (Ce livre + cd existe en poche)


    Confiant en notre nature véritable, en cette grande joie, paix et beauté naturelles, sans cause, toujours présente(s).


    Bonne journée !


     

    4
    Jeudi 3 Septembre 2015 à 10:42

    Merci Jean pour ce petit mot d'encouragement. Bonne route à vous!

    3
    Jean de Lahet
    Jeudi 3 Septembre 2015 à 07:38
    Oui ça m'aide grandement aussi durant ce calvaire que je vis depuis plusieurs moi
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    2
    Mercredi 2 Septembre 2015 à 16:07

    Bons moments présents Béa! wink2

    1
    Dimanche 30 Août 2015 à 23:10

    Merci pour tous ces articles, j'avais besoin de réfléchir et ça m'a aidée yes

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