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Le peintre crée un monde. (Hubert Reeves)
...puis nous partons à Ostende, où nous sommes restés longtemps sur la plage de sable à regarder...
Les chevaux de la mer
qui fonçaient la tête la première
et qui fracassaient leur crinière
devant le casino désert...*
Poursuivant notre périple en direction de la Hollande, nous avons longuement arpenté les îles de la province de Zélande en mer du Nord, où la vie paysanne semblait ne pas avoir changé depuis des siècles. Ces lieux, ces maisons, ces ciels tourmentés que je voyais pour la première fois me paraissent étonnamment familiers. Il me fallut un certain temps pour comprendre l'origine de cette étrange sensation: je vivais le bénéfice des heures que j'avais passées dans les galeries de peintures flamandes à Washington et à New York.
Je retrouvais dans ces paysages les tableaux de Van Dick, Ruisdael, Van Der Weyden ou Breughel que j'avais tellement affectionnés. Je suis allée me poster à l'endroit où Vermeer avait installé son chevalet pour peindre sa Vue de Delft.
Et selon les mots de Gaston Bachelard: "Depuis que Monet a regardé les nymphéas, les nymphéas de l'Ile de France sont plus beaux, plus grands".
*"Comme à Ostende". Paroles de Jean-Roger Caussimon et musique de Léo Ferré.
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Commentaires
Le peintre magnifie ce monde.
Très belles toiles
J'adore Hubert Reeves. L'écouter est un vrai bonheur. J'ai lu deux de ses livres. Ils sont pleins de vérités et de sagesse pour l'avenir de la planète.
A bientôt
Almaya*
Je me sens triste d'un coup en lisant tes mots. En fait je reprenais, amusée, ce que tu avais dis chez Marie-Rêveuse. Je crois comprendre que cette séparation est récente...si je me souviens de certains propos au début du blog concernant Internet ou la télévision...
Alors chère Catherine, je t'envoie plein de chaleur, d'amour,... de tout ce qu'il faut pour te sentir bien.
Ici, j'ai effacé des mots (ou maux) mais j'ai envie de te dire...Je le dirai ailleurs.
Je t'embrasse.
excuse moi j'ai mis le temps pour te répondre... je prépare mes textes avec Word et je fais un copié-collé de la totale...
J'aime beaucoup le premier tableau "Les chevaux de la mer..."
Bonne fin de semaine
Le hasard....mystère....
Des yeux plus neufs...comme j'ai répondu à Marie-Claude. Quand le mental se tait, il ne reste plus que...
Et la chanson sur Ostende de Ferré, je ne m'en lasse pas, me donne envie d'y retourner aussi.
Des hommes interprètent leur vision, qui est le reflet de leur réalité intérieure, sans masque, sans fard et la redistribue pour le bonheur de tous. Mais autant d'hommes, autant de réalités.
...Les arts nous amènent à mieux regarder ...mais mieux regarder est aussi un art...à la portée de tous...
Bonne journée Fidèle Marie-Claude
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Ton commentaire m'a permis de refaire un petit tour sur ce beau passage. C'est toujours un baume au coeur que d'écouter les gens qui ont les yeux qui pétillent.