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Le rejet
Émotion bouleversante, dévastatrice. Dans notre société de consommation, le rejet fait malheureusement partie de la façon de vivre l'humain. On consomme, puis on rejette. Comme si l'humain était un produit de consommation!!!!
Toutefois, chez la personne qui vit le rejet (cette forme d'abandon) s'ajoute la perte d'estime de soi, de confiance en soi et aux autres. Une certaine fermeture sur le monde survient, souvent par mesure de protection, car la douleur et la souffrance sont vives, intenses parfois invivables. Le corps protège en fermant toutes les portes. Alors s'enclenche un certain processus d'auto-destruction car nous ne sommes plus totalement soi car on a rejeté notre soi. On interprète alors le rejet comme étant la négation de ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes. Le rejet nous fait malheureusement croire que notre valeur, en tant qu'humain, se définit par l'oeil de l'autre. Piège qui vient fausser la réalité, notre compréhension de l'évènement. On se retire alors qu'il serait souhaitable de s'ouvrir. S'ouvrir à ce qu'il y a de plus beau en nous. S'ouvrir à ce qu'il y a de plus lumineux en nous.
Trop souvent, on interprète le rejet comme étant la résultante du fait que nous ne sommes pas beau, intéressant, intelligent,... On s'évalue, mais selon le regard de l'autre. N'aurait-il pas là un puissant message de la vie que nous inversons les choses? Si l'autre nous rejette, pour une raison ou une autre, pourquoi faudrait-il se détruire, douter de soi? Peut-être avons-nous été rejeté parce que notre vérité choquait, dérangeait? Peut-être avons-nous été rejeté parce que nous ne répondions pas aux attentes que l'autre avait à notre égard? Peut-être avons-nous été rejeté parce que l'autre ne voulait et ne soutenait plus de voir son propre miroir en nous? Peut-être avons-nous été rejeté car l'autre n'arrivait pas à nous contrôler et contrôler la situation? Pourquoi, la sensation de rejet devrait-elle alors être source de destruction?
Le rejet, aussi douloureux soit-il. ne pourrait-il pas être source de croissance? De croissance dans le sens le plus positif. N'y a-t-il pas là une formidable possibilité de comprendre l'attachement/détachement? N'y a-t-il pas là la formidable possibilité de s'ouvrir à toute notre dimension humaine et divine en nous?
En y repensant, est-ce vraiment nous qu'on rejette où nos idées, notre façon de penser, notre vérité, nos valeurs... Est-ce l'autre qui détient notre vérité? Son regard sur nous doit-il devenir le nôtre?
Oui, le rejet est douloureux. Oui, le rejet fait mal, nous blesse implacablement. Mais cette blessure n'est-elle pas le signe que nous avons peut-être misé un peu trop sur le regard de l'autre? Avait-on, peut-être, trop remis notre pouvoir entre les mains de l'autre, en oubliant, bien humainement, que nous sommes responsable de notre propre pouvoir? En bout de ligne, le rejet ne serait-il pas l'occasion de se réajuster, par rapport à notre propre vision de notre vie, de nous-mêmes et de la façon où nous accordons notre pouvoir aux autres? »
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Commentaires
17danielle grauxMercredi 13 Novembre 2013 à 14:2016daniellegMercredi 13 Novembre 2013 à 14:20Il nous rejette aussi tout simplement car notre facon d'être,le renvoie lui même a ce qu'il n'est pas!
Et cela lui fait peur!
C'est vrai que nous vivons un peu dans une autre Galaxie,mais c'est quand même a nous de les comprendre,eux ne peuvent pas,ils ignorent pleins de choses,que nous avons le privilège de commencer a mettre en application dans nos vies.
C'est presque comme si nous ne parlions pas la même langue
J'ai vécu cela avec ma mère.
a bientôt.
15SuzameMercredi 13 Novembre 2013 à 14:20Ah le rejet !
Il m'a été dit et même démontré que nous pouvons créer nous-même notre propre rejet. Je l'ai expérimenté à mes dépens bien sûr il y a 15 jours exactement.
Heureusement une personne bienveillante m'a décortiqué mon comportement. Et effectivement ce rejet du groupe que j'ai vécu fortement, n'existait pas. C'est moi que me suis "rejetée toute seule".
Se rejetée soi-même inconsciemment et se sentir douloureusement rejetée. Se confronter encore et encore à cette blessure pour un jour arriver à la transformer. J'y travaille.
14daniellegMercredi 13 Novembre 2013 à 14:20Tout ce qui se présente a nous,est un défi, une opportunité,un cadeau....
C'est merveilleux.
très bonne journée a tous
Lol, je reviens pour partager ce lien, cela parle aussi de ce conte et du rejet :
http://michema.wordpress.com/2009/04/29/a-tous-ceux-qui-se-desesperent/
Ça me fait penser à cette histoire ♥♥♥
La jarre parfaite et la jarre félée (fable)
Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
“Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser.”
“Pourquoi ?” demanda le porteur d’eau.
“De quoi as-tu honte ?”
“Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts”, lui dit la jarre abîmée.Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: “Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin”.
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d’eau dit à la jarre
“T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti.
J’ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.”♥♥♥♥♥♥♥♥♥
Oui, tout à fait, ne plus dépendre, ne plus attendre, ne plus chercher la reconnaissance.
Merci Miche pour Mourir ...
Ce sont justement grâce à ces expériences désagréables que nous sortons vers autre chose...Rester vigilant et lucide.
Nous étions l'autre. Puis sommes devenus autre. Apprendre à re-communiquer et donner simplement ce que nous sommes.
Bonne nuit!
Dans la nature, il y a des rejets de fleurs qui donnent naissance à d'autres fleurs ...
Prenons exemple ...
amitié .
Ce que je dis là, n’engage que moi, expérience de vie traversée.
L’expérience de "rejet", d’abandon, qui se présente à nous, est un cadeau.
Pas de celui ou celle qui rejette, nos personnes ne sont que des instruments, mais de la vie.
C’est une invitation, à aller plus loin…
Comme par exemple, ne plus dépendre, ne plus attendre, toucher cette liberté intérieure qui ne fait pas l’indifférence, mais l’Amour.
C’est cela le don de soi.
Tu as raison on Est rien sans rien, sans quelques efforts. Il y a d'abord la compréhension intellectuelle, ensuite les expériences de tous les jours qui libèrent toujours un peu plus.
Beau weekend Danielle!
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bonjour les amis, de toutes les facons l estime de soi va de pair avec le travail sur le mental, qui est ce qui nous chuchotte des sottises pareilles n est ce pas , je vous le demande ? mais lorsque l on est pris dans ce fonctionnement la , c est très difficile d en sortir .
rendre grace , et apprecier d avoir compris beaucoup de choses , qui font que nous sommes un peu moins prisonnier qu autrui bises.