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     Mémoire:Vijñana Bhairava Tantra

    Laisser mon coeur être touché d'instant en instant"

     


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  • Lectures pour les vacances

     

     

     
    Voici une sélection de textes qui, tous ensemble, vous donneront une bonne intuition
    de ce que c'est que de vivre libre, chaque texte en révélant une facette particulière.

    (A lire de préférence dans l'ordre indiqué ci-dessous)

     

    Les Trois Portes de la Sagesse
    Charles Brulhart

    "Portrait-robot" des sans-ego
    Daniel Maurin

    En finir avec la souffrance
    Eckhart Tolle

    Le Mandala de l'Être
    Richard Moss

    Accueillir l'émotion
    DOSSIER SPÉCIAL

    Vous n'avez à vous libérer de rien d'autre que de vos pensées !
    Arnaud Desjardins

    Aimer ce qui est
    Byron Katie

    Méditer, c'est regarder pour la première fois
    Jean Bouchart d'Orval

    La maladie de penser sans cesse

    La graine de la violence

    De l'illusion d'être en paix
    Hélène Naudy

    Votre raison d'être profonde
    Eckhart Tolle

    et...

    Qui suis-je ?
    Karl Renz

    Au seuil de l'Être
    Jean Klein


    Mais, pour finir, n'oubliez pas :

    Il n'y a rien à comprendre !
    Eric Baret

     

     

     


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     Raja Yoga

     Histoire et tradition

    Collectif avec des textes de la Bhagavad-Gita, de Patanjali, Vivekananda et Ram Chandra

    Voici rassemblées (2000 pages) en  un ouvrage les philosophies, les origines et les filiations du Yoga, plus particulièrement du Raja-Yoga, dans une vision plurielle et chronologique. Le lecteur au fil des textes sélectionnés prend conscience des moyens extraordinaires et exigeants développés par les sages de l’Inde pour répondre aux questions universelles du sens de la vie et de sa finalité.

    À l’opposé de l’esprit occidental, qui s’appuie sur la dialectique pour explorer le monde, le Yoga se défie du seul intellect, et privilégie l’expérience de soi. Les témoignages et les révélations d’êtres spirituels, tels que Patanjali, Vivekananda ou Ram Chandra, montrent que le chemin de la connaissance passe par soi, le chercheur étant à la fois l’objet de l’expérience, l’observateur et la conscience transformée.

     S’adressant à chacun de nous dans sa quête de sens et de vérité, le Raja-Yoga est une science, une méthode de réalisation de soi vivante qui, tout en s’inscrivant dans une tradition religieuse et philosophique, reste libre d’évoluer et de répondre aux besoins de l’homme à chaque époque.

     Ce coffret a eu pour désir de mettre à disposition d’un public occidental la spiritualité de l’Inde vue par elle-même, sous l’angle du Raja-Yoga. L’intérêt porté par des universitaires occidentaux à cette démarche a contribué à mettre en valeur l’apport remarquable des chercheurs indiens, praticiens et érudits, autour d’un sujet sur lequel il n’existait pas d’étude approfondie. Pour la première fois, le Raja-Yoga révèle sa noblesse et son efficacité dans sa dimension de science spirituelle ouverte à tous.

     (vol. 1-3) L'héritage spirituel de l'Inde (1. Des Védas à la Bhagavad-Gita, 2. Les systèmes philosophiques, 3. La nature humaine
    (vol. 4) La science du Yoga. Commentaires sur les Yoga-Sutras de Patanjali (I. K. Taimni)
    (vol. 5) Raja-Yoga (Swami Vivekananda)
    (vol. 6) Sahaj Marg. Le septième darshana (Ram Chandra)
    (vol. 7) Glossaire (Nicola Pozza)

     


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    C'est en lisant chez mon cousin, que j'ai eu envie de publier cette dernière histoire du livre "Au pays bleu". 

     

    A voir aussi:  Au doux pays de l'enfance et Une vraie charité

     


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     http://pascal.oudot1.free.fr/arts/picasso_femme_livre.jpg

    "Plus tard, ce qui m'a semblé désirable parce que je venais d'un milieu très modeste, ce ne fut pas l'argent ou une quelconque réussite mais l'accès à l'érudition. Oui, j'enviais cette aisance que donne le savoir, cette façon dont l'esprit peu se mouvoir sans effort. Savoir apprendre depuis toujours donne un suprême avantage au cerveau. C'est cette agilité de l'intelligence qui me transperçait de l'envie d'y arriver et de la peur de ne jamais y parvenir."


    "J'ai lu si souvent dans la nature qu'elle est devenue mon souvenir de bibliothèque le plus intense. Sur les étagères des nuages installée contre le tapis d'herbes volant ou le dos calé contre un rocher dans la forêt, je mélangeais les parfums des alpages à ceux de mes lectures".


     

    "Le droit à l'érudition appartient aux riches. Pour les pauvres, avoir appris à lire, c'est savoir ânonner plus ou moins bien, nager dans l'univers des lettres, celles de l'alphabet et non celle de la littérature! Et pour les plus perspicaces, c'est juste un moyen d'entrevoir avec nostalgie les beaux textes dont ils ne sauront jamais rien. Je sais toute cette bassesse Jeanne"


    "J'étais une femme modeste dont l'ascension n'aurait impressionné personne puisqu'elle n'était pas sociale. Dans ce coin de France montagnard où les paysans confondent érudition et niveau de richesse, je me sentais en possession d'un trésor plein de lumière, celle des mots".

     

     

     

    Extraits du livre « La grand-mère de Jade » de Frédérique Deghelt

     


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    Voir le monde dans un grain de sable

     

    Et un paradis dans une fleur sauvage,

     

    Tenir l'infini dans le creux de la main

     

    Et l'éternité dans une seule heure.

     

     

     

    Premiers pas vers "Augures de l'Innocence" de William Blake

     

     

     

    Extrait de ce livre

     

    http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/0/6/6/9782714444660.jpg

     

    Tour à tour humble et cultivé, simple et vivant, un récit passionnant, l'odyssée spirituelle d'un homme extraordinaire. Une brillante réflexion sur notre époque, la découverte d'un nouveau maître à penser pour un Occident en crise.

     

    Dans un monde quotidiennement aux prises avec la discorde et la violence, Tu es donc je suis fait souffler un vent de paix et de liberté. Et nous entraîne au coeur de la philosophie personnelle de Satish Kumar, enfant moine en Inde, disciple passionné de Gandhi, marcheur pour la paix, compagnon de Krishnamurti, Bertrand Russell ou Martin Luther King.
    Loin de la logique cartésienne du « Je pense, donc je suis », qui sépare le sujet pensant de l'univers et introduit la dualité et la rupture, Satish Kumar prône l'interaction entre les êtres et leur milieu.
    Une authentique déclaration de dépendance qui lie l'homme à ses rencontres, ses influences, ses racines et son environnement.
    Et, en guise de clin d'oeil, un nouveau mantra, « Tu es donc je suis », libre traduction d'une parole fondamentale du sanskrit, pour unir les expériences de ce livre et nous initier à la pensée d'un véritable sage des temps modernes.

     

    « Pour ceux qui sont troublés par la discorde et la violence de la vie moderne, le dernier livre de Satish Kumar, Tu es donc je suis, vient rafraîchir l'âme comme une brise légère. »
    The Hindu

    « Un livre stimulant et inspirant qui, à travers la vie exemplaire de Satish Kumar, montre que pour nous aussi, la pensée et l'action doivent être inséparables. »
    The Beacon

    « Une oeuvre d'une rare qualité. Un livre sur la civilisation, que l'auteur a explorée et expérimentée à un degré peu commun. Ce remarquable ouvrage se termine par une déclaration de dépendance qui lie toutes les formes de vie à l'univers dont nous faisons partie. La déclaration de dépendance de Satish Kumar vient unir ce qui est divisé, guérir ce qui est mutilé, ranimer ce qui est sans vie, sacraliser ce qui est profane. Il a entrepris de soigner les maux du monde occidental avec le recours de l'Inde. »
    Kathleen Raine, poète anglaise, critique et universitaire


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    Entretien avec Micheline Flak

    Deux ans de semi retraite dans une cabane en bois construite de ses mains, à l'écart d'un village tranquille, train de vie réduit à l'essentiel. Qui dit mieux, comme vie simple, proche de la nature et pour tout dire, peinarde ? Mais nous sommes en Nouvelle Angleterre dans les années 1840 et Henry David Thoreau n'est pas n'importe qui. De cette expérience naîtra un livre fameux, Walden ou la vie dans les bois, et une pensée d'homme libre qui influencera Tolstoï, Gandhi, Martin Luther King et bien d'autres. Dont Micheline Flack, longtemps promotrice de l'enseignement du yoga à l'école et auteur d'une thèse et d'un livre sur Thoreau (1817 - 1862).

     

    Nouvelles Clés : Parlons d'abord de l'homme. Qui est Thoreau ? Pourquoi cette retraite dans les bois ?

     

    Micheline Flack : C'est un Américain tout terrain : père d'origine normande, mère écossaise, épiciers à Concord, Massachusetts. Bien né, doué, il étudie brillamment à Harvard mais refuse le dernier examen qui le ferait professeur. “ Un parchemin, je n'en avais pas besoin ”, écrira-t-il, et il devient quelque temps simple maître d'école. C'est tout lui, ça : un lettré, un intellectuel - il restera l'ami de ses maîtres - qui refuse d'entrer dans l'institution. Comme toute sa génération, il admire Emerson (1803 - 1882), le philosophe transcendantaliste, personnage charismatique qui n'a cependant pas sa capacité d'affirmation de l'être, même s'il écrit : “ Celui qui est un homme ne peut pas être conformiste ”. Thoreau a bien entendu le message. Il s'installe à Concord, monte avec l'argent de son père une fabrique de crayons qui marche plutôt bien, mais il se contente de gagner de quoi vivre et continue à étudier. Et voilà, dans ce petit village, tous les livres de l'Orient arrivant de partout ! Il construit sa cabane et c'est la retraite à Walden.

    N. C. : Une expérience littéraire, ou un véritable choix de vie ?

     

    M. F. : Son journal donnera un grand livre, mais la recherche de la simplicité est un thème fondamental dans sa vie. Ni pauvreté volontaire, ni retour à la terre, ni faite d'expédients, sa vie simple est un moyen de retrouver une perception juste, sans ambages, de la réalité ordinaire. Son but est de devenir contemporain de l'éternel présent. Son grand-père était un marin de Guernesey qui a plutôt donné dans l'épicerie que dans la navigation, mais Thoreau se sent très Viking. Il écrit : “ Je suis né pour tracer des pistes dans l'inconnu ”. Ou encore : “ Soyez le cosmonaute de vos espaces intérieurs ”. En toutes lettres ! C'est un homme aux chakras ouverts, un véritable génie. Semaine sur les rivières Concord et Merrimack, où il raconte une randonnée en rivière, est un éclat d'admiration et de joie devant la rencontre entre Orient et Occident, les grands livres de l'Orient, la découverte d'une autre littérature, d'autres prophètes, d'autres écrivains. “ J'ai beaucoup voyagé à Concord ”, écrira-t-il ! Il en fait le siège d'une perception qui n'est pas la perception ordinaire, dans toutes ses rencontres il a le regard du sakshi, du témoin, de celui qui a la double vision. Un essai sur la marche se transforme en une véritable odyssée, archétype de l'avancée vers soi-même, comme le retour d'Ulysse à Ithaque ou la vie en état de marche de tout être humain se développant vers le Soi. C'est là que la simplicité entre en jeu. Elle garantit la sincérité. “ Un homme est riche en proportion du nombre de choses dont il sait se passer ”, écrit-il. Premier principe, simplifier sa vie matérielle. La richesse est en quelque sorte cette simplification des complexités de la vie, donneuse de joie parce qu'elle nous met au contact avec l'essentiel, là où l'être, la conscience et l'avoir sont reliés. Elle permet de vivre avec plus de conscience et sa conscience enjoint à Thoreau de “ conquérir l'absolu ”. La simplicité de la vie qu'il mène le libère des conditionnements qui tiennent l'âme enchaînée au terre à terre. Elle a pour but de lui laisser du temps, de clarifier sa perception pour voir ce qui mérite d'être vu et ne pas se laisser embringuer dans les conditionnements, les masques, les hypocrisies, les faux-semblants de la société. Dans Walden, on assiste à la rencontre entre un lieu, une pensée et une personnalité. Il reste là 2 ans et 2 mois, comme les bouddhistes font des retraites de 3 ans, 3 mois, etc., mais, dit-il en passant, il commence la sienne le 4 juillet, Jour de l'Indépendance, simplement comme ça, par hasard ! En vérité, c'est un personnage qui vit dans le mythe. Pas dans celui qui éloigne de la vie, mais dans l'histoire que l'esprit éclairé voit en toutes choses. Il ne se considère pas comme un petit bonhomme vivant dans le Massachusetts, il est un représentant de l'humanité. Il regarde le lac de Walden, prend toutes les mesures scientifiques possibles, mais quand il le décrit, il en fait le symbole de l'être profond, sans fond. Tout cela donne à sa pensée une densité inusable.

    N. C. : Et c'est cette densité qui vous a frappée quand vous l'avez étudié ?

     

    M. F. : Dans un chapitre de Walden, il raconte qu'il lui arrivait de rester assis sur le seuil de sa cabane de 4 h du matin jusque vers midi. Le bruit d'une charrette, ou du train qui commençait à passer non loin, le faisait alors sortir de l'état que, dit-il, “ les Orientaux appellent contemplation ”. Quand j'étudiais ça pour ma thèse, je n'y comprenais rien. En bonne thoreauienne j'ai voulu savoir ce que c'était, et c'est ainsi que j'ai commencé à faire du yoga ! Il a donc été mon initiateur, celui que l'on rencontre, dans la tradition de l'Inde, avant de se brancher sur son vrai gourou. De ses méditations à lui naîtront sa spiritualité sans religion, sa promotion des parcs nationaux , son combat contre l'esclavage ou l'idée de désobéissance civile qui inspirera Gandhi : si tous les gens qui obéissent à leur conscience sont contre l'Etat, ils iront en prison, mais l'Etat ne pourra garder en prison tous les hommes justes, donc ils auront gain de cause. Thoreau est un prophète, il rappelle les éternels principes de la vie sur Terre.

     

    Propos recueillis par Patrice Van Eersel et Sylvain Michelet

     

     

    http://aarongoldfarb.com/blog/wp-content/uploads/2011/04/cabin_walden1.jpg

     

    Citations du livre

     

     


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    J'ai ouvert une page facebook par rapport à ce blog. C'est l'occasion de découvrir d'autres liens, comme celui-ci par exemple:

     

    La Voie de la Joie

     

     


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  • Coquelicots.jpg

     

    Dans "Le sumo qui ne pouvait pas grossir" d'Eric-Emmanuel Schmitt, il est question d'une mère analphabète que son fils a quitté, celui-ci pensant qu'elle ne l'aimait pas. Cependant, elle arrive à lui communiquer ses sentiments, par courrier, de cette manière inhabituelle. Il interprète.


    Dans la première il reçoit une feuille blanche. En l'examinant à contre jour, il voit une tache. "Maman a pleuré mon départ".


    Dans la deuxième, un morceau de laine, celui avec lequel elle tricotait les vêtements de son enfance. "Je te serre contre moi".


    Dans la troisième, à l'intérieur du rabat, des empreintes de rouge à lèvres qui chuchotaient: "Je t'embrasse".


    Dans la quatrième, une pierre grise, un galet triangulaire aux angles ronds. "J'ai le coeur lourd".


    Dans la cinquième, une plume de pigeon. "Ecris-moi" ou "Où es-tu" ou "Reviens".


    Dans la dernière, alors qu'il l'avait averti de sa victoire, il y avait une branche de laurier. "Fier de toi" et à côté un duvet de poussin. "Tu demeures mon enfant".



    http://ekladata.com/jhaNBGdXx7-admzHbRm2UGY_LPo.jpg




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    L’arbre, en s’élevant à la verticale,
    recherche en permanence l’équilibre
    et conduit, avec le nombre de ses branches,
    le poids de ses feuilles et leur distribution,
    à la même analyse sur le vide
    que celle du funambule avec ses bras tendus.

    Voulant respecter son rythme de croissance, l’arbre,
    après avoir tenté d’éviter, en se déplaçant dans l’espace,
    les obstacles que lui oppose l’activité de son milieu,
    les absorbe pour ne pas réduire le temps
    de son expansion et de sa stabilité.

     … comme la boue qui a appris à avaler les pierres,
    il les englobe et les rend partie intégrante
    de sa propre structure.

    La pierre attend les mouvements végétaux.
    Elle est comme un fragment de mer.
    Elle a la même valeur visuelle que l’eau qui inclut les récifs
    et lèche la côte mais, contrairement à la mer,
    c’est elle qui est peu à peu enveloppée
    par l’expansion lente et fluide du végétal. »

     

     

     

    Giuseppe Penone, Respirer l’ombre (1968)

     

    Photo: Mont de l'Enclus

     

    Merci C.


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