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Livre: Rumeurs océanes
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"Le céleste se vit sur terre..en fait il s’accomplit dans un « non-où », un lieu de nulle part, sous un huitième climat, en une île fleurie oubliée de presque tous. "
Jacqueline Kelen - un chemin d'Ambroisie
L'envol vint à moi en Rumeurs Océanes.
Ce qui a ouvert ce livre, en Désir d’Être, n'attendait rien et tout fut offert par surcroît.
J'y suis venue comme on vient à la source, guidée par le chant du vent dans les pages, le silence entre les mots, en ce bleu limpide où se mire le regard.
Il est des livres comme des visages, certains s'avancent au devant de vous rendant grâce au vivant et vous interpellent tant que vous entrez en compagnonnage.
Que de mots sont nés sous ma plume en écho à cette transhumance ailée, lorsque, adossée aux Lettres, j'ai tenté le voyage!
Que de mots encore à venir pour chanter en résonance la beauté du vivant en notre humaine condition..
Qui tient la plume pour que l'air soit si vif, le paysage si troublant ?
A qui s'adresse-t-elle ? Où va-t-elle ?
En l'élan , Personne !
Celui qui écrit se tient en ce commencement, au seuil de la porte Joyeuse.
Lorsque au fil des pages le soleil dans mon dos salue la naissance du Jour en moi, il murmure quelque chose qui ressemble à ces mots de Philippe Mac Leod: "Mais on n'emporte rien. On a vu, une fois. On a touché terre comme pour la première fois, d'une manière unique, et c'est pour jamais."
C'est l'expression " c'est pour jamais" qui a jaillit comme un salut réveillant la flamme qui sans cesse fouille le buisson des ténèbres en moi.A chaque Lettre, auprès de chaque âme vivante et claire qui l'habite, en la rencontre de chaque singularité absolue, une voix viens dire " je t'aime pour jamais" toi le si proche à mes côtés. C'est une parole neuve qui ne passe qu'une fois. Quand le regard la porte elle est reliance.
C'est elle qui a permis le premier de nos pas sur terre, le premier de nos regards au ciel et cet étonnement d'être où nous nous trouvons suspendus.Un matin on se lève, coupé du monde, et l'équilibre est rompu.
Un soir on se couche, ramené au monde, et l'équilibre se fait.
Tout semble tenir à un point de contact aussi fin qu'une tête d'épingle niché en un lieu invisible et mouvant en nous.
"Nous sommes les oies sauvages, toujours en migrations"
Où vas-tu questionne la tête
Toujours chez moi répond le cœurAu point d'ancrage entre les deuxA pas de loup et de voleurSans cesse tournons cherchant demeureEn cette quête trouvons notre Heure.
Ce point qui est peut être le "non-où" de Jacqueline Kelen, tous les mots de ce livre chantent en sa direction en subtiles correspondances.
Il suffit d'entrer !
LiseLien vers le site de l'éditeur : https://www.editions-complicites.fr/accueil/l-art-de-transmettre/
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Commentaires
1LiseJeudi 26 Octobre 2017 à 22:31Merci Yog pour ce partage en ce lieu vibrant que tu animes d'une si belle plume qui reste pour moi source permanente de Joie.
Lise
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Merci Lise. j'ai commandé le livre....que j'attends...