• http://ekladata.com/RMjevdluME-aiYvx26VbluRYI2c.jpg

    Je connais et je lis Anne depuis environ deux ans 1/2. Elle habite Bruxelles.  

    C'est une personne exemplaire.

     

    Un très bel article:

    La galère prend l'eau


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    http://www.letransmuteur.net/wp-content/uploads/deconstruction.jpg

     

    Il ne faut pas s’accrocher aux alternatives en se disant qu’elles vont changer la société. La société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion. Chacun doit travailler en profondeur pour parvenir à un certain niveau de responsabilité et de conscience et surtout à cette dimension sacrée qui nous fait regarder la vie comme un don magnifique à préserver. Il s’agit d’un état d’une nature simple : J’appartiens au mystère de la vie et rien ne me sépare de rien. Je suis relié, conscient et heureux de l’être.

     

    Open Money

     

     

    C’est là que se pose la question fondamentale : qu’est-ce que vivre ? Nous avons choisi la frénésie comme mode d’existence et nous inventons des machines pour nous la rendre supportable. Le temps-argent, le temps-production, le temps sportif où l’on est prêt à faire exploser son cœur et ses poumons pour un centième de seconde… tout cela est bien étrange. Tandis que nous nous battons avec le temps qui passe, celui qu’il faut gagner, nos véhicules, nos avions, nos ordinateurs nous font oublier que ce n’est pas le temps qui passe mais nous qui passons. Nos cadences cardiaques et respiratoires devraient nous rappeler à chaque seconde que nous sommes réglés sur le rythme de l’univers.

     

     

    auto-destruction

     

     

    L’intelligence collective existe-t-elle vraiment ? Je l’ignore mais je tiens pour ma part à me relier sur ce qui me parait moins déterminé par la subjectivité et la peur, à savoir l’intelligence universelle. Cette intelligence qui ne semble pas chargée des tourments de l’humanité, cette intelligence qui régit à la fois le macrocosme et le microcosme et que je pressens dans la moindre petite graine de plante, comme dans les grands processus et manifestations de la vie. Face à l’immensité de ce mystère, j’ai tendance à croire que notre raison d’être est l’enchantement. La finalité humaine n’est pas de produire pour consommer, de consommer pour produire ou de tourner comme le rouage d’une machine infernale jusqu’à l’usure totale. C’est pourtant à cela que nous réduit cette stupide civilisation où l’argent prime sur tout mais ne peut offrir que le plaisir. Des milliards d’euros sont impuissants à nous donner la joie d'être, ce bien immatériel que nous recherchons tous, consciemment ou non, car il représente le bien suprême, à savoir la pleine satisfaction d’exister.

     


    6e97

     

     

    Si nous arrivions à cet enchantement, nous créerions une symphonie et une vibration générales. Croyants ou non, bouddhistes, chrétiens, musulmans, juifs et autres, nous y trouverions tous notre compte et nous aurions aboli les clivages pour l’unité suprême à laquelle l’intelligence nous invite. Prétendre que l’on génère l’enchantement serait vaniteux. En revanche, il faut se mettre dans une attitude de réceptivité, recevoir les dons et les beautés de la vie avec humilité, gratitude et jubilation. Ne serait-ce pas là la plénitude de la vie ?

     

    Source énergie

     

     

     

    PIERRE  RABHI

     

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    Autres textes de Pierre Rabhi


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  • Aa

     

    Ah,  La vraie vie  chez Roland. Tout ce qui change dans cette France, dont nous ne nous rendons pas forcément compte....

     

    Quelques exemples:

     

    Le pain d'alouette

     

    Tout le monde sait, j’espère, ce que c’est que du « pain d’alouette » ? C’est du pain, plus vraisemblablement des tartines, qu’on a emporté au matin pour aller travailler dans les champs, et qui n’a pas été mangé durant la sortie, et qu’on mange après être rentré à la maison, et donc du pain qui a passé la journée dans les champs, et qui a été, en quelque sorte baptisé par les alouettes.

     

    Car, à l‘époque quand on était dans les champs, ce qu’on entendait c’était les alouettes, et non pas les voitures ronflant sur la Voie Rapide d’à côté !!!!

     

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     Le chant du coq

     

    C'est beau un coq. Le chant du coq est beau, cosmique, humain, c'est quelque chose d'admirable, ce n'est pas pour rien que Lurçat a mit des coqs dans ses tapisseries. Il devrait être interdit d'interdire le chant des coqs. Quand un pays se met à interdire les coqs, il y a en lui quelque chose de pourri.

     


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    La vie, la lessive

     

    Ceux qui critiquent ( ! Dieu sait pourquoi ??!!) les fenêtres où pend le linge pour le faire sécher, non seulement sont des gens incapables de vivre en société, intolérants et ennemis de la vie, mais il y a en eux quelque chose de morbide, et de malsain, il y a un problème, ils devraient se faire psychanalyser.


     

     

    derriere le gite


     

     

    Et chez vous, ça va la météo? Pour nous, le programme prévu (Les Vooooosges) a été annulé pour cause d'humidité et de grisaille. Oups, avons quand même pû, avant hier, faire une randonnée  à Wissant et ce matin 2 h de vélo aux alentours de l' Aa.

    En attendant, v'la que je me suis replongée dans Un peu de souvenirs et  Temps de vie et photos 

    .....Surprise de lire des anecdotes dont je ne me souvenais plus. Les souvenirs c'est supportable quand ils ne sont pas trop anciens. Sinon, je n'aime pas regarder les photos du temps passé en général, ça me fait comme un vertige.



     

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    1197-papier-et-plume-WallFizz.jpg

    Nommons ceux qui n’ont pas de nom.

     

    Regardons ceux qui n’ont pas de visage.

     

    Nommons et regardons le monde qui n’existe pas encore, mais qui commencera à exister dans nos paroles et dans nos regards.

     

    Nommons, donc, les douleurs de l’humanité.

     

    Pas seulement parce qu’elles sont nos douleurs.

     

    Aussi parce qu’en les nommant,

     

    nous nous faisons un peu plus humains.

     

    Parce que, face à ces blessures,

     

    le silence est

     

    renoncement, reddition, claudication, mort.

     

    Si quelqu’un a fait de la plume une épée,

     

    qu’elle illumine l’air de son éclat,

     

    qu’en montrant nos blessures elle s’ennoblisse,

     

    qu’en nous nommant elle nous fasse partie prenante d’un casse-tête

     

    que sera demain

     

    un monde non exempt de mémoire et de honte.

     

     

    Le texte en entier ICI

     


     


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    "Par le fait même de sa naissance, chaque être a le droit de vivre et d'être heureux. Ce droit d'aller, de venir librement dans l'espace, le sol sous les pieds, le ciel sur la tête, et le soleil dans les yeux, l'air dans la poitrine, -ce droit primordial, antérieur à tous les autres droits, imprescriptible et naturel,- on le conteste à des millions d'êtres humains."

     


    http://beaujarret.fiftiz.fr/blog/images/b/e/beaujarret/124456578064.jpeg


    Ces millions de déshérités auxquels les riches ont pris la terre - notre mère nourricière à tous - ne peuvent faire un pas à droite ou à gauche, manger ou dormir, jouir en un mot de leurs organes, satisfaire leurs besoins et vivre, qu’avec la permission d’autres hommes ; leur vie est toujours précaire, à la merci des caprices de ceux qui sont devenus leurs maîtres. Ils ne peuvent aller et venir dans le grand domaine humain sans, à chaque pas, rencontrer une barrière, sans être arrêtés par ces mots : n’allez pas dans ce champ, il est à un tel ; n’allez pas dans ce bois, il appartient à celui-ci, ne cueillez pas ces fruits, ne pêchez pas ces poissons, ils sont la propriété de celui-là.

    Et s’ils demandent : Mais, alors, nous autres, qu’avons-nous donc ? Rien, leur répondra-t-on. Vous n’avez rien - et tout petits déjà, au moyen de la religion et des lois, on, aura façonné leur cerveau pour qu’ils acceptent sans murmure cette criante injustice.

    Les racines des plantes s’assimilent le suc de la terre, mais le produit n’en est pas pour vous, leur dit-on. La pluie vous mouille comme les autres, mais ce n’est pas pour vous qu’elle fait croître les récoltes, et le soleil ne rayonne que pour dorer des blés et mûrir des fruits dont vous ne goûterez pas. La terre tourne autour du soleil et présente alternativement chacune de ses faces à l’influence vivifiante de cet astre, mais ce grand mouvement ne se fait pas au profit de toutes les créatures, car la terre appartient. aux uns et pas aux autres, des hommes l’ont achetée avec leur or et leur argent. Mais par quels subterfuges, puisque l’or et l’argent sont contenus dans la terre avec ces métaux ?

    Comment se fait-il qu’une partie du tout puisse valoir autant que le tout ? Comment se fait-il s’ils ont acheté la terre avec leur or, qu’ils aient encore tout l’or ? Mystère !

     

     

    Déclaration d'Etievant au tribunal. 


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    ile palmier

     


     

    Betty en était sûre, certains bronzeurs se délestent allégrement de toute éducation pour se comporter comme des gougnafiers, dès que l'air des tropiques effleure leurs narines. Évidemment, comme tout le monde, la prof intello-écolo-bio ne se comptait pas parmi ceux-là.

    Une escapade à peu de frais, voilà ce que voulait la prof, une escale hors de tout, sur une terre lointaine, où la simplicité de la vie et le dénuement des habitants vous rappellent vos privilèges. Sans recueillir ses confidences, Betty pouvait s'imaginer son séjour. Là-bas, la prof s'était sentie bien, nul ne l'accusait, chacun s'occupait de sa misère et ses pourboires ne pouvaient rien y changer. En vertu de sa crinière dorée et par respect pour sa carte bancaire, on la bichonnait pour moins cher qu'à la côte d'Azur. Dans son hôtel, les employés, qui n'étaient jamais sûrs de pouvoir nourrir leur marmaille le lendemain, s'empressaient d'exaucer le moindre de ses désirs. Durant tout son séjour, elle n'entendait que des oui madame. Là-bas, c'est à ce prix qu'on garde son poste. Et chacun veut garder le sien, car ceux qui n'en ont pas meurent à petit feu. Dans les hôtels africains, on voit souvent des Noirs ostensiblement négligés ou traités de manière expéditive ; en ces lieux, un client noir heureux est soit une gloire locale, soit un qui sait gueuler pour revendiquer haut et fort ses droits. En revanche, tout le personnel s'aplatit, sans vergogne, sous les bottes made in Europe. Même les patrons s'excusent à genoux dès qu'un client blanc hausse un sourcil.

     

    Quand le roi se prosterne, les sujets perdent leur fierté. A défaut de dirigeants capables de rendre sa dignité au peuple, on fidélise, à tout prix, la clientèle estampillée Euro-Schengen ! L'esclavage n'a pas disparu, il a seulement changé de nature ; devenu économique, il avilit et tue en silence. Et on ose dire que l'Afrique est libre ! Enfin, si on veut, elle est libre.


    Libre de rester soumise au FMI, de voir ses enfants crever de faim et de manque de médicaments. Libre de laisser pratiquer, sur son peuple, les expérimentations meurtrières de l'industrie pharmaceutique occidentale. Libre de laisser ses matières premières siphonnées par l'Occident et de ne pas réclamer le juste prix de ses propres richesses. Libre de rester chevillée au passé, à toujours chercher un inutile coupable, au lieu de s'affranchir des tutelles et de prendre son destin en main. Libre d'aduler ses tyrans repus, au lieu de brandir la souveraineté du peuple. Libre de laisser une minorité profiter, seule, du bien de tour, de laisser des voleurs déguisés en présidents la piller avant d'aller s'installer dans leurs hôtels particuliers, en Europe, au milieu de beaux quartiers, qu'ils auraient pu construire chez eux, s'ils ne méprisaient pas leur peuple. Libre de continuer son tribalisme électoral, de subir des républiques génétiques aux fauteuils héréditaires, comme au temps des royaumes, au lieu de privilégier la compétence pour la gouverner. Libre de ne pas mettre en place un vrai et franc panafricanisme, de tenir de belles palabres, au lieu de se tenir la main pour redresser ensemble le continent. Libre de remercier ceux qui nous affament et se prennent pour nos sauveurs, quand ils ne font que rendre des miettes de ce qu'ils nous volent en permanence. Libre de louer la mesquine charité des uns et des autres, au lieu de la trouver humiliante.


    Aide ! Au lieu de soulager, cette aide écrase ; Ia condescendance de ce mot nous fera toujours perdre Ia face et amoindrir nos velléités de respectabilité. Ras le bol ! Un plan Marshall ou rien ! La véritable aide est celle qui rend autonome pour de bon, pas un sadique goutte à goutte. Le Nord doit aider le Sud à ne plus avoir besoin de lui. Le dialogue, les échanges, oui ! La dictée, le paternalisme, mille fois non, nous avons dépassé l'âge. Banania est mort et ses enfants n'ont pas hérité de son rire naïf!


    Les damnés de la terre, damnés ils étaient, écrasés ils vivent ; pourtant, le sursaut d'orgueil est inévitable s'ils veulent survivre. Le respect ne se demande pas, il s'impose ! Même violée, une princesse se souvient de son rang ! Respectée, la dignité est une noix de coco : ronde, elle se tient, docile, entre les mains. Enterrée, piétinée, la noix de coco attend son heure pour fendre le sol. La dignité d'un peuple, c'est quand chacun de ses enfants redresse la tête et prend ses responsabilités ! Inassouvies, les espérances de nos grands-père ! Inassouvis, les rêves de nos pères. Inassouvie, notre génération ! Inassouvi, notre besoin de justice !


    L'Afrique et ses maux, la prof de lettres intello ne voulait pas la voir. Elle était en vacances, dans un hôtel de luxe. C'était agréable et reposant, dirait-elle : la civilisation, moins tous ses excès et vices. Une simplicité confortable, pour ceux qui savent qu'après leur bain d'exotisme, ils s'en retourneront bientôt à leur abondance.

     

    Fatou Diome "Inassouvies nos vies"



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  • http://s.excessif.com/mmdia/i/19/1/marion-cotillard-la-belle-verte-10329191rxxpk_1799.jpg 

     

    Vidéo proposée par T.E.B.

     

     

    Le film en entier ICI


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    "- Les gens qui pensent différemment sont du poison pour la société.


    - Mais c'est sans comparaison avec ceux qui l'a font. "



    "...Mais que faites-vous de l'amour?"

     

     

     

     

     

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    Chez Emmanuel

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  • Reçu par mail....


    irena-sendler

     

     

    Regardez cette femme! Ne l’oubliez jamais. Les prix ne vont pas toujours à ceux qui le méritent! Irena Sendler.

    Récemment décédée à 98 ans, elle s’appelait IRENA (12 mai 2008) Elle demanda pendant la 2ème guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme plombier, serrurier. Elle avait une motivation bien particulière.

    Elle connaissait les plans d’extermination des nazis envers les juifs, elle était allemande. Irena a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu’elle transportait à l’arrière de son véhicule ainsi qu’un grand sac (pour les enfants plus grands) Elle avait aussi un chien à l’arrière qu’elle a entraîné à aboyer quand les soldats allemands la contrôlait à l’entrée et à la sortie du ghetto.
     
    Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait le bruit que pouvait faire les enfants. Elle sauva 2500 enfants en les cachant ainsi. Elle fut arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent très sévèrement.

    Irena garda tous les noms des enfants qu’elle avait fait partir du Ghetto et les garda dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison. Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles. Mais la plupart avaient été gazés .

    Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles catholiques et des couvents « On m’a éduqué dans l’idée qu’il faut sauver quelqu’un qui se noie sans tenir compte de sa religion et de sa nationalité » expliquait-elle simplement affirmant «avoir mauvaise conscience d’avoir fait si peu». «L’instinct de survie nous pousse à nous sauver nous-mêmes».

    «Elle, elle a sauvé les autres» avait rappelé l’an dernier Elzbieta Ficowskaune «enfant» rescapée choisie pour lire la lettre d’Irena Sendler trop faible pour assister aux cérémonies données en son honneur en mars 2007.

    L’assistante sociale catholique l’avait sauvée en 1942 alors qu’Elzbieta n’était qu’un bébé. «J’appelle tous les gens de bonne volonté à l’amour, la tolérance et la paix, pas seulement en temps de guerre mais aussi en temps de paix» avait écrit Irena Sendler dans sa lettre.

    Le message d’une résistante hors pair qui avait toujours refusé le statut d’ héroïne. L’année dernière elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix, mais n’a pas été retenue. C’est AlGore qui fut primée, pour son film sur le réchauffement de la planète. En sa mémoire 63 ans plus tard.

    Cela fait maintenant plus de 60 ans que la seconde guerre mondiale est finie!

    En mémoire des 20 millions de Russes, des 10 millions de chrétiens et autres, des 6 millions de juifs et des 1900 prêtres catholiques qui ont été massacrés, assassinés, brûlés, humiliés et torturés.

    Maintenant, plus que jamais, il faut être sûr que le monde n’oubliera jamais, parce qu’il y aura toujours d’autres qui voudront recommencer !

    Amitié

     

     

    Nous espérons que cet EMAIL sera lu par plus de 40 millions de personnes dans le monde entier! Rejoignez-nous pour le transmettre autour du monde en le faisant suivre à tous ceux que vous connaissez

    Ne le détruisez pas! cela vous prendra une minute pour le faire suivre !

     

     


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    Julos Beaucarne

     Emission TV avec Julos Beaucarne

     

     

     (A toutes les personnes qui m'ont écrit en coulisse, je prendrai le temps de vous répondre la semaine prochaine). 


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