• FOUILLIS D'AUTOMNE

     

     

    Depuis un assez longtemps temps, je suis abonnée au blog de Roland. Ses articles  me tirent souvent des sourires ou rires. Excessif parfois Mr Roland mais je lui pardonne. Il dit tout plein de choses bien vraies!

     

    Voyez plutôt:

     

     

    INTERDISONS LE THEATRE!


     

    Vous vous souvenez du temps où les acteurs étaient des excommuniés dont on jetait les cadavres à la voirie? Où les "calotins" et tous les gens "biens" et de "bonne moralité", la pensée officielle, considéraient que le théatre était une école du vice - les romans pareil, hou là là ! les romans !!!! - et qu'ils lui reprochaient, tragédies comme comédies, de "peindre les passions" (automatiquement  mauvaises !) des humains, les "débordements", les "erreurs", les "vices", que c'était mal, que une bonne et saine littérature devait se cantonner à être une oeuvre de propagande, pardon d'éducation, un préchi-précha moralisateur enseignant aux gens les bons exemples et les vertus, (tells qu'elles étaient edictées par le lieu et l'époque !).

    ça a "changé" depuis.

    Mais, comme il y a une permanence de l'esprit humain, et de celui de la société, et des "instances" (comme on disait en URSS); hé ! c'est naturel ! les hommes sont toujours les hommes, comme disait Albert Cossery "Il n'y a pas de progrès de l'humanité; tout ça c'est des conneries. Les hommes de maintenant sont exactement les mêmes que ceux d'il y a 3000 ans" (à plus forte raison 300) , donc ça revient !

    Avec les calotins "politically-correct" actuels, de plus en plus la littérature et les chansons maintenant (comparez avec celles des années 50 et 60!) ne doivent plus rien dire qui puisse être considéré comme non vertueux, ou incitant aux non-vertus (selons les normes du lieu et de l'époque de maintenant) interdit d'exprimer le désespoir ("incitation au suicide" crime puni par la loi) de chanter le plaisir de boire du vin ("incitation à une conduite addictive") ni de fumer (adieu Lucky Luke et le Capitaine Haddock), surtout pas d'expression racistes, même si on et en scène le temps des colonies, il faut se placer ostensiblement du côté du Bien, ni d'injures du genre "enculé!" ni de condamnation de l'infidélité ! Et bien sûr il est devenu interdit de présenter les femmes sous leur vrai jour (méchantes mesquines lunatiques égoïstes menteuses), (Oh oh oh!!!! NDLR ) on n'a plus le droit que de parler d'elles que de manière positive ou louangeuse, etc. Partout n'a plus le droit de s'exprimer que la vertu !  (La vertu Politically Correct s'entend) On doit se limiter à l'éducation, à apprendre aux gens à éteindre leurs lampes quand ils quittent une pièce, et à bien obéir et travailler dur pour être employable pour l'"Entreprise"!

     



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  • Les victimes de l'huile de palme

     

     

    Derrière cette déforestation à très grande échelle se cachent d’importants enjeux économiques et politiques, arbitrés notamment par les institutions financières internationales que sont, entre autres, la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International. En toile de fond, l’opposition entre les pays du Nord, riches financièrement mais pauvres en ressources naturelles, et les pays du Sud, fortement endettés et pauvres, mais abritant une abondante biodiversité et d’importantes ressources naturelles.

     

    Afin de nourrir un mode de vie occidental toujours plus affamé, où gaspillage et opulence règnent en maître, les pays du Nord, déploient de multiples ruses et stratégies afin de s’accaparer par tous les moyens, les ressources naturelles de leurs ‘pauvres’ voisins. Un pillage de ces richesses plus ou moins déguisé sous forme d’aides au développement, trouve ses racines dans le colonialisme, dès la fin du 15ème siècle.

     

     

     

     

    Chocolat, margarine, plats surgelés, rouge à lèvre, shampoing, …l’huile de palme est partout. Peu onéreuse, végétale et un rien exotique, elle a tout pour plaire. Et pourtant… Derrière son nom innocent se cache un immense fléau qui a pour nom déforestation. Car le palmier à huile - dont on extrait la deuxième huile de consommation avec 21% des parts du marché, juste derrière l’huile de soja – rime avec vastes monocultures de milliers voire de millions d’hectares installés au détriment de la forêt tropicale qui est rasée ou brûlée.


     

     



     


    Les forêts d’Asie du Sud-Est rendent à l’humanité de nombreux services notamment grâce à leur capacité de stockage du carbone et à leur capacité à réguler le climat. Elles constituent surtout le lieu de vie des populations locales et des peuples autochtones, qui en dépendent aussi bien pour leur alimentation, leur approvisionnement en eau potable, leur médecine ou leur spiritualité. L’archipel indomalaisien abrite des centaines de communautés indigènes qui vivent de la forêt depuis des milliers d’années. Sur 216 millions d’indonésiens, 100 millions de personnes qui dépendent des forêts sont directement menacés par la déforestation.

     

     

    "Equitable" ou pas, "durable" ou pas, "bio" ou pas, l'huile de palme qui se cache derrière le libellé "huile végétale" dans la plupart des produits de consommation courante !

    Huile de Palme:

    = Déforestation

    = Danger pour la santé (risque d'infarctus)

    = Massacre d'animaux (orangs-outan..)

    = Destruction de l'habitat  des populations locales

     

     

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  • On ne peut plus rien dire
    Si tu veux pas te retrouver seul
    T'as intérêt de fermer ta gueule
    On ne peut plus rien dire {x2}

    Sûr qu'on est d'accord avec toi

    Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
    On ne peut plus rien dire

    Si j'veux parler d'Allah

    On va me dire : "Là, vaut mieux pas"
    Si j'prononce le mot kippa
    T'es gentil tu la gardes pour toi
    Si je vous dis : "Jésus"
    Désolé ça n'intéresse plus
    Et pareil pour Bouddha ?
    Ah oui, le fromage des Pays-Bas

    On ne peut plus rien dire

    Sûr qu'on est d'accord avec toi
    Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
    On ne peut plus rien dire

    Si t'as une surcharge pondérale

    On t'oblige à crever la dalle
    Si j'dis qu'j'ai envie de refumer
    Sûr j'aurai le cancer dans l'année
    Si j'me décide à faire du sport
    On m'dit : "Fais gaffe, pas trop d'efforts"
    On peut plus rien faire

    Si j'dis qu'j'ai un ami homo

    'tention dites pas qu'c'est un pédé
    Si j'dis qu'j'ai des côtés machos
    Ouais t'es plutôt qu'un obsédé
    Si j'dis qu'j'aime bien les animaux
    Ils vont penser qu'j'suis zoophile
    Si j'avoue : "J'adore les marmots"
    Ils vont m'dire qu'j'suis pédophile

    On ne peut plus rien dire

    Si tu veux pas te retrouver seul
    T'as intérêt de fermer ta gueule
    On ne peut plus rien dire {x2}

    Sûr qu'on est d'accord avec toi

    Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
    On ne peut plus rien dire

    Faut faire gaffe aux radars

    Aux motards, au pinard, au Ricard
    Aux pétards, aux clébards, aux papelards
    On ne peut plus rien dire

    Tu dis : "La France quand même

    C'est vrai c'est un beau pays"
    Mais tu rigoles ? La France
    C'est un pays de pourri
    Peut-être qu'en fait t'as raison
    C'est pas si bien qu'on dit
    Bah alors, connard
    Qu'est-ce qui t'oblige à vivre ici ?

    On ne peut plus rien dire

    Si tu veux pas te retrouver seul
    T'as intérêt de fermer ta gueule
    On ne peut plus rien dire

    Si t'avoues qu't'as lu Céline

    Tu risques vite d'être dénoncé
    Et qu'étant jeune t'étais trotskiste
    Tu vas te planquer vite à l'île de Ré
    Si tu dis que t'es de bonne foi
    On va te dire c'est de la langue de bois
    Et quand t'es pas consensuel
    T'as le droit au : "Quel con celui-là !"
    Si tu dis : "Merde j'veux plus voter"
    On te dit : "T'es qu'un enfoiré"
    Si tu dis pour qui t'as voté
    T'es con, c'est tous des enc…

    On ne peut plus rien dire

    Si tu veux pas te retrouver seul
    T'as intérêt de fermer ta gueule
    On ne peut plus rien dire

    Faut faire gaffe aux radars

    Aux motards, au pinard, au Ricard
    Aux pétards, aux clébards, aux papelards
    On ne peut plus rien dire

    J'voulais sortir style une connerie

    Mais j'crois ça été déjà fait
    Messieurs, vous n'aurez pas ma liberté de pensée
    - Euh ouais ça a été déjà fait…
    Il vaut mieux rien dire
    - Ouais j'suis une fan de Florent Pagny

    Si tu veux pas te retrouver seul

    T'as intérêt de fermer ta gueule
    On ne peut plus rien dire
    - J'crois qu'on doit avoir la liberté de penser ou pas
    On ne peut plus rien dire
    - Nous allons créer une loi contre l'homophobie
    Sûr qu'on est d'accord avec toi
    Mais c'est pas nous qu'on fait la loi
    On ne peut plus rien dire
    - Mais alors une vraie loi, pas une loi de taffiole… euhh… enfin de…

    Faut faire gaffe ils ont dit à l'eau de source ça aussi, à la Bourse ça aussi,

    Aux virus ça aussi, aux malus ça aussi, aux pv ça aussi, aux UV ça aussi,
    A Bové ça aussi, à la bourse ça aussi, et au pauvre Sarkozy… euh…
    J'ai dit une connerie ?

    J'ai dit une connerie ?

    Ah ouais, j'ai dis une connerie là…

    Bon allez éteignez moi tout ça là ! Oh !



    Monsieur Bourdon, vos papiers siouplaît…



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    Faudrait qu' tu fasses changer tes pneus
    On est mardi, jour des poubelles
    Faut absolument qu' tu m'appelles
    Avant ce soir. C'est ton neveu
    Y dit qu'y vient en fin d' semaine
    Avec sa mère qu'est ta marraine
    Y faudrait pas leur faire de peine
    Fais comme tu veux !


    Une journée sans portable
    Sans télé, sans répondeur
    À démêler les odeurs
    Entre le lit et la table
    Une journée délectable
    Congé pour l'âme et le cœur !


    Allo ? J' t'entends pas plus qu'y faut
    Faudrait qu' tu fasses changer tes piles
    Ma voiture est en double file
    P'is toute la ville est en travaux !
    Ton garçon veut changer d'école
    Y dit que la directrice est folle
    Mais j' l'ai prévenu ! Prends ma parole
    Allo ? Allo ?


    Ta caisse de retraite a fondu
    As-tu vu les cotes de la Bourse ?
    J'ai pas eu l' temps de faire les courses
    J'ai répondu... J'aurais pas dû !
    Encore un d' leurs maudits sondages
    Pour savoir si les gens d' mon âge
    Ont l'intention d' faire des voyages
    Aïe ? M'écoutes-tu ?


    Portable est mon nouveau patron
    J' suis comme un chien au bout d' sa laisse
    Même en argent, le collier blesse
    Demain, ce s'ra les éperons
    Tiens ! Cette nuit, j'aimais ma femme
    Mon nouveau patron me réclame
    Au lieu de répondre à ma flamme
    A' m' dit "Réponds ! Réponds, Raymond !"


    Toute une nuit sans portable
    Sans télé, sans répondeur
    À démêler des odeurs
    Prendre le lit pour la table
    Toute une nuit délectable
    Congé pour l'âme et le cœur !


    Je suis informé tous les soirs
    Des mille malheurs de ma planète
    À force d'entendre la sonnette
    On ouvre ! Alors, bonsoir l'espoir
    On m'avait dit qu' la connaissance
    Était le secret d' la puissance
    Mais plus j'en sais, plus j' prends conscience
    Qu' j'ai pas d' pouvoir !


    Congé pour l'âme et le cœur !

    Gilles Vigneault de l'album "Arriver chez soi"

     

    La photo originale

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  • Rajouts de liens

     

    http://ekladata.com/0NN3xje9cL3NmUdoysVwGP93Dxk.jpg

    Ne pas céder à la facilité ...   (lire les commentaires)

    J' ♥ime po Noël ! Et Vous ?

    Noël congru : 

    Mouvement anti-noël 

    Chez Pierre qui roule

    Chez Coumarine


     

    http://www.sugyp.com/img/nouvelan.png

     

     

     

     



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  • C'est bon la gastronomie ..... mais n'oubliez pas, avec de vrais morceaux de cadavre dedans.

     

    "La distanciation au niveau alimentaire est claire. Les gens ne veulent plus savoir qu’ils mangent la mort d’un animal. En conséquence, on leur propose une espèce de viande carnée, congelée, mise en sachet dans un bac. Les poissons ? Ils sont déjà panés. Les abattoirs sont présentés comme très hygiéniques. Les bêtes n’y souffrent plus... Il n’y a plus la moindre trace de meurtre. La personne peut donc manger la viande comme si c’était de la purée. Elle n’a pas l’impression de participer à un crime. Le steak haché type hamburger il faut beaucoup d’imagination pour rapprocher cela de la viande. Donc l’homme se sent complètement déculpabilisé et à ce moment il peut accepter que les bêtes soient élevées comme elles le sont : dans des camps de concentration absolument monstrueux. J’estime que tous les lycéens de France devraient aller voir au moins une fois comment on traite les cochons, les poulets, les veaux, etc. dans l’industrie intensive. Et ils devraient aller ensuite visiter un abattoir."                   

    Claude Bourguignon

     

     

    " J'adore les cochons. Ce sont des bêtes très intelligentes, joueuses, affectueuses, comme les chiens. Quand on pense qu'ils sont enfermés dans des porcheries minuscules où règne une odeur infernale, alors qu'ils possèdent un odorat extrêmement fin ! En mangeant tous ces animaux, qui ont longtemps été nos dieux, nos proches, nous mangeons leurs souffrances, nous incorporons les tortures qu'ils subissent"
    (Jane Goodall)

     

     

    (D'ailleurs si vous ne voulez pas que l'humanité entière crêve de faim (et de pollution) la seule solution est de se faire végétarien !! 

    Explication: http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1556)

     

     

    Pris chez Roland

     

    Un petit tour vers ce nouveau blog?

     


     



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  • A imprimer et déposer dans tous les commissariats. Chez Vieux Jade

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    Chers gendarmes, policiers, militaires, pour la plupart, vous êtes jeunes, beaux, sensibles et intelligents. A certaines exceptions près, vous n'êtes pas ce pandore imbécile que rosse joyeusement Guignol. 

     

    Vous êtes entrés dans cette fonction par nécessité, car il faut bien vivre, mais aussi souvent par idéal : maintenir la paix publique, protéger les populations, juguler la violence et le crime.

     

    Vous avez juré obéissance à de grands principes républicains, et de ce fait, abdiqué votre libre-arbitre à une hiérarchie censée être le cerveau, et dont vous seriez les muscles.

     

    Le sommet de cette hiérarchie, c’est clair, c’est l’état, qui représente l’ordre public. L’ordre, le mot est lâché.

     

    Au nom de la préservation de l’ordre, tout est possible. Dans la France de Vichy, au temps de la commune, nombreux furent les militaires, gendarmes, policiers, à avoir exécuté d’affreuses et injustes missions au nom de l’ordre.

     

    De tout temps, le pouvoir compte sur l’obéissance de cette force qui le protège : vous.

     

    Mais obéissance n’est pas soumission. Si vous êtes les muscles du pouvoir, vous avez aussi un cerveau, un cœur, une moelle épinière, des yeux pour voir.

     

    Si vous aimez l'ordre, et êtes censés obéir aux ordres, vous n'êtes pas de vils soudards, et cet équipement d'hommes et de femmes dont vous êtes dotés comme tout le monde : coeur, cervelle, oreilles et yeux, doivent à un certain moment prendre le pas sur l'obéissance.

     

    C'est précisément la différence entre l'homme et la machine.

     

    Dans toutes les époques, tous les pays, le pouvoir devenu fou, immonde ou injuste a lâché sa garde sur le peuple. Or, le peuple, c’est vous. Si ce n’est vous, ce sont vos parents, vos voisins, vos frères et sœurs, vos enfants.

     

    Le peuple que vous êtes censés protéger, c’est cet ensemble de gens qui vous sont proches, qui sont vous, votre reflet dans le miroir.

     

    Ne vous trompez pas de combat, de cible. Si maintenant, bientôt, on vous lâche contre le peuple, ce n’est pas pour le défendre. Mais pour défendre comme très souvent au cours des siècles le pouvoir des plus riches, des plus lâches, des plus cruels, qui se terrent derrière leurs milliards salement accumulés en attendant que vous ayez fini la besogne : les sortir de l’ornière où eux-mêmes se sont jetés, à force de trahisons et d'égoïsme.

     

    Regardez-vous : pour la plupart, vous êtes jeunes, forts, beaux et purs. Pourquoi accepter de servir encore une fois le camp de la pourriture, contre des gens simples qui ne demandent qu’une chose : vivre ?

     

    Dans certains pays, les militaires tirent sur la foule misérable affamée de nourriture et de justice.

     

    Ici, si un peuple entier ne se soulève pas avant, ce sera bientôt ce qu'on vous demandera, au nom du respect de l'ordre.

     

    Le ferez-vous ? Comme au temps de la commune, tirerez-vous sur la foule pour protéger banques, châteaux, yachts, milliards, collections de tableaux et putes de luxe ?

     

    Récemment, une sculpture d'Henri Matisse et un dessin de Roy Lichtenstein ont été vendus près de 50 millions de dollars chacun. Bien sûr, vous pouvez trouver cela parfaitement normal, alors que de plus en plus de gens meurent de faim, partout et ici même sous vos yeux.

     

    Mais vous pouvez aussi refuser de défendre un ordre qui cautionne ces saletés. Un ordre qu'aucun humain digne de ce nom ne peut plus défendre et justifier. Mais à chacun son choix.

     

    La guerre qui fait rage dans le monde passe par votre conscience. A tout instant, vous avez le choix de dire : oui, je suis le chien de garde des gens qui me paient, et j’obéis comme un robot ; ou alors : non, c'est intolérable. C'est le peuple qui me paie, par son travail et ses impôts. Et c'est lui qu'on me demande de réprimer ? 

     

    Non. Je suis un être humain, libre de choisir comment et pour quelle idée je veux vivre. Non. Je ne veux pas que mes petits enfants aient pour grand-père un salaud, un tueur et un tortionnaire.

     

    Défendre l’ordre, ce n’est pas défendre n’importe quelle saloperie votée en catimini. Défendre l’ordre, ce n’est pas voler les ordinateurs des juges ou des journalistes qui enquêtent sur de très vilaines choses très secrètes, qui ont engraissé en grande partie la hiérarchie qui vous commande.

     

    L’ordre véritable n’a pas besoin de milices et de se cacher derrière les matraques et les gaz inhibants.

     

    L’ordre véritable existe en vous, où vous le découvrirez si vous le cherchez. Défendre l’ordre peut mener à la désobéissance.

     

    Et par là remettre en cause votre engagement.

     

    Mais, le jour où vous aurez accédé librement, par un choix conscient, à la faculté de désobéir lorsque la cause que vous êtes censés défendre vous semble vraiment trop pourrie, ce jour là sera le jour de votre véritable naissance.

     

    Et peut-être celui d'une nouvelle humanité.

     

    Car, entre une humanité écrasée et soumise à tous les rêves de domination et les fous qui rêvent de dominer l'univers, vous devenez la matière de l'unique véritable choix. Entre une masse amorphe et abrutie par toutes les drogues sciemment répandues par les puissants, et les puissants eux-mêmes, dont le but complètement dingue est de devenir de misérables dieux, maîtres de l'univers par le mensonge, la violence et le vol, et l'argent, fruit de toutes les malversations, vous représentez maintenant, vous, flics et soldats de France, d'Europe et d'ailleurs, vous qui avez la véritable force, celle de la jeunesse, de la force et de la conscience, vous qui si longtemps vous êtes opposés à la libération, vous représentez une aujourd'hui une vraie force capable de changer le monde; vous devenez peu à peu, par votre sincérité et la lucidité le terreau d'un des  véritables espoirs de l'humanité.

     

    Car vous avez réellement le choix, au plus profond de votre coeur, entre servir la pourriture qui veut mettre l'humanité à sa botte, ou servir l'humanité.

     

    Ne vous trompez pas de chemin. Vous nous portez tous.

     



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  • Une approche originale de l'information : “ L’heure des infos, l’information et ses leurres”,  présentée sur RADIO SUISSE ROMANDE
    villach
       
      Bonjour,  


    Mon nouvel ouvrage, “L’heure des infos, l’information et ses leurres” publié aux Éditions Golias (Lyon/Villeurbanne),  peut vous intéresser.

    Pêcheur et poisson ont-ils la même vision de l’information ?

    RADIO SUISSE ROMANDE a consacré à mon ouvrage, dans son émission “MÉDIALOGUES” d’Alain Maillard et de Martine Galland, une série de dix entretiens de cinq minutes chacun du 21 décembre 2009 au 4 janvier 2010

    Vous pouvez les retrouver sur le site “Médialogues”
    http://www.rsr.ch/la-1ere/medialogues

    AgoraVox les a réunis dans deux articles successifs dont voici les liens :

    - Dix entretiens sur « la vision de l’information du poisson » bien différente de « celle du pêcheur » (1)
    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/10-entretiens-sur-la-vision-de-l-67343

    - Suite des dix entretiens sur « la vision de l’information du poisson » bien différente de « celle du pêcheur » (2)
    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/suite-des-dix-entretiens-sur-la-67644


    - En cliquant sur ce lien, vous accédez directement à la librairie en ligne des Éditions Golias qui vous en donne une présentation :
    http://www.golias.fr/spip.php?article3162

    - Si vous voulez en avoir une présentation plus complète,

    * AGORAVOX, un journal en ligne, le présente dans sa rubrique “Les livres d’ AGORAVOX”. En voici le lien :
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/ouvrages-agoravox/
     
    * Et il en a aussi publié les “bonnes feuilles” :

    “AgoraVox inspirateur d’un livre : "L’heure des infos, l’information et ses leurres "”.

    En voici le lien :
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/agoravox-inspirateur-d-un-livre-l-63891


    Cordialement,
    Pierre-Yves Chereul (Paul Villach) (1)  (2)
    (1) Auteur de  
    - “Le Code de l’information”, Éditions Chronique Sociale, Lyon, 1989;
    - “Construire la démocratie : le contrat démocratique”, Éditions Chronique sociale, Lyon, 1993;
    - “Les médias, la manipulation des esprits, leurres et illusions”, Éditions Lacour, Nîmes, 2006.


     

     Voici le lien de cet article :  
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-vie-des-autres-sur-ecoutes-le-84857
    Cordialement,
    Pierre-Yves Chereul (Paul Villach)


     

    http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-84579-bea-de-capri-a-carnon.htm#217371


    http://generation69.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/04/25/bea-de-capri-a-carnon.html


    http://www.golias.fr/spip.php?article3381


    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/10-entretiens-sur-la-vision-de-l-67343


    http://www.golias.fr/spip.php?article3162



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    ... enracinement et distance  
     

     

    - Nous disons couramment : « Etre bien dans sa peau. ». Tout ce qui touche au corps aujourd’hui vise à cela. Mais qu’est ce cela signifie exactement ?

    - « Etre bien dans sa peau » concerne notre façon d’être dans son corps. Parlant du corps, rappelons la distinction entre « le corps qu’on a » et le « corps qu’on est ».

    « Le corps qu’on a », c’est tout simplement le corps physique qui recherche l’efficacité et la santé. Si quelque chose ne va pas, on va voir le médecin. On s’entraîne dans un sport et on cherche à avoir des forces pour faire certaines tâches. C’est, pour ainsi dire, le corps extérieur.

    Toute autre chose est le « corps qu’on est ».

    C’est l’ensemble des gestes dans lesquels on s’exprime et on se réalise, dans lesquels on se présente en tant que quelqu’un. On « joue » par exemple au grand patron ou bien au timide. On se comporte de façon différente dans des gestes qui vous montrent dans un certain état d’être, que l’on soit timide ou non. Tout s’exprime dans des gestes. L’ensemble des gestes dans lesquels on se présente, c’est justement « le corps qu’on est ».

    Pourquoi est-il important de voir cette différence, lorsque l’individu se cherche pour devenir celui q’il est au fond de lui-même ? Parce que ce sont les gestes dans lesquels il se présente et non pas l’efficacité qui sont le signe de son être. Voila de quoi il s’agit quand on parle d’être bien ou pas dans sa peau.

     

    - Est-ce que le corps et l’attitude corporelle influencent le psychisme ?

    - Si on s’agenouille, c’est un geste. C’est un geste d’humilité. Et ce geste n’exprime pas seulement l’humilité mais il réalise aussi intérieurement une façon d’être là qui représente l’humilité. Chaque geste n’exprime pas seulement ce qu’il exprime, mais il réalise ce qu’il exprime. Aussi est-il toujours intéressant de voir le contact existant entre un geste et le sentiment qu’il exprime.

     

    K.G. Dürckheim

    Extrait de « L’esprit guide »


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    Le cours de Hatha-Yoga est, pour tout pratiquant, perçu comme un temps de bien-être, un moment bien à soi. Une succession de mouvements et d'attitudes spécifiques assurent une présence bienveillante et éclairée du corps ; le mental est alors captivé par la mise en place des phases des évolutions corporelles et par la richesse des sensations qui en naissent ; il se trouve à ce moment dégagé de l'envahissement des préoccupations extérieures et accède à l'état de détente qui consiste à ne plus être manœuvré comme une simple girouette.

     

    Le pratiquant connaît, simultanément, le ressenti de la vie intense dans son corps et l'apaisement du mental. En lui monte la joie de l'activité pleinement consciente.

    Par la pratique assidue et approfondie du Hatha-Yoga, "science glorieuse qui resplendit comme un échelle pour qui désire atteindre les cimes du Raja-Yoga" Hatha-Yoga Pradipîka, le corps aussi bien que le mental et les fonctions sensori-motrices, instruments avec lesquels, nous assumons les activités de la vie qualifiée d'ordinaire, sont de plus en plus finement découverts. Plus intimement connus, ils sont mieux maîtrisés et répondent avec plus d'exactitude, plus d'efficacité aux circonstances extérieures.

    L'intérêt s'accroît. C'est la disparition de l'aspect fastidieux que peut revêtir une action quotidienne, la conscience dissout l'obstacle superficiel, nous devenons capables d'atteindre l'essentiel au-delà de l'apparence.Ainsi après avoir été dans le passé souvent jugé lassant et fastidieux, le quotidien devient une aventure passionnante par la découverte des éléments, des événements, de l'essence des êtres et par l'exploration inépuisable, infinie de notre intériorité.

    Sri Aurobindo, sage du XXème siècle, commente ainsi cette voie de libération intérieure : " Pouvoir s'occuper de la vie extérieure ordinaire, à partir d'une nouvelle attitude intérieure ... et il est alors possible de faire des événements de cette vie même un moyen de changement intérieur de la nature et de la croissance spirituelle".

    La recherche des liens entre « Yoga et vie quotidienne » est essentielle pour notre santé, pour l'équilibre de notre vie familiale et professionnelle.

     

    Eliane CLaire THIERCELIN

    Extrait de Les Carnets du Yoga – Juin/Juil. 2003


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