• Nous retenons davantage le négatif que le positif. Pourquoi?

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    Des études montrent que nous sommes plus aptes à retenir ce qui est négatif que ce qui est positif. Par exemple, dans une assemblée, nous repérons plus rapidement les visages hostiles que ceux bienveillants.

     

    C'est une question de survie.

     

    Nous avons donc une aptitude animale aux émotions négatives, pour pouvoir réagir en cas de danger......mais ouf, une aptitude humaine aux états d'âme pour ensuite réfléchir.

     

     

    Lire à partir de la page 43

     


    « La perte de l’identité personnelleSissoko »

  • Commentaires

    8
    Angelique
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:46
    Angelique

    Bonjour,

    as tu lu ce livre ?

    est ce q'il donne des solutions concrètes à appliquer dans la vie ?

    merci pour ton avis

    bonne après midi

    Angélique

    7
    Vendredi 2 Mars 2012 à 10:34
    Yog' La Vie

    Tu as raison Marie-Claude. Nous avons une large marge de maneuvre. Et d'autant plus quand nous sommes informés du pourquoi de nos fonctionnements.  Ouf!

    6
    Vendredi 2 Mars 2012 à 10:04
    Marie-Claude

    oui, on nait génétiquement différent, mais grâce à notre cortex nous pouvons modifier notre comportement ... 

    il est heureux qu'il en soit ainsi ... imagine ce que serait le monde si l'utopie de l'optimiste n'avait pas gagné sur le pessimisme ambiant ...

    amitié .

    5
    Jeudi 1er Mars 2012 à 23:45
    Yog' La Vie

    Merci pour ce supplément d'infos. Le déconditionnement n'est pas simple. Il faut être régulier pour que les "travers" soient vraiment éliminés. Mais oui, c'est joyeux, c'est ce qui donne envie de se remettre à l'ouvrage! Merci Nat!

     

    Super ces textes:

     

    Le non-faire de faire (1)

    Faire
    "Quand l'intention est pure - le cas se présente rarement - ce qui doit s'accomplir s'accomplit au mieux, sans l'intervention de notre volonté, sans trouble, sans doute, en dehors de notre désir, de notre raisonnement et de notre intelligence. Tout est ainsi dans "l'ordre du monde". La pureté n'a rien à voir avec la morale; pas plus que l'impureté n'a à voir avec le pêché. La pureté c'est ce qui ne rompt pas l'unité, l'impureté ce qui tend à en sortir.
    Mais à la place d'intention nous avons d'abord des intentions. C'est-à-dire des bonnes intentions - et aussi des mauvaises. Nous avons un irrésistible besoin de distinguer pour maintenir les différences et le désordre! Ainsi, il y a ceux qui veulent mal faire, et que l'on a décidé de classer dans la catégorie des mauvais, et ceux qui désirent bien faire (mais ne le font pas toujours, car la chair est faible dit-on) et que l'on déclare bons ou honnêtes. Les premiers s'échinent, gâtent et souillent ce qu'ils touchent, développent leurs instints pour parvenir à leurs fins par tous les moyens. Ils y arrivent souvent; et on crie à l'injustice! Les seconds s'évertuent, font montre de leurs qualités, de leur honnêteté et de leur sens moral pour obtenir un résultat édifiant. Ils obtiennent parfois. Les uns et les autres craignent l'échec de leurs entreprises. Qu'ils fassent bien ou qu'ils fassent mal (en général ils font plutôt "médiocres"), ils ont en commun de faire et de vouloir faire, d'oeuvrer pour le profit. Ils sont de la même farine car ils attendent un fruit et, s'il n'est pas conforme à leurs espoirs, cela les placera dans une situation de manque ou de frustration. Que ce genre d'échec se renouvelle et leur statut de victime s'affermit! Ils subissent les conséquences de leurs actes et de leurs comportements psychiques et mentaux. Après l'espérance de la réussite ou l'angoisse du fiasco, ils se réjouiront ou s'accomoderont d'avoir bien ou mal fait, puis éprouveront la jubilation du succès ou la douleur de la chute. Vainqueurs ou victimes, pitoyables ou dignes, ils auront en commun de se prendre au sérieux, de conserver toujours le sentiment que leurs besognes avaient de l'importance pour accroître leurs gains, pour leur prochain, pour leur prestige ou pour leur progrès spirituel.
    Intention de bien ou de mal faire est toujours intention de faire. Je ne vois là aucune trace d'abandon de la volonté-propre."
    Jean Papin, Trantra et yoga - De la volonté personnelle au non faire, Dervy-livres, Paris, 1988, 304 pages, pp.

    On n'apprend pas

    On n’apprend rien. On n’apprend pas à un nourrisson à sourire ni à un enfant à pleurer. On n’apprend pas à un chien à hurler ni au maître à vociférer. On n’apprend rien. On n’apprend pas le beau et le juste, on n’apprend pas la stupéfaction devant l’immensité laiteuse de l’océan. On n’apprend pas la sagesse et la tranquillité. On n’apprend rien et tout ce que l’on doit savoir est en trop. Parfois, il arrivera qu’une parole, quelques mots ou un sourire, éclairent ce que nous sommes, mais nous le sommes déjà. On n’apprend pas à aimer ; aimer est là. On peut lire un poème d’amour qui nous touche au cœur mais on n’apprend pas à être touché. Le toucher est à toi, à moi, à nous. Le poème le révèle comme un miroir, il le dévoile ou te permet de te peler comme un oignon. Et cela vaut pour tout. C’est l’unique leçon. L'ouverture. On n’apprend pas la sagesse et la liberté de même qu’on n’apprend pas être con et imbécile. Je suis un imbécile qui dit des bêtises, parfois des grossièretés, et personne ne me l’a appris. je suis naturellement con. Je suis aussi un sage abruti et halluciné qui écrit des choses dérisoires pour toucher notre cœur. J’écris NOTRE cœur.

    4
    Jeudi 1er Mars 2012 à 23:36
    Yog' La Vie

    Est-ce qu'on naît (est) génétiquement différent ou est-ce que notre environnement fait que nous développons davantage certaines hormones?

    Voici un autre exemple...

    Vidéo

    3
    nat
    Jeudi 1er Mars 2012 à 20:26
    nat

    Bonjour Yog :)

    merci pour cette lecture.

    Voici ce qu'en disent, à peu près, les paléoanthropologues sérieux, qui rejoint ce que tu présentes là sous un autre angle.

    L'être humain est physiquement faible dans la nature. Il a été chassé pendant des milliers de générations avant de devenir un super prédateur. Cela expliquerait le développement des zones du cerveau situées à l'arrière du crâne dédiées à une hypervigilance de survie. A l'échelle de toutes ces générations, le cerveau a développé des aptitudes à touver en permanence de solutions aux problèmes que le prakriti n'a pas manqué de lui procurer. Le problème arrive : à defaut de problèmes réels, dans le confort sécurisé moderne en particulier, cette aptitude extrêmement vive à dégager des solutions conduit le cerveau à déterminer des problèmes fictifs pour pouvoir... c'est le serpent qui se mord la queue. Ouroboros.

    D'où, l'extrême difficulté qu'il y a à pénétrer un état méditatif, de non penser. Autant dire qu'un entraînement sérieux est indispensable pour déconditionner cette programmation qui ne tient pas à moi en tant qu'individu, qui tient à l'espèce.

    Et c'est possible!

    Avec de l'effort, des techniques opératoires, éprouvées par la pratique, et une petite dose de folie joyeuse.

    Namaste.

    2
    Jeudi 1er Mars 2012 à 17:10
    Yog' La Vie

    Hello! Je suis en train de le lire et n'en suis qu'au début. Ceux qui l'on lu en sont très satisfaits.

    1
    Jeudi 1er Mars 2012 à 16:20
    Marie-Claude

    question de sérotonine ... les optimistes en ont plus que les pessimistes, ils ne partagent pas cette façon de voir tout en noir ...

    Je dois avoir beaucoup de sérotonine ...

    amitié .

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