• http://www.asterix.com/licences/figurines/images/couronne.gifJe me fends la poire parce que tous les jours quand j'ouvre mon blog je peux lire:  "Votre blog n'est pas dans le top..." Depuis quelques temps, je n'y fais plus  attention.

     

    Mais dans ma boite mail ce message:


    Bonjour,

    Avez-vous regardé le classement des "Top blogs" ce matin ? NON! Votre blog yog.lavie.over-blog.com figure en 1891ème position ! Félicitations ! Il est donc visible sur le portail d'OverBlog, au moins jusqu'au prochain classement, dans 15 jours, sur ces pages :

    http://www.over-blog.com/top.html

    Encore bravo pour votre travail !
    Bonne continuation,

    L'équipe d'OverBlog


    Voilà, à force d'envoyer du muguet, je reçois des lauriers! Ciel mon ego!


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  • http://www.phovoir-images.com/watermark.php?i=51717Un gros chèque à apporter à la banque postale. YogUn veut à tout prix  rembourser les frais de réparation de sa voiture. Maintenant qu'il travaille... alors...


     

     

     

    Madame Banque Postale:


    - Voilà qui me ferait un beau dimanche!


    Madame Yog:


    - Tu achèterais plein de champagne et tu inviterais tous tes amis


    Madame Banque Postale:


    - Taratata, j'irais faire les boutiques! 

     

    - ...



    Et vous?

     

     

    http://media.paperblog.fr/i/179/1799051/table-paques-pluriellesfr-L-1.jpeg



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  • Plise, comment on fait pour remettre le barre des liens en haut de l'écran? J'ai dû faire une mauvaise manipulation ...

    Merci aux bonne âmes...


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  •  

    Après les mots de Jade, les mystères de Jade, voici le sac de Jade!


    http://fr.wikivisual.com/images/b/b4/Multitude_de_boutons_de_jade_chinois.jpg

     


    J'ai prêté un livre à une copine de marche.


    Elle me le rend dans ce petit sac plastique.


    Forcément, ça fait sourire.


    Elle y tient à son sac.


    Pour elle c'est d'autres souvenirs.


    Mais ça me plaisait aussi de l'immortaliser ici.






    Jade.JPG





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  • http://digital-photography-school.com/wp-content/uploads/2007/10/light-5.jpg



    Parfois une semaine passe  comme une journée du fait des activités habituelles. Une tranquillité en continu s'installe et les heures font leur chemin du lundi au dimanche.


    Ce samedi a été cependant fractionné comme un agenda que Madame Yog ne possède plus depuis un certain temps. Le calendrier mural suffit à lui rappeler les quelques rendez-vous épisodiques. 


    Ce matin, Madame Yog réveillée plus tôt que prévu en profite pour être à la douche la première, et ainsi  ne pas être bousculée. Monsieur Yog part tout le week-end pour apprendre à marcher avec des bâtons. Ce qui s'appelle "marche nordique" et qui est la dernière activité mise en place dans le club d'athlétisme de la ville et où il faut un moniteur formé. Monsieur Yog prendra  la voiture familiale, détail qui a son importance pour la suite de l'histoire.


    Ce jour, Yog Trois a un programme intéressant. Comme chaque année son lycée organise une journée où les talents artistiques des élèves  -ceux qui ont pris l'option art-  sont exposés. Aussi, arts plastiques, photographie, cinéma, théâtre, musique,....font le bonheur des parents.


    Pour se rendre au lycée, à quinze kilomètres, Madame Yog prendra la voiture de Yog Deux. Détail qui a son importance pour la suite de l'histoire. A savoir que Yog Deux se demande pourquoi, quand il utilise sa voiture il entend de la techno alors que l'auto radio était éteint.


    Après avoir fait un tour dans les salles d'exposition, et en attendant l'heure du concert, Madame Yog écoutera les jeunes acteurs caricaturant des français en vacances au Sénégal. Texte très bien interprété dont ils sont l'auteur et où les préjugés ne manquent pas et qui pourrait bien être un complément de celui-là.  


    Vient enfin le moment musical où Yog Trois sera de la partie. Madame Yog, la première fois qu'elle l'a vu sur scène à l'âge de treize ans, a eu bien de la peine à retenir ses larmes. Hier encore, c'était couches-biberon et voilà que soudain, devant elle, un demi-homme, les cheveux en bataille,  donnant de la voix en activant une basse au rythme des lumières.

    Aujourd'hui,  Yog Trois est plus réservé du fait des professeurs présents, ne voulant "pas trop en faire" et rechignant celles qui prennent des "airs de Star'Ac'". Madame Yog, qui était venu pour voir sa progéniture, a finalement assisté au spectacle du début à la fin.  Pot pourri allant de Charles Trénet "Y'a d'la joie" , John Lenon, Muze à Jimi Hendrix. Tous étaient là avec la joie de partager -certains assez déchaînés et drôles- et d'offrir ce que Madame Yog considère être un des moments magiques de sa vie. 


    Puisque Yog Trois poursuit sa journée artistique par ailleurs et puisqu'il trouve autre transporteur, Madame Yog rentre à la maison.  Elle retournera le chercher en fin de journée.


    Il fait très beau. Madame Yog se rend  à vélo au  club d'athlétisme qui invite pour cette "journée du handicap" des personnes désirant intégrer une discipline où elles seront mêlées sans aucune différence aux "valides". Madame Yog est sollicitée pour prendre pendant un instant le rôle d'un photographe. Et pourquoi ne pas profiter de cette belle journée pour s'étirer sous les arbres. Hop hop hop, Madame Yog sort les tapis et invite tout ce qui bouge. A l'abri du vent, c'est le mois de juillet. Ceux qui avaient le mal du siècle* se sentent beaucoup mieux. Et si on prolongeait cette activité tous les samedi pendant que les enfants poursuivent leur entraînement? "Oh oui alors!"


    C'est l'heure d'aller chercher Yog Trois. Ce n'est pas sans peine quand Madame Yog se déplace en territoire inconnu, (et même parfois en terrain connu)  car la distance est toujours plus longue que prévue. Ho mais elle déjà passée trois fois par là, pourtant il avait bien dit à gauche de la boulangerie. Allo allo! Oui maman, mais c'est pas cette boulangerie là, c'est de l'autre côté.


    C'est encore moins sans peine ce jour. La voiture chante si bien la techno qu'elle finit par devenir une casserole. On verra bien! Oh, tout de même, derrière des appels de phare. Un trottoir. Arrêt. Coup d'oeil derrière le carosse à pétard. Un grand tuyau traîne sur le sol. On appelle ça un pot d'échappement. Solution provisoire, le rattacher. Pas de ficelle. Sonner à plusieurs maisons. Personne. Si, enfin, un adolescent ouvre, pas l'air très motivé, pas de ficelle. Au moment où Madame Yog lui dit qu'elle va aller demander chez son voisin, il la rappelle et lui tend un lacet de chaussure.

    Et la voilà à quatre pattes. Ça a l'air bien ficelé. Repartie dans le labyrinthe, la réserve clignote. Allo, t'es où? Par ici! Allo t'es où? Par là!

    Ouf, le fourbi est rangé! Retour!


    Crrrr crrrrr, sous le plancher, la techno est accompagnée d'une scie. Nouvel arrêt. Devant une belle mosquée. Le lacet est toujours à sa place mais en se penchant, smeurf smeurf smeurf**, c'est le milieu du pot qui fait l'épave. Respirer un bon coup.


    Un jeune couple se gare derrière la discotechno. Ils déchargent leurs courses. 


    - Des soucis?


    Des anges gardiens!!!! Il se couche pour contempler le désastre.


    - Mais il est neuf votre pot!

    - Oui, mais nous avons dû la ramener déjà une fois.

    - Effectivement les visses ne sont pas serrées.


    Une aubaine, il connaît un peu, il a un papa garagiste, s'en va chercher un rouleau de fil de fer et rafistole par quatre endroits le tube de l'année pendant que Madame Yog et  Yog Trois se relaient pour tenir le bout qui fait son poids.  Et  l'occasion aussi de bavarder avec la jeune dame   qui refuse obstinément le billet de remerciement. Mais madame Yog aura sûrement  l'occasion de repasser par là, la mosquée sera facilement retrouvée.


    Ouf, malgré qu'il soit 19h45, Madame Yog  trouve une station  essence avec une caissière car Monsieur Yog a emporté la carte bancaire.


    Retour sous un beau soleil couchant. Que de belles rencontres aujourd'hui!  "Y'a d'la joie" , ah oui, beau pot pourri le matin et tout autant l'après-midi!




    *Mal de dos

    ** Expression entendue dans un dessin animé datant de 20 ans ou + et employée par la famille Yog dans les moments critiques



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     Ma pratique d'enseignante à l'École Française de Yoga m'a amenée à me poser une question pédagogique qui me paraît essentielle : comment accompagner un élève de façon à ce qu'il puisse expérimenter ce qu'on lui propose sans être sous la pression et la contrainte d'un résultat à obtenir, comment l'aider à dépasser ses sentiments d'échec afin de soutenir sa motivation ?

     

    Pour tenter de répondre à cette question je ferai référence à mon expérience de l'enseignement du Yoga mais aussi des Arts Plastiques auprès d'enfants du primaire ; je m'appuierai également sur mon expérience vécue en « Kreativ-therapie » auprès de thérapeutes du centre Dürckheim.
    La Thérapie Initiatique de K. G. Dürckheim repose sur quatre piliers : à côté de la pratique méditative, psychothérapique et psycho-corporelle, la « Kreativ-Therapie » se propose, à travers le dessin, la peinture ou le travail de l'argile, de mettre en contact la personne de l'élève avec sa propre profondeur. Dans la Thérapie Créative, la pratique n'est pas d'ordre esthétique mais relève d'un processus créateur. Le sujet travaille souvent les yeux fermés en utilisant sa main gauche aussi bien que sa main droite, pour éviter de soumettre sa réalisation à un regard objectivant, ou plutôt afin de suspendre celui-ci pour se laisser guider de l'intérieur.
    Pour l'enseignante que j'étais, lors de ces sessions, il s'est agi là d'un véritable désapprentissage. Il m'a fallu mettre à distance les références et les modèles acquis, suspendre mon jugement et me mettre en état de disponibilité et d'ouverture afin de laisser émerger une voie authentique. Cela supposait un fond de quiétude et de confiance...
    Enseigner, c'est donc aussi préserver un espace « hors jugement », un espace d'expérimentation. Ceci demande à l'enseignant certaines qualités d'écoute et de disponibilité. C'est « l'attention à l'autre » qui va permettre de compenser les discontinuités, les failles que l'élève peut ressentir.
    C'est ainsi qu'il me semble important de distinguer un temps d'expérimentation d'un temps d'évaluation. La possibilité de mener une expérience n'exclut pas la possibilité ultérieure de l'évaluation. ...
    ... À l'École Française de Yoga, les tests pédagogiques en fin de 3e année et le mémoire en fin de 4e année de formation sont les épreuves qui valident le diplôme d'enseignant. Quelle serait la valeur de ce diplôme si l'élève n'avait pu à travers ses propres hésitations, ses peurs et ses élans se rencontrer au cour de la pratique ? S'il avait acquis une technique sans se l'approprier ?
    Alors que l'élève est engagé dans une dynamique de recherche, l'enseignant met son savoir-faire, sa créativité, son expérience et sa capacité à dépasser ses propres erreurs au service de celui-ci.
    Que ce soit en cours individuel ou collectif, son état de disponibilité et de présence attentive va favoriser l'émergence d'un cadre où l'autre pourra advenir à lui-même. Et cela au nom du yoga, qui fait tiers.
    La Bhagavad-Gîtâ propose de « se détacher du fruit des actions ». Son enseignement est au coeur de la pratique du yoga. Demeurer dans la posture dans un esprit de lâcher-prise permet de vivre le moment présent, dans l'ouverture et l'accueil au Tout Autre.
    Finalement, « réussir » n'est-ce pas tout simplement être en chemin ?


    Pascale BRUN


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  • http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/mila.artblog.fr/images/mn/1233497690/La-volupte-de-la-circonstance.jpgCertains, en choisissant leur pseudo, ne savent pas à quoi ils s’exposent. Ho ho hoooo !!!

     

    "Jade, lui murmura-t-il de cette voix qu’elle aimait, tandis qu’il encadrait son visage de ses mains. Il avait l’air si grave. Sais-tu seulement ce que ton prénom veut dire ? Il prononça des mots qu’elle ne compris pas. C’est du chinois précisa t-il. C’étais bien ce que je pensais dit elle…Les portes de Jade. La main de Rajiv glissa, descendit vers ses cuisses, se fit précise à travers le tissus soyeux de sa jupe. Elle lui tendit ses lèvres pour  éviter son regard noir si intense. Mais après avoir effleuré sa bouche, il glissa jusqu'à son oreille et, tandis qu'il lui murmurait les significations secrètes de son prénom, Jade tentait d'endiguer les flots de frissons de gémissements qui la submergeaient.

    Les joues en feu, la peur nouée au ventre  le corps parcouru de tremblements, dans un râle de plaisir, elle tendit les mains devant elle comme pour chercher un appui. Il continuait à conjuguer son prénom et ses traductions érotiques, à capturer corps dans de nouvelles caresses. Jamais elle n'avait imaginé que ces quatre lettres qui la nommaient contenaient autant de secrets d'alcôve. Dans les vagues de la volupté, elle devint mauvaise élève, abandonna le fil de sa voix et n'écouta plus que ses gestes. Le cours magistral se dit dans les travaux pratiques.

     

    Plus tard, mais où était le temps ces moments-1à, encore tremblante et nue, genoux repliés sur les seins, tandis qu'elle le regardait servir le thé, il lui décocha un sourire moqueur.

    - Il faudra que je recommence tu n'as pas semblée très attentive à toutes mes explications sur ton prénom !

    - Je suis un peu lente ! II y a trop d'informations. J'aurais du prendre des notes...

    - Curieux, je pensais qu'une journaliste professionnelle justement...

    Il attrapa en riant le soutien-gorge qu’elle venait de lui lancer au visage...

     

     En marchant vers le métro alors qu'elle venait de le quitter, Jade se sentait sur une sorte de nuage. Des mots défilaient sur l’écran de ses pensées. Jouer avec du jade, nong yu, faire l'amour, fellation, flûte de jade, xiao yu, perles de jade, c’était comment déjà ? Zut, elle en avait égaré la moitié... Le tout parsemé de frissons qui remontaient le long de son dos jusqu’à sa nuque. Qu'importe, Jade, Yu, se voyait désormais d'un autre œil ! Cela lui avait remis en mémoire le souvenir énigmatique de Rajiv lui demandant lors de leur premier déjeuner comment ouvrir les portes de Jade, expression dont il s'était bien gardé de lui révéler le sens ce jour-là."

     

    Extrait de "La grand-mère de Jade" de Frédérique Deghelt

    Pour votre culture personnelle

     

     


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    http://www.snuipp.fr/IMG/jpg/LF_1.jpg

     

     

    - Hoooo, bêêêê tu t'en vas?


    - Oui bê pas longtemps!

     

    - Combien de temps dis?  

     

    - Pendant six dodos

     

    -Ben pourquoi?


    - Je m'en bê apprendre à bêêêttre mes pattes derrière les oreilles

     

    - Ça va être long

     

      - Pour patienter, je vous bê préparé au moins un repas par jour

     

    -Oh, bêêê alors!

     

    - On pourra écrire des p'tits bêêê?


                        - Oui, bêêê je vous répondrai à mon retour.

     

    - Et on aura une surprise?

     

    - Oui si vous avez été bien sage vous aurez la suite de l'histoire

     

    - Bêêê bêêê bêêê!!!!!!!

     

    - Et n'ouvrez pas au loup, qu'il vous prie ou qu'il vous menace!

      Bon j'y bêêê! Bonne sebêêêne mes chéris!

     


    http://s.deluce.free.fr/dotclear/images/chevre.jpg  

     

     

     


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  • Lentilles-germees.JPG

    Il faut un début à tout et parfois ce qui semble compliqué (tant qu'on ne s'est pas penché sur la question) ne l'est pour finir pas du tout.

     Comme disait Sénèque: "Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles".

     Il faut juste faire tremper les lentilles dans l'eau pendant 24 heures en pensant à les rincer à mi-temps.

     

    Ensuite, j'ai fait avec les moyens du bord:

    Une grande plaque de four avec un torchon mouillé étalé dessus. Déposer les lentilles rincées à nouveau. Mettre un autre torchon mouillé par dessus les lentilles. Là vous pouvez aller faire une marche de 12 heures... Et puis rinçing et autre randonnée (changez de parcours).  Etc, etc, jusqu'à voir les germes sortir. J'ai ensuite remplacé  le torchon du dessus par un film alimentaire perforé de petit trous. Les lentilles sont consommables au bout de deux jours mais on peut attendre plus longtemps.Tout est expliqué ICI

    J'ai goûté. Ça rappelle les pousses de soja. A vrai dire, j'ai préféré ne pas les manger nature et les ai accompagné de riz, amandes, noix, raisins, oignons, vinaigrette. Voir comment les consommer ICI.

    Seriez-vous tentés?


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  • Du centre vers la périphérie

     

    Et vivre un début de séance peut devenir comme un dépouillement progressif pour mieux atteindre une expérience profonde. D’abord arriver dans l’état dans lequel nous nous trouvons, il s’agit de s’accorder un temps d’accueil et d’accueillir le lieu dans lequel chacun va se laisser trouver par « le Souffle », se recentrer pour se déposer et vivre une expérience de pratique dans « le corps que l’on a et le corps que l’on est ». Quand nous commençons une pratique, quelle expérience nous est-il donné à vivre ? La pratique nous permet de nous « accorder » avec discernement, rigueur et fluidité. C’est vivre l’« âsana » ; c'est-à-dire préparer les conditions pour accueillir la Présence qui nous cherche. L’essentiel n’est-il pas de devenir plus présent, plus responsable et plus confiant ?

     

    "Vous êtes dans une pièce vide, si elle se transforme en étable ou en temple, c’est notre façon d’être là qui en est la cause, notre responsabilité, nous créons sans cesse la réalité qui nous entoure."

    K. G. Dürckheim

     

    Puis vient le temps de se retrouver chacun sur « son tapis ». Le fameux tapis, un territoire qui structure, qui a son sens mais qui ne doit pas devenir un enfermement, même pendant la pratique, « se sentir centré » et « ouvert », relié à soi et aux autres. S’installer. Lâcher prise, mais pas n’importe comment, sans être dans la dissolution, avec une structure. Trouver la tension juste, l’associer à la détente, c’est un calme contrôlé qui maintient la forme. Il ne s’agit pas de fuir, « tenue, forme, unité » dans la posture : c'est-à-dire se placer. Écouter la respiration telle quelle est, son rythme naturel. Suivre le Souffle, se laisser trouver, reposé en soi et relié au monde, les sens en éveil avec une conscience de la présence des autres, des bruits de l’extérieur, des odeurs. C’est une expérience d’ouverture qui permet de se mettre à la disposition de cette présence intérieure qui va agir en nous. Être un avec l’inspir, être un avec l’expir, la qualité de la respiration rapproche ou éloigne de notre profondeur ; chaque perturbation du rythme nous signale une déviation de notre attitude intérieure. Revenir, revenir à l’instant présent, c’est difficile d’être là et s’ouvrir au souffle, devenir disciple du souffle, le suivre, s’asseoir intérieurement. Être dans son centre, ce chemin vers le cœur. Que m’accorde aujourd’hui ce corps que je suis et que j’ai et qu'est-ce que je lui accorde ?
    Et plutôt que de prendre les postures dans un souci de performance, mettre la musculature au service du souffle, faire le deuil de l’ambition, de la réussite d’une posture idéale, ce qui n’exclut pas une grande rigueur. L’important sera de vivre la posture comme un chemin de maturation dans le quotidien.
    La séance sera en lien réel avec la vie quotidienne sans clivage, que la pratique transforme le quotidien et que le quotidien transforme la pratique.
    Cela nous transforme dans notre qualité de présence, dans notre façon de tout faire plus lentement, dans notre façon de toucher les objets, dans l’importance des toutes petites choses.

    Cela nous met dans un « oui » à la Vie.

     

     

    C. Masson

    Extrait de la Revue Française de Yoga – Juillet 2001

     


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