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  • Vedanta Philosophy | Indian Vedanta Philosophy | Vedanta Yoga ...

    L’ensemble des disciplines du Yoga a été résumé par Patanjali dans ses Yoga Sutras ou Aphorismes sur le Yoga. Sa dimension philosophique dérive partiellement du système Samkhya, avec deux ouvrages importants que sont Samkhya Karika d’Isvarakrsna et les Samkhya Sutras de Kapila, le fondateur du Samkhya.

    La pratique du Yoga inclut le suivi de valeurs éthiques et de certaines attitudes (yama, niyama), des prières (la dévotion a aussi sa place dans certaines écoles de Yoga), des postures (asanas) et des techniques de respiration (pranayama), la concentration du mental (dharana) et des pratiques méditatives (dhyana). Le but du Yoga est l’absorption du mental en divers degrés et culmine avec le nirvikalpa samadhi, un arrêt total des activités naturelles de l’esprit, sans aucune division entre le sujet et l’objet, qu’il considère comme étant synonyme de libération.

    Selon la philosophie du Yoga, la nature du problème est l’identification de l’individu avec son corps, ses sens et son mental produite par cinq obstacles ou impuretés (klesas), dont le principal est l’ignorance. Le sentiment du je envers le complexe corps-sens-mental, l’attraction et l’aversion, l’attachement à la vie sont les produits de cette ignorance. Dans le but d’éliminer cette ignorance, l’individu doit connaître la réalité, qui selon le Yoga et le Samkhya, consiste à séparer le purusha (la monade spirituelle individuelle) de la prakriti (la création toute entière qui inclut son corps et son esprit). Cela signifie que pour parvenir à la libération, l’individu doit réaliser par la discrimination et la pratique qu’il est une monade spirituelle pure et isolée (purusha) complètement distincte des procédés changeants de la nature (prakriti) présents dans son corps physique, ses sens et son esprit. Selon le Yoga, purusha et prakriti sont toutes deux des entités réelles et il y a autant de monades isolées que d’individus.

    Bien que cela apparaisse de prime abord être proche du Vedanta, il y a des différences fondamentales entre le Yoga et le Vedanta. Tout d’abord, contrairement au Yoga qui affirme un dualisme, entre purusha et prakriti qui partagent le même degré de réalité selon le Vedanta, il n’y a pas deux entités parallèles mais une seule réalité une et non duelle. La réalité de ‘je’ est la réalité absolue alors que l’univers tout entier est mithya, dépend pour son existence ou son être de cette réalité absolue.

    De plus, le Yoga affirme qu’il y a plusieurs purushas sous la forme de poches de conscience, qui sont indépendantes de la prakritiSelon le Vedanta, il n’y a qu’un je illimité, qui est la vérité de toute chose.

    Finalement, le but ultime du Yoga est le nirvikalpa samadhi, où le mental cesse totalement d’avoir des pensées. Le but du Vedanta n’est pas l’expérience du nirvikalpa samadhi puisque ce n’est qu’un état particulier et variable du mental qui se produit puis disparaît. Il n’est aucunement nécessaire selon le Vedanta d’éliminer ou d’arrêter les pensées pour comprendre leur réalité ; tout comme il n’est pas nécessaire d’enlever physiquement la vague ou l’océan pour comprendre que leur nature est eau. La réalité absolue est ce qui est invariablement présent au sein de toutes les expériences et doit être comprise comme telle.

    Il faut aussi préciser que certaines interprétations du Vedanta ont manqué de comprendre les implications du rôle essentiel du Vedanta comme moyen de connaissance, et donc comme moyen direct de libération. Cela les a conduit à affirmer que la nature illimitée du soi révélé par le Vedanta s’obtient par le nirvikalpa samadhi du Yoga, c’est à dire une ‘expérience’ de l’illimité.

    Malgré ces différences, nous pouvons noter que la description des différentes fonctions de l’esprit et du corps, le concept des trois qualités (gunas) de la nature ou prakriti élaborée par le Yoga et le Sankhya sont activement utilisés par le Vedanta.

    Les disciplines du Yoga, c’est à dire les exercices physiques et les techniques de respiration ainsi que les valeurs et attitudes du Yoga, peuvent très bien être utilisées par l’étudiant du Vedanta. En effet, elles peuvent se révéler utiles pour le préparer à la connaissance de la réalité. Le mental pacifié, mûr et contemplatif résultant des techniques du Yoga est un mental prêt à voir la réalité telle qu’elle est révélée par les textes du Vedanta.

    Source

    https://www.systerofnight.net/religion/html/hindouisme.html

    https://www.centrejaya.org/spip.php?article61

     

     


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  • Culpabilité et honte: les freins à l’amour de soi

    D’une manière générale culpabilité et honte, qui sont deux des sentiments les plus « plombants » pour l’être, vont à l’encontre de l’amour de soi. La culpabilité apparait quand ce que nous faisons ne correspond pas à ce que l’on avait planifié, ou quand on n’a pas accompli ce que l’on devait faire. La honte, c’est plus viscéral, puisqu’il s’agit d’un jugement négatif sur soi, et pas seulement sur l’acte comme dans la culpabilité. Dans les deux cas, ces sentiments viennent accabler l’être et constituent un obstacle pour l’amour de soi.

    Accepter ce qui est, ce n’est ni de la résignation ni de la soumission, mais simplement le fait de dire oui à ce qui est là, de voir ce qu’on est avec bienveillance, sans jugement et sans rejet. Car c’est le jugement qui est à la racine du non-amour. Le Satan intérieur (la racine du mot satan signifie l’accusateur ou le procureur en hébreu) juge et accuse au cour de ces dialogues intérieurs où nous nous blâmons  « tu n’aurais pas dû faire ça, tu devrais être ainsi » ou pire en nous condamnant « tu es nul, tu as encore tout fait raté, tu n’es bon à rien, c’est honteux de faire ça, personne ne pourra t’aimer si tu comportes comme ça« , etc…  Et même en travaillant sur soi, il n’est pas rare de retomber dans ce travers, voire d’en rajouter une couche, lorsque nous ne correspondant pas à l’image idéale que l’on voudrait être: « mais tu en es encore là, je te pensais plus avancé que ça« …

    http://www.etreproactif.com/wp-content/uploads/2014/12/Amour-de-soi1.jpg

     

    Il existe un remède à Satan, et c’est l’Amour qui s’exprime avant tout comme l’acceptation profonde de ce que l’on est. Se dire que l’on est ce que l’on est et juste ce que l’on est, rien de plus, mais rien de moins, et que l’on a le droit d’être cela, et que nous ne sommes pas pire (ni mieux) qu’un autre, car la Vie nous a fait ainsi. Ce n’est pas se résigner à notre situation, mais simplement apporter de la bienveillance à nous mêmes, en arrêtant de nous pousser encore et encore.

    Natacha avait du travail à faire chez elle. Ayant passé trois heures à déjeuner en discutant avec un ami de longue date, elle est rentrée chez elle très culpabilisée par le temps qu’elle estimait avoir perdu. Elle se détestait et se jugeait très négativement pour ce qu’elle avait fait, se traitant intérieurement de tous les noms. En fait elle, n’avait pas réellement profité de ces trois heures, car tout en étant avec cet ami, elle culpabilisait de ne pas être au travail.

    Il s’agit là d’un cas typique où l’on se martyrise soi-même (j’ai beaucoup donné là-dedans, je connais bien) alors qu’en fait, on a simplement exprimé ce qui nous était le plus essentiel à ce moment là. Alors comment se sortir de cette culpabilité et retrouver le chemin de l’amour de soi? Voici une séquence qui peut être employée à tout moment pour sortir de cette culpabilisation:

     

        Dans un premier temps, on regarde sa culpabilité et on ressent l’effet dans son corps, sans aller dans le mental et sans le nourrir par un dialogue intérieur négatif. On la regarde simplement comme une émotion, comme une chose qui est en nous, mais sans la considérer comme était caractéristique de nous-mêmes. En d’autres termes, « je ressens de la culpabilité » et non « je suis coupable de telle ou telle chose« . La différence est importante car dans le premier cas on peut mettre à distance cette culpabilité. Et on respire dans cette émotion, amplement mais doucement, sans forcer, pour que le corps intègre cette émotion tranquillement.

        Puis, dans un deuxième temps, on se parle à soi-même en ayant vis à vis de soi l’amour bienveillant du parent vis à vis de son enfant: « ce n’est pas grave.. Je t’aime.. Tu es comme tu es, moi je t’aime comme tu es… Je sais que tu fais de ton mieux avec tout ce qui est en toi.. Et chaque moment que nous passons ensemble est un moment d’amour… Je t’aime… Tu es dans mon coeur, ne cherche pas à être qui tu n’es pas.. Tu es qui tu es et je t’aime ainsi… « . Et on s’enveloppe d’amour, de chaleur et de lumière en prononçant ces phrases, avec tout notre coeur.

     

    Natacha fit cette pratique au moment où cette culpabilité s’exprimait, et elle le vécu comme un merveilleux choc: entourée de chaleur et d’amour, elle avait en même temps l’impression de vivre une inversion totale de ses valeurs. C’était le contraire du « t’as pas su gérer ton temps » avec lequel elle se rabrouait constamment: « Jamais cela ne me serait venu à l’idée d’avoir ces mots là.. J’avais bien lu les accords Toltèques, et le fait de penser ‘fais de ton mieux’, mais cela était resté intellectuel. Je n’avais pas réalisé que ça signifiait cet amour là…« . Elle a vu comment elle se blessait souvent par sa propre culpabilité et comment, de ce fait, elle ne pouvait pas se donner d’amour à elle-même.

    https://amritamentoring.files.wordpress.com/2015/01/ameliorer-estime-de-soi.jpg

     L’Ego et l’image idéale de soi

    L’ego constitue aussi un obstacle pour l’amour de soi, car c’est ce qui crée une séparation entre ce qui est et l’idéal de ce qu’on voudrait être: il veut donner l’impression que l’on est sûr de soi, dynamique et en même temps compatissant, sans faille, toujours prêt à secourir les autres, déterminé et courageux et en même temps la main tendue. L’ego crée aussi une tension en mettant du stress pour être parfait ou pour avoir quelque chose de particulier: c’est lui qui nous pousse à vouloir être le premier en tout, à avoir raison, c’est lui qui se sent vexé à la moindre critique, qui croit tout savoir et prétend ne jamais se tromper et qui veut à tout prix que ce qu’il fait soit porté aux nues, sans reconnaître la part des autres, etc.

    Mais comme nous ne correspondant pas à cette image idéale, nous nous créons une identité fausse que nous donnons à voir aux autres, et que Jung appelait la persona. En fait, nous ne voulons pas qu’on sache que nous avons peur, que nous faisons des conneries de temps en temps, que nous sommes blessés quand on nous agresse verbalement, que nous pouvons être  paresseux, veules, hypocrites, envieux, orgueilleux, jaloux, peureux, roublards, contrôlant et manipulateurs tout en étant de mauvaise foi.. Pas tout le temps, mais cela nous arrive… Je repense à ces films où Louis de Funès (dans la série des Gendarmes ou bien Ruy Blas) jouait des rôles de personnages médiocres ayant tous ces petits comportements que nous savons être les nôtres dans certains cas.

    Mais en créant cette persona, en essayant de paraître ce que nous ne sommes pas, nous nous scindons intérieurement en deux, rejetant cette partie que l’on veut cacher, l’ombre, dans notre subconscient, comme si l’on reléguait à la cave tout ce que nous ne voudrions plus voir:  nos fragilités, nos peurs, nos bêtises, nos lâchetés, nos mensonges, etc.

    Et plus l’on essaye d’être parfait, plus on tente d’être pur et sans tâches, d’avoir toutes les qualités et de supprimer nos défauts, plus nous créons un écart entre ce que l’on voudrait être et ce que nous sommes et plus nous accroissons notre persona. Comment sortir de ce cercle vicieux?  Paradoxalement c’est en laissant tomber ce désir d’être parfait et en acceptant et en intégrant cette part d’ombre de nous mêmes que nous pouvons nous aimer personnellement. Ce n’est pas seulement en essayant d’être plus « lumineux » que l’on s’approche de l’être authentique, mais en ramenant à nous, avec conscience, humilité, respect, pardon et amour les parts sombres de notre psyché. Car ce que je pense être « moi » est le résultat de tout un ensemble de mécanismes et de conditionnements, liés à des blessures, des croyances et des peurs, qui me poussent à réagir de manière automatique dès que certaines situations se présentent. Accepter c’est donner la possibilité à la Conscience de mettre de la clarté sur cette part d’ombre, et de permettre à l’Amour de faire son travail de pardon en étreignant avec tendresse cette partie délaissée. Ces tensions entre la persona et l’ombre, génératrice de désamour de soi, peuvent alors se dissoudre d’elles-mêmes, tranquillement, sans que l’on ait grand chose à faire d’autre qu’être là et se prendre dans ses propres bras.

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     S’aimer c’est s’accepter

    S’accepter tel que l’on est, ne signifie pas que l’on arrête tout: il ne s’agit pas de passer le reste de sa vie affalé dans un canapé à regarder la télé, de ne plus faire de pratique physique ou spirituelle ou de se comporter comme un ours avec son entourage, mais simplement de ne plus juger les aspects que l’on n’aime pas en soi en prétendant qu’il s’agit de défauts, de faiblesses ou de manques. Il s’agit de voir tout cela comme des mécanismes, des programmes, des conditionnements, des sortes de machins qui sont en nous mais qui ne sont pas nous, et que l’on va pouvoir regarder, analyser, déconstruire et reprogrammer par un travail psycho-spirituel. S’accepter ce n’est pas non plus se regarder le nombril avec satisfaction, ni justifier ses comportements asociaux, ou rejeter la responsabilité de ce qui nous arrive sur les autres. En d’autres termes, s’accepter ce n’est pas retourner à un état de moi infantile qui rejette sur les autres ses propres déconvenues, ou qui se pose en victime. Ce n’est pas non plus faire ce qu’on veut quand on veut, sans tenir compte des autres, ou justifier tous ses travers par des « je suis comme ça, c’est ma nature, c’est à prendre ou à laisser« .

    Non. S’accepter, c’est vivre pleinement ce qui est, en avançant par petits pas, en prenant le temps de goûter la vie à chaque instant, en faisant l’expérience de l’instant présent tel qu’il est, sans stresser inutilement et sans juger nos actes.

     

    De manière paradoxale encore, plus on s’aime, moins on est tourné vers soi. Celui qui ne s’aime pas n’est concerné que par son nombril. S’aimer permet de prendre de la distance par rapport à soi, et d’arrêter de ne voir que ses propres problèmes. Car une grande partie de ce que nous considérons comme « nos problèmes » viennent de ce que nous n’acceptons pas la vie telle qu’elle est, en réagissant à partir de notre égo, ou en nous jugeant négativement. En nous acceptant tels que nous sommes, en arrêtant de mettre cette pression à vouloir être quelqu’un d’autre, nous voyons alors nos problèmes se dissoudre.. Et automatiquement, cette bienveillance a un impact sur notre propre vie mais aussi sur celle les autres. L’amour, comme la haine, se propage naturellement.

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    Françoise ne sait plus comment s’y prendre avec son fils, Nicolas 8 ans, qu’elle élève seule et qui est considéré comme hyper-actif. Elle n’arrête pas d’osciller entre des comportements laxistes, qui donnent la possibilité à Nicolas de tyranniser son monde, et des règles ultra-strictes qu’elle érige « pour son bien » quand Nicolas va trop loin. En fait, derrière tout cela, elle se sent une « mauvaise mère » dès qu’elle met un cadre, et elle n’y arrive que lorsque elle est à bout. Mais à ce moment là, elle impose des règle avec une grande rigidité. Et bien entendu son fils n’arrive pas à s’y retrouver. Heureusement, Françoise ayant travaillé sur elle dans de nombreux stages de développement personnel (dont du Tantra, bien évidemment  ), elle a pu commencer à s’accepter et se voir comme faisant « au mieux » de ce qui est possible à chaque fois. A partir de pratiques d’acceptation et d’amour de soi, comme on l’a vu précédemment avec Natacha, elle a pu enlever une énorme pression qu’elle s’était mise sur les épaules. Cette pression enlevée, nourrie par cet amour intérieur, elle s’est mise à agir à partir de sa propre intuition, en reprenant contact avec son fils dans une relation d’être à être, rediffusant cet amour intérieur. Elle a institué un cadre souple afin de ne plus osciller entre rigidité et laxisme. Et surtout elle a pu recréer le lien entre elle et son fils, ce qui a bien entendu entrainé une disparition des troubles d’hyper-activité de Nicolas.

    S’aimer c’est ainsi s’émerveiller de ce que nous sommes, non pas pour se gratifier l’ego, mais pour célébrer le miracle de la Vie d’être incarné et de sentir son corps. S’aimer c’est entrer en relation authentique avec les autres, sans chercher à paraître, en rediffusant autour de soi cette source d’Amour inépuisable qui se situe au fond de notre être, afin d’accepter profondément ce qui est et en disant ‘oui’ à la Vie.

    Jacques Ferber

     

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  • Pour vivre libre et heureux

    Pour vivre libre et heureux

    Prenons tout notre temps

    Faisons bien en faisant peu   

                                 

    Le cœur libre et content

     

    Pour parcourir le chemin

     

    Avançons doucement

     

    Petit début grande fin

     

    Nous guiderons sûrement

     

    Pierre à pierre, jour après jour

     

    Bâtissons notre île

     

    Cultivons la joie, l'amour

     

    Sereins et tranquilles.

     

     

    Autres chansons

    Chant du soir

     

     

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "Ours is not a caravan of despair"

    Come, come, whoever you are. (Viens, viens, qui que tu sois).

    Wanderer, worshiper, lover of leaving. (Errant, adorateur, amoureux du départ (ou chercheur passionné)).

    It doesn't matter. (Ça n'a pas d'importance).

    Ours is not a caravan of despair.

    (La nôtre n'est pas une caravane de désespoir (elle est celle de la Vie, c'est une célébration)).

    Come, even if you have broken your vows a thousand times. (Viens, même si tu as brisé mille fois tes vœux).

    Come, yet again , come , come. (Viens, encore, viens, viens).

     

    "Notre caravane n'est pas celle du désespoir"

    Les temples, les églises, les mosquées et les ashrams sont pleins de gens malheureux. Ils ont transformé les temples en enfers, ils sont là parce qu'ils sont angoissés. Ils sont simplement là pour être consolés, réconfortés et de ce fait, ils recherchent quiconque peut leur enseigner une croyance bon marché pour rapiécer leur vie, pour cacher leurs blessures, pour dissimuler leur misère. Ils sont là pour chercher quelques fausses satisfactions.

    Notre caravane n'est pas celle du désespoir, c'est le temple de la joie, du chant, de la danse, de la musique, de la créativité, de l'amour et de la vie. Peu importe si vous avez violé toutes les règles, règles de conduite, de moralité. En fait quiconque a du cran doit nécessairement violer ces règles.

    "Venez, même si vous avez mille fois rompus vos vœux"

    Les gens intelligents doivent nécessairement rompre souvent leurs vœux, car la vie est en perpétuel changement, les situations évoluent et l'engagement est souvent pris sous la contrainte ; peut-être la crainte de l'enfer ou le désir du paradis, la respectabilité dans la société... cela ne vient pas du plus profond de leur cœur. Lorsque quelque chose vient de son propre être intérieur, il n'est jamais rompu. Mais alors il ne s'agit jamais d'un vœu, c'est un simple phénomène comme la respiration.

    "Venez, venez encore !"

    Tout le monde est le bienvenu, sans condition, aucune exigence n'est requise.

    Le temps est venu d'une grande révolte contre toutes les religions établies. Être religieux est nécessaire dans le monde mais pas du tout les religions, simplement des gens purement religieux, des gens qui ont un grand respect pour eux-mêmes.

    Source

    Am           Fmaj7
    
    Come, come, whoever you are
    
      G         G6         C       Em7
    
    wanderer, worshiper, lover of leaving
    
     Am           Fmaj7
    
    come, come whoever you are
    
     G    G6        C        Em7
    
    this isn’t a caravan of despair
    
    Dm                               E7
    
    And it doesn't matter if you’ve broken your vows
    
    C                 D7           Fmaj7
    
    a thousand time before and yet again
    
                G               C
    
    come again come, and yet again come.
    
    
    
    [Chorus]
    
    G            F    
    
    come again come 
    
    G            F    
    
    come again come 
    
    G            F    
    
    come again come 
    
    G            F    C
    
    come again come

    Source



    Come come come (Poème de Rumi en chanson)Come come come (Poème de Rumi en chanson)

        

     


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  • http://art-du-vivant.com/blogcfio/wp-content/uploads/2012/11/HUMILITE-Copie.jpg

     

    Par Marc-Alain Descamps

    Bien des personnes veulent avoir une vie spirituelle. Il s’agit d’une recherche de l’intériorité dans la dimension de la profondeur, une découverte de son essence, une plongée vers l’unité. Elle peut être menée dans le cadre d’une religion, comme autrefois où elle a été illustrée par tous les grands mystiques Catholiques, Orthodoxes, Hindous, Soufis, Bouddhistes ...

    Mais actuellement cela peut se dérouler hors du cadre de toute religion, dans la quête de la dimension du Sacré et de la découverte du Divin à l’intérieur de soi. Assez souvent, cette recherche prend assise sur des pratiques selon une voie traditionnelle, hors d’une religion : Soufisme, Yoga, Taï chi, Zen, Bouddhisme tibétain, Hésychasme, méditation, retraite, pèlerinage, prière chrétienne …

    Mais que l’on soit seul ou dans un groupe, les pièges sont nombreux et bien des personnes stagnent ou se découragent. Il existe en effet dans l’homme deux niveaux : la réalisation spirituelle et le nettoyage psychologique de la personnalité et de son inconscient par une psychanalyse. Et comme ils sont indépendants, l’un ne devrait pas aller sans l’autre.

     A. Les premiers obstacles

     Un certain nombre d’obstacles peuvent être évités, une fois qu’ils sont reconnus.

     - Les dissuasifs. Bien des gens traitent de tous ces sujets, alors qu’ils n’ont, de toute évidence, aucune vie spirituelle. Ils ne parlent et n’écrivent des livres ou des revues sur les dangers que pour dissuader d’y entrer et par conséquent pour se justifier de ne pas y entrer. Au lieu de nier ouvertement la voie spirituelle, ils se contentent de présenter quelque chose de frelaté sous ce nom. Une connaissance livresque dans ce domaine ne suffit pas, il convient d’en avoir une expérience authentique.

     - Les tartuffes. Comme dans toutes les religions, on trouve aussi dans la spiritualité des hypocrites, qui veulent en tirer profit en donnant le change. Combien de savants intellectuels savent parler avec éloquence, d’après leurs seules lectures, de ce qu’ils ignorent complètement. Ils excellent à traiter de la mystique comparée et leurs discours sur les mérites des voies de l’Orient et de l’Occident (ou leur mélange) sont très à la mode. Mais il en a toujours été ainsi, le Lama Brug-pa écrivait déjà au Tibet au XVème siècle : « Un maître authentique est plus rare que l’or, les charlatans plus nombreux qu’un nid de fourmis ».

     - Les paresseux. Ils sont tombés dedans dans leur enfance et se laissent porter, victimes de la routine, de l’inertie et de leur paresse. Entrée à cinq ans chez les Religieuses, Sainte Gertrude de Hefta déclarait « avoir à 20 ans aussi peu de souci de son âme que de la crasse de ses pieds ». Combien d’autres s’endorment dans une routine monotone et désuète. C’est la voie des tièdes ou médiocres, contents d’eux-mêmes sans élan, sans ferveur et sans intensité. (Luc XII, 40)

     - Les satisfaits d’eux-mêmes. Ces narcissiques, souvent jeunes, ont mal compris la formule « que tout est déjà là » (Tathâgatagarbha). Et ils attendent que tout arrive instantanément, sans travail et sans effort. Oui, tout est déjà là en nous, mais en potentialité, comme le chêne est dans le gland. (Mais un gland n’est pas un chêne). Cela ne doit point nous épargner une vie de recherche, de sacrifice et de progression et ce n’est qu’au bout du chemin à la fin d’une vie que nous pourrons réaliser qu’en effet la statue était déjà dans le bloc de bois ou de pierre.

     - Les champions sportifs. D’autres n’explorent ces domaines qu’au titre du « Développement personnel ». Ils veulent tout savoir et se développer au maximum. Ils veulent être les meilleurs : les champions du monde de la spiritualité puisqu’ils ont traversé absolument toutes les voies et connaissent tout. Ils sont pleins de curiosité et d’entrain, mais tout est au service de leur égo.

     - Les clients du supermarché du spirituel. Ce monde du voyage intérieur est devenu un marché où l’on trouve toute une série de machines et de gadgets pour aller plus vite, sans effort, automatiquement. On trouve à acheter des musiques new age, des encens et odeurs planantes, des bougies hopi, des gongs, des lunettes flashantes de l’intérieur, des casques pour sorties hors du corps, des water-beds, des piscines de l’extase, des sauts à l’élastique, ou des voyages au désert pour écouter un bavard faire ses trois conférences par jour …

     B. Les impasses

     Le problème principal est que la spiritualité est une superstructure, elle ne vient qu’en dernier et coiffe l’ensemble de la personne humaine, par conséquent tout se transpose en elle. En particulier tous les défauts et les problèmes psychologiques (psychanalytiques, psychopathologiques et psychiatriques) vont se transposer tels quels dans sa vie spirituelle et mener à choisir une voie qui aille dans le sens de ses défauts et permette de ne pas changer. On a ainsi trouvé une justification divine à ses travers.

     Par exemple

    - Celui qui vit dans l’indifférence, car il est coupé de ses sensations, va choisir la voie du détachement. Rien ne lui est plus facile, car il n’arrive pas à se décider et il se moque de tout. A coté se trouve aussi la voie du Renoncement ouverte à tous ceux qui sont en dépression ou simplement déprimés.

     - La voie de l’humilité est prise par celui qui vit dans la dépréciation, le mépris, la haine de soi ; (« Je ne vaux rien parce que mon papa est mort quand j’avais dix ans, ou a divorcé ou est parti … Donc je ne mérite pas mieux »).

     - La mort de l’égo est un thème qui plaît beaucoup à tous ceux qui se haïssent eux-mêmes et sont suicidaires. Faute de tuer leur corps, ils sont d’accord pour faire le sacrifice symbolique de leur moi-égo. Mais ceux qui ont des problèmes psychotiques d’identité et ne savent plus qui ils sont, peuvent aussi choisir ce masque justificatif.

     - L’instable qui ne peut rien construire (famille, travail, insertion municipale) ou celui qui détruit aussitôt ce qu’il vient de construire, car il s’ennuie dans le succès, va adopter la voie de l’errant (beatnik, vagabond, pèlerin …). Il fait le tour du monde sur son bateau ou du désert sur son chameau. Il ne peut pas s’attacher, donc il se croit libre.

     - L’agoraphobe, au contraire, qui a peur des autres et de l’organisation de la vie va devenir ermite. Il ne rêve que de rester toute sa vie dans sa cellule ou dans sa grotte. Il médite tout seul et ne s’occupe que de lui-même dans un profond égoïsme, heureux dans la clôture du couvent qui le couve.

     - Le claustrophobe qui a peur d’être enfermé ou mis en prison, va devenir le moine prêcheur itinérant. Il va développer tout un discours apologétique sur « l’Ouvert » par opposition au fermé, au clos.

     - Les masochistes (et les sadiques car on ne peut pas les séparer, unis dans leur sadomasochisme) ont eu d’extraordinaires justifications dans les siècles précédents avec tous les raffinements des ascèses, jusqu’à se croire un saint (ou une sainte) parce qu’il (ou elle) se flagelle deux fois par jour. Mais les variétés des mortifications et tortures ont été quasi-infinies. Ainsi les anorexiques sont passées inaperçues dans la glorification des jeûnes.

     - Le dominateur puissant et orgueilleux transpose sa volonté de puissance sur l’Ordre religieux dont il devient vite le Général, ne travaillant désormais que pour le bien de l’Ordre. Et les narcissiques ressentent toute atteinte à leur Ordre comme une blessure narcissique.

     - Les délirants ont toute latitude pour développer un extraordinaire système religieux (hérétique on non), ou écrire leurs livres de conversations avec Dieu, les anges, les esprits des morts ou des extragalactiques conducteurs d’OVNI ... Mais comme l’écrit Freud (L’avenir d’une illusion), c’est le mérite de toutes les religions d’éviter la peine de s’inventer un délire individuel en entrant directement dans un grand délire collectif.

     - Ceux qui vivent un éclatement de leur personnalité (Spaltung) ont des lambeaux de leur inconscient qu’ils ne reconnaissent plus ou parfois des personnalités multiples. Ils entendent des voix, ont des apparitions, des visions, des hallucinations, des transes, des phénomènes de possession ... Ces messages de leur inconscient, ils les nomment intuitions, prémonitions, guide intérieur. Ils voient des synchronicités partout, ils ont l’impression d’avoir déjà vécu cela, d’être déjà venus en ces lieux, d’y avoir été dans une autre vie. Certains confondent leurs pulsions avec « le maître intérieur ».

    On peut d’ailleurs se poser la question de savoir s’il y a une transposition ou une simple translation, alors qu’il faudrait une sublimation. Ces problèmes psycho-spirituels sont étudiés dans « La psychanalyse spiritualiste ».

     C. Les pièges

     Avant de vouloir grimper sur les sommets, il serait peut-être plus avisé de commencer par se nettoyer. Pour se connaître mieux et consolider les bases, on peut faire une psychanalyse ou une bonne psychothérapie analytique. De toute manière c’est un travail que l’on n’évitera pas car s’il n’a pas été fait de façon préalable, il s’abordera dans la voie traditionnelle. Mais ce qui sera occupé à ce nettoyage ne sera pas disponible pour la progression spirituelle.

     Par exemple, ceux qui suivent la voie du Zen sans préparation vont revivre d’abord leurs conflits pendant les longues séances de méditation dont certains sortiront en pleurs par apitoiement sur soi-même, alors que d’autres, à cause de leur agressivité, sentiront leur colère grandir au fil des séances pendant des années.

     Dans les méditations le piège le plus courant est de confondre le sommeil et l’état de vacuité. On croit que l’on médite bien car l’on entre dans un état de somnolence ou une inertie mentale (de type Tamasique selon le Yoga) surtout si l’on croit que l’on peut méditer dans un bon fauteuil. Le Zen qui connaît bien ce défaut ramène à la vigilance avec un coup de bâton (kyusaku) sur les muscles trapèze. Puis l’on peut utiliser des trucs auto-hynotiques, comme d’osciller sans cesse d’avant en arrière, de balancer la tête de droite à gauche ou de pratiquer une révulsion des yeux …

     La notion de vide est souvent utilisée de façon insidieuse à partir d’un certain bouddhisme pour justifier le nihilisme occidental, alors que le Bouddha a toujours polémiqué contre les nihilistes. La Vacuité orientale est la Plénitude dont sortent toutes les Formes. Dans l’esprit il faut par les méditations atteindre le vide mental, ou silence des pensées, pour entrer après dans la Claire Lumière et ne faire qu’un avec le Bouddha.

     Après peut venir ce que les Pères du Désert ont nommé l’acédia. Il s’agit d’une désaffection et d’une perte de motivation qui pouvait atteindre les moines après de longues années de pratique. Sans doute ce que l’on connaît actuellement comme le break down ou le blow up des milieux humanitaires.

     De plus en plus d’Américains, puis d’Européens, publient des livres pour faire savoir à l’univers qu’ils ont atteint l’Eveil, qu’ils n’ont plus d’égo et que l’on peut désormais s’inscrire à leurs stages. Leur expérience est souvent un simple moment de joie où ils se sont sentis bien, en soudaine harmonie avec tout leur milieu. Le malheur est que cela vient après une période de dépression, appelée évidemment « nuit obscure ». Et les psychiatres ne voient en cela qu’une structure maniaco-dépressive, maintenant dite bipolaire.

    Le dernier piège, et le plus insidieux, est d’avoir une expérience ou une réalisation et de croire que c’est l’expérience suprême et ultime. Alors que dans la spiritualité il y a toujours à progresser. Comme le demandait le Sutra du Lotus « il faut aller par l’Au-delà, dans l’Au-delà de l’Au-delà, vers l’Au-delà de l’Au-delà de l’Au-delà … ».

    Le pire des pièges en ces domaines est de faire profession de Gourou dans son ashram. Les plus critiqués ont été Rajnesh/Osho et Hamsananda à Castellane avec ses statues. Un fondateur de secte est souvent une personnalité paranoïde et s’il ne l’est pas au début, sa position au sommet de la pyramide va le conduire à devenir paranoïaque. Sa névrose va l’amener à faire son profit personnel de l’argent, du sexe de son harem, du pouvoir, des honneurs et de l’Adoration. Lui n’a pas de conversation avec Dieu, il est Dieu. Il est vrai que dans ces domaines, on rencontre des forces colossales qui peuvent provoquer une inflation de l’égo (« la grosse tête ») où l’on ne peut plus supporter les autres. Il ne faut pas confondre charisme et sagesse ; les deux niveaux sont, hélas, indépendants.

    Le critère d’une expérience spirituelle authentique ou mutation réussie est le résultat (comme dans une expérience de mort imminente) : en est-on devenu plus patient, humble, modeste, à l’écoute des autres, compatissant, généreux, sachant que la seule chose importante sur terre est de vivre dans l’amour désintéressé et de faire le plus de bien possible autour de soi ?

    Conclusion

    La conclusion ne peut être qu’un élargissement à tous les auteurs qui ont déjà apporté de l’aide dans la guidance spirituelle pour cette quête vers le meilleur de soi-même. Ils ont montré qu’existent l’Eveil, la Réalisation, l’Union avec le Divin, l’Etat non-duel …

    L’éducateur donne ses connaissances, le guide se donne lui-même. Le guide est celui qui répare nos frustrations, libère du karma, du mental, de l’égo et transmet son niveau de Conscience et de Lumière.

    Krishnamurti (1895-1986) en proclamant que « la vérité est un pays sans chemin » a eu comme unique souci, la libération totale et inconditionnelle de l’homme. Il la trouve dans la psychologie et l’étude attentive des conditionnements que nous nous créons sans cesse. La révolution du silence permet par une vision pénétrante de rendre son esprit ouvert comme un ciel sans nuage.

    Jack Kornfield en publiant en 2000 « Après l’extase, la lessive » a fait le relevé de tous les défauts des grands maîtres spirituels américains. Et le même livre pourrait être écrit sur bien des noms célèbres de France et d’Europe. Monter dans la spiritualité, sans avoir amélioré psychologiquement sa personne est de plus en plus scandaleux, selon le proverbe africain « Plus le singe monte haut, plus il montre son derrière ». Mais il ne faudrait surtout pas conclure de son livre que, parce qu’ils ont des défauts, ils ne peuvent plus nous aider. Il y a encore des Mystiques, des Éveillés, de grands Spirituels, mais ils se reconnaissent à ce qu’ils se cachent ou restent discrets.

    Pir Vilayat Inayat Khan (1916-2004) apprenait toujours à voir tous les êtres non tels qu’ils sont, mais tels qu’ils seraient s’ils étaient devenus ce qu’ils auraient du être.

    Marie-Magdeleine Davy (1903-1998) a passé sa vie à prévenir que « la voie de l’intériorité est remplie de méandres et d’illusions ». Pour explorer l’homme du dedans, il faut éviter le cœur dur, durci et endurci. L’appel du dedans n’est donné qu’à ceux qui ont le goût du silence et du mystère dans un état de liberté. Celui qui a éprouvé la morsure de l’Absolu sait de connaissance certaine qu’il lui est impossible de lui échapper. L’homme essentiel est toujours seul à habiter avec lui-même (habitare secum), mais en présence d’un être de lumière, on se sent toujours meilleur.

    Lilian Silburn (1908-1993) dans Les voies de la mystique et Le maître spirituel dénonce dans son chapitre « de l’incompétence à l’imposture » le passage de l’erreur spirituelle à la faute des pseudo-guides. En distinguant la montagne, le sentier et la carte, on peut décrire les marchands du temple qui vendent une montagne qu’ils ne connaissent pas, ceux qui n’ont pas besoin de partir car ils sont déjà arrivés, les cartographes qui n’ont que la carte d’un pays inconnu où ils ne sont jamais allés, ceux qui se souviennent à peine de leur brève ascension, celui qui, parvenu au sommet sans pouvoir en redescendre, ne peut aider personne et enfin le bon guide qui va au sommet quand il veut, a la carte et connaît le sentier.

    Ma Ananda Moyi (1896-1982) incarnation de la joie divine demandait de vivre toujours dans la joie et de fuir la tristesse comme son ennemi.

    Ammatchi (1953) dans sa précieuse rencontre fait vivre l’amour divin …

    Un vibrant hommage et une profonde gratitude sont dus à tous ces êtres merveilleux qui ont tellement apporté dans la vie spirituelle.

    Références

    Davy Marie-Madeleine, Encyclopédie des mystiques, Payot, 1996.

    Descamps, M-A. La psychanalyse spiritualiste, Desclée de Brouwer, 2004

    Guyon J-M. Ma vie, Dervy livres, 1983

    Kornfield, Jack, Après l’extase la lessive, La table ronde, 2001

    Krishnamurti, J. La première et dernière liberté, Stock, 1954

    Silburn Lilian, Les voies de la mystique, Hermès 1, Les deux océans, 1981

    Silburn Lilian, Le maître spirituel, Hermès 3, Les deux océans, 1983

    Vigne Jacques, Éléments de psychologie spirituelle, Albin Michel, 1993

     

    www.europsy.org/marc-alain                        

     

     


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  • Être

     Être n'a pas d'histoire, pas d'expérience sur laquelle s'appuyer pour être

    Être ne peut se penser, s'expliquer.

    Être est la nudité, la vacuité silencieuse de notre être.

     

    Être est le son d'un insondable silence,

    matrice vierge d'un verbe créateur

    sans cesse renouvelé.

     

    Être est connaissance directe dans l'instant

    à jamais libre de tout savoir accumulé.

     

    Être est un mourir vivant où aimer c'est mourir

    à tout ce qui limite, enferme, sécurise,

    l'être dans quoi que ce soit.

     

    Être est la Vie sans commencement ni fin

    qui met à nu le corps et le coeur

    et les rend intensément vivants,

    intensément présents, au sein d'un amour sans objet.

     

    Être fait exploser l'illusion mentale de la séparation

    entre l'esprit et la matière,

    et révèle l'amour tapi au coeur

    même des cellules du corps.

     

    Être libère le corps de l'usurpateur mental

    qui l'emprisonne dans la fausse identité

    d'un moi penseur

    dépendant du temps psychologique pour exister,

    pour l'installer à tout jamais

    dans l'intemporalité créatrice d'un éternel présent.
     

     


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  • Pour nous apprendre à vivre en harmonie avec notre horloge biologique, le rythme des saisons ou nos émotions, la sagesse chinoise a développé une pensée d'une finesse toujours actuelle. Du yin et du yang, de l'espace et du temps, naissent les cinq éléments constitutifs de tout ce qui existe dans l'univers: le bois, le feu, la terre, le métal, l'eau. En Asie, chaque saison est associée à l'un des cinq éléments. Le cycle des cinq mouvements les représente sur un schéma qui met en évidence que les cinq énergies sont reliées entre elles de manière complémentaire. Elles interagissent les unes avec les autres. Toute modification de l'une entraîne les perturbations chez les autres.







    A chaque élément, et donc à chaque saison, correspond notamment un organe, un viscère, une émotion, une couleur ou une saveur. Tous ce qui est associé à un élément est porteur de la même énergie.







    Prenons l'exemple du printemps, époque phare de l'année où naissent les énergies et dont tous les agriculteurs savent repérer les prémices. Cette saison est située à l'est sur le schéma (tableau en bas) qui la représente en relation avec les cinq éléments. Sa couleur est le vert. Les émotions qui lui sont associées peuvent aller du dynamisme, où tout cherche à croître, à l'agressivité qui, pour arriver à ses fins, force les situations sans ménagement. L'organe des sens qui s'y rapporte est les yeux. Les tendons sont sa correspondance dans le corps ainsi que dans le foie et la vésicule biliaire.





    La tradition asiatique enseigne certes à respecter les saisons mais aussi à comprendre que nous sommes reliés aux rythmes de l'univers et cela profondément puisque chaque organe est dépendant des saisons du ciel et des saveurs de la terre; ce qui influe sur nos humeurs et émotions. Ainsi, si vous êtes triste, mangez par exemple un peu épicé pour stimuler le poumon; ce qui diminuera la puissance de l'émotion (la tristesse) qui est associée traditionnellement à cet organe.




    Le métal coupe le bois
    Le bois recouvre la terre
    La terre retient l'eau
    L'eau éteint le feu
    Le feu fond le métal
    Le métal coupe le bois
    Le bois recouvre la terre...



    L'article vient du livre de Catherine Barry "77 façon d'avoir la pêche sans se casser les dents sur le noyau"
    Les peintures sont de Guiseppe Arcimboldo


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