• Rencontres féeriques

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    Technicien forestier, l'auteur vit à Montbel avec sa femme Sabine et leurs trois enfants.

    C'est là que Stéphane Boistard abandonne rapidement ses savoirs techniques pour expérimenter une nouvelle approche de la forêt.

    Prêtre-cueilleur, l'homme «considère la cueillette comme un art ancien, un art traditionnel qui lie le peuple des humains aux forces vives de l'univers et à l'esprit des plantes»

    Pour Stéphane Boistard «cette séance de dédicace est un temps de partage autour du livre»

    Stéphane nous livre avec ses mots l'essence de son livre: «au delà de nos préjugés ou de notre éducation, la relation sensible à la nature passe pour certains par un abandon de nos connaissances et l'ouverture à de nouveaux savoirs.
    Parfois cette expérience est douloureuse, comme une deuxième naissance
    »


    L'auteur rajoutera: «plus qu'une quête sur l'existence des êtres féeriques, nous avons la possibilité de recevoir une aide bienveillante de la nature.

    Et si les fées n'étaient pas des êtres à rencontrer mais une forme de relation sensible à la nature?

    Et si elles se révélaient non pas pour envisager une nouvelle relation à cette nature mais qu'elles se présentent plutôt à ceux qui acceptent que ce qui peuple la nature est bien plus foisonnant que ce que nous en percevons habituellement?

    Cette conclusion invite à aller interroger notre relation à la nature, à la revisiter, que nous vivions en ville ou en campagne
    »


    Stéphane Boistard aime à partager, et c'est pourquoi il vous donne rendez-vous lundi 12 septembre à la Librairie des Couverts de Mirepoix.

    Librairie des Couverts, Catherine Moguilevitch
    7 place du Maréchal Leclerc, 09500 Mirepoix
    05.61.67.56.86

    Bibliographie Stéphane Boistard:
    2009: «Cueillir avec les esprits de la nature», revue biodynamis
    2010: «Cueillir avec le peuple des arbres», magasine biocontact
    2011: «Rencontres féeriques»
     

     

    Depuis 2010 textes et recettes sur: www.coeursnomades.fr

     

     

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    Druide des temps modernes, prêtre-cueilleur, Stéphane Boistard œuvre à transmettre les savoirs traditionnels et accompagne ses contemporains, « blessés de la ville », pour leur (ré)apprendre à se relier à la nature. Récit d’une expérience sensible. De ciel, de soleil, d’arbres, de terre… Et de gestes partagés.  

     

    En lien avec les esprits de la nature
     

    Il est tôt. Pourtant, le soleil brille déjà fort. Trop fort. Le lac de Montbel, serti dans les Pyrénées Cathares, est anormalement bas en cette saison, charnière entre le printemps et l’été. « Du jamais vu de mémoire d’hommes », constate Stéphane Boistard, qui vit là en famille, en complète harmonie avec l’environnement. Les plantes, elles, ont plus d’un mois d’avance. « Il ne s’agit pas d’être alarmistes, mais observateurs. Face aux phénomènes climatiques actuels, les plantes essaient de trouver un nouvel équilibre : elles atteignent leur plénitude plus tôt. Que pouvons-nous faire, à notre niveau, pour rééquilibrer notre monde intérieur et notre corps en fonction de la nouvelle donne ? La nature nous parle, à nous de l’écouter », partage Stéphane Boistard, imprimant du coup une orientation à notre partage.

     

     

    Lâcher prise

    Dans les accompagnements qu’il propose (plus adéquat comme terme que « stages »), il n’existe pas de programme préétabli. La nature invite au lâcher-prise. Nous allons donc nous mettre au diapason de ce qu’elle sèmera sur notre chemin…comme notre accompagnateur le fait, jour après jour, dans son quotidien de prêtre-cueilleur. Cet ex-technicien forestier considère la cueillette comme un art ancien (appris auprès des « gens de plantes », comme il dit), un art traditionnel qui lie les hommes aux forces de l’univers et à l’esprit des plantes. À partir de ses cueillettes (parcimonieuses et conscientes), Stéphane Boistard compose des remèdes naturels. Dont il transmet à son tour les secrets pour qu’ils puissent essaimer, une fois de retour dans nos foyers. « C’est aussi le but de la transmission : proposer des voies d’autonomie constructive », partage-t-il.      

     

     

    Communier avec l’île aux serpents

    À coups de pagaies, nous quittons le « continent » pour rejoindre une île sauvage, sise au cœur du lac. L’effort produit nous permet de couper avec la réalité quotidienne, et les discussions qui allaient bon train se calment peu à peu. L’eau, à peine ridée, raconte la sérénité du site. « Au propre comme au figuré, nous laissons quelque chose de nous - de nos habitudes, de nos limitations, de notre brouhaha intérieur… - sur une rive, pour aller de l’autre côté. » Plutôt que de nous attacher au surnom intimidant de l’île « aux serpents », Stéphane Boistard nous invite à déployer une qualité de présence et d’intention : « Il s’agit d’approcher cette nature préservée avec respect et conscience. Ne pas être dans une consommation du lieu, mais dans une communion. » Cette île, Stéphane Boistard en est symboliquement le portier et le veilleur. « Plutôt que de me disperser dans de lointains projets, je prends soin d’un bout de planète, ici, sur cette île. » Son rôle de passeur est d’harmoniser les choses entre cet espace sauvage et les visiteurs de passage. Ce qu’il y propose est donc à chaque fois différent, en fonction de l’énergie du groupe (toujours réduit).

     

     

    Méditer

    À notre arrivée, des mouettes manifestent leur inquiétude à grands renforts de cris rageurs. Stéphane Boistard nous invite alors à nous poser en bordure de l’île et à leur communiquer notre bienveillance. « Le lieu sera attentif à nous, si nous sommes attentifs au lieu… » Les mouettes s’apaisent, et tout retrouve son équilibre. Un labyrinthe végétal, dont il a la « clé », nous mène à une clairière. Difficile de décrire en mots la magie qui s’en dégage… Nous nous accordons en silence à l’esprit du lieu. Notre (longue) méditation, parcourue de perceptions de plus en plus fines, est bercée par le chant des oiseaux, le bourdonnement des insectes, le vent qui fait frissonner la cime des arbres…et le murmure lointain des gens barbotant sur l’autre rive. « Cela fait partie de la vie. Je suis contre l’effet « Into the wild » (du nom du livre/film décrivant la dérive solitaire d’un jeune homme en pleine nature, ndlr) : c’est un piège de s’éloigner trop de notre quotidien. Une telle coupure provoque une gifle monumentale quand on revient à la réalité. Ces bruits nous rappellent au monde », souligne-t-il.

     

     

    Agir

    Il y a un temps pour tout…même si nous avons tous complètement perdu la notion du temps, posés dans notre contemplation ! Se « relationner » à la nature, c’est aussi agir. « Pas question de rester en ‘bordure’ ! Après avoir pris le temps de nous relier aux éléments naturels, il s’agit de renouer avec le concret. Cette écoute préalable est indispensable pour entrer avec justesse dans l’action : on ne cueille pas, par exemple, à tort et à travers », insiste Stéphane Boistard. Peu en phase avec l’approche éthérée répandue dans le chamanisme actuel, il nous invite donc à un lien incarné avec la nature, symbolisé par le « geste partagé » : cueillette et travail manuel. Nous cueillerons peu (la nature en a décidé ainsi : en avance sur la saison, nombre de plantes sont déjà en pause d’été…alors que nous sommes fin mai). Tout au plus quelques fleurs de sureau (pour sirop et tisanes) et aubépines. Stéphane Boistard nous initie à la cueillette du millepertuis (qui signifie « mille fois percé »…ce que nous observons de visu), dont nous recueillons les sommités fleuries et un rien de feuilles. « La teinture-mère concentre le soleil au zénith absorbé par cette plante, pour rallumer la lumière en nous, au cœur des noirceurs de l’hiver… » Ensemble, nous bâtissons aussi de petits jardins-potagers, délimités par des troncs, où pousseront courgettes, concombres et autres tomates, afin que les personnes en retraite (solitaire) sur l’île soient en autonomie. Pour la première fois de ma vie, j’utilise une hache pour couper un tronc (vu mon gabarit, ce n’était pas gagné !). J’ai vécu cette expérience (très) incarnée de lien à la nature de manière spéciale, emplie de gratitude. « Par tes efforts et ta présence dans le geste, tu as en quelque sorte rendu hommage au sacrifice de l’arbre », conclut Stéphane Boistard. Durant cette retraite « nature », j’ai expérimenté la densité d’un présent qui se renouvèle, de présent en présent. Puissamment réconciliateur et apaisant ! 

     

     

    * Photos signées Yannick Alram, cueilleur d’images. En symbiose avec Stéphane Boistard, il se laisse surprendre par la magie de la nature

     

    www.petepasunboulon.com

      

     

    En pratique

     

    Enseignements, retraites en nature (outre l’île, cabane avec vue sur lac & montagnes), stages cueillette, vannerie (proposée par Sabine, sa compagne), voir www.coeursnomades.fr - Via ce site, vous pourrez recevoir des recettes à base de plantes sauvages et fiches de fabrication/utilisation de remèdes familiaux (gemmothérapie, teintures, élixirs, huiles, etc.) et commander le livre de Stéphane Boistard, Rencontres féeriques, où il communique l’émerveillement, l’amour de la nature et l’alliance aux forces invisibles. Du 17 au 23/09, stage « Nature et méditation ou la reliance en douceur aux forces de la terre », à Montbel (en collaboration avec www.geode.be). Accès facile depuis la Belgique par Ryanair (Charleroi/Carcassonne).

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  • Commentaires

    4
    Vendredi 19 Juillet 2013 à 09:22
    Yog' La Vie

    Nous la connaissons bien mal en général

    3
    Samedi 29 Juin 2013 à 09:16
    Daniel
    Comme je ressens bien tout cela. La nature est fabuleuse. Même si parfois elle peut devenir violente, je l'appréhende comme une grande amie qui donne beaucoup.
    2
    Jeudi 31 Mai 2012 à 14:54
    Yog' La Vie

    Oui, j'ai vu. Merci Mahé.

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    1
    Mercredi 30 Mai 2012 à 07:59
    mahé
    Bonjour, merci pour ses infos comme je le aimes, connaissez vous le lien à voir dans beaux lieux de France. pensées d'amour Mahé
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