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    Occupez-vous d’abord de vous-mêmes, et réglez la question en comprenant ce que vous êtes vraiment, en reconnaissant ce que vous n’êtes pas, et le monde, qui est une projection de votre psyché, deviendra de plus en plus beau et paisible, car le monde n’est pas autre chose que le reflet de votre état intérieur.

     

    Quand nous regardons avec le « moi »,

    Nous rêvons.

    Quand nous cherchons ce qu’est le « moi »,

    Nous nous réveillons.

     

    Je ne suis ni un orateur, ni un prêcheur. Je n’ai pas la mission de changer le monde. Je n’ai pas de paroles ou d’enseignement originaux à donner à quiconque. Je ne fais que refléter ce que j’ai vu et entendu – tout à fait ordinaire, très commun. Je n’ai pas de fascination pour des pensées ou des activités nouvelles. Tout enthousiasme pour des entreprises et des efforts qui concernent le monde est parti. Pour moi, les pensées, les paroles et les activités de la vie ne sont que des instruments au service de l’être.

    Toute pensée et tout souffle se produisent dans la conscience ; et nous sommes cette conscience, cette conscience qui elle-même est dépourvue de pensée et de souffle.

    Paroles de Mooji

    Tous les courants du mental s’écoulent en définitive dans l’océan unique de l’Etre. Il y a de nombreux chemins pour le mental, mais il n’y en a pas pour le Cœur, car le Cœur est infini est emplit tout.

    Pendant que vous êtes si occupés, vous recevez le baiser de la grâce, mais vous ne lui en êtes pas reconnaissants, car elle vous dépouille de tout, faisant tomber toutes vos intentions, ce qui vous laisse comme cette présence indescriptible et sans caractéristiques du ici et maintenant. C’est l’état du Non-né.

    Quand le mental est en mesure de rester simplement en lui-même, il n’y a plus lieu alors de l’appeler mental. Ce n’est plus que le Soi. Et il a toujours été le Soi.

    « Être vraiment là » est une invitation à demeurer en tant qu’être. Il n’y a rien qu’on doive faire, car c’est une invitation au devenir. Vous ne subirez pas un examen, vos actions ne seront pas comparées à celles des autres, car c’est aussi imaginaire que d’aller nourrir des licornes. Laissez votre rivière couler à son gré. Contentez-vous d’observer et de constater que tout se déroule spontanément quand vous avez mis au jour que le journaliste intérieur, l’ego, n’était qu’un mythe.

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    Ayez confiance en votre cœur et en son intuition. Faites le choix d’abandonner la peur et de vous ouvrir au Vrai, et vous vous éveillerez à la liberté, à la clarté et à la joie de l’être.

     

    Une pensée peut se présenter : « Tout va bien maintenant, mais quand je franchirai la porte, ce sera différent… » Vous anticipez ainsi votre chute. Reconnaissez que ce ne sont là que des pensées. Vous pouvez les regarder, sans plus, sentir leur pouvoir de persuasion, et cependant les observer comme un mouvement dans la conscience. Restez posés comme conscience sans forme.

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    Servitude et libération sont des pièges conceptuels qui, par le pouvoir d’illusion de mahamaya, trompent l’être qui est déjà libre, le transformant ainsi en une entité en recherche, elle-même illusoire. Nous ne sommes que la présence consciente, éternellement libre, sans forme, heureuse et entière. La bonne nouvelle du satsang est : vous êtes cela ! témoin sans effort de l’expression de la conscience ; bien que nous n’en soyons pas affectés, étant l’existence intemporelle, la conscience et la joie absolues.

     

    L’opération de la conscience a créé cette apparition nommée « moi ».

     

    Le mental sous forme du concept de « je » a dissimulé votre paix originelle, votre joie et votre amour, et vous promet maintenant de vous montrer comment les trouver.

     

    Ce principe qui se manifeste sous la forme du maître est toujours ici et maintenant. Le vrai maître ne meurt jamais. Ce n’est que l’homme qui meurt. Le vrai maître, le sat-guru intérieur est le réel.

     (A propos de la disparition de son maître, Sri Poonja)

     

    Mon bien-aimé, laisse derrière toi toutes ces pensées infructueuses et viens ici reposer dans le silence de L’Être.

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    L’eau n’a pas de forme, sa nature est de s’écouler. Si vous la versez dans un vase, elle prendra la forme de ce vase. Dans cette tasse, elle a pris la forme de la tasse. Si on la verse dans mes mains, elle en prendra aussi la forme. Mais elle n’a pas de forme propre. Il en va de même pour la conscience, qui est plus subtile que l’eau. Elle n’a pas non plus de forme, mais elle revêt celle du concept auquel elle s’identifie, quel qu’il soit, sans pour autant se réduire à cette forme. Elle conserve toujours sa nature sans forme.

     

    Allez au-delà de tout. N’amassez point. Un roi n’a pas besoin de faire les courses dans son propre royaume, ni de mendier. Souvenez-vous que vous êtes la réalité intérieure, seulement cette pure conscience. Tout ce qui se présente, ce ne sont que des apparences dans la conscience. Ne vous en préoccupez pas. Demeurez en tant que conscience. C’est le secret.

     

    Soyez sereins et tranquilles dans votre pensée et votre esprit.

     

    Je suis les grandes eaux. Sur mon visage, la plume primordiale de mahamaya trace sans cesse les vies et les destinées de tous les êtres. Chaque vague, chaque ride à la surface de l’eau, les mouvements les plus subtils, sont ma danse. Pourtant, moi, la réalité pure, demeure, sans être touché ni affecté. Glorieux et au-delà de tous les concepts, moi seul existe, l’inimaginable, l’absolu sans forme.

     

    La maturité est une idée. Si vous vous accrochez à elle, elle vous étouffera. Elle vous poussera à chercher toujours plus de maturité. « Être mûr » ou « être prêt », vous êtes au-delà de ça. Ce que je veux vraiment vous indiquer, c’est ce que vous êtes déjà, et non ce que vous devriez devenir.

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    L’être n’est pas un accomplissement. Vous n’avez pas besoin de faire, de défaire ou de changer quoi que ce soit, afin d’être. L’être véritable est insondable et au-delà de la connaissance. On ne peut pas le « trouver » au sens objectif ou phénoménal, car l’être est le champ sans forme au sein duquel apparaît le désir même de chercher. VOUS ETES DEJA CELA.

    CE QUI EST n’a pas de qualités particulières ; évitez donc de lui adjoindre quoi que ce soit. Saisir pleinement ce fait qui est toujours présent resplendit sous forme de joie, de compassion, de paix et de contentement.

     

    Votre vie se déroule naturellement. Laissez-la telle qu’elle est ! elle n’a pas besoin de votre aide. Restez dans la neutralité de la conscience.

     

    Voyez : je ne vous invite pas à apprendre cela, mais à vraiment le reconnaître dans votre vision, ici, maintenant, directement. Sinon, vous pourriez partir d’ici avec ce que vous appelleriez « une meilleure compréhension », mais qui ne durera pas. Il n’y a personne là qui doive comprendre ; il n’y a que cette compréhension, qui s’épanouit en vous comme paix, joie et contentement.

     

    Tous ces « trucs », laissez-les s’exprimer, ils s’écoulent dans l’expression humaine de la conscience, laissez-les comme ils sont. Parce que vous leur aurez donné la place de se manifester, l’espace qui est derrière eux, joyeux, stable et calme, viendra à l’avant-plan – mais n’appelez pas cela « l’illumination », n’ayez pas l’impression que vous avez gagné quelque chose ; donnez plutôt toute votre attention au silence inchangeable qui est le substrat de tout ce qui apparaît dans le mental.

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    Voyez que rien ne vous touche vraiment quand vous ne faites qu’observer, quand vous ne dites pas : « cela ne devrait pas être ». Prêtez attention à ce pouvoir extraordinaire qui est en vous. Observez sans jugement, sans interférer, sans attachement. Donnez une chance à une telle attitude.

     

    Remerciez le grand esprit qui est en nous pour tout ce que la vie nous apporte. Tout est don, le doux comme l’amer. Tout contribue à votre croissance, à votre liberté et votre célébration. Soyez heureux. Ceci est la bénédiction. Quand vous affirmez la justesse de votre place dans l’univers, vous coopérez et communiquez aisément, spontanément, avec les autres, et cela fait partie de votre nature. En étant vous-même, vous inspirez les autres à leur insu à être eux-mêmes. Parce que vous reconnaissez votre nature réelle et êtes confirmés en elle, vous n’aurez pas besoin de dominer les autres, ni de vous plier devant eux. Telle est la compassion.

     

    Vous n’êtes jamais en demeure de prouver votre valeur, car vous êtes déjà complets intérieurement, vous êtes les enfants bien-aimés du Divin. Soyez heureux.

     

    De même qu’on ne peut nettoyer une vieille marmite sans frotter,

    Le mental ne se purifie pas sans épreuves ;

    Mais le Soi pur est toujours parfait.

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    Jour après jour, devenez plus intimes avec le calme intérieur,

    La joie et l’amour qui sont les parfums émanant de votre propre cœur.

    Restez tranquilles.

     

    On ne peut trouver la joie et la paix en-dehors de soi,

    Mais en soi, comme étant notre nature inhérente.

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    Quand les divers fleuves se déversent dans le grand océan, ils perdent leur individualité et leur nom et deviennent seulement océan. Quand la goutte de pluie tombe vers l’océan, elle peut ressentir de la peur, mais lorsqu’elle touche sa surface, peut-elle raconter l’histoire de cette rencontre ?

     

    ...Concentrez votre esprit sur le « je suis », qui est l’être pur et simple. Vous existez ici et maintenant uniquement. Contemplez ce que c’est que d’être pleinement ici et pleinement maintenant. Pour ça, il faut laisser tout le reste, et demeurer comme la présence consciente ici et maintenant. Et c’est le cœur, c’est le Soi.

     

    Le mental est l’opium de l’être.

     

    Le mental est agité par l’impulsion d’accomplir ou de devenir. Vous ne pouvez pas atteindre ou devenir l’être, car l’être est déjà ce que vous êtes. Reposez en cela, étant cela. Savourez en plénitude de savoir cela. C’est la vraie connaissance et satisfaction, le contentement.

     

    Quand vous vous dirigez vers l’invitation du satsang avec confiance, vous sentirez votre perception de vous-même devenir plus proche et plus profonde, jusqu’à ce que, à un certain point, vous voyiez que « plus proche et plus profond » ne sont que des idées qui naissent en Vous, -la Présence intérieure et immuable.

     

    Un homme affamé n’est pas « intéressé » par la nourriture.

    Un homme qui se noie n’est pas « intéressé » par l’air.

    Pour ceux qui aspirent à la Libération, la connaissance de soi n’est pas un « intérêt », mais quelque chose de vital.

     

    Cela, en quoi même le silence est entendu, avant toute perception. Ce qui perçoit la perception même. Cet être aconceptuel et immuable. Cela seul existe. Nous sommes cela.

     

    Nous avons besoin du miroir pour voir que la personne n’existe pas.

    La quête du Soi est le miroir.

     

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    Quand on est curieux, on s’instruit.

    Quand on est acharné, on découvre.

     

    Nous avons parfois l’impression de le perdre ou de le quitter.

    Mais ce « je l’ai quitté » n’est que le mental, une pensée.

    Comment peut-on se quitter soi-même ?

    Est-ce que la vague (le mental) peut exister séparément de l’océan (le Soi) ?

    « Perdre et gagner » sont de simples notions

    qui apparaissent dans la présence inchangeable que nous sommes déjà.

     

    Seul existe le présent, et vous êtes cela. Restez ainsi.

    Il ne peut y avoir de mémoire dans le présent, car la mémoire est dans le passé, et non le présent. Il ne peut y avoir d’histoire du présent, car il est neuf ; il n’a pas d’odeur, ni personne qui puisse la sentir. Restez dans ce présent au-delà de tout concept de présent et de tout concept de « rester ».

     

    Si vous voulez faire rire Dieu,

    Parlez-lui de vos projets !

     

    Bien-aimé, bienvenue à toi de retour à toi-même.

    Repose dans le soi, étant le soi. A présent, vers où que tu te tournes,

    contemple à l’intérieur la félicité infinie de l’être.

     

    Mon amour, reste où tu es.

    Aller à la recherche de soi-même comme d’un but est une illusion ;

    Tu es déjà le Soi unique.

    Tu n’achèteras une carte que pour te rendre compte que tu es déjà là où tu voulais aller.

     

    Chaque contact est une occasion pour votre propre et unique satsang avec vous-même, non pas de manière forcée et artificielle, mais en gardant votre mental dans votre cœur, en ayant confiance dans le guru intérieur et en reconnaissant que chaque instant est parfait en lui-même, et tout simplement en étant vous-même.

    Ceci est la responsabilité véritable et naturelle, ou plutôt la capacité de réagir sans effort aux besoins du moment.

     http://www.humanitysteam.fr/photo/art/grande/2748343-3888576.jpg?v=1299250429

    « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi T’ai-je abandonné ? »

     

    Développez cette habitude de penser à vous-même en tant que conscience, et non en tant que corps ou personne. Ne vous associez à aucun objet ou concept, aussi tentant qu’il soit, et le personnel, la cause de toutes les misères, se dissoudra. Demeurez dans l’état de conscience, semblable à l’espace, libre de toute notion. Tel est le chemin sans trajet vers la conscience intemporelle.

     

    Tout n’est que perfection.

    La perfection est partout où peut se porter le regard, mais il faut d’abord avoir les yeux qui puissent la voir. Seuls ceux qui ont des yeux parfaits peuvent voir la perfection. Pensez à vous-même : aussitôt se forme dans le mental une image subtile. Vous n’êtes pas cela ni aucune autre image ou pensée. Vous êtes la conscience silencieuse et sans forme au sein de laquelle d’innombrables impressions apparaissent et disparaissent sans laisser de trace.

     

    Le pardon, l’ouverture et la compréhension coulent de source lorsque la compassion est présente.

     

    Arrêtez-vous là ! Ne pensez plus – cela suffit.

    N’en dites pas plus – cela suffit.

    Ne faites pas d’autre effort – cela suffit.

    A présent, ne touchez pas à l’idée d’aller de l’avant, mais reposez en tant que cela, tel qu’il est, sans ce qui pourrait être.

    A présent, laissez tomber l’idée d’être cela.

     

    L’observation détachée ne laisse pas d’empreintes dans l’être.

     

    Cesser de croire que vous avez besoin de plus de temps et d’expérience pour arriver à ça ; car ce n’est qu’une idée parmi d’autres apparaissant dans l’être intemporel. Vous savez que vous existez. Pour pouvoir affirmer ou nier quoi que ce soit, vous devez déjà être là, antérieur à tout ce que vous iriez nier ou affirmer. Vous ne pouvez être ce que vous percevez. Vous êtes le centre de perception. Restez ainsi. Saisir cela, c’est la libération instantanée, le manquer, c’est la servitude.

    http://www.moretolifemag.co.uk/wp-content/uploads/2013/12/mooji2.jpg

    Vous êtes l’unicité totale au-delà de la dualité. Voilà ce que vous êtes. Vous êtes si un avec vous-même, que vous ne pouvez vous percevoir. Vous pouvez seulement imaginer être autre chose que ça. Comme un couteau, qui peut couper toutes sortes de légumes, mais pas lui-même, parce qu’il est lui-même ; ou encore une balance, qui peut peser tellement d’objets, mais ne peut se peser elle-même. Il en va de même avec le Soi suprême, la réalité unique : étant toujours un avec lui-même, il ne peut percevoir ce qu’il est, mais seulement ce qu’il n’est pas.

     

    Ne fixez rien de ce que je dis en ce moment. N’allez pas vous tatouer ces paroles sur la peau, restez seulement ouverts et réceptifs, silencieux, et l’œuvre de la grâce s’accomplira naturellement.

     

    ...telle est la nature de toutes les pensées et sensations : elles vont et viennent. Sur le moment, vos problèmes précédents avaient l’air tout aussi pressants et importants que celui qui vous occupe à présent, mais il ne sont plus là, éradiqués du présent par la force des choses. Si telle est la nature des pensées et des émotions, sans aucun doute, vos difficultés actuelles subiront le même sort. Pourquoi s’en soucier ? Tous ces mouvements sont observés en vous et par vous en tant que conscience pure. Restez ainsi !

     

    Vous n’avez besoin d’aucun symbole ici. D’aucun soutien. Cette connaissance de soi qui naît sous la forme du « je suis » suffit. Seulement, ne lui associez aucun concept. Restez comme Cela. Sa plénitude est entière.

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    Mon Dieu, aujourd’hui, enlève ce qui reste.

     

    Maintenant, après que tout a été dit et accompli, que reste-t-il ? Seul ce qui ne peut être communiqué par les mots ni révélé par aucune activité. Rien de gagné, rien de perdu – nous sommes simplement cette conscience que rien ne souille et ne peut souiller.

     

    Tenter de s’identifier à la source est une idée. Vous l’êtes déjà.

     

    Quelque chose vous a amenés ici.

    Quelque chose en vous se délecte de s’entendre rappeler que vous n’êtes personne.

    http://res.cloudinary.com/hologram-thoughts/image/upload/v1438748856/11411886_10153172310103962_5833694525484750270_o_xpt4cw.jpg

     

    Source

    Shower of love ♥

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  • http://www.lemonde.fr/mmpub/ill/2011/05/03/ill_1516486_db4a_hanezu-no-tsuki.jpg

     

    « Ne te base pas sur la rumeur, sur l’écoute, la coutume, les principes établis,
    Ne sois pas convaincu(e) par l’intelligence d’autrui.
    Ni par le respect pour tes maîtres.
    Si tu sais ce qui est mal, fou, indigne,
    Ce qui te fait mal, te mécontente, abandonne-le !
    Et quand tu sais que c’est juste, développe-le ! »

     

     

    S.V Gautama Le Bouddha

     

    Le texte qui accompagne cette photo est très intéressant ( et les commentaires aussi) 

     

     


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  • La paix

    La paix aurait pu être une fleur sauvage
    de ces fleurs des champs
    que nul ne sème ni ne moissonne.
     
    La paix aurait pu être
    une de ces fleurs des prés
    que l’on trouve toute faite un beau matin
    au bord du chemin, au pied d’un arbre
    ou au détour d’un ruisseau.
     
    Il aurait suffit de ramasser la paix
    comme on ramasse les champignons
    ou comme on cueille la bruyère
    ou la grande marguerite.
     
    Au contraire,
    la paix est un travail
    c’est une tâche.
    Il faut faire la paix
    comme on fait le blé.
    Il faut faire la paix
    comme il faut des années
    pour faire une rose
    et des siècles pour faire une vigne.
     
    La paix n’existe pas à l’état sauvage:
    il n’y a de paix qu’à visage humain.
     
    Jean Debruynne
     
     
    Dernièrement, je suis allée écouter Samuel Cattiau
     


     


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  • Voyez comme il est bon comme il est doux
    D'habiter en frères tous ensemble
    C'est comme une huile de prix sur la tête
    Qui descend sur la barbe, sur le col des vêtements,
    C'est comme une rosée
    Qui descend des montagnes.
    Là est la vie à jamais,
    Là est la vie à jamais.

     
    Julos Beaucarne

     

     


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  •  

     

    …ni au bien, ni au mal de déranger son état intérieur, mais qui accepte tout ce qui vient, sans que son esprit en soit alourdi. 

     

    lao2.jpg

     

    Dès que je décèle, je conçois.

    Dès que je conçois, je limite.

    Dès que je limite, je me trompe.

    Je ne suis ni ceci, ni cela.

     

    Cesse de regarder, et tu me verras.

    Cesse d’écouter, et tu m’entendras.

    Cesse de penser, et tu sauras.

    Cesse de chercher, et tu me trouveras.

     

     

    Pris chez Sonam

     


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  • Heureux les doux

     A l’heure des textos, des e-mails, des licenciements économiques, dans une société oppressante, je souhaite faire l'éloge de la vertu de douceur. Quand la concurrence sévit, lorsqu'un climat de compétition règne, comment ne pas sombrer dans la brutalité, l'agressivité ou l'indifférence? Et très concrètement, comment ne pas sur-réagir à ce courrier un peu froid ? Comment rester libre devant l'autre sans pour autant se réfugier à l'abri de soi, bien au chaud? Loin de la niaiserie, la douceur constitue à mes yeux la véritable force de l'homme. Ce qui fait dire à Spinoza que le sage agit avec humanité et douceur. Être doux avec soi, oser une bienveillance, exiger le meilleur avec tendresse relève d'une ascèse et cela me plaît.

    Les coups de la vie et les déceptions me poussent souvent à rêver d'une insensibilité et, risquons le mot, d'une froideur qui en imposeraient et me protégeraient durablement des blessures qui naissent inévitablement d'une rencontre authentique. Il y a peu, je m'entretenais avec un chirurgien. Il affirmait que, sans distance, sans barrière, le quotidien serait insupportable. Je suis de plus en plus convaincu du contraire. Cependant, tenir une attitude aussi éloignée de la crispation sécuritaire que d'une sensiblerie pathologique est délicat. La douceur permet cette justesse. Contrairement à ce que l'on peut croire, elle ne tolère pas tout. Rien ne la contrarie davantage que la candeur qui accepte l’intolérable et ne réagit à rien. La douceur n'est pas une passivité mais un élan vital.

    Concilier douceur et détermination est sans doute l'une des choses les plus difficiles au monde, je l'avoue. De là à se priver d'un si fécond mariage, y a un pas que je me refuse de franchir. Je me couperais de l'essentiel. Oser la douceur, c'est quitter résolument la brutalité, la violence, la distance pour accueillir autrui, le réel et soi sans aucune rudesse, c'est devenir profondément actif et résister joyeusement à toutes les passions tristes qui peuvent s'élever. Sur ce difficile chemin, je trouve des guides : le Bouddha, le Christ avant tout, Spinoza, Etty Hillesum et tant d'autres. Je m'émerveille que ces doux soient des hommes et des femmes d'une force extraordinaire, presque surhumaine. On est loin du fadasse, du sirupeux et de l'inertie. Dans la lettre aux Galates, Saint Paul considère au contraire cette vertu comme un fruit de l'Esprit, au même titre que l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la confiance dans les autres, la douceur et la maîtrise de soi.

    Pourquoi tant d'esprits chagrins dévalorisent la douceur ? Pour ma part, je désire faire de chaque rencontre, de chaque être humain croisé dans la rue, de chaque proche, un maître en douceur. Trouver en chaque personne une occasion d'abandonner peu à peu les réflexes, les instincts qui me portent à la colère, à l'agressivité. qui m'incitent à m'affirmer et à m’imposer. Je souhaite accueillir le monde le plus tendrement possible. Concrètement, tout peut devenir terrain d'exercices : un e-mail indélicat, un passant trop pressé, un vendeur discourtois, voilà autant de maîtres qui m'exhortent à pratiquer la douceur quand tout me conduirait à la brutalité. La douceur ne vient pas de la répression, il ne s'agit pas de mettre une pierre sur nos rages, nos emportements mais, bien au contraire, de les recevoir avec tendresse et bienveillance. Car, souvent, la première victime de nos rudesses, c'est nous-mêmes. 

    ALEXANDRE JOLLIEN

     

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  • https://eftpsy.files.wordpress.com/2013/12/emotion_corps_energie.jpg

    Les émotions s’embrasent comme jamais auparavant! Alors que nous nous éveillons à la vérité de qui nous sommes, nous ne sommes plus disposés à être entravés par les anciens paradigmes. Tout est en éruption comme des volcans restés tranquilles depuis trop longtemps, en étant accompagné d’émotions qui explosent dans l’air et de boue qui se glisse autour de nos pieds. Les gens sont en conflit les uns avec les autres. Et sans le savoir, nous sommes en conflit avec nous-même alors que nous essayons de démêler tout cela. Mais, les choses ne sont pas aussi folles qu’elles apparaissent.

    Voici les Bonne Nouvelles !! 

    Tout ceci fait partie du plan Divin alors que nous intégrons notre Corps de Lumière. Nous intégrons pleinement notre Soi Divin afin de l’exprimer et de le manifester dans la physicalité en tant que maîtres créateurs, d’une manière qui n’a jamais été faite auparavant.

    Beaucoup d’entre nous font déjà l’expérience de l’intégration de notre Corps de Lumière. La première phase reconnaissable a commencé par des douleurs et des souffrances dans notre corps physique que la science médicale n’a pas pu diagnostiquer. Ensuite, nous avons commencé à nous interroger sur notre santé mentale alors que nous sommes allés au-delà du mental humain. Maintenant, nous sommes devenus émotionnellement instables!
    Et la Grande Nouvelle est ….

    C’EST la libération finale!

    Il serait bien de comprendre la différence entre les émotions et les sentiments. À bien des égards, on pourrait dire que les sentiments sont une version plus élevée des émotions. Les ‘Émotions’ sont une réaction chimique hormonale de survie déclenchée par le mental humain. Alors que les ‘sentiments’ sont le système de guidance divine du corps spirituel.

    Les émotions sont une réaction stimulée par l’interprétation du mental qui puise dans les souvenirs du passé ou dans l’inquiétude du futur en se référant au passé. Ainsi les sentiments sont enracinés dans le moment présent et vous donnent accès à la sagesse divine et à l’intelligence infinie en alignement à votre Soi Divin qui voit chaque chose à partir d’une perspective de bien-être.

    Les Humains – en particulier masculins – ont appris que les sentiments étaient une faiblesse. Ainsi, nous les avons réprimés et nous nous sommes alors séparés de notre système de guidance divine. Ce qui a donné naissance au corps émotionnel et qui va de pair avec le cerveau reptilien en tant que mécanisme de combat ou de fuite pour survivre. Depuis lors, nous avons même essayé d’enterrer nos émotions, ce qui ne fait que les sur-stimuler en entraînant une fatigue surrénale, un affaiblissement et la maladie.

    Lorsque le Corps de Lumière est activé, ces émotions enfouies commencent à venir à la surface. Au début, vous remarquerez une augmentation des drames – que ce soit personnellement et collectivement – alors qu’elles commencent à circuler librement. Et il n’y aura pas moyen de les arrêter! Dans cette nouvelle énergie, nous devons simplement permettre à toute chose de faire surface – de son propre gré et dans son timing parfait. Il n’y a pas de jugement. Nous n’avons rien fait de mal. Tout cela fait partie du processus de libération de ce qui ne nous sert plus alors que nous continuons à évoluer et à nous développer.

    En tant qu’Êtres éveillés, nous sommes dans un processus où nous transcendons nos émotions afin de nous connecter pleinement à nos sentiments. Le passé et le futur ne sont pas pertinents pour notre Corps de Lumière multidimensionnel. Par conséquent, le corps émotionnel finira par être absorbé par le Corps de Lumière et répondra automatiquement en fonction de nos ‘sentiments’ plutôt que de réagir à nos ‘émotions’.

    En ce moment, les sentiments semblent illusoires, alors que les émotions sont plus instantanément réactives et font que nous nous sentons vivants. C’est là où de nombreux humains sont bloqués. Alors que les émotions s’estompent, nous avons peur de la mort, ou tout du moins de nous ennuyer. Ensuite, nous nous précipitons une fois encore dans les drames du jeu émotionnel afin de nous sentir vivants à nouveau plutôt que d’apprendre à gérer les émotions à partir d’une perspective plus vaste.

    C’est le point critique où il est important de se débrancher des drames. Un peu comme la pause entre l’inspiration et l’expiration, nous avons besoin de faire une pause, de prendre une profonde respiration et de ‘ressentir’ la vie plutôt que de réagir à celle-ci.

    Nous devons nous sentir bien dans le silence qui est la porte d’entrée de nos sentiments, là où s’écoule la source de la vraie vie.

    Une fois que nous apprenons à faire pleinement confiance à notre Soi Divin, le cerveau reptilien finit par se dissoudre et le corps émotionnel est absorbé par le Corps de Lumière. À ce stade, le Corps de Lumière va pleinement s’intégrer en un Seul Être Unifié corps / mental / esprit alors qu’il transforme la matière 3d en matière multidimensionnelle.
    Pendant la transition, la question qui nous ramènera toujours à la source de nos véritables sentiments est :

    ‘Suis-je aligné à mon Soi Divin?’.

    C’est là que réside la confiance en notre système de guidance. Une fois que nous devenons familiers avec nos sentiments – libres de nos anciens critères – ils peuvent alord s’épanouir dans un système sensoriel multidimensionnel afin d’inclure une gamme sensorielle plus vaste, plus profonde, plus dynamique et plus palpable. Ainsi nous allons nous délecter de nos sentiments et de nos expériences de vie à partir d’une toute nouvelle perception.

    Je parle ici d’un point de vue plus élaboré et je plante des graines dans la conscience collective. Ces changements vont se faire progressivement dans le temps. Très peu de gens comprennent ce dont nous parlons, mais peut-être qu’il y a quelque chose ici à intégrer pour votre tranquillité d’esprit et qui peut se traduire dans le champ d’énergie de ceux qui sont en contact avec vous, sans avoir besoin de mots.
    Nous sommes sur le chemin ultime dans toute sa gloire et je remercie chacun d’entre vous pour votre participation dévouée.

    Rappelez-vous, nous sommes Bénis à chaque respiration. Et c’est le Souffle du Divin qui est la libération finale.

     

    ~ Sharon Lyn Shepard ~

     

     

    ♥ Le partage est toujours apprécié ♥

    Traduction Marinette Lépine
    Transmis par TransLight : https://translightml.wordpress.com/
    Émail : translight.ml@gmail.com
    De courts messages sont inclus entre la parution de ces articles sur la page Facebook de TransLight qui est accessible à tous – même à ceux qui ne sont pas sur Facebook. Si cela vous intéresse, voici le lien : https://www.facebook.com/TransLight

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  • Canard.JPG

    Nos pensées qui surgissent ne sont pas mauvaises. De toute manière la méditation ne consiste pas à se débarrasser des pensées, on n'arrêtera jamais de penser.

    Cependant, si on suit son souffle et si on étiquette ses pensées, on apprend à abandonner les choses. Il faut renoncer à croire que les choses sont solides ou à croire que les choses sont vides. Quand on apprend à lâcher prise, les pensées ne posent plus de problème. Il reste que, pour l'instant, pour la plupart d'entre nous, nos pensées sont intimement liées à notre identité, à la manière dont nous nous représentons les difficultés et comment sont les choses.

    Pema Chödron "La voie commence où vous êtes"


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  • arbre-lune.JPG

    "...J'ai compris que nous sommes tous capables du pire, non parce que nous sommes viscéralement mauvais, mais parce que nous sommes fragiles, blessés, frustrés. Nous avons des attentes auxquelles l'autre ne répond pas: nous allons alors le provoquer jusqu'à ce qu'il réagisse, nous allons lui faire du mal parce que nous avons mal. Une fois que nous avons admis la faille en nous, nous ne pouvons plus avoir de jugements péremptoires sur les autres, nous nous situons plutôt dans une attitude de compréhension qui, entendons-nous, ne signifie pas l'autorisation des agressions, mais la maîtrise de notre propre violence en réponse à la violence. Notre hostilité se transforme en compassion, elle cesse d'être ce sentiment négatif qui nous dévore de l'intérieur et nous rend malheureux....

    Personnellement, chaque fois que j'ai répondu à la violence par la générosité, chaque fois que j'ai dépassé la vengeance, j'ai ressenti en moi la joie d'avoir résisté à un acte de instinctif pour rentrer dans une humanité profonde.

    A l'inverse, lorsque j'ai cédé au désir de vengeance...J'ai ressenti regret et  tristesse. En agissant ainsi, je  sens que je reste complice du mal qui ronge ce monde...la violence mimétique...qui entraîne l'humanité dans une voie de destruction sans issue. Apprenons donc à lui opposer la force de l'amour et du pardon : c'est l'acte de résistance le plus courageux, le plus exigeant et le plus salutaire qui soit."

     

    Frédéric Lenoir (Petit traité de vie intérieure page 112)

    Pris chez Gazou


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  • La maîtrise de la pensée est la forme la plus élevée de la prière

     

    "La maîtrise de la pensée est la forme la plus élevée de la prière.
    Par conséquent, ne pense qu’à de bonnes choses, qu’à des choses justes.
    Ne t’arrête pas à la négativité et à l’obscurité.
    Et même dans les moments ou les événements se présentent plutôt mal, surtout dans ces moments-là, ne vois que la perfection, n’exprime que la gratitude et n’imagine que la manifestation de la perfection que tu choisis ensuite.
    Dans cette voie se trouve la tranquillité.
    Dans ce processus réside la paix.
    Dans cette conscience existe la Joie."

     Extrait de "Conversations avec Dieu" de Neale Donald Walsch

     

     


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