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     Violente averse

    Mets-toi face à la pluie, laisse ses rayons de fer te pénétrer,
    glisse dans l’eau qui veut t’emporter, mais ne bouge pas, reste droit et
    attends le soleil qui va couler à flots, subitement et sans fin.

    Franz Kafka, Journal, 27 mai 1914.

     

    Peut-on trouver une forme de sérénité dans un monde qui souffre et où tant d’êtres humains sont sur le carreau ? Comment, en effet, vivre en étant pieds et poings liés au nihilisme du capitalisme financier, qu’il faut appeler la dictature de la rentabilité, car il tient pour rien ce qui ne se comptabilise pas, ce qui ne se gère pas ? Ce livre vise à répondre à cette question. Nous avons certes le choix. Nous pouvons nous lancer à corps perdu dans la bataille. Sans relâche. Nous faisons alors de la sérénité un à-côté de la vie, un loisir. Jouissons de l’instant présent et accumulons les profits. Soyons zen pour être plus efficace. De toute façon, il n’y a rien d’autre à faire.
    Ou alors, nous pourrions ouvrir les portes et les fenêtres de la maison et de notre propre esprit. Être prêt à assumer que le monde est tendre, c’est à dire fragile, et donc nécessairement poignant.

    Il nous regarde et nous appelle. Ce n’est certes pas parfaitement confortable, mais pouvons-nous lui fermer la porte au nez ? Nous avons le choix. Voulons-nous vivre avec des œillères ou sommes-nous prêts à assumer une forme de lucidité ? Le plus souvent, quand je parle de cet engagement, on me répond que la lucidité se paye au prix fort. Qu’elle nous rend vulnérable, et que c’est difficilement soutenable. Je voudrais ici défendre cette lucidité. Et montrer que, en vérité, la refuser ne fait que ronger la vie en nous. Nous pourrions certes avoir l’air épanoui, avoir « réussi », notre cœur n’en sera pas moins en cendres. Tout être humain dans son for intérieur – même s’il ne veut pas le reconnaître – le sait. Chacun sait très bien quand il fait semblant. Quand il passe à côté de l’essentiel.

    La vulnérabilité n’est pas aussi effrayante que nous le croyons. Au contraire. Mais il faut distinguer deux aspects de la vulnérabilité. La première nous laisse sans la moindre ressource. Nous sommes à la merci de tout. Terrassé à la moindre bourrasque. Sans aucun appui. La seconde, en revanche, est pure richesse. Elle témoigne de notre capacité à ne pas avoir besoin d’avoir toujours raison, à ne pas avoir besoin d’être toujours en sécurité et donc à pouvoir accueillir le vent comme la pluie. C’est cette vulnérabilité-là que je voudrais réhabiliter.

    Cioran l’écrit :

    Nous ne devrions pas nous modeler sur le sage mais sur l’enfant, nous rouler par terre et pleurer toutes les fois que nous en avons envie. […] Pour avoir désappris les larmes, nous sommes sans ressources – inutilement rivés à nos yeux. Dans l’Antiquité, on pleurait ; de même au Moyen Âge ou pendant le Grand Siècle (le roi s’y entendait bien, à en croire Saint-Simon) 1.

    Cette vulnérabilité nous garde du fanatisme qui partout s’impose. Elle pense sa propre limite. Elle accepte de ne pas tout pouvoir. De ne pas tout savoir. Elle a le visage de la pudeur qui nous accorde à l’essentiel – sans chercher à le cerner, à le capturer ou à le posséder. Elle est ainsi le socle de toute éthique possible. Il faut lui donner droit. Voulons-nous devenir les fonctionnaires de la dictature de l’utilité, insensibles, seulement soucieux des règlements et des usages, obsédés par le souci de n’être jamais pris en défaut, de ne prendre aucun risque, de garder toujours une contenance, ou sommes-nous prêts à accepter la vulnérabilité de notre être et la tendresse du monde ?

    Cette tendresse du monde apparaît à celui, et à lui seulement, qui est prêt à quitter la prison du moi – que j’appelle ici le moi-moi-même-et-encoremoi.
    Le phénomène est étrange. Le moi-moimême- et-encore-moi ne signifie nullement que je prenne soin de moi, mais implique la recherche du confort à tout prix et de la sécurité totale que Kafka décrit, pour sa part, comme l’enfermement dans un terrier. Or, comme un tel projet ne peut jamais aboutir, nous sommes obligés de déployer des efforts de plus en plus frénétiques. Voilà le nihilisme qui signe notre temps.
    Et plus nous cédons à cette tyrannie du moi, moins nous sommes réellement en rapport à qui nous sommes. C’est une blague cosmique ! Nous voulions simplement le bonheur, et cet effort ne fait que nous en éloigner.

    Comme l’écrit René Char, « une intolérance démente nous ceinture. Son cheval de Troie est le mot bonheur. Et je crois cela mortel ». Les usages de la consommation en témoignent. J’ai beau chercher à me satisfaire, je n’y parviens jamais.

     

    Il nous faut affronter la nuit si nous voulons découvrir la lumière.

    Il nous faut entrer dans la douleur si nous voulons la guérir.

    C’est le refus de l’obscur qui est intolérance.

     

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    Nier l’angoisse qui saisit tout être humain du simple fait qu’il est mortel, c’est ne plus vivre. Le socle de notre civilisation, comme en témoigne la tragédie grecque, et en vérité tout art, repose sur le fait de se relier à l’angoisse de façon directe et réaliste.
    Mais c’est aussi la parole véritable du Christ, du Bouddha ou encore d’Orphée qui vit dans chaque grand poète. Il faut ne pas avoir peur de la nuit pour y trouver demeure. Il faut traverser les enfers pour porter au jour une parole qui libère même les pierres. Il nous faut accepter d’être des êtres humains.

    Dans ce livre, j’évoque plus particulièrement Franz Kafka. Pour la plupart des gens, il est par excellence le maître de l’absurde, si ce n’est celui de la déprime. Cette perspective est fausse. Elle provient d’un violent aveuglement : considérer qu’approcher la souffrance et l’obscur est morbide. En réalité, c’est tout l’inverse. Seul celui qui voit la vérité de l’obscur peut trouver un chemin. Tel est le sens de la phrase que j’ai mise en exergue de ce livre :

     « Violente averse. Mets-toi face à la pluie, laisse ses rayons de fer te pénétrer, glisse dans l’eau qui veut t’emporter, mais ne bouge pas, reste droit et attends le soleil qui va couler à flots, subitement et sans fin. »

    Kafka nous montre ici ce qu’est une espérance réelle. L’espérance ne consiste pas à attendre un futur idéalisé, à projeter dans l’avenir ce que nous aimerions, mais à voir le possible au sein du présent.
    Et à rester droit. L’espérance laisse l’avenir ouvert… Sans préjuger de ce qu’il peut ou non nous accorder.
    Nous avons tant de mal à l’entendre. Car notre temps est profondément réfractaire à toute espérance. Il veut transformer le monde en équations et fixer un prix à tout ce qui est : arbres et rivières, éléments naturels, et même États et personnes… J’ai écrit ce livre pour qu’une porte puisse s’ouvrir qui ne soit pas un leurre. Pour montrer que le courage est possible. Que chacun de nous, ici et maintenant, n’est pas entièrement démuni.
    Tel est l’enjeu de ce livre. Mais pour comprendre le chemin que je vous invite à faire, il importe de laisser tomber les idées reçues sur la littérature. Ne pas croire qu’elle ne vous concerne pas. Qu’elle est un exercice intellectuel ou esthétique.

    Dans le cas d’un écrivain comme Kafka, la littérature parle du plus simple et du plus important. C’est à dire de vous, car elle voit au coeur du pire ce qui libère.
    Ne cherchons pas de nouveaux gourous ou maîtres à penser, mais des hommes et des femmes qui acceptent leur propre vulnérabilité. Car il ne faudrait pas entrer dans la nuit en serrant les dents, avec angoisse. Il faut l’aborder avec nuance et tendresse – en acceptant de faire confiance à son obscurité, où plus rien ne se montre avec évidence. Nous avons besoin de personnes qui ne nous demandent rien, mais nous invitent avec elles. Qui fassent confiance. Simplement. Qui ne proposent pas de nouveaux slogans, des recettes et des solutions. Nous n’avons pas besoin de pouvoirs, de transparences et de contrôles supplémentaires, mais d’une parole nue. D’une main tendue. D’une parole qui dise la vérité. Alors pourrait apparaître la possibilité d’un éveil. La découverte d’une spiritualité authentique qui n’est autre que la tendresse qui réside dans l’arche du ciel et dans la paume de la main, dans notre propre cœur et dans le visage avenant du monde.

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     Fabrice Midal

     

    La tendresse du monde, l'art d'être vulnérable

     

     


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    «Les gens ont l'idée préconçue que pour accéder à la spiritualité, il faut devenir une sorte d'illuminé indifférent au monde. Mais, encore une fois, ce n'est pas ainsi que les choses se passent. Devenir un être pleinement réalisé ne signifie pas que l'on ne ressent plus rien, que l'on n'éprouve plus d'émotions : on conserve son identité et sa personnalité, mais on cesse tout simplement d'y croire. Les grands lamas qu'on rencontre sont les gens les plus vivants du monde. Cela s'explique par le fait que les noeuds que l'on a forgés et qui nous inhibent se sont dénoués et que la nature de l'esprit, authentique et spontanée, resplendit. Cet état de bouddha n'est pas une sorte de néant vide, il est au contraire débordant de compassion, de joie et d'humour. Il est merveilleusement léger. Il est aussi extrêmement sensible et profondément intelligent.
     
    Il y a la pensée et le fait d'être conscient de cette pensée. Et la différence entre les deux est considérable. Énorme... En temps normal, nous nous identifions tellement à nos pensées et à nos émotions que nous nous confondons avec elles. Nous sommes le bonheur, nous sommes la colère, nous sommes la peur. Il faut que nous apprenions à prendre du recul et à reconnaître que nos pensées et nos émotions ne sont que des pensées et des émotions. Elles ne sont que des états mentaux. Elles n'ont pas de solidité, elles sont transparentes. Il faut en être conscient, le savoir véritablement afin de ne pas s'identifier avec le sujet connaissant. Il faut savoir que la conscience connaissante n'est pas une personne au sens d'une entité autonome et permanente.»


     Extrait du livre "Un ermitage dans la neige" (NiL éditions).




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  • http://a402.idata.over-blog.com/3/34/61/52/Flore/coquelicot_IMG_6843_NB.jpg

    La tristesse peut devenir une expérience très enrichissante. Pourquoi ne pas entrez en elle et voir ce qu´il en est ?

    Toutes les fois où nous nous sentons triste, asseyons-nous silencieusement et permettons à la tristesse de venir, n´essayons pas de nous en échapper. La tendance ordinaire est de ne pas la permettre, de trouver quelques moyens et façons de sorte que nous puissions regarder ailleurs (aller au restaurant, à la piscine, rencontrer des amis, lire un livre ou aller voir un film, jouer de la guitare) faire quelque chose, de sorte que nous puissions être occupé et notre attention portée ailleurs.

    Nous devons nous souvenir de ceci - lorsque nous nous sentons triste, ne perdons pas l´occasion. Ainsi vivons d´abord la tristesse pendant quelques temps et au moment où le dynamisme de la tristesse disparaîtra, nous nous sentirons très calme, paisible - comme l´on se sent après un orage.

    Asseyons-nous alors silencieusement dans ce moment et apprécions le silence qui vient de lui-même. Nous ne l´avons pas apporté, nous apportions la tristesse! Lorsque la tristesse s´en va, dans le sillage, le silence se pose.

    Écoutons ce silence. Fermons nos yeux. Percevons-le... sa texture même... son parfum. Et si nous nous sentons heureux ? Alors, chantons, dansons notre joie.


     

    Inspiré d'un texte d'Osho.


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  • https://arcencielponeysettamere.files.wordpress.com/2011/06/jeune-fille-a-la-fenetre-dali.jpg?w=645

     

     

      Je n’aime pas

    Ceux qui ne peuvent toucher le cœur qu'en le froissant

    Je leur préfère ceux qui par transmission de confiance et d'amour parviennent à gonfler les cœurs d'amour et de confiance permettant par là-même, les envolées responsables de l'éveil des vies jusqu'alors latentes ...

    Je n'aime pas ceux qui par autorité décident que seule leur façon de vivre est à transmettre

    Je leur préfère ceux qui hésitent et réfléchissent à savoir le bien fondé de l'universalité des modes de fonctionnement de toute vie ...

    Je n'aime pas la contrainte abusive, même si la contrainte est parfois nécessaire

    Je n'aime pas l'autorité absolue, même si une autorité discutée s'avère obligée pour sortir de conflits

    Je n'aime pas le mépris, tenant compte que la différence soit source d'enrichissement

    Je n'aime pas qu'au nom d'une raison quelconque toujours bien justifiée, on s'évertue à vouloir imposer

    un conditionnement normalisateur

    Je n'aime pas toutes ces choses qui tuent sans le dire l'éclosion de la vie en l'homme

    Je n'aime pas les portes fermées, les fenêtres endeuillées de volets, ...

    Comme le disait Brel,

    elles empêchent la lumière de l'été d'entrer ... 

    Marie-Claude 

     

     

     


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  • Amour-joie.jpg

     

    L'amour est la puissance qui tient l'univers, ce n'est pas un sentiment, c'est un état d'être supérieur, la plus haute fréquence lumineuse qui soit.

    La joie est la sœur cadette de l'amour. Elle apporte sérénité et simplicité.
    Elle libère des idées noires et allège les soucis.

    Une personne qui est joyeuse naturellement ou qui cultive cette vibration devient plus sociable, plus attirante et plus humaine.

    Cette vibration se répand autour d'elle et de ce fait, permet d'enjoliver la vie de ceux qui sont dans ce rayonnement.

    Nous avons le pouvoir d'orienter notre vision de ce qui arrive sur un angle ou un autre, de regarder d'en-haut et prendre de la distance.

    Regarder le problème avec légèreté et joie permet de le résoudre beaucoup plus sereinement.
    Au lieu de critiquer ce qui ne va pas, de s’appesantir sur le négatif, il est bien plus utile d'être orienté vers le fait qu'une solution se met déjà en place.

    Mon père sifflait toujours en conduisant et j'ai gardé cette image dans mon coeur. C'était son métier officiel. Lorsqu'il était avec une autorité, il ne pouvait pas le faire, mais intérieurement, il avait cette mélodie de joie qui l'accompagnait.

    Essayez d'alléger votre vie en apportant de la joie, de la légèreté et de la simplicité et vous verrez tout s'améliorer facilement.

    Recevoir un kilo de plume non compacté ou un kilo de plomb sur la tête fait une grande différence !
    Les plumes sont la joie qui peut aérer le poids des soucis qui nous plombent.

    Je vous souhaite de vivre joyeux.

     

    (Je ne sais plus quelle est la source de ce texte...peut-être ici)

     

     


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  •  

    C’est le droit de tout le monde d’être heureux, mais malheureusement la société,
    les gens avec qui nous avons vécu, ceux qui nous ont introduit dans le monde, n’ont jamais pensé à cela.
                               Ils ont simplement reproduit les êtres humains comme les animaux; pire encore, parce qu’au moins les animaux ne sont pas conditionnés.
    Ce processus de conditionnement devrait être complètement changé.
    Le mental devrait être formé pour être le serviteur du cœur, la logique devrait servir l’amour.
    Alors la vie peut devenir un festival de lumières.

    Osho

     


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  • Bisous d'enfants Reproduction artistique

    Je fredonne une de ces chansons où il est question "d'amour toujours". Notre grand piège. Le plus subtil en tout cas car c'est si agréable de s'arrêter aux câlins.

    Une grande part de notre monde est construit et immobilisé sur le câlin. Que ce soit le câlin émotionnel, que ce soit le câlin esthétique, que ce soit le câlin culturel, il y a une nécessité qui est souvent devenu une prison.

    Est-ce que tu m'aimes?

    Suis-je présentable?

    Dans quelle catégorie mes mots seront-ils culturalisés?

    L'entrée dans la bienveillance du monde, l'entrée dans la reconnaissance du monde nécessite de plaire au monde.

    Si nous plaisons au monde parce que nous sommes au temps de ce monde, nous ne sommes pas obligés de nous trahir. Si, pour plaire au monde, il faut prendre le masque du monde, nous devenons des êtres gris.

    Que ce soit la trahison de soi pour plaire à un être et conserver sa reconnaissance ou que ce soit le manque de respect envers les autres dans la présentation d'une oeuvre prostituée à la culture ambiante, les formes seront rongées et anéanties par le temps.

    Brusquement je me dis que nous cherchons à retrouver une famille. Cette frénésie du couple pour certains, du groupe pour d'autres, de la parenté très souvent, contitue un moyen de reconstituer un cadre de confiance, un univers de références communes nécessaire à une sécurité de base.

    Quand la famille est source de richesses intérieures et ouverte au monde, elle permet un ressourcement mêlé à la liberté. Elle permet un port d'attache.

    Elle permet la certitude relationnelle.

    A partir de là, nous pouvons naviguer.

    Le temps qui vient nous amène à créer des familles nées de l'esprit.

    Celles où l'on ne possède personne.

    Et surtout pas les enfants nés par soi.

    Je pense à eux et à ces quelques êtres qui sont mes frères et soeurs...

    Certitudes.

    Bouffées de joie.

    Le soleil se lève. il fait beau.

    Nous avons besoin de tendresse,

    Nous avons besoin de reconnaissance,

    Nourritures de l'être.

    Mais si nous nous arrêtons à elles,

    Si nous faisons d'elles le but de notre vie,

    Nous tournons en rond.

    L'air qui se réchauffe de sa propre chaleur

    Devient à un moment,

    vicié.

      Jean Hoyoux. NOOS la naissance à l'esprit

     

     


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  • http://www.memoclic.com/14-3638-600x450/fond-ecran-oasis-en-plein-desert.jpg

    La peur du silence et du vide épargne peu de personnes. Beaucoup tentent de l'exorciser en zappant sur leurs téléviseurs ou en surfant sur Internet  dès qu'ils ont l'opportunité de profiter d'un moment...de silence! Ils ne font ainsi que la nourrir et l'aggraver, rendant à chaque instant plus difficile ou plus improbable un vrai retour sur soi.

    Pis encore, bien des personnes qui ont du temps à elles en souffrent, et se culpabilisent en secret: "Je ne vaux rien puisque je ne suis pas occupé ou actif comme tous les autres!" Quand nous ne tournons pas en rond le nez dans le guidon du travail, nous tournons en rond pour nous changer les idées dans des centres commerciaux!  N'est-ce donc qu'en de très rares occasions, bloqués au cours d'un voyage par un accident imprévu, voire seulement quand nous sommes en vacances, que nous pourrons prendre le temps de faire silence, nous arrêter, et goûter le vrai miel de la vie? 

     

    Suis-je maître de mon agenda, de mon temps, ou en suis-je l'esclave?

    Quand, pourquoi et comment suis-je libre et serein?

    "Réussir sa vie avec le Tao" de Didier Gonin


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  • http://www.la-voie-du-couple.com/wp-content/uploads/2014/01/bouddha-rieur1-200x300.jpg

    Dans la pratique spirituelle, nous pouvons parfois faire l’erreur d’assimiler la vie religieuse à une sorte d’auto-flagellation. Ou alors, nous sommes enclins à croire que cette pratique devrait aboutir à un genre "spécial" de pureté. Avec cette idée en tête, nous regardons en nous et, bien sûr, tout ce que nous voyons ne sont que des impuretés. Nous étant formé une idée de ce qu’est l’illumination, nous examinons notre propre esprit et nous y voyons juste le contraire : confusion et conflits.

    Mais ce qu’il faut comprendre c’est que toutes les idées que nous avons concernant la pratique ne sont que des idées, seulement des idées...

    Penser, par exemple : "Moi, je suis ici et le Nibbana se trouve là-bas, je ne suis qu’un idiot aux idées confuses et le Nibbana est toute pureté et profondeur" n’est qu’une projection de concepts.

    En fait, dans la pratique réelle, illumination veut seulement dire être pleinement attentif et conscient de la confusion elle-même. La sagesse consiste à voir clairement son ignorance. Il ne s’agit pas ici de connaître la sagesse mais bien plutôt d’utiliser la sagesse pour connaître notre ignorance !

    Toute la pratique de l’attention nous ramène à réaliser la vraie nature du fait d’être là, présent. Nous ne tentons pas de nous brancher sur une sorte de "Sagesse nibbanique" flottant quelque part dans l’espace et nous n’attendons pas non plus que la sagesse nous tombe dans les bras. Ce dont il s’agit c’est d’être conscient de la nature de la condition humaine telle qu’elle est.

    C’est seulement à partir du moment où nous comprenons réellement ce qu’est la vie que nous pouvons commencer à la transcender. Si nous tentons de la transcender avant qu’en fait nous la connaissions, nous sommes seulement pris au piège de l’illusion.

    Ajahn Chah avait coutume de dire : "Nous devons d’abord ramasser quelque chose avant de réaliser combien c’est lourd". Nous rendre compte combien c’est lourd, c’est voir dukkha . C’est après avoir vu dukkha que nous pouvons lâcher-prise. Après avoir lâché prise, nous réalisons combien, en fait, c’est léger.

    Ah ! Quel soulagement ! Et c’est ici que l’on parle de joie, ou piti comme elle est appelée dans les "Facteurs de l’Illumination".

    Il existe différentes traductions du terme piti , de même qu’il y a différentes sortes de joie. Hier, nous parlions de la manière dont, après avoir été motivé par dukkha pour chercher la Voie, nous arrivions à la confiance : c’est cette confiance qui, à son tour, conditionne la joie.

    Ainsi, il y a ces différentes sortes de joie qui, dans la pratique spirituelle, naissent de différentes causes. Dans ma pratique personnelle, j’ai trouvé très utile d’y réfléchir car il semble que l’importance et la fonction de la joie soient souvent perdus de vue lorsqu’on parle de développement spirituel.

    Toutefois piti n’est pas seulement le plaisir d’avoir une expérience agréable mais c’est plutôt une expérience qui nous amène à plus d’ouverture dans la vie, à l’éveil. Quand la joie est présente nous sommes prêts à découvrir de nouvelles choses. Par contre, si nous avons déjà décidé que "la vie est souffrance" et que nous la considérons comme un état misérable, alors évidemment nous n’allons pas chercher plus loin.

    Regardez les enfants, comme ils observent et veulent constamment découvrir, la fascination qu’ils ont pour les choses. Il est triste de voir comment nous, les adultes, sommes devenus tellement sophistiqués que nous ne prenons plus le temps de regarder les fleurs ou toutes ces choses de moindre importance ... Nous fonctionnons à un niveau beaucoup plus conceptuel. Quand nous voyons une fleur, nous pensons immédiatement "fleur" et ensuite : "oui, je sais tout des fleurs, toute ma vie j’ai vu des fleurs et ça, c’est seulement une autre fleur". En vérité pourtant, chaque fleur est unique : elle est là, à cet endroit, en ce moment, c’est cette fleur-là. La même chose se passe si, par exemple, nous pouvons vraiment écouter chanter un oiseau et entendre seulement le son de ce chant. C’est une chose toute différente que de penser : "Oh, voilà un autre oiseau en train de chanter". Si nous écoutons vraiment, il y a seulement le son de ce chant en ce moment précis, en cet endroit, dans ces circonstances et il y a la conscience de savoir cela, il y a l’écoute. Voilà une réalité totalement différente du fait de penser : "un autre oiseau en train de chanter ".

    Si nous ne faisons constamment que conceptualiser, le dialogue ou bavardage intérieur ne s’arrête plus : "tiens, un oiseau en train de chanter ... une fleur là-bas, telle personne est en train de parler, si elle pouvait se taire ... une bougie qui brûle" etc.
    Et nous croyons tout savoir de la vie !

    Tout ce que nous faisons, c’est seulement jongler avec des concepts dans nos têtes et tout ce qu’ils font, c’est de se déplacer d’un côté à l’autre du cerveau, émergeant de la mémoire pour être verbalisés et y replongeant ensuite. Si nous vivons avec seulement des concepts par rapport à la vie, il y a beaucoup de chances qu’elle devienne plutôt ennuyeuse avec toujours ce même rabâchage : "fleur, oiseau, arbre …"

    Bien qu’il soit naturel que le langage nous permette d’apprendre, de comprendre et d’exprimer notre compréhension, beaucoup d’entre nous sont devenus prisonniers du langage. La méditation nous donne l’occasion à présent d’amener un changement profond dans notre civilisation occidentale en essayant de comprendre à un niveau non conceptuel. La méditation nous permet de réaliser de manière directe la nature de toute expérience.

    Ceux qui croient s’identifier totalement à travers les mots peuvent peut-être trouver cela menaçant, mais il est bien évident qu’il ne s’agit pas de se passer complètement des mots, nous devons pouvoir continuer à nous exprimer et il est nécessaire que nous puissions communiquer. Mais nous devrions reconnaître que les mots que nous utilisons pour communiquer ne sont pas identiques à l’expérience que nous tentons de décrire.

    Dans notre société actuelle, la part donnée au silence est tellement mince et les mots sont si bruyants et forts que souvent c’est seulement cela que nous entendons. Pourtant c’est l’importance accordée au silence qui nous donne accès à une manière différente de communiquer.

    Comme il est merveilleux d’être à nouveau un enfant et de ne plus être limité par les mots ! Au début, les enfants ne connaissent pas de mot pour désigner une fleur et ils demandent : "c’est quoi, ça ?". Alors, nous leur répondons : "c’est une fleur". C’est vrai qu’ils doivent apprendre à communiquer, mais pourquoi n’essayerions-nous pas de répondre : "on appelle cela une fleur mais ce n’est pas ce qu’elle est vraiment, elle est comme elle est, c’est sa nature et c’est parfait ainsi". Connaître cet état de "simplement, comme les choses sont...", c’est connaître la joie. C’est cette joie qui peut faire revivre en nous tant de belles qualités qui se sont éteintes. A présent nous avons la clé secrète qui peut nous aider à nous libérer de nos habitudes.

    Cette joie peut aussi être développée davantage car au delà de piti ou joie spirituelle existe une qualité beaucoup plus stable appelée sukha . En général, on traduit sukha par bonheur, le contraire de dukkha , mais en fait ce n’est pas suffisant car le bonheur momentané est comme un papillon qui vole de-ci de-là. Il n’y a certainement rien à redire à cela mais bonheur ne traduit pas la qualité profonde de bien-être exprimée par sukha . A force d’avoir vécu tellement avec des concepts, notre vie est devenue ennuyeuse et des moments fugitifs d’excitation en sont venus à nous paraître importants.

    Sukha , par contre, signifie : "tout est simplement parfait". C’est un sentiment de calme et de bienêtre qui imprègne notre corps et notre esprit tout entier. Sukha rend l’esprit paisible et non fragmenté, donnant une fondation solide pour samadhi , la concentration.

    Mais revenons à présent à la joie : la joie est spontanée. Vous ne pouvez pas la concevoir à l’avance ni la créer : elle vient simplement dans le moment présent. Quand la joie est vraiment là, vous vivez dans le moment présent. Voir la joie ainsi devient un point de référence précieux pour nous car nous savons alors que, si nous vivons une joie véritable, nous sommes dans le moment présent et, inversement, si nous sommes réellement dans le moment présent, une joie authentique se manifeste.

    Donc, tâchez de découvrir d’où vient la joie, voyez ce qui la maintient et ce qui la fait disparaître. En faisant cela, nous commençons à cultiver la joie comme un des "Facteurs de l’Illumination".

    Elle devient une des qualités qui nous mènent à l’éveil.

     

    http://www.buddhaline.net/La-joie-dans-la-pratique

     

     


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  • http://beini.gagneux.info/wp-content/uploads/2013/06/2_%E5%89%AF%E6%9C%AC.jpg

     

    Marc et Angel sont les auteurs de « 1000 petites choses que les gens heureux réussissent à faire différemment. Voici leur liste incroyable de 30 choses qu’il faut commencer à faire pour vous-même. N’hésitez pas à visiter leur site pour avoir des conseils et des astuces pour avoir plus d’inspiration dans votre vie (site en anglais).

     

    1) Passez du temps avec les bonnes personnes. Ces personnes avec qui vous aimez être, qui vous aiment aussi et qui apprécient qui vous êtes, et qui vous encouragent à vous améliorer de façon intéressante et saine. Ces personnes qui vous font sentir plus vivant, qui apprécient pleinement la personne que vous êtes actuellement, mais qui soutiennent et comprennent également la personne que vous êtes en train de devenir.

     

    2) Affrontez vos problèmes de face. Ce ne sont pas vos problèmes qui vous définissent, mais la façon dont vous réagissez face à eux et la façon dont vous réussissez à passer au-dessus et à vous en remettre. Les problèmes ne disparaitront pas sauf si vous prenez des mesures pour y faire face. Faites ce que vous pouvez, quand vous pouvez, et reconnaissez le chemin déjà parcouru. Tout est question de commencer à faire des petits pas qui mènent vers la bonne direction, petit à petit, centimètre par centimètre.

     

    3) Commencez à être honnête avec vous-même.Soyez honnête avec tout ce qui est juste et bien, ainsi qu’avec tout ce qui doit être changé. Soyez honnête à propos de ce que vous voulez accomplir et qui vous voulez devenir. Soyez toujours honnête dans chaque aspect de votre vie. Parce que vous êtes la seule personne sur laquelle vous pourrez toujours compter. Cherchez votre âme, pour la vérité, et vous saurez vraiment qui vous êtes. Une fois que cela sera fait, vous comprendrez mieux où vous en êtes actuellement et comment vous avez fait pour y parvenir, et vous serez mieux équipé pour identifier là où vous voulez vraiment aller et comment y arriver.

     

    4) Faites de votre propre bonheur une priorité. Nos besoins comptent. Si on se met pas en valeur, si on ne regarde pas par ses propres moyens et si on ne fait pas face par soi-même, on se sabote. Il est important se rappeler qu’il est possible de faire attention à ses propres besoins tout en faisant attention en même temps à ceux des personnes de son entourage. Et quand vous aurez rempli vos besoins, vous pourrez mieux aider ceux qui en ont le plus besoin.

     

    5) Soyez vous-même, véritablement, fièrement. Essayer d’être quelqu’un d’autre est un gâchis de la personne que vous êtes vraiment.N’imitez pas quelqu’un d’autre, soyez la personne que vous voulez être, votre meilleure version, d’après vos conditions. Par-dessus tout, soyez vrai avec vous-même, et si vous ne pouvez pas y mettre tout votre cœur, allez en dehors.

     

    6) Vivez au présent. Ce moment est un miracle. Ce moment est le seul moment qui vous est garanti. Ce moment est votre vie. Alors arrêtez de penser que les choses seront merveilleuses dans le futur. Arrêtez de vivre dans le passé. Apprenez à être dans le « ici et maintenant » expérimentez la vie quand elle est là. Appréciez le monde pour la beauté que l’on y trouve, dès maintenant.

     

    7) Apprenez les leçons de vos erreurs. Les erreurs ne sont pas un problème, ce sont les tremplins vers le progrès. Si on n’échoue pas de temps en temps, on n’essaiera plus assez fort et on n’apprendra plus non plus. Il faut être prêt à prendre des risques, trébucher, tomber, se relever et essayer encore et encore. Les vraies réussites sont presque toujours réalisées à la fin d’un long chemin rempli d’échecs. L’une des « erreurs » qu’on craint de faire est peut-être juste un lien vers le plus grand accomplissement de notre vie…

     

    8) Soyez plus poli avec vous-même. Si vous aviez un ami qui vous parlait sur le ton que vous employez parfois pour vous parler à vous-même, combien de temps encore accepteriez-vous que cette personne reste votre ami ? La façon dont vous vous traitez est un reflet pour les autres. Aimez qui vous êtes, sinon personne ne le fera.

     

    9) Profitez des choses que vous avez déjà. Le problème avec la plupart d’entre nous est que nous pensons que nous serons heureux lorsque nous aurons atteint un certain niveau de vie, un niveau où nous voyons les autres se complaire, votre patron dans son bureau, l’ami d’un ami qui achète un château au bord de la mer, etc. Malheureusement, cela prendra du temps jusqu’à ce que vous y arriviez à votre tour, et une fois arrivé vous aurez probablement une nouvelle destination en tête… Vous finirez par passer votre vie à travailler pour atteindre quelque chose de nouveau sans jamais profiter des choses que vous avez déjà en ce moment. Alors prenez un moment chaque matin quand vous venez de vous réveiller pour apprécier l’endroit où vous êtes, et ce que vous avez déjà.

     

    10) Créez votre propre bonheur. Si vous attendez qu’une autre personne vous rende heureux, vous vous trompez. Souriez parce que vous le pouvez. Choisissez le bonheur. Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. Soyez heureux avec ce que vous êtes maintenant, et laissez votre positivité inspirer votre voyage jusqu’à demain. On trouve souvent le bonheur quand on décide de le chercher. Si vous cherchez le bonheur dans les opportunités que vous avez, vous finirez par le trouver. Mais si vous cherchez toujours quelque chose d’autre, malheureusement, vous risquerez de le trouver aussi.

     

    11) Donnez une chance à vos idées et vos rêves. Dans la vie, il est rarement question d’avoir de la chance, il faut saisir sa chance. On ne peut jamais savoir d’avance si cela marchera à 100%, mais on sait que ne rien faire a 100% de chance de ne pas marcher. La plupart du temps, on doit y aller de nous-même ! Et peu importe comment cela tournera, cela finira toujours de la façon dont ça devait finir. Soit on réussit, soit on apprend. C’est gagnant-gagnant.

     

    12) Pensez que vous êtes prêt pour la prochaine étape. Vous êtes prêt! Pensez à cela. Vous avez tout ce qu’il faut actuellement pour faire le prochain petit pas en avant. Alors saisissez les occasions qui se présentent à vous, et acceptez les challenges, ce sont des cadeaux qui font grandir.

     

    13) Commencez de nouvelles relations pour de bonnes raisons. Avec des gens honnêtes qui reflètent la personne que vous êtes et que vous voulez devenir. Choisissez des amis qui sont fiers de vous connaître, des gens qui vous admirent, vous montrent de l’amour et du respect, des gens qui vous rendent votre gentillesse et votre engagement. Et prêtez attention à ce que les gens font, parce que les actions d’une personne sont plus importantes que ses mots.

     

    Choses qu’il faut commencer à faire pour vous-même suite:

     

    14) Donnez une chance aux nouvelles personnes que vous rencontrez. Cela peut paraître un peu sévère, mais vous ne pourrez pas garder tous les amis que vous avez rencontrés dans votre vie. Certaines relations vont s’éteindre alors que d’autres vont grandir. Appréciez la possibilité de nouvelles relations comme vous laissez naturellement tomber celles qui ne marchent plus. Croyez en votre propre jugement. Pour chaque nouvelle relation, sachez que vous pénétrez dans un territoire inconnu. Soyez prêt à apprendre, soyez prêt pour un challenge, et soyez prêt à rencontrer quelqu’un qui pourrait changer votre vie pour toujours.

     

    15) Entrez en compétition avec une ancienne version de votre personne. Soyez inspiré par les autres, appréciez les autres, apprenez des autres, mais sachez qu’essayer de rentrer en compétition avec eux est une perte de temps. Vous êtes en compétition avec une personne et une seule, vous-même. Vous êtes en compétition pour être la meilleure personne que vous pouvez être. Votre objectif est de battre vos records personnels.

     

    16) Réjouissez-vous des victoires des autres personnes. Commencez à remarquer ce que vous aimez chez les autres et dites-leur. Apprécier combien les gens de votre entourage sont formidables vous mènera vers de bonnes choses, des choses productives, pacifiques et accomplies. Donc soyez heureux pour ceux qui font des efforts. Réjouissez-vous de leurs victoires. Soyez reconnaissant pour leur bénédiction, ouvertement. On récolte ce que l’on sème et un jour ou l’autre les gens pour lesquels vous vous êtes réjouis se réjouiront pour vous.  

     

    17) Cherchez du réconfort dans les situations difficiles.Quand les choses sont difficiles, quand vous vous sentez déprimé, prenez quelques profondes inspirations et cherchez du réconfort, les petites lueurs d’espoir, cette lumière qui filtre derrière les nuages gris. Souvenez-vous que vous pouvez le faire et que les passages difficiles vous permettront de vous faire grandir en étant plus fort. Restez conscient de vos bénédictions et de vos victoires, toutes ces choses de votre vie qui sont bonnes. Concentrez-vous sur ce que vous avez, et non sur ce que vous n’avez pas.

     

    18) Pardonnez-vous, à vous-même comme aux autres. Nous avons tous été blessés par nos propres décisions et par celles des autres. Et même si la douleur liée à ces expériences est normale, parfois elle s’y attarde trop longtemps. Nous revivons cette douleur encore et encore et c’est difficile de lâcher prise. Le pardon est le remède. Cela ne veut pas dire que vous effacez le passé, ou que vous oubliez ce qui est arrivé. Cela veut dire que vous abandonnez le ressentiment et la douleur, et qu’au contraire vous choisissez d’apprendre de cet incident et d’évoluer dans votre vie.  

     

    19) Aidez votre entourage. Prenez soin des gens. Guidez-les si vous connaissez un meilleur chemin. Plus vous aiderez les autres, plus ils auront envie de vous aider à leur tour. L’amour et la gentillesse engendrent l’amour et la gentillesse. Et ainsi de suite.

     

    20) Ecoutez votre propre voix intérieure. Si cela vous aide, discutez de vos idées avec les personnes qui sont proches de vous, mais donnez-vous assez de place pour suivre votre propre intuition. Soyez sincère envers vous-même. Dites ce que vous avez à dire. Faites ce que vous savez qui est bon dans votre cœur.

     

    21) Faites attention à votre niveau de stress et prenez de petites pauses. Il faut ralentir. Respirer. Il faut s’accorder une pause, pour se retrouver et avancer avec clairvoyance et en ayant un but. Quand on est très occupé, une courte pause peut rajeunir notre esprit et améliorer notre productivité. Ces courtes pauses aident à retrouver une santé mentale et à réfléchir à nos actions récentes pour que pouvoir être sûr qu’elles sont en lien avec nos objectifs.

     

    22) Remarquez la beauté des petits instants de la vie. Au lieu d’attendre que de grandes choses vous arrivent comme un mariage, des enfants, une grosse promotion, gagner à la loterie, trouvez le bonheur dans les petites choses qui arrivent tous les jours. Ces petits moments de bonheur simple comme prendre une bonne tasse de café dans le silence du matin très tôt, ou la délicieuse odeur et saveur d’un plat fait maison, ou le plaisir de partager quelque chose que vous aimez avec quelqu’un d’autre, ou tenir la main de votre moitié… Remarquer ces petits plaisirs tous les jours peut beaucoup changer la qualité de votre vie.  

     

    23) Acceptez les choses lorsqu’elles ne sont pas parfaites. Il ne faut pas oublier que la perfection est l’ennemi du bien. Un des plus gros challenges des gens qui veulent s’améliorer et améliorer le monde est d’apprendre à accepter les choses comme elles sont. Parfois c’est mieux d’accepter et d’apprécier les choses comme elles sont, et les gens comme ils sont, plutôt que d’essayer de faire que tout et tout le monde soit conforme à un idéal impossible. Non, on ne doit pas accepter une vie médiocre, mais on doit apprendre à aimer et valoriser les choses même si elles ne sont pas parfaites.

     

    24) Travaillez dur pour atteindre vos objectifs chaque jour. Un voyage de mille kilomètres commence avec un pas. Peu importe ce à quoi on rêve, il faut commencer par de petites étapes de façon logique pour y arriver. PLus on travaillera dur, plus on aura de chance. Alors que beaucoup d’entre nous décident parfois au cours de leur vie de répondre à cet appel de réussite personnelle, seuls certains d’entre nous y travaillent réellement, se dévouant de tout leur être pour le résultat tant attendu.

     

    Choses qu’il faut commencer à faire pour vous-même suite 2 :

     

    25) Devenez plus ouvert par rapport à vos sentiments. Si vous souffrez, prenez le temps nécessaire pour souffrir mais soyez ouvert par rapport à cette souffrance. Parlez avec les gens qui vous sont proches. Dites-leur la vérité et ce que vous ressentez. Laissez-les écouter. Le simple fait de sortir ces mots de votre poitrine et de les laisser sortir à l’air libre est la première étape pour vous sentir mieux à nouveau.

     

    26) Prenez la pleine responsabilité de votre vie. Soyez maître de vos choix et de vos erreurs, et soyez prêt à prendre les mesures nécessaires pour les améliorer. Il faut prendre la responsabilité de sa propre vie, sinon quelqu’un d’autre le fera. Si une autre personne le fait, on deviendra esclave de ses idées et de ses rêves au lieu d’être le pionnier de sa propre vie. Vous êtes le seul qui peut contrôler directement le résultat de votre vie. Et non, cela ne sera pas facile. Chaque personne a de nombreux obstacles qui lui font face. Mais vous devez prendre la responsabilité de votre vie et passer ces obstacles. Choisir de ne pas choisir est une existence insipide.

     

    27) Entretenez vos plus importantes relations. Apportez de la joie dans votre vie et dans celle de vos proches en leur disant simplement combien ils comptent pour vous régulièrement. On ne peut pas être tout pour tout le monde, mais on peut être tout pour certaines personnes. On doit décider de qui sont ces gens dans notre vie et les traitez comme des rois. Petit rappel, on n’a pas besoin d’un grand nombre d’amis, juste un nombre d’amis sur lesquels on peut compter.

     

    28) Restez concentré sur les choses que vous pouvez contrôler. On ne pas tout changer, mais on peut toujours changer au moins une chose. Perdre votre temps, votre talent et votre énergie émotionnelle sur les choses qui sont hors de contrôle est la recette pour finir dans un état de frustration, de misère et de stagnation. Investissez votre énergie dans les choses que vous pouvez contrôler, et agissez sur elles maintenant.

     

    29) Focalisez votre esprit sur la possibilité de résultats positifs. Notre esprit doit être persuadé qu’il peut faire quelque chose avant d’être capable de le faire. Pour lutter contre les pensées négatives et les émotions destructrices, il faut développer des réactions opposées, positives, qui sont plus fortes et plus efficaces. Il faut écouter sa propre pensée et remplacer les pensées négatives par des pensées positives. Indépendamment de la façon dont la situation paraît à vos yeux, il faut se concentrer sur ce qu’on veut quoi qu’il arrive, et prendre la prochaine étape de manière positive. Non, on ne pourra pas contrôler tout ce qui arrive, tout le temps, mais on peut contrôler nos réactions à ces choses. Tout le monde a une vie avec des aspects plutôt positifs ou plutôt négatifs parfois. Qu’on soit ou non heureux et que notre vie soit couronnée de succès ou non, cela dépend énormément des aspects sur lesquels on se concentre.

     

    30) Prenez conscience de votre prospérité. Henry David Thoreau a dit « La richesse, c’est la capacité à profiter pleinement de la vie. » Même quand les temps sont durs, c’est toujours important de garder des choses en perspective. Vous n’avez pas dormi le ventre vide la nuit dernière. Ni dans la rue. Vous avez eu le choix des vêtements que vous avez choisi de porter ce matin. Vous avez à peine sué aujourd’hui. Vous n’avez même pas passé une seule minute dans la peur. De l’eau fraîche et pure est à votre disposition. Vous avez accès à des soins. Vous avez accès à internet. Vous pouvez lire. Des tas de gens peuvent dire que vous êtes incroyablement riche, alors n’oubliez pas d’être reconnaissant des choses que vous possédez.

     

     C’est une liste tellement merveilleuse. Si nous faisons un petit pas en avant chaque jour et que nous pratiquons ces choses, nous pourrons faire de grandes améliorations dans notre vie. Partagez cet article avec vos amis et vos proches.

     

    Crédits:

     

    marcandangel.com

     

    lifebuzz.com

     

    whydontyoutrythis.com


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