• Yellow calla lilies bouquet  

     

    Nous allons porter les yeux au-delà de l’infamie, pour deviner un autre monde possible.

     

     

    Un autre monde où

     

    L’air sera exempt de tout poison qui ne viendra pas des peurs humaines et des passions humaines,

     

    Dans les rues, les automobiles seront écrasées par les chiens,

     

    Les gens ne seront pas conduits par l’automobile, ni programmés par l’ordinateur, ni achetés par le supermarché, ni regardés par la télé,

     

    Le téléviseur cessera d’être le membre le plus important de la famille, et sera traité comme le fer à repasser ou la machine à laver,

     

    Les gens travailleront pour vivre au lieu de vivre pour travailler,

     

    On introduira dans le code pénal le délit de stupidité, que commettent ceux qui vivent pour posséder ou pour gagner, au lieu de vivre tout simplement pour vivre, comme un oiseau chante sans savoir qu’il chante et comme un enfant joue sans savoir qu’il joue,

     

    On n’emprisonnera plus les jeunes qui refusent de faire leur service militaire, mais ceux qui veulent le faire,

     

    Les économistes n’appelleront plus niveau de vie le niveau de consommation, et n’appelleront plus qualité de vie la quantité de choses,

     

    Les chefs de cuisine ne croiront pas que les langoustes adorent être bouillies vivantes,

     

    Les historiens ne croiront pas que les pays sont enchantés d’être envahis,

     

    Les politiciens ne croiront pas que les pauvres sont enchantés de se nourrir de promesses,

     

    La solennité cessera de croire qu’elle est une vertu, et personne ne prendra au sérieux l’individu incapable de rire de lui-même,

     

    La mort et l’argent perdront leurs pouvoirs magiques, et le décès ou la fortune ne feront pas d’une canaille un homme vertueux,

     

    Nul ne sera considéré comme un héros ou un imbécile parce qu’il fait ce qu’il croit juste au lieu de faire ce qui lui convient le mieux,

     

    Le monde ne sera plus en guerre contre les pauvres, mais contre la pauvreté, et l’industrie de l’armement n’aura plus d’autre solution que de se déclarer en faillite,

     

    La nourriture ne sera pas une marchandise, ni la communication un commerce, parce que la nourriture et la communication sont des droits humains,

     

    Nul ne mourra de faim, car nul ne mourra d’indigestion,

     

    Les enfants de la rue ne seront plus traités comme s’ils étaient de l’ordure, car il n’y aura pas d’enfants de la rue,

    Les enfants riches ne seront plus traités comme s’ils étaient de l’argent, car il n’y aura pas d’enfants riches

     

    L’éducation ne sera pas le privilège de ceux qui peuvent la payer,

     

    La police ne sera pas la malédiction de ceux qui ne peuvent l’acheter,

     

    La justice et la liberté, sœurs siamoises condamnées à vivre séparées, seront à nouveau réunies, épaule contre épaule,

     

    Une femme noire sera présidente du Brésil et une autre femme, noire, présidente des Etats-Unis ; une Indienne gouvernera le Guatemala et une autre le Pérou,

     

    En Argentine, les folles de la place de Mai – las locas de la plaza de Mayo – seront un exemple de santé mentale, car elles refusèrent d’oublier à l’époque de l’amnésie obligatoire,

     

    Notre Sainte Mère l’Eglise corrigera les erreurs des Tables de Moïse, et le sixième commandement ordonnera de fêter le corps,

     

    L’Èglise dictera aussi un autre commandement que Dieu avait oublié : « Tu aimeras la nature, dont tu fais partie »,

     

    Les déserts du monde et les déserts de l’âme seront reboisés,

     

    Les désespérés seront espérés et les égarés seront retrouvés, car ce sont eux qui se désespérèrent à force d’espérer et qui s’égarèrent à force de chercher,

     

    Nous serons les compatriotes et les contemporains de tous ceux qui voudront la justice et qui voudront la beauté, quels que soient l’endroit où ils seront nés et l’époque où ils auront vécu, sans accorder aucune importance aux frontières de la géographie ou du temps,

     

    La perfection restera l’ennuyeux privilège des dieux, mais, dans ce monde fou et foutu, chaque nuit sera vécue comme si elle était la dernière et chaque jour comme s’il était le premier.

     

    Eduardo Galenao

     

     

     


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  • Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai compris qu'en toutes circonstances,

    j'étais à la bonne place, au bon moment.

    Et alors, j'ai pu me relaxer.

    Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Estime de soi.

     

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    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle

    n'étaient rien d'autre qu'un signal

    lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.

    Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Authenticité.

     

     

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    J'ai cessé de vouloir une vie différente

    et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive

    contribue à ma croissance personnelle.

    Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Maturité.

     

    http://www.acryom.com/local/cache-vignettes/L250xH250/11_Plenitude-rsz-d9471.jpg

     Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai commencé à percevoir l'abus

    dans le fait de forcer une situation ou une personne,

    dans le seul but d'obtenir ce que je veux,

    sachant très bien que ni la personne ni moi-même

    ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment...

    Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... le Respect.

     

     

    530276flora_enfant_126ccb2.jpg

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.

    Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme.

    Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... l'Amour propre.

     

    taketimetosmelltheflowersbyphatpuppy

    Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai cessé d'avoir peur du temps libre

    et j'ai arrêté de faire de grands plans,

    j'ai abandonné les méga-projets du futur.

    Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime

    quand cela me plait et à mon rythme.

    Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Simplicité.

     

    firstsummerlovebyphatpuppy

     Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai cessé de chercher à avoir toujours raison,

    et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

    Aujourd'hui, j'ai découvert ... l'Humilité.

     

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     Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai cessé de revivre le passé

    et de me préoccuper de l'avenir.

    Aujourd'hui, je vis au présent,

    là où toute la vie se passe.

    Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois.

    Et cela s'appelle... la Plénitude.

     

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     Le jour où je me suis aimé pour de vrai,

    j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.

    Mais si je la mets au service de mon coeur,

    elle devient une alliée très précieuse !

    Tout ceci, c'est... le Savoir vivre.


    Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.

    Du chaos naissent les étoiles.

    Charlie Chaplin.


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  • http://www.centredaccueil.net/wp-content/uploads/2012/06/carrot-egg-coffee1.jpg


    Une jeune femme visite sa mère et lui parle de sa vie et comment elle a de la difficulté à passer à travers chaque journée. Elle ne sait pas comment elle va s'en sortir et elle envisage d'abandonner. Elle est tellement fatigué de se battre continuellement. Elle a l'impression que lorsqu'un problème est résolu, un nouveau se présente.

    Sa mère l'amène à la cuisine. Elle remplit trois casseroles d'eau et les place sur les ronds du poêle à feu élevé. L'eau se met à bouillir rapidement. Dans la première casserole, la mère ajoute des carottes. Elle met des oeufs dans la deuxième casserole, et dans la troisième, elle met des grains de café moulu. Elle laisse bouillir et reposer sans dire un mot.

    Au bout de 20 minutes, elle ferme le feu. Elle égoutte les carottes et les place dans un bol. Elles sort les œufs et les met dans un bol. Finalement, elle vide le café dans un bol. Se tournant vers sa fille, elle demande : 'Dis-moi ce que tu vois?'

    Des carottes, des œufs et du café', répond la fille.

    Sa mère lui demande de se rapprocher des carottes. La fille se rapproche et note que les carottes sont molles. La mère lui demande ensuite de prendre un œuf et de briser la coquille, ce que fait la fille. Cette dernière observe alors que l'œuf est dur.

    Finalement, la mère demande à sa fille de goûter au café. La fille sourit en goûtant à l'arôme riche du café. La fille lui demande ensuite : 'Qu'est-ce que ça signifie, maman?'

    Sa mère lui explique que chacun de ces objets a fait face à la même adversité : de l'eau bouillante. Chacun a réagi différemment. Les carottes sont arrivées fortes et dures. Cependant, après avoir été soumises à l'eau bouillante, elles se sont ramollies et sont devenues faibles. Les œufs étaient fragiles. Leur coquille mince protégeait leur liquide intérieur, mais après avoir passé du temps dans l'eau bouillante, ils sont devenus plus durs à l'intérieur. Les grains de café moulu étaient uniques, quant à eux. Après avoir été soumis à l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.

    Lequel es-tu?, demande la mère à sa fille. 'Quand l'adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?'

    Souviens-toi de ceci : Lequel suis-je? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur et l'adversité?

    Suis-je un œuf qui débute avec un cœur malléable mais qui change quand la situation se réchauffe? Ai-je un esprit fluide, mais après un décès, une rupture, une difficulté financière ou un autre défi, suis-je devenu plus dur et fermé? Est-ce que ma coquille  me ressemble, mais du côté intérieur, suis-je amer et dur avec un esprit rigide et un cœur de pierre?

    Ou suis-je une grain de café? Le grain, en fait, change l'eau chaude, la circonstance qui amène la douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa flagrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, quand les choses semblent être les pires, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi.

    Quand les temps semblent les plus sombres et que les difficultés sont les plus grandes, est-ce que tu t'élèves à un autre niveau? Comment gères-tu l'adversité? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?

    Puisses-tu avoir suffisamment de joie pour te rendre doux, suffisamment de défis pour te rendre fort, suffisamment de peines pour te garder humain, et suffisamment d'espoir pour te garder heureux.

    Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur de tout; ils ne font que ressortir le meilleur de tout ce que la vie met sur leur route. L'avenir le plus clair sera toujours basé sur un passé oublié; tu ne peux pas aller de l'avant dans la vie à moins de laisser aller les blessures et tracas du passé.

    Quand tu es né, tu pleurais et les gens autour de toi souriaient.

    Vis ta vie pour qu'à la fin, sois celui qui souris quand tout le monde autour de toi pleure.

    Soyons tous des grains de café...!!!



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  • Femmes de paix

     

    Femme, 

    De ta gorge montait 

    Un chant 

    Nouveau. 

    Mais nous ne t’avons pas laissé 

    La parole 

    Bien que tu sois 

    La voix 

    De la moitié 

    De la terre. 

      

    Femme, 

    Tes yeux 

    Voyaient le monde 

    Autrement. 

    Mais nous n’avons voulu ni savoir 

    Ce que voyait ton regard. 

    Ni connaître 

    Sa chaleur 

      

    Femme, 

    Tu portais sur ta peau 

    De toute couleur 

    La promesse 

    De demain. 

    La lumière 

    Qui pouvait éclairer 

    Des chemins inédits. 

    Des voies 

    Paisiblement rebelles 

    Femme-pont 

    Femme-lien 

    Femme-racine et fruit 

    D’amour 

    Et de tendresse 

      

    Femme, 

    Tes mains tendues 

    Et ton giron 

    Sont une immensité 

    Qui protège 

    Et console. 

    Mais nous n’avons pas compris 

    La force de ton étreinte 

    Ni le cri 

    De ton silence 

    Et nous allons 

    Sans boussole 

    Et sans réconfort 

      

    Femme, 

    Chacun n’ayant 

    D’autre maître 

    Que soi. 

    Tu iras 

    Désormais 

    Egale et libre. 

    Compagne 

    D’un même rêve 

    A jamais 

    Partagé. 

      

    Federico Mayor, Directeur Général de l’UNESCO, tiré du Courrier de l’Unesco, sep. 1995

     

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  •  

     

     

    Une très jolie lettre de Koah que j'ai envie de faire partager.... ça me ressemble beaucoup!

    "Je pense qu’internet est un très bel outil de développement personnel  et spirituel. C’est magnifique que nous puissions tous partager notre expérience  pour en faire bénéficier le plus grand nombre. Il n’y a pas de « petite » expérience ; nous avons, chacun, notre pierre a apporter à ce bel édifice.  Je suis toujours très reconnaissante lorsque je découvre un blog qui me touche, me stimule, m’élève, me fais grandir… reconnaissante pour le partage… partager c’est multiplier.

     J’aime savoir que je suis reliée à vous…

     … savoir que vous êtes touché par les mêmes images, les mêmes mots…

    Ce blog est un moment de méditation,

    L’instant où je laisse tout de côté, où je libère mon esprit des préoccupations terre à terre…

     et je lui permet de se laisser guider par plus Grand,  plus Beau…

     Je fais… je défais… je refais… 

     je ne réfléchis pas, je ressens…

     je me laisse totalement guider par mon sentiment.

     C’est un moment de création pur

     je fais, je défais, je refais…

     pour trouver l’harmonie parfaite.

     C’est un peu comme une danse…

     Une danse à deux,

     Il s’agit de trouver le rythme, s’accorder, se laisser aller

     … et si on se laisse vraiment aller, si on lâche prise… il arrive un moment où…

     C’est pur bonheur… on ne fait plus qu’un avec la musique, on est totalement dans l’instant, on jouit du moment présent.

    Je pense que tout fonctionne de cette façon…

     Je crois profondément que beaucoup de nos limites sont bien plus «auto-imposées »  qu’extérieures à nous.

     « je ne sais pas danser…  je ne sais pas dessiner…  je ne sais pas chanter… »

     Ce n’est pas   « je ne sais pas… »

     C’est  « j’ai peur de me lancer et de ne pas être bon…

     … de déclencher ma petite voix critique, toujours fidèle au poste et prête à me désarmer, à  me bloquer dans mon élan créatif… »

     Regardez un enfant dessiner,

     Il est tout à son dessin.

     Il prend un feutre puis un autre…

      « une petite maison ici… un gros soleil jaune là…

     Tiens… et si je rajoutais des grosses fleurs immenses devant la maison… »

     Pas un instant il se demande s’il va être bon, pas un instant il se dit « mon dessin va être nul »

     

    Malo et Elio de la famille Yog

     Créer pour créer… pour se faire plaisir… juste pour soi.

     Prendre une feuille de papier, des crayons de couleurs, s’enfermer tout seul s’il le faut..

     Et se laisser aller comme un gosse…

     « Je dessine pour moi… juste pour moi… pour le plaisir de dessiner, de colorier…

     Personne n’a même besoin de le savoir, c’est entre moi et moi.

     Je veux me souvenir de l’effet que ça fait de jouir de l’instant,

     … me permettre de faire un truc un p’tit peu farfelu, un p’tit peu dingue »

     « C est plus de ton âge , tu as autre chose à faire, il faut que tu t’occupes de ci de ça…

     La pelouse à tondre, les courses à faire, le dossier à finir… »

     … le monde sérieux des adultes vous rappelle à l’ordre  J

     Et vous décidez de lui faire un pied de nez :

     « Nan !! moi cet après-midi…

     … je dessine…  je fais un gâteau au chocolat…  j’apprends le roller dans mon couloir…  je crée un blog… je fais la roue dans le jardin… j’apprends la Tecktonik devant la télé… »

     C’est Libérateur… !

     C’est à faire et on y prend goût… une fois que l’on s’est lancé dans un domaine c’est tellement bon qu’on a envie de tout essayer… tout ce qu’on n’osait pas.

    La Vie est trop courte c’est vrai.

    On n'aura pas le temps de tout faire…

    Il faut s’y mettre maintenant.

    Je pense que nous sommes tous égaux, nous avons tous le potentiel de devenir « un canal créateur » dans un domaine qui nous attire, si nous nous permettons de nous ouvrir un peu.

    Il appartient à chacun de nous de débloquer le canal pour laisser l’esprit de la Vie affluer.

    Il n’attend qu’une chose… que vous ouvriez la vanne.

    … alors enfilez vos rollers, prenez vos crayons de couleurs, mettez la musique, attrapez le pinceau ou la cuillère en bois… !

    Amusez-vous… Libérez-vous…

    Je vous envoie mes meilleures ondes créatrices"

    Koah 


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  • http://4.bp.blogspot.com/-9lRZleWwQqw/UA6e9v04W4I/AAAAAAAACbE/QYuKYWxMP8Q/s1600/011-03-08-19-mon-papa-1-enfant-13.jpg 

      Les parents mûrissent

    et les enfants grandissent.

    Où sont les doigts collants

    de pain d'épice.

    Où sont les doigts collants

    Les milles mains novices qui salissent

    Les nappes et les poignées de porte.

     

     

    On n'abandonne plus bonbons,

    nounours, habits

    Sous les radiateurs ou au fond des lits

    Les chambres se dépeuplent

    des rires et des cris

    Entends filer l'araignée

    Entends filer l'araignée, fuir la souris

     

    Colette Nys-Mazure


    Paroles extraite de l'album de Emmanuelle Bunel "Chante les poètes de la Villa Mont Noir ....et d'ailleurs"

     

     

     


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  •   Etang-Giverny.JPG


    Je n’ai plus peur de rien

    La guerre la plus dure,

    C’est la guerre contre soi-même.

    Il faut arriver à se désarmer.

    J’ai mené cette guerre pendant des années,

    Elle a été terrible. Mais je suis désarmé.

    Je n’ai plus peur de rien car l’amour chasse la peur.

    Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison,

    De me justifier en disqualifiant les autres.

    Je ne suis plus sur mes gardes,

    Jalousement crispé sur mes richesses.

    J’accueille et je partage.

    Je ne tiens pas particulièrement

    A mes idées, à mes projets.

    Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non,

    Pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets.

    J’ai renoncé au comparatif.

    Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours bon pour moi,

    Le meilleur. C’est pourquoi je n’ai plus peur.

    Quand on a plus rien, on n’a plus peur.

    Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, si l’on s’ouvre

    Au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles,

    Alors, Lui efface le mauvais passé et nous rend

    Un temps neuf où tout est possible.

     

     

    ATHENAGORAS 1er

    Patriarche œcuménique de l’Eglise de Constantinople (1886-1972)


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  • http://agence.ucciani-dessins.com/wp-content/uploads/2009/02/01-30-sport.gifDe nos jours, l’activité sportive est considérée comme la clé du bien être et de la beauté. C’est pourquoi on se retrouve dans des salles de sport pendant les pauses déjeuners, on participe à des séances après le travail, on fait du sport le weekend et on regarde des vidéos de sport chez soi. Ceux qui suivent ce régime dépensent énormément de temps et d’énergie, quand aux autres, ils peuvent ressentir un « sentiment de culpabilité à ne pas pratiquer de sport » qui peut devenir une obsession paralysante qui ne fait que diminuer leur amour-propre.

     

    Etant donné que le sentiment de culpabilité est difficile à supporter, on peut être tenté de croire que la pratique d’un sport est la meilleure voie. La plupart des mordus de sport prétendent qu’ils détiennent la clé de la relaxation et que les exercices physiques sont un moyen sûr  de relâcher les tensions et de chasser le stress. D’un certain côté, ils n’ont pas tord : l’activité sportive entraîne l’augmentation du niveau d’adrénaline ce qui au début améliore nos performances. Mais le paradoxe est qu’en infligeant une activité soutenue au corps, on fatigue les muscles et on les prive d’oxygène. Cette imperfection fondamentale nous oblige en fin de compte à nous relaxer puisque notre corps est complètement épuisé. Mais il n’y a aucun mérite ni aucun bénéfice à retirer d’une telle fatigue. Car c’est contre nature de forcer son corps à subir un manque d’oxygène et des niveaux  de toxines élevées ;

     

    Pour beaucoup de gens la paradoxe du sport et le culte de la beauté sont étroitement liés. C’est pourquoi ils s’attachent au syllogisme qui dit : « Si je fais attention à mon corps, je serai plus séduisant. Si je suis séduisant, je réussirai mieux ma vie privée et professionnelle. Si je réussis, je serai heureux ». Cependant, l’activité sportive peut quand même aider à se sentir mieux car c’est un excellent moyen d’entretenir le temple qui abrite notre esprit.

     

    Travailler sa souplesse, éviter l’obésité et rester en forme ont des bienfaits évidents aussi bien sur le plan médical que psychologique. Cependant, il n’est nul besoin de pousser son corps au-delà de ses limites pour récolter les lauriers du bien-être. Il faudrait quitter nos appareils de torture pour réfléchir à une réaction moins dynamique où le corps et l’esprit pourraient participer ensemble à un sentiment de relâchement, de libération et de relaxation ; La marche, la natation et le cyclo-tourisme, par exemple, invite le corps et l’esprit à travailler ensemble et non plus séparément.

     

    http://www.cecilemancion.com/blog/wp-content/uploads/2009/02/zen.jpgPour parvenir à un réel bien-être, il faut faire autant attention à la santé de notre être intérieur qu’à notre condition physique.

     

    Car si on néglige notre santé mentale, on devient tendu et se sentir très mal. Cela ne sert pas à grand-chose d’entretenir le temple si le sanctuaire intérieur est en ruine.


     

    Extrait de "La relaxation" de Mike George

     


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    Peu importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c'est l'objet de ce désir qui brûle en toi à t'en faire mal ; ce que je veux savoir, c'est si tu oses, ne serait-ce que rêver de réaliser le désir profond de ton coeur.

     

    Peu importe l'âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de passer pour un fou, une folle, au nom de l'amour, au nom de tes rêves secrets, au nom de la simple aventure d'être vivant.

     

    Peu m'importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune. Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t'es ouvert aux trahisons de la vie ou si tu t'es ratatiné, refermé de peur de ressentir une douleur de plus. Je veux savoir si tu peux t'asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l'éviter ou de la travestir.

     

    Je veux savoir si tu peux être un  avec la joie, la mienne ou la tienne; si tu peux danser sauvagement, laisser l'extase te remplir jusqu'au bout des doigts et des orteils sans nous prévenir constamment de faire attention, d'être réaliste sans nous rappeler à chaque seconde que l'être humain a des limites dont on doit tenir compte.

     

    Peu importe que l'histoire que tu racontes soit vraie ou fausse. Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu'un  pour rester fidèle à toi-même; si tu peux supporter d'être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme; si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance.

     

    Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n'est pas très joli au jour le jour et si tu as choisi de nourrir ta vie à cette source.

     

    Je veux savoir si tu peux vivre avec l'échec, le tien comme le mien, te tenir néanmoins au bord du lac et crier OUI à la pleine lune argentée.

     

    Peu importe où tu habites, combien d'argent tu as. Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur  et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu'il faut pour les enfants.

     

    Peu importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t'en aller ou à reculer.

     

    Peu importe ce que tu as étudié, où, avec qui. Je veux savoir ce qui te soutient à l'intérieur quand tout le reste s'est évanoui.

     

    Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides.

     


    Ecrit par un indien d'Amérique du Nord, Oriah Mountain Dreamer

     


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  •  

     

     

    Jean Bouchart d'Orval 1

     

    JBO 2

     

     

    JBO 3

     

     

     

      La suite prochainement

     


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