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    Nous ne voyons pas les choses comme elles sont,
    nous les voyons comme nous sommes.
     

     

    Anaïs Nin

     

     

     

    Anaïs NIN, interviewée par Jean CHALON et Bernard PIVOT sur son Journal (INA)

     

    Portrait d'Anaïs Nin



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    Depuis trop longtemps, ma capacité de pardon est bloquée, cachée, dans l'attente que je la prodigue à ceux que j'en juge digne. Hélas ! je considère que la plupart des gens ne sont pas dignes de mon précieux pardon et, comme, en outre, ils ne l'ont jamais enlevé, je le conserve par-devers moi. Ainsi conservé, il a germé dans mon cœur pour ne produire que des fruits amers.

     

    Mais c'est fini ! Aujourd'hui, ma vie s'emplit d'espoir et d'assurance. Je suis l'un des seuls êtres au monde à connaître le secret qui dissipe la colère et la rancune. Je comprends que le pardon ne prend de valeur que lorsqu'il est octroyé. Du moment que je l'accorde, je me débarrasse des démons du passé et je m'offre une reconnaissance.

     

    J'entame cette journée dans un esprit de pardon.

    Je pardonnerai même à ceux qui n'en font pas la demande.

     

    Combien de fois n'ai-je pas frémi de colère devant un mot ou un acte infligé par un étourdi ? J'ai gaspillé de précieux moments à chercher une revanche ou une confrontation. Désormais, je comprends que la rage que je nourris est souvent à sens unique car mon offenseur prête rarement attention à son offense !

     

    Dorénavant, je pardonnerai en silence même à ceux qui ne s'en rendent pas compte. En pardonnant, je ne serai plus consumé par des pensées improductives. J'oublierai toute amertume. Je me sentirai soulagé et reprendrai des activités normales parmi les miens.

     

    J'entame cette journée dans un esprit de pardon.

    Je pardonnerai à ceux qui m'auront injustement critiqué.

     

    Si l'esclavage est un crime, il ne faut pas oublier que celui qui vit en fonction de l'opinion des autres s'en rend lui-même esclave. Je ne suis pas un esclave. Je fais la différence entre le bien et le mal et ne me laisserai jamais influencer par une opinion pernicieuse ni par une critique injuste.

     

    Ceux qui désapprouvent mes buts et mes rêves ne comprennent pas que je suis appelé à une destinée plus élevée. Dès lors, leur mépris n'affecte pas mon attitude ni mes actes. Je leur pardonne ce manque de perspective et poursuis mon chemin. Je sais que la critique est le prix à payer pour échapper à la médiocrité.

     

    J'entame cette journée dans un esprit de pardon.

    Je me pardonne à moi-même.

     

    Longtemps, j'ai été mon pire ennemi. Je n'ai cessé de me reprocher chaque erreur, chaque méprise, chaque faux pas. Chacune de mes promesses non tenue, chaque journée perdue, chaque but non atteint ont ajouté au dégoût que j'éprouvais pour ma vie ratée. J'en reste paralysé de consternation. Lorsque je me déçois, je réagis par l'inaction et n'en parviens qu'à me décevoir davantage.

     

    Je comprends aujourd'hui qu'il est impossible de combattre un ennemi qui n'existe que dans ma tête. En me pardonnant à moi-même, j'efface les doutes, les peurs et les déceptions à travers lesquels mon passé envahit mon présent. Dorénavant, mes antécédents cesseront de contrôler mon chemin. Je me suis pardonné. Ma vie commence maintenant.

     

    Je pardonnerai à ceux qui ne le demandent pas.

    Je pardonnerai à ceux qui me critiquent injustement.

    Je me pardonnerai.

    J'entame cette journée dans un esprit de pardon.

     

     

     Extrait de "Le voyageur de la sagesse" d'Andy Andrews



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    mensonge

     

     

    « Tout est calcul ».

     

    C’est simple, même dans la complexité, un calcul.

    Pourtant ce mot, dans le langage courant

    Celui qui manque de cohérence

    Est déformé.

    Il évoque l’esprit tord, qui manipule

    En de savantes spéculations

    D’autres esprits naïfs, dit-on !

     

    Le tableau de la grande scène des précieuses ridicules

    Est dressé

    L’apothéose de l’hypocrisie

    Lorsque le monde se dresse en victimes et en bourreaux.

    Et à force, dans les rouages de nos sociétés

    Naissent des victimes et des bourreaux.

     

    C’est ce moule qu’il faut casser

    Afin que chacun puisse

    Enfin, libre du mensonge

    Se réapproprier le sens de sa propre vie.

    Se mettre au travail...

     

     

     

    Texte de Miche

     

     

     

     


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  • http://1.bp.blogspot.com/-U_bVoum2l0Q/T3DTePjqfGI/AAAAAAAAAUw/dAjYDNcWVCs/s640/pin+up+shoulderstand.jpg

     

    Bonjour ! Bonsoir ! Je vous apporte l’orgie. Je suis toute nue et je meurs de soif. Vous allez vivement me faire une tasse de thé et des rôties au miel. J’ai une faim de loup et j’ai si chaud ! Permettez-moi de me mettre à l’aise.

     

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    Donnez-moi une fourrure que je me couvre. Et d’abord embrassez-moi sur la bouche et ici et ici ici ici et là et partout.

     

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    Faut-il que je vous aime pour être venue ainsi en savates, en voisine et toute nue vous dire bonjour et vous faire croire que vous m’aimez et voulez m’avoir contre vous, toute petite amante que je suis pour vous et maîtresse absolue de mes pensées pour vous, si tendre adorateur de mes charmes que vous paraissez être.

     

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    Ne soyez si gêné, donnez-moi encore un beau baiser.

     

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    Et encore mille autres. Allez, allez me faire du thé.

     

     

     

    Et pendant ce temps je vais me couper le cor du petit doigt qui m’agace.

     

    Texte de Picasso


     

      Merci @JonathanR

     

    Merci @eymeric

    Source

     


     

     

     



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  • duras_trouville.jpg

    Comme on devait se sentir bien ici!

     

     

    «Et écrire non plus, je ne crois pas que ce soit du travail. Je l’ai cru longtemps. Je ne le crois plus. Je crois que c’est un non-travail. C’est atteindre le non-travail.

     

    Le texte, l’équilibre du texte, c’est un espace en soi qu’il faut retrouver. Ici je ne peux plus parler d’une économie, d’une forme, non, mais d’un rapport de forces. Je ne peux pas dire plus que ça. Il faut arriver à dominer ce qui survient tout à coup. Lutter contre une force qui s’engouffre et qu’on est obligé d’attraper sous peine qu’elle passe outre et se perde. Sous peine d’anéantir sa cohérence désordonnée et irremplaçable.

     

    Non, travailler, c’est faire ce vide pour laisser venir l’imprévisible, l’évidence. Abandonner, puis reprendre, revenir en arrière, être inconsolable autant d’avoir laissé que d’avoir abandonné.

     

     

    Déblayer de soi.

     

     

    Et puis parfois, oui, écrire.

     

    Tous, on cherche ces instants où on se retire de soi-même, cet anonymat à soi-même que l’on recèle.


     

    On ne sait pas, on ne sait rien de tout cela qu’on fait.


     

    L’écriture, avant tout, témoigne de cette ignorance, de ce qui est susceptible de se passer lorsqu’on est là, assis à la table dite de travail, de ce qu’engendre ce fait matériel là, d’être assis devant une table avec de quoi former les lettres sur la page non encore atteinte.»

     

     

    Marguerite Duras, Le non-travail, texte extrait des Yeux verts, Cahiers du cinéma 312/313, juin 1980

    Photo: A Trouville. Photo d'Hélène Bamberger, 1992 (Éditions de Minuit)

     

     

    Source


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  • Seagull Flying Above the Clouds Photographie

    Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,

    Celui qui ne lit pas,

    Celui qui n’écoute pas de musique,

    Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.


     

    Citrons verts Reproduction artistique

     

     

    Il meurt lentement

    Celui qui détruit son amour-propre,

    Celui qui ne se laisse jamais aider.


     

    http://www.judithandersonart.com/avalon/images/JoieDeVivre.jpg

    Il meurt lentement

    Celui qui devient esclave de l'habitude

    Refaisant tous les jours les mêmes chemins,

    Celui qui ne change jamais de repère,

    Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements

    Ou qui ne parle jamais à un inconnu.


     

    Chaises en bord de mer Reproduction artistique

     

     

    Il meurt lentement

    Celui qui évite la passion

    Et son tourbillon d'émotions

    Celles qui redonnent la lumière dans les yeux

    Et réparent les cœurs blessés.


     

    Click on image to enlarge

     

    Il meurt lentement

    Celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux

    au travail ou en amour,

    Celui qui ne prend pas de risques

    Pour réaliser ses rêves,

    Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

    N’a fui les conseils sensés.

     


    Citron vert Reproduction artistique

     

    Vis maintenant!

    Risque-toi aujourd'hui!

    Agis tout de suite!

    Ne te laisse pas mourir lentement!

    Ne te prive pas d'être heureux!

     

     

     

    Pablo Neruda

    Auteur inconnu (voir commentaire n°2)

    http://pablo-neruda2-france.blogspot.com/

     


     


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  • http://blogsimages.skynet.be/images/000/777/064_388022ab084ac78e7e90f92d5e669e95.jpg"Au nom du pèze, du fisc et du saint bénéfice, on essaye de nous détourner de nous-mêmes. Mais si tout le monde suivait sa propre voie, il n'y aurait pas de chômage: chacun trouverait sa place et aurait une tâche particulière à accomplir".






    http://anonyme.fr.free.fr/Images/Statiques/julos-CMJN_low.jpg"Mon terroir, c'est les galaxies".






    "Mon métier est de vous dire que tout est possible"




    "C’est la société qui est malade. Il nous faut la remettre d’aplomb et d’équerre, par l’amour, et l’amitié, et la persuasion. Sans vous commander, je vous demande d’aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l’embellir, il faut reboiser l’âme humaine".



    http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/0/15/38/69/chanson/julosbeaucarne.jpg



    "À force de péter trop haut, le cul prend la place du cerveau."


     


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  • Tout commence comme si, à l’orée d’une pratique, en ce lieu où elle va se dérouler, sur le petit tapis où nous prenons place, tout l’Etre soudain était convoqué, rassemblé, concentré, résumé en un seul point dans l’état de présence qui est le sien. Passé, présent, avenir, soucis, idées, projets, tout semble là, condensé, commotionné, porté par l’instant. Et c’est comme si, enfin, nous allions avoir tout le temps pour nous écouter et nous appréhender autrement. Alors, la séance commence, tandis que le silence éloigne du dehors.

     

    A chaque mouvement une inspiration, à chaque autre une expiration et ainsi à chaque cycle respiratoire le corps se relie au souffle. Ce faisant, tandis que nous nous mettons au diapason de notre propre rythme, nous découvrons une liberté nouvelle, car soudain nous ne sommes plus soumis à rien d’autre qu’à notre propre temporalité. Personne pour nous dire d’aller plus vite ou plus lentement. Nous devenons sujet du volume respiratoire qui conditionne la durée de notre mouvement. Nous entrons dans une harmonie qui ne concerne que nous-même. Plus d’obéissance à une autorité extérieure, si ce n’est celle qui nous autorise à respecter notre rythme et à ne correspondre qu’à soi-même. Voilà une dimension de toute importance. Elle est là la première consigne révolutionnaire qui émancipe des soumissions habituelles. Je crois même que c’est l’événement le plus initiatique de cette pratique, le plus fondamental, celui sur lequel repose tout l’édifice. Cette discipline prend le parti du sujet. Non seulement elle le respecte mais elle lui enseigne que c’est l’unique condition pour qu’il puisse s’écouter et apprendre quelque chose de lui-même. Alors, dès que la sensation de liberté circule dans le mouvement, dès que le souffle invente son amplitude, les espaces les plus contractés se dénouent et s’aèrent. Le mouvement s’amplifie, et le souffle s’allonge. Pendant ce temps, tandis que le corps baigné dans la respiration nous renvoie sa sensation bénéfique d’unité paisible, le rythme des perturbations se ralentit, et le souffle écume sur son passage les pensées les plus importantes pour les soumettre à notre attention.

    Nous sommes en train de mettre le doigt sur l’esprit bienveillant de cette pratique, celui-là même qui va permettre à la fois un certain discernement et un dépassement de soi-même. En adossant la conscience au bien-être, elle fait de lui sa condition. Aucune violence, aucune emprise, juste l’assentiment toujours recherché des possibilités musculaires et articulaires qui, devant tant de respect, vont peu à peu se mettre à lâcher. En ce sens je dirais que cette pratique est spirituelle. La détente que confère le yoga, loin de s’apparenter à la léthargie, donne au contraire un certain ressort. « Avoir de la détente », comme on dit en athlétisme, c’est trouver dans le corps l’énergie d’un rebond, la souplesse et l’élasticité propres au saut. Ce dynamisme intérieur tout en présence et en relâchement donne à la pensée le ressort de ses mutations.

    Cette simple expérience posturale vécue dans sa durée, transforme notre façon de voir. Tout se calme et se relativise. Une sécurité s’installe, une force même, une confiance. Une chose à la fois, dit-on souvent, et les priorités s’ordonnent. Les étirements s’effilent et prolongent les souplesses de nos jeunesses, une stabilité se forge dans les efforts les plus soutenus, et un ordre s’institue, harmonieux, entre nos résistances musculaires et les glissades de l’air. Bien souvent même une sorte d’apesanteur décolle les volumes froissés par les tensions les plus sourdes, et les torsions dénouent les contractures les plus étranglées. Nous reprenons notre souffle, comme si nous en avions été dessaisis.

    Cette relation attentive au corps, au souffle et au mental, c’est cette relation que l’on appelle yoga et la destinée de cette relation est de permettre une séparation d’avec la confusion.

     

    Christiane Berthelet Lorelle

    Extrait de Propos simples sur le yoga
    Ed. Les Cahiers de Présence d'Esprit- 2001

     


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  • Fields_of_gold.jpg

    Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bon terme avec toutes les personnes.

    Dites doucement et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.

    Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit. Ne vous comparez avec personne : Vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

    Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.

    Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit elle; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.

    Soyez prudent dans vos affaires; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe; plusieurs individus recherchent les grands idéaux et partout la vie est remplie d'héroïsme.

    Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe.

    Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.

    Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

    Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles; vous avez le droit d'être ici. Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelque soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

    Prenez attention.

    Tachez d'être heureux.


    Auteur inconnu.


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    Deux hommes, les deux sérieusement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. Un des deux hommes pouvait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer des journées couché sur son dos.  

    Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, leurs maisons, leurs emplois, leur participation dans le service militaire et où ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il pouvait voir dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et couleurs du  monde extérieur

     De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants naviguaient leurs bateaux modèles. Les jeunes amoureux marchaient bras sous bras parmi des fleurs de chaque couleur de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et une belle vue de la ville pouvait être vue dans la distance. Pendant que l'homme près de la  fenêtre décrivait tout ceci dans le détail exquis, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme ne pouvait pas entendre l'orchestre, il pouvait la voir avec l'oeil de son imagination tellement son compagnon l'a dépeint avec des mots descriptifs 

     

    Les jours et les semaines passèrent. Un matin, l'infirmière de jour est arrivée pour apporter l'eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui est mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour prendre son corps. Dès qu'il senti que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière était  heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était confortable, elle le laissa seul.

     

    Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin il aurait la joie de le voir lui-même. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Tout ce qu'oeil vu, fut un mur. L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit: “Peut-être, il a juste voulu vous encourager.”

     

    Epilogue 

     

    Il y a un bonheur énorme à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter toutes les choses que vous avez que l'argent ne peut pas acheter. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent.

     

     

    Anonyme


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