• Une vraie charité

      Suite de l'histoire...

     


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  • Commentaires

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    Noisette
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:43
    Noisette

    Les histoires je n ' aime pas trop.Surtout je me méfie des gens charitable.

    Bon week end il fait soleil.Noisette.

    3
    Samedi 17 Avril 2010 à 16:31
    Yog' La Vie

    Bonjour Noisette!

    Comme je l'explique juste avant, la charité est souvent ambigüe quant à ses raisons. Je rapporte ici un texte publié chez Marie-Rêveuse ainsi que les commentaires qui sont difficiles à lire là-bas Etes-vous un vrai ou un faux altruiste?

     

    Pourquoi aide t-on?

    Il existe plusieurs types d'altruistes qu'on pourrait appeler les "vrais" et les "faux'.

    Afin de mettre en évidence l'altruisme pur, il faut éliminer diverses autres explications selon lesquelles tout comportement altruiste ne serait que de l'égoïsme déguisé. Les "faux altruistes" aident parce qu'ils ne supportent pas la détresse qu'il éprouvent devant la souffrance des autres et s'empressent de désamorcer leur propre tension émotionnelle. Ils aident aussi par crainte du jugement que l'on porte sur eux ou par désir d'être loués, ou encore pour éviter le sentiment de culpabilité. S'ils n'ont pas d'autres choix d'intervenir, ils secourent la personne en difficulté (pourvu que le prix à payer ne soit pas trop élevé) mais s'ils peuvent éviter d'être confronté au pénible spectacle de la souffrance ou s'esquiver sans que personne ne trouve à redire, ils n'interviennent pas plus que les individus faiblement altruistes.

    Les "vrais altruistes" en revanche aident même s'il leur aurait été facile de détourner le regard, ou d'éviter d'intervenir sans que personne le sache. Des recherches montrent que, dans une population occidentale, on trouve en moyenne 15% d'altruiste vrais et que cet altruisme est, chez eux, un trait de tempérament durable.

    Donnons un exemple.

    Comment savoir si une personne dite altruiste n'agit pas simplement pour ressentir le sentiment de fierté que lui procure l'accomplissement d'un geste bienveillant? 

    En vérifiant qu'elle sera tout aussi satisfaite si quelqu'un d'autre vient en aide. Pour un véritable altruiste, c'est le résultat qui compte, non la satisfaction personnelle d'avoir aidé.


    Extrait du livre  "Plaidoyer pour le bonheur" de Matthieu Riccard

    Je ne me suis jamais posé la question. Je crois qu'en me la posant je suis déjà un faux altruiste. On doit donner sans aucun questionnement !!

    Commentaire n°2 posté par patriarch le 13/09/2008 à 18h43

     

    On dirait que Patriarch ne se pose jamais de questions. Vrai zen ou évitement qui dérange?

    On devrait donner sans questionnement mais au fond, c'est bien de savoir le pourquoi de ce don. Sans toutefois le crier sous les toits, sachons ne pas être dupe de nous-même, non?

    Bon dimanche Patriarch!

     

    Réponse de Marie Rêveuse le 14/09/2008 à 06h36

    le plus dur c'est de savoir si la personne à laquelle on vient en aide le désire vraiment ...

    Commentaire n°3 posté par marie-claude leloire le 13/09/2008 à 23h33

     

    Salut!

    On peut toujours lui demander. Mais il est vrai que parfois on a envie d'aider des personnes alors que celles-ci vivent très bien ce que de notre point de vue croyons être un désarroi.

    D'un autre côté, il en existe tellement d'autres qui ont besoin d'une bouée...

    A bientôt Marie-Claude

    Réponse de Marie Rêveuse le 14/09/2008 à 06h46

    Chère Marie-rêveuse,

     

    Difficile de savoir ce que l'on est soi-même, vrai ou faux altruiste.

    Sans doute un mélange des deux. A vrai dire je ne sais pas, c'est plutôt l'instant d'après qui compte lorsque l'on se trompe et que l'on trompe l'autre en ignorant ou feignant d'ignorer ses propres intentions dans le don.

    Comme Patriarch, je serai tenté de ne pas trop m'apesantir sur la question, mais en cultivant un certain regard sur soi au présent on a je pense des réponses, une vue sur notre don.

    (Un regard qui ne juge pas, une présence constante à nos actes, sans crispation sur l'observation.) Je crois en effet que l'auto-évaluation permanente, se donner des bons ou mauvais points sans cesse n'est pas bon. mais de temps en temps comme ici se poser des questions sur le sens de nos actes, leur motivation.

     

    Ressentir l'appel du don alors je crois me paraît juste. Et Sans idée de retour pour soi. Donner le meilleur de soi lorsqu'on donne.

    Simplement donner la main parce que l'on sait que l'on peut la donner. Ressentir aussi nos fuites, nos esquives, nos peurs de donner. Simplement voir ce qu'il y a derrière. Reconnaître que l'on ne peut toujours donner.

     

    Ce que dit Marie-Claude me parle aussi. En ce sens que beaucoup dépend de l'aide que l'on se donne à soi-même. Alors pourquoi en serait-il différemment des autres ? Le don, l'aide aux autres alors serait modeste, une contribution, un accompagnement plutôt que faire à la place de l'autre. Et puis de quel droit ferions nous cela ? Accepterions nous que l'on pense que l'on agisse pour nous, à notre place ? Alors l'écoute pleine et aimante de l'autre le plus souvent, l'aider ainsi à faire émerger en lui ce quelque chose à partir duquel il peut se donner à lui-même.

     

    Merci Marie-rêveuse pour la réflexion en moi ici partagée longuement à ce sujet. Je t'embrasse.

    Commentaire n°4 posté par Emmanuel le 14/09/2008 à 05h41

     

    Difficile oui. Peut-être somme nous tantôt l’un, tantôt l’autre selon nos besoins ou notre humeur du moment. Quoi qu’il en soit, et comme j’ai répondu à Patriarch, il peut être intéressant de découvrir (pour soi) nos vraies motivations et, de cette manière apprendre  à nous connaître, à découvrir nos forces et nos faiblesses. Sans nous juger pour autant car nous savons que tous les comportements découlent de situations antérieures….les fameux phénomènes !

     

     

     

    Mais je suis d’accord. Donnons spontanément autant qu’il est possible de donner, la réflexion doit passer après. Parfois nous critiquons certaines célébrités de donner car nous voyons derrière leurs actes un moyen de renforcer leur notoriété. Qu’importe pour ceux qui en ont reçu les bénéfices.

     

     

     

    Alors l'écoute pleine et aimante de l'autre le plus souvent, l'aider ainsi à faire émerger en lui ce quelque chose à partir duquel il peut se donner à lui-même.

    Je suis aussi d’accord. J’ai pu constater, dans certaines familles ou en oeuvrant dans des associations, que le don pouvait être également un moyen de renforcer son pouvoir, son estime de soi. Or, l’altruisme devrait avoir pour mission de donner la liberté à l’autre et non pas de se glorifier en l’assistant à perpétuité.

     

     

     

    Merci Emmanuel d’avoir donner de ton temps !

     

    Beau dimanche !

    Réponse de Marie Rêveuse le 14/09/2008 à 07h26

    Tout ceci est fort vrai mais c'est peut être un petit peu plus complexe aussi

    Je ne suis pas sûr de connaître de "vrais altruistes"

    si je prends l'exemple de l'Abbé Pierre, on pourrait dire qu'il était "faux altruiste" car son altruisme (je pars de la prénotion qu'il en avait, désolé pour ceux qui ne sont pas Ok avec cela, jen e fais pas une thèse ici  ;) ) a été construit en fonction de sa propre histoire, sa propre éducation reçue

    maintenant il était certainement "vrai altruiste" car plus intéressé par la diminution réelle de souffrance chez les êtres vivants

    et en plus chez ce personnage, comme chez le Dalaï Lama il avait un ego qui était capable de revenir sui lui même , ainsi il a dit parfois des conneries mais a été capable de revenir dessus, le Dalaï Lama a aussi il y a des années tenus des propos surprenants sur l'homosexualité mais ayant rencontré des groupes d'homosexuels à leur demande, il est revenu sur son point de vue

     

    etc'est peut être ce qui manque en arrière de ce raisonnement sur l'altruisme, c'est le travail sur l'ego

    c'est à dire qu'on peut être "vrai ou faux" altruiste l'important est déjà de faire diminuer la souffrance (donc ne pas en créer plus déjà en cherchant à donner à qqn qui ne demande pas ou pas cela) et aussi de faire diminuer l'attachement à notre ego, alors cela nous fera peut être passé d'une catégorie à une autre

     

    je t'embrasse

    Commentaire n°5 posté par Lung Ta le 14/09/2008 à 11h01

     

    Bonjour Lung,

     

    Si les « vrais altruistes » (15%) ne sont pas nombreux, il faut quand même savoir que la France est championne en terme de bénévolat. Cela viendrait de la Révolution….tout comme les manifestations dans les rues d’ailleurs.

     

    Certainement que l’éducation ou les circonstances (Abbé Pierre, Sœur Emmanuelle et bien d’autres) jouent un grand rôle. Mais est-ce qu’une éducation basée sur la culpabilité est une bonne chose ? « Si tu ne donnes pas, tu es mauvais » mais si tu donnes, tu es forcément quelqu’un de bien, d’où renforcement de l’ego….Quelle torture !

     

    En sortant un peu du sujet, mais comme tu dis tout est lié, je pense aussi que savoir reconnaître ses erreurs peut-être une preuve de non-attachement de l’idée que l’on se fait de soi. Il s’en suit donc à travers cette observation que l’on donnerait réellement pour l’autre.

     

    Mais faut-il se leurrer ? Dans chaque situation, n’y trouvons-nous pas notre compte ? La seule preuve resterait-elle donc bien la satisfaction du résultat et non la satisfaction personnelle d'avoir aidé ?

     

    Merci pour ce généreux développement ! Bises, à bientôt !

    Réponse de Marie Rêveuse le 15/09/2008 à 10h16

    j'ai souvent eu ce sentiment moi aussi, que certain sont bons sous le regards des autre ou d'Un Autre, mais qu'au fond d'eux ce n'est qu'un devoir, pas une générosité naturelle. cela m'a d'autant plus choquée , qu'inculte quant à la religion catholique, je croyais qu'être bon chrétiens se voyait à ces gestes altruistes, or j'ai vite déchanté car pour des raisons perso, j'ai inscrit mes enfant dans un collège catho, et j'ai découvert un genre de faux altruisme assez infecte...du genre "faire du cathéchèse, et raconter des horreures sur d'autres parents, " faire semblant d'accueillir les nouveaux parents d'élèves, et les laisser seul toute la soirée...la générosité n'est pas un échange pour moi, c'est un don que l'on fait sans se poser la question si l'on sauve son ame ou autre chose. l'altruisme c'est offrir son aide sans ostentation, car ça vient du coeur et seulement de la.

    mais ne nous leurrons pas, nous sommes toujours parfois de faux altruistes, et parfois de vrai, personne n'est tout blanc, ou tout noir, et c'est bien là que réside le problème de l'humanité, nous avons toujours à nous perfectionner.

    à+

    Commentaire n°6 posté par nadianne le 15/09/2008 à 08h58

     

    Hello Nadianne !

     

    Il est bien évident qu’il y a des degrés d’ « échanges » que l’on supporte plus ou moins selon sa sensibilité et qui peuvent nous mettre sérieusement en colère. Et d’autant plus quand cet « altruisme » se transforme en mesquinerie. Que dire quand la présidente d’une grande association, se vantant d’avoir mis en place un jardin d’insertion  ne met les pieds dans la boue que lorsque la télévision locale vient pour faire un reportage ? Ou quand cette même personne s’arrange pour les que les projets d’autrui ne voient pas le jour ?

     

    Dans ce cas là, il ne reste plus que la compassion, pour ne pas dire la pitié.

     

    Mais tu as raison d’y mettre une note d’espoir en disant que rien n’est noir ou blanc et que chacun peut avoir le loisir de s’observer sur ses profondes motivations.

     

    Bonne journée ! je t'embrasse

    Réponse de Marie Rêveuse le 15/09/2008 à 10h38

    Chouette analyse, qui propose de définir le mot "altruisme" avec plus de précision.

    Je constate avec plaisir que je ne suis pas seul à essayer de remettre en question certaines notions de nos rapports les uns aux autres.

     

    Cordialement,

    Albert.

    Commentaire n°7 posté par albert le 16/09/2008 à 11h51

    Bonjour Albert!

    Certainement que nous avons tous sa définition de l'altruisme mais je trouve que  "Pour un véritable altruiste, c'est le résultat qui compte, non la satisfaction personnelle d'avoir aidé" est un bon moyen de savoir dans quel but nous agissons.

    A bientôt!

    Réponse de Marie Rêveuse le 16/09/2008 à 15h04

    C'est rigolo de parler d'aide, de bienveillance avec des statistiques... Je ne me sens concerné ni par le premier ni par le 2ème portrait.

    Je crois qu'on est tous des êtres intelligents  "programmé" par notre âme pour être heureux et en plus  dotés d'un libre arbitre. Plus on s'élève en conscience, plus on ouvre les yeux sur soi, plus on perçoit ce monde dans toute sa beauté. La solidarité vient naturellement. Le discernement déclenche la main tendu ou le fait de laisser l'autre dans son expérience.

    Voila mon ressenti...

    Belle journée!

    Marie-lore

     

    Commentaire n°8 posté par Marie-Lore.. le 17/09/2008 à 09h25

     

    Bonjour Marie-Lore,

    Je suis bien d'accord avec tout ce que tu dis. C'est très pur, naïf même, répondraient d'autres.

    Malheureusement il faut se rendre à l'évidence que le monde ne tourne pas tout à fait comme on le désirerait.

     

    Ce texte n'a pas pour but de juger ou de se juger mais au contraire il est fait pour prendre conscience de ses mécanismes et ainsi d'évoluer....vers le meilleur.

    Je te souhaite une bonne journée.

    Réponse de Marie Rêveuse le 17/09/2008 à 10h08

     

     j'ai été totalement emballée par ce livre de Matthieu Ricard, j'en parle dès que l'occasion se présente... il met la philosophie du bonheur à la portée de tous...

     

    Merci pour ce partage...  Bonne journée

    Commentaire n°9 posté par koah le 25/09/2008 à 13h58

     

    YES !!! Je l’ai terminé mais souvent j’ouvre une page au hasard et j’y retrouve toujours quelque chose que j’avais déjà oublié. Bonne journée !

    Réponse de Marie Rêveuse le 26/09/2008 à 07h45

     

    2
    Samedi 17 Avril 2010 à 16:21
    Yog' La Vie

    Hello! De retour hier soir. Juste un petit clic pour mettre au grand jour tous les messages qu'il a été bien agréable de découvrir.

     

    Je vais répondre, peu à peu, aux commentaires en commençant par les plus récents. Vous êtes donc très chanceux Mr Vieux Jade!

     

    Le monde a tourné sans mon regard -et il a tourné quand même- j'ai eu juste quelques échos de cette éruption par quelqu'un qui avait emporté un transistor.

     

    Ce texte contrebalance Justice inassouvieLa véritable aide est celle qui rend autonome pour de bon et celle aussi qui rend sa dignité. Aussi, il faut beaucoup d'adresse pour savoir le faire. Et la bonne manière est toujours de penser à ce que l'autre reçoit et comment il va grandir avec ce don au lieu de se conforter sur ce que ce don va nous apporter de satisfaction et d'image personnelle.

    Si l'homme n'est pas un saint, au moins réaliser cela pour tendre vers.

     

    Pour l'ortographe, il y a des chances que j'ai pu faire l'erreur également. Tu devrais faire de temps à autre, avec tout l'humour que tu détiens, un article -d'utilité publique?- mentionnant tous ces petits travers que tu auras repéré.

     

    Merci pour la bise que je rends tout autant chaleureusement -Même s'il ne fait pas très chaud ici, nous avons eu un beau soleil toute la semaine et ça perdure-.

     

    Va falloir que je me mette à jour sur la production jardinière -raisonnable tout de même- de la semaine.

     

     

     

     

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    Samedi 17 Avril 2010 à 07:17
    Vieux Jade

    Merci pour ce cadeau. Je vois que le Nord bat encore sous la cendre islandaise, c'est pas encore Pompéi. :) Mon père qui cachait ses émotions aurait qualifié ce texte de "cucul la praline", mais moi je peux le dire : c'est super. C'est bien comme ça qu'on change les gens et donc le monde. En les prenant en considération et en aidant ceux qu'on peut. Pour fêter votre retour parmi les mortels, Mme Yog, je vous fais une bise.

    PS : J'ai bien aimé le: c'est toi qui me convienS. Faute tellement courante d'écrire c'est toi qui le diT au lieu de toi qui le diS. Qd j'étais gamin, j'entendais: c'est moi qu'est goal, ce qui m'arrachait les conduits. On ne se refait pas. A quand un blog d'orthographe ?

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