-
Vie puzzle
Il me semble de plus en plus que la vie est comme un puzzle dont toutes les pièces s'emboîtent progressivement pour former une image cohérente.
En fait, la réflexion sur soi-même amène chaque jour une cohérence supplémentaire, mais nous ne disposons pas
de l'entièreté de l'image en un seul coup.
C'est pièce par pièce que la vie se construit pour être sans doute complète
au moment de la mort.
En ce sens, la mort serait une réalisation.
Jean Hoyoux
-
Commentaires
19danielle grauxMercredi 13 Novembre 2013 à 14:03j aime bien la définition de jade, la trame, le motif apparait peu a peu....
chaque prise de conscience est un morceau du puzzle.
a chaque fois que l on comprend quelque chose cela nous fait grandir
très bonne soirée a tous.
et bien je me construit et ça me fait du bien... Mais toi ta construction a été longue presque deux ans ..,???
j'ai bien ressenti ce puzzle ! et je me construit petit à petit et cela ne fait que commencer on dirait alors....
Oui, c'est comme cela aussi que je comprends ce texte. La révélation toute simple. Peut-être que l'image n'est pas appropriée car ça a plutôt l'air d'être un casse-tête
Bien sûr Emmanuel, mais comme je suis encore une terrienne, il m'arrive de penser aussi
Quand je fais ma promenade sur la jetée, par exemple, ou que je suis en posture, c'est la Joie toute simple de sentir circuler cette énergie des pieds à la tête. A vrai dire, je ne cherche pas spécialement à provoquer l'interrogation. D'ailleurs ce n'est pas une interrogation mais une révélation, un constat. Comme de nouveaux fruits sur un arbre ou de nouvelles fleurs dans le jardin: "Tiens ceci n'y était pas hier".
Il me semble aussi que lorsqu'on lit des livre tels que Eckhart Tolle ou Jack et bien d'autres, on se retrouve dans un bain qui peut donner des illusions. On sait les choses, on les comprend, mais les vit-on réellement...
Bonne nuit Emmanuel
Tout dépend si on prend ce texte de manière matérielle ou spirituelle.
A vrai dire je ne sais pas si les choses s'inventent ou si elles sont écrites d'avance. Même dans nos choix, nous faisons des choix en fonction de notre passé. Rien n'est complètement indépendant.
Peut-être faudrait-il écrire le mot Réalisation avec une majuscule. Un être Réalisé, c'est "celui" qui n'a plus de temps ni d'espace. Le Samadhi. La mort serait en fait de début de l'Eternité.
Si la vie est un tout, ses morceaux s'inventent au fur et à mesure, jamais ils ne sont comme les pièces d'un puzzle imprimés à l'avance ...
Et la mort inéluctable ne peut être une réalisation sauf en cas de crime ou de suicide ...
Ce texte là, je ne le sens pas ...
Je pense qu'ici c'est une réflexion après coup, un regard sur le chemin parcouru. C'est réaliser que chaque jour est neuf des découvertes de la veille. Ne jamais avoir ce recul reviendrait aussi à vivre inconsciemment. Mais je ne peux dire à cette heure si la mort ferme la boucle...je crois plutôt à cette continuité sans fin.....mais ce que je crois est peut-être tout simplement la vision d'un confort futur agréable...
Oui. Ou un chemin avec ses trous, ses bosses, ses troncs d'arbre en travers. A toujours regarder où l'on met les pieds on est de plus en plus sur le chemin de la clairvoyance.
Il me semble partager cette image. Pourtant en y "réfléchissant", et ce n'est qu'un point de vue actuel, suceptible donc d'être remis en cause, je me demande si j'ai besoin par moments de calme très agréable où tout semble satisfait d'avoir une vision de l'ensemble. Forcément non puisque tout est, semble satisfait. Et n'est ce pas à ce moment là que je sais ce que la vie est, lorqu'elle est vécue sans interrogation ?
Je suis assez d'accord avec ça. Ca demande de l'attention. Ça rappelle aussi le mythe de la tapisserie, avec sa trame sur laquelle on dessine la chaîne. Le motif apparait peu à peu. Bonne soirée.
Ajouter un commentaire
Pardonne moi si j'insiste.
N'as-tu jamais ressenti l'absence d'interrogation ? Où il n'est plus nécessaire de s'interroger ? Où plus personne ne s'interroge ?
Illusion ? Inconscience ? Ou Plongée dans la vie, la vie elle-même sans je pour se demander s'il vit, s'il ne vit pas, comment vivre ?
Mais peut-être ai-je rêvé tout cela (je dis cela sérieusement parce que mes mots ont désormais le parfum du souvenir)