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Vivre notre corps
La richesse ou la pauvreté de notre expérience corporelle détermine notre expérience des autres, notre vision politique, notre conception de ce qui est possible, admissible, juste. Ceux qui voudraient refaire le monde -et qui n'en rêve pas?- ne peuvent le faire qu'à leur propre image.
Mais si leur image d'eux même est fragmentaire, confuse, si leur corps est troué de zones mortes où toute sensation a été réprimée, ils peuvent toujours rêver. Ils ne pourront rien faire de sainement structuré, de vivant, de juste, rien faire qui se tienne debout, rien faire qui ne soit avant même d'être accompli, saboté.
Celui dont le corps est rigide de répressions, de souffrances niées, qu'il le sache ou non-, qu'il y attache ou non de l'importance-, ne pourra jamais agir s'il arrive momentanément au pouvoir, que d'une manière répressive. Devenu le plus fort, il deviendra automatiquement dominateur car il sera toujours lui-même dominé par un ennemi occulte: ses propres automatismes...
Faire face à son passé et à son état présent est une terrifiante gageure. Elle n'est pas à entreprendre par ceux qui fuient le monde, par ceux que concernent seulement leur confort. La prise de conscience de soi n'est guère confortable.
Reconnaître que l'ordre parental, l'ordre social, l'ordre politique sont inscrits dans son corps, qu'ils ont rigidifié son comportement et sa pensée, réduit son champ d'action, est une expérience qu'il faut un sacré courage pour aborder. Il est évident à tous ceux qui s'y sont aventurés que la connaissance de soi n'est pas une fin en soi. C'est un début, un premier pas à partir duquel tout est à faire, à revoir, à re-sentir...
La conscience de soi est une ouverture vers de nouvelles options, de nouvelles actions spontanées, originales, individuelles, isolées, qui elles, et peut-être elles seules, peuvent être renversantes, c'est à dire révolutionnaire.
Thérèse Bertharat et Carol Bernstein: Courrier du corps, nouvelles voies de l'antigymnastique.
Tags : corps
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Commentaires
26Noisette...Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:02
Tjs aussi fatiguée mais ce n' est que mon age ?Tu me rassure .Je ne dois pas me défiler pour autant .
Demain il fera beau et nous serons encore en vacance.Belle nuit a toi.Noisette.25Noisette...Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:02"Savoir se déshabiller des acquis " cela il y a longtemps que je l' ai fais et si souvent ,
comme une remise en question cela permet une vie bcp plus agréable méme si ce n' est pas forcément ce que l'on espérais.
Bonne aprés midi a toi et a Marie-Lou.24Noisette...Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:02
J' ai confondu....cela arrive a rout le monde ,même à moi !!!23le corps a ses rMercredi 13 Novembre 2013 à 14:02En étant juste dans le ressenti, le mental se tait.
Je suis surprise (pour ne pas dire sceptique) concernant les personnes disant avoir une démarche spirituelle alors que le corps est complètement oublié.
On a le corps qu'on a ...marqué de nos gênes et des événements de notre histoire personnelle... Un corps avec ses limites, ses refus, et puis nos déceptions et nos doutes.
On rêve de plus, de mieux... Alors on met des vêtements, on met des masques...
Comment avancer... j'allais dire "quand même" ? Faut-il se réconcilier ... d'abord ? Ou avancer ... "coûte que coûte" ?
"Le corps, ce mystère qu'on habite..." (je ne sais plus de qui c'est ?)
Amicalement
Comme le dit Jean Bouchard d'Orval, le corps a plus de mémoire que de mental.
Cetta phrase me fait penser à quelqu'un en particulier, non?
"Celui dont le corps est rigide de répressions, de souffrances niées, qu'il le sache ou non-, qu'il y attache ou non de l'importance-, ne pourra jamais agir s'il arrive momentanément au pouvoir, que d'une manière répressive. Devenu le plus fort, il deviendra automatiquement dominateur car il sera toujours lui-même dominé par un ennemi occulte: ses propres automatismes..."
bon weekn d
bisousLe corps dit les maux, les non dits. J'en ai quelques expériences assez spectaculaires. Des crampes d'estomac ou à ne plus pouvoir marcher....jusqu'à ce que je comprenne.
Le corps est sacré, mais selon nos croyances a trop été sacrifié au nom de coutumes ou religions au dépend de la liberté.
Bonne nuit!
Le corps est sacré.Réapprendre tout ce qui a été désapris. Quand l'esprit et le corps sont accordés, le coeur chante!
Le plus souvent on traîte le psychisme pour soigner le corps. L'inverse est moins courant....mais semble t-il qu'on y arrive tout doucement.
Merci Ghanda
Le corps était/est souvent utilisé comme un outil qui n'a aucun droit de se plaindre et ne doit recevoir aucun plaisir.
Bises!Que de belles journées en ce mois de septembre. J'en profite pour aller me baigner.
Bonne journée!
Bises
une pionnière dans son registre !
Vous pouvez vous associer avec Eric ( Phytospiritualité ) pour ce qui est du corps ce matin !
Bonne journée à toi .
amitié
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Je reviendrais plus tard .
A bientôt.