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    Le premier tableau que vous avez aperçu en parvenant jusqu'aux abysses de ce site fût Tisch, de Gerhard Richter. Il  montre la vie dans ses clair-obscurs, avec sa large palette de couleurs qui évoquent pour la plupart la joie, et il est le symbole même, selon moi, de sa peinture.

     

    Chez Richter, la joie et la méditation semblent intimement liées, tant dans ses nombreuses oeuvres réalistes que dans son art plus abstrait.

    Sur la toile du premier article, l'archet auquel correspond la couleur fait violemment vibrer la joie, nouvelle corde du violon déjà bien âgé qu'est l'Art.

    Le triomphe des couleurs vives et heureuses, sur la partie droite du tableau, se ressent par leur chevauchement sur le bleu plus terne de l'extrême gauche de la toile.

     

    Sur le tableau présenté dans cet article, l'aube paraît triompher sur la nuit, l'aurore liquide que Richter nous montre paraît reprendre son pouvoir sur une nuit qui ne survit qu'en lambeaux noirs au bas de la toile. Le soleil, illustre compagnon de la joie, surgit à travers ces chutes de lumière, dans une forme paradoxale de nuage.

    Richter nous offrirait-il de réinterpréter les nuages? Loin d'être ceux qui obstruent la lumière, ne seraient-ils pas plutôt ceux qui la rendent désirables, ceux qui nous font faire l'éloge de ce soleil, qui , s'il était présent sans cesse, nous lasserait de ses rayons trop joyeux ? Par l'insertion du soleil dans le nuage, Richter remet peut-être en question notre vision des ténèbres, qui n'existent sans doute après tout que pour mieux désirer cette lumière euphorique.

     

    La droite du tableau semble moins sûre d'elle quand à la joie qu'elle veut apporter. Le sombre bleu qui transperce de cette aube en cascade semble rappeler l'éphémérité d'une lumière pure comme l'aurore..

     

     

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  • Bonjour,

    En tant qu’association tibétaine, nous organisons une tournée nationale de Chants et danses du Tibet et de l’himalaya.

     

    Serait-il possible de vous envoyer des flyers et affiches concernant cet évènement ou bien si nous pouvions échanger nos liens ou encore mieux, envoyer ce message à vos contacts ?

     

     



    “Le Tibet s’invite en France : Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Chambéry, Agen, Angoulême, Bourges, Quimper, Agde, Millau, Toulouse, Grasse, Sisteron, Rennes, Le Mans,... :


    Une troupe de 12 chanteurs et danseurs composée de nonnes, de moines et de laïcs venus de l'Himalaya (Ladakh) nous feront découvrir leur culture par l’intermédiaire d’un unique spectacle de trois heures de danses costumées et de chants destinés à la paix dans le monde. Haut en couleur, musicalité, gaité et joie, rire, bonheur et spiritualité, ce spectacle de trois heures est d'une grande richesse et d'une grande beauté car il allie, pour la première fois en France, les danses et chants sacrés, les danses folkloriques tibétaines et comporte un volet humoristique.

    Unique en France, ce spectacle est un voyage au Tibet !

    Les bénéfices sont intégralement destinés au projet de construction d'une école tibétaine. La troupe himalayenne se produit gracieusement pour cette noble cause.

    Achat des places à la FNAC, CARREFOUR, INTERMARCHE, MAGASINS U, GEANT & BILLET REDUC.COM OU sur http://dansesdutibet.free.fr

    Merci de votre réponse. Nous vous souhaitons une très belle journée.

     

    Padma

     

     

     


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    Ils apportent tant et pour un minimum d'effort quotidien ! C'est le "sport" idéal pour celles et ceux qui n'ont ni le temps ni l'envie de faire du sport, quelque soit leur âge (et j'insiste dessus !). Car vous le savez, l'exercice physique est indispensable à la santé !

    La pratique des cinq tibétains consiste à faire, tous les jours (c'est important), un ensemble de 5 mouvements de yoga simples (appelés rites), qui exigent peu de temps (moins de 10 minutes) et peu d'effort (même pas le temps de transpirer). Malgré cela ces exercices intensifient la souplesse, la musculature et l'acuité mentale, soulagent la tension musculaire, dissipent le stress, améliorent la respiration et la digestion, profitent au système cardio-vasculaire, donnent de l'energie etc.

    Pratique des cinq tibétains

    Les cinq exercices se réalisent tous ensembles à jeun, pieds nus, idéalement le matin. En effet la pratique des 5tibs le soir peut pertuber le sommeil. Lorsqu'on débute dans cette pratique, on réalise d'abord 3 fois chaque exercices (sauf le premier). Après une semaine ou plus (dès qu'on se sent prêt) on passe à 5, puis 7, puis 9 et ce jusqu'à 21 fois.

    Commençons par voir une vidéo montrant les mouvements à faire (le 3e est mal fait, le 6e est facultatif, il concerne l'énergie sexuelle).

    Voyons maintenant plus en détail (les illustrations des rites sont tirées de  The Five Tibetans - Postures of Rejuvenation  - Yogaway). NB. Concernant les conseils de respiration, certains sites inversent ce que je donne ici. Je n'ai pas de réponse définitive concernant les bonnes pratiques respiratoires de ces exercices.

    Premier rite : "le derviche tourneur" ou "la toupie" ou "le cercle"

    On commence debout, face au lever du soleil (pour les exercices du matin), les bras tendus horizontalement. Personnellement je commence par m'étirer le plus possible en hauteur puis je ramène mes bras à l'horizontale. Il faut ensuite tourner sur soi-même, dans le sens des aiguilles d'une montre (si elle se situe sur le sol). On s'arrête quand on sent un léger vertige. Plus ce vertige se produit tôt plus vous êtes "intoxiqué". On tourne idéalement 12 fois.

     

    Rite1

    Cet rite améliore l’équilibre, évacue l’énergie négative et donne une force vitale plus forte et mieux dirigée

    Deuxième rite : "les pieds au mur" ou "la chandelle"

    Allongé sur le dos, les mains placées, paume à plat, le long du corps. On soulève les jambes à la verticale (du moins, le plus à la verticale possible ) et on essaye de mettre le menton sur la poitrine en même temps. Les personnes ayant des difficultés avec cet exercice peuvent monter les jambes fléchies. On inspire pendant qu'on lève les jambes et on expire pendant qu'on les rabaisse


    Rite2-1 Rite2-2 Rite2-3

     

    Ce rite renforce les abdominaux et le cou, stimule le chakra du plexus solaire et tonifie le pancréas et la thyroïde.

    Troisième rite : "l'arc" ou "la demi-lune"

    A genou, les pieds repliés (seuls les orteils touchent le sol), les mains le long des cuisses, on incline la tête le plus loin possible en avant (essayez de poser votre menton sur votre poitrine) puis en arrière (en "tirant" le menton). On inspire pendant qu'on se penche en arrière et on expire pendant qu'on revient en avant.

    Ce rite étire les fléchisseurs de hanches, les abdominaux et le cou, amène l’énergie du plexus solaire vers le coeur et tonifie le thymus, la thyroïde et les surrénales

    Quatrième rite : "le pont"

    Assis, jambe tendus, mains posées à plat sur le sol au niveau des fesses, on s'arcboute en laissant descendre la tête vers l'arrière et en pliant les genoux. On inspire pendant qu'on soulève son corps loin du sol et on expire pendant qu'on revient à la position initiale

     

    Rite4-1 Rite4-2

    Ce rite renforce les épaules, le bas du dos et les fessiers, stimule les chakras de la racine et du nombril, tonifie le thymus et la thyroïde et les surrénales

    Cinquième rite : "le chat" ou "la montagne"

    Mains à plat sur le sol, écartées de la largeur des épaules, jambes tendues, les pieds écartées de la même distance que les mains, seuls les orteils touchent le sol, la tête en direction du lever du soleil, on lève les hanches le plus haut possible en gardant les jambes tendues et en essayant de placer le menton sur la poitrine. Puis on laisse le corps redescendre à la position de départ. On peut aussi faire l'inverse : commencer en "triangle" et descendre (c'est ce que je fais). On inspire pendant qu'on envoit les fesses en arrière pour atteindre la position en triangle et on expire pendant qu'on revient à la position initiale.

    Rite51 Rite5-2

    Ce rite renforce les épaules et le centre, étire l’arrière des jambes, accélère tous les vortex d’énergie / chakras, tonifie le thymus et la thyroïde et les surrénales.

     

     

     Et comme promis le sixième rite:

     

     

    Le sixième rite permet d'élever l'énergie de reproduction du corps. Ce processus d'élévation a pour conséquence non seulement un renouvellement de l'esprit, mais du corps entier.

     

    Dans la moyenne des hommes et des femmes une partie (souvent une très grande partie) de la force vitale qui nourrit les sept vortex est transformée en énergie de reproduction. Cette force vitale se dissipe pour la plupart dans le premier vortex. Elle a ainsi peu de chance d'atteindre les six autres.

     

    Pour devenir des surhommes ou des surfemmes, il s'agit de conserver cette énergie vitale et de l'élever de telle façon qu'elle atteigne tous les vortex, en particulier le septième. De cette façon, vous aurez non seulement découvert « l'Élixir de Vie » tel que le nommaient les Anciens, mais surtout vous l'aurez mis en pratique, ce dont ils étaient en revanche rarement capables.

     

    Ce sixième rite est la chose la plus facile à faire. Vous devriez la pratiquer uniquement au moment où vous sentez un excès d'énergie sexuelle que vous avez envie d'exprimer.

     

    Voici comment procéder :

     

    Debout, laissez lentement s'échapper tout l'air de vos poumons.

     

    Pendant cette longue expiration, pliez-vous en avant et mettez vos mains sur les genoux.

     

    Expulsez encore l'air qui reste et, les poumons ainsi vidés, revenez à position verticale.

     

    Posez vos mains sur les hanches et appuyez. Ceci soulèvere vos épaules. Pendant ce temps-là, rentrez le ventre le plus possible, en soulevant la poitrine.

     

    Gardez cette position le plus longtemps possible.

     

    Vos poumons ayant besoin à nouveau d'air, inspirez profondément par le nez et expirez par la bouche.

     

    En expirant, détendez vos bras en les laissant tomber le long du corps.

     

    Respirez ensuite plusieurs fois profondément par le nez ou la bouche. Cela complète la pratique de sixième rite.

     

    Trois répétitions sont généralement nécessaires pour transformer l'énergie sexuelle et ainsi l'élever.

     

    Il n'y a qu'une différence entre une personne pleine de vitalité, en bonne santé, et un surhomme ou une surfemme. La première transforme sa force vitale en énergie sexuelle. Les seconds élèvent cette énergie pour l'équilibrer harmonieusement dans leurs sept vortex. C'est pour cela qu'un surhomme ou une surfemme rajeunit chaque jour et à chaque instant. Ils créent en eux-mêmes le véritable « Élixir de vie ».

     

    En pratiquant ces rites, vous êtes en voie de devenir de vrais maîtres utilisant les forces vitales pour accomplir ce que vous désirez.

     

    Mais, ne songez pas à élever votre impulsion sexuelle avant d'être préparé à abandonner vous besoins physiques, pour pouvoir bénéficier de cette récompense qui est la maîtrise suprême.

     

    Alors, celui ou celle qui fera le pas, verra tous ses efforts couronnés de succès.

     

     

     

    Raffa le grand ménage


    Exponentielle le blog

     

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    Description

    La marche est une alternance de mouvements passant par le déroulement du pas. Il se fait par une flexion de la cuisse sur le bassin, de la jambe sur la cuisse et une flexion dorsale du pied, provoquant une projection du membre inférieur vers l'avant. Puis le talon attaque le sol et toute la plante du pied se déroule en se posant au sol du talon aux orteils. Le membre inférieur avant se retrouve en position intermédiaire, recevant tout le poids du corps, ce qui libère la jambe arrière et permet de décoller le talon puis toute la plante du pied.  Une extension de toute la jambe arrière se produit alors, extension des articulations coxo-fémorale, genou et cheville. La projection antérieure de la jambe entraîne l'aile iliaque du même côté (os du bassin), ainsi que le membre supérieur opposé vers l'avant.


    Les effets de la marche et de l'alternance

    Travail articulaire

    L'alternance de flexion - extension permet un travail rythmé des articulations coxo-fémorales, genoux et chevilles stimulant le liquide synovial, le cartilage et l'os. La faible ampliude articulaire nécessaire dans la marche génère un mouvement régulier, sans excès ni tension ligamentaire. 


    Travail musculaire

    Les contractions et les relâchements musculaires répétés renforcent les muscles sollicités (psoas iliaque, quadriceps, ischio-jambiers, triceps, jambier antérieur et muscles du pied). Leur alternance agit comme un massage chassant le sang vers le haut, favorisant ainsi la circulation sanguine. Cette succession de pressions et de relâchements tonifie le muscle plantaire, sustenteur de la voûte plantaire. La contraction régulière et réitérée des psoas stimule les viscères, les organes et les ganglions lymphatiques de l'abdomen, augmentant l'élimination des toxines.

    Travail circulatoire

    Sous la voûte plantaire existe un lieu d'échanges circulatoires (apport d'oxygène et élimination du gaz carbonique) ou lac veineux. Les changements d'appui agissent comme une pompe veineuse et stimulent la circulation de retour. Il y a aussi une action sur la circulation lymphatique car la lymphe utilise le circuit veineux, d'où une action sur les oedèmes et les jambes lourdes. La texture des veines profondes et superficielles est formée de fibres élastiques, de fibres musculaires et de fibres du système nerveux autonome servant à la vasoconstriction et à la vasodilatation. La paroi des veines est équipée de clapets anti-retour imposant ainsi un sens unique de circulation du sang et empêchant le reflux veineux. La souplesse et la contractilité des fibres sont indispensables pour la régulation de la pression sanguine et de son débit. L'aspiration du sang des pieds vers le coeur est le résultat de plusieurs mécanismes : la pompe cardiaque, la pression plantaire, la texture des veines. Le mouvement des bras et les contractions musculaires activent la pompe cardiaque qui augmente le flux sanguin vers le cerveau et stimule la production de neurotransmetteurs comme les endorphines.

     

     

     

    Action réflexe

    Le système nerveux et la peau sont étroitement liés. Le pied est une zone privilégiée où aboutissent les méridiens du corps. Avec 72000 terminaisons nerveuses, il occupe avec la main l'espace le plus important dans le cortex par rapport aux autres parties du corps. La voûte plantaire comporte une projection de tout l'organisme avec la présence des points réflexes, près de 92, reliés aux principaux organes. Toutes les fonctions physiologiques (nerveuses, lymphatiques, digestives, motrices, circulatoires, génitales, endocriniennes, optiques, auditives et respiratoires) ont leur représentation précise sur les pieds. La marche agit sur le métabolisme grâce à cette action de massage réflexe plantaire qui décongestionne les organes. Cela permet d'équilibrer les organes, d'augmenter l'énergie vitale et sa circulation et d'engendrer une relaxation profonde et revitalisante.

    Action respiratoire

    La marche régulière et prolongée, selon une intensité modérée, provoque un travail musculaire qui améliore le transport de l'oxygène vers tous les organes du corps et l’élimination des déchets vers les poumons. Comme il n’y a pas ou très peu d’efforts respiratoires au niveau diaphragmatique et thoracique, les poumons ont une liberté facilitant les échanges pulmonaires. Il est donc préférable de marcher en trouvant et en respectant son rythme, tout en préservant une respiration naturelle que l’on peut compter (par exemple inspirer sur 3 pas expirer sur 4). On améliore ainsi les effets cardiaque et pulmonaire et on limite les risques d'insuffisance veineuse.

    Travail global

    Pendant la marche, les bras se balancent et accompagnent le mouvement des membres inférieurs (bras et jambe opposés projetés vers l’avant en même temps). Cela entraîne un mouvement opposé entre les épaules et le bassin, favorisant une rotation légère du sacrum et des vertèbres. Cet élan rythmé apporte une détente avec une sensation globale du corps dans la marche, une prise de conscience de la verticalité et de la statique corporelle. Le niveau d’énergie est augmenté par la répétition et la régularité qui stimulent le cœur d’une façon correcte, puisque le mouvement est physiologique, régulier et équilibré entre le haut et le bas du corps. Si le balancement des bras ne se fait pas ou se fait à contresens, il faut s’en rendre compte et le modifier. En étant très attentif, la rééducation se fera avec la pratique.

    Ainsi, les éléments clés comme la compression de la voûte plantaire, la contraction des muscles des mollets et des cuisses, le massage abdominal et la respiration font de la marche un exercice de premier choix.

    La marche fictive

    Sans déplacement antérieur et sans avancer le pied, monter alternativement sur les orteils d’un pied tout en reposant l’autre pied. Le déplacement n’est que vertical et non vers l’avant. Le triceps, muscle du mollet, est très sollicité ainsi que l’articulation de la cheville. Cet exercice demande une attention particulière sur le mouvement lui-même, la synchronisation dans la mobilisation des pieds et la coordination avec le souffle, tout en agissant sur la verticalité et l’équilibre.

    Les alternances de flexion - extension des articulations genou - cheville, de contractions - relâchements des muscles sollicités, de pression - décompression de la plante du pied, entraînent une action sur la circulation sanguine et énergétique.

    Cette pratique est bienvenue après une position assise prolongée et prend toute sa place à la suite de postures intenses et tenues de flexion ou d'extension des membres inférieurs, agissant alors comme une détente musculaire et circulatoire.

    La montée sur les orteils provoque la surélévation du bassin homo latéral agissant sur les articulations sacro-iliaques. L’alternance du mouvement met en jeu ces articulations, apportant une plus grande liberté au niveau du sacrum. Comme le sacrum et l’occiput (os du crâne) sont liés par les muscles, les ligaments et le liquide céphalo-rachidien, toute action sur le sacrum se répercute sur l’occiput et le crâne, expliquant le lien énergétique entre ces deux zones. Le niveau d’énergie et sa circulation sont amplifiés.


    La marche consciente

    La première étape consiste, en silence et en mouvement, à porter l’attention sur le déroulement du pas et tous les éléments sollicités : le pied, le membre inférieur, l’appui et les changements, l’équilibre et la verticalité, la respiration, le balancement des bras, le corps en mouvement. Il faut aussi synchroniser le mouvement et le souffle (inspirer sur quelques pas, expirer de même), et prendre conscience des sensations du corps en mouvement dans l’espace, ainsi que des perceptions du vent, de l’air sur la peau (frais - chaud, sec - humide, lourd - léger…). On peut aussi écouter les bruits extérieurs et internes, sentir l'espace autour de soi et en soi, regarder et sentir la nature (couleurs, formes, mouvements, bruits…).

    Cette pratique intéresse et focalise le mental sur un ou plusieurs objets, ceux que les sens permettent de percevoir. Elle favorise aussi une meilleure coordination des mouvements apportant régularité, harmonie et fluidité. Elle permet d’entrer en relation consciente avec soi-même, de développer et d’approfondir cette observation, notamment celle du moment présent qui permet d’enregistrer et de soulager tensions et douleurs. Cette attention peut se développer, s’élargir et s’affiner pour favoriser l’ouverture intérieure et extérieure ; elle focalise le mental et en lui donnant des éléments d’observation et de concentration, elle le calme d’une façon indirecte, douce et tranquille ; ainsi, le flot des pensées diminue et les fluctuations mentales deviennent plus conscientes, ce qui favorise le silence intérieur.

    La deuxième étape consiste à pendre conscience du fait d’être attentif à tout cela. C'est alors que la double conscience apparaît : conscience de celui qui exécute et de celui qui observe, acteur et témoin de l’action. Grâce à cet observateur, on peut avoir conscience des mouvements mentaux qui se manifestent habituellement de façon inconsciente. Comme le mental vagabonde sans cesse, l'attitude du témoin nous permet simplement d’enregistrer et d’accepter la pensée, la sensation ou l'émotion perturbatrice qui apparaît et nous distrait. Ensuite, il est possible de revenir aisément et consciemment à la pratique. La marche devient donc une véritable méditation dans l'action, générant un fort sentiment de contentement, de ravissement et de plénitude.

    Le travail en alternance gauche - droite, le mouvement et la conscience du mouvement équilibrent ida et pingala, introversion et extraversion. La répétition, la régularité et la tranquillité du pas pratiquées avec conscience stimulent le système parasympathique, favorisant ainsi la sécrétion de sérotonine, substance tranquillisante. De plus, le système sympathique se trouve freiné, et c'est lui qui sécrète l’adrénaline, l'hormone du stress. Ainsi, la marche consciente engendre une relaxation active profonde, diminuant le stress et augmentant la résistance aux infections, favorisant le sommeil, calmant les émotions et apportant une grande détente mentale.

     

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    Notre site : www.yogasatyananda-france.net


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    http://media.paperblog.fr/i/221/2211517/fleur-dicentra-spectabilis-L-1.jpegDeux petits et mignons clitoris en discussion ..

     

    - Ben dis-donc, il se dit que tu serais frigide!

     

    -Bof, encore une histoire de mauvaise langue!

     

    Entre nous...

    De temps en temps, ça fait monter l'audimat!


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    Indriya  est un terme sanscrit qui désigne les sens du corps. Le indriya yoga nous enseigne que ce qui est reçu par l'intermédiaire des organes des sens nourrit l'esprit. Nous fonctionnons tous à un niveau de surcharge sensorielle à chaque moment dans nos vies, et chacun de nous a une capacité variable. Cette hyperstimulation augmente le niveau d'hormones de stress dans le corps, en même temps l'activation du système nerveux sympathique (lutte ou  fuite). Cet état prolongé accru a un effet négatif sur le système immunitaire et peut se manifester par de nombreuses façons dans le corps, y compris l'anxiété, l'hypertension, les migraines, ulcères, l'asthme, troubles digestifs, maladies de la peau, le cancer et les maladies cardiaques.

     

    Indriya Yoga cherche à ramener le corps en équilibre avec la nature. Cela se fait par pratyahara, ou le retrait des sens. Pratyahara est le cinquième membre des yoga sutras de Patanjali. Lorsque nous nous adressons aux organes sensoriels de l'organisme et nous les  mettons à leur état de repos naturel, nous sommes en mesure de concentrer nos esprits et de prendre des respirations lentes et profondes. Cela détend le système nerveux, qui à son tour calme l'esprit et nous conduit à un sentiment plus profond de la connexion, la compassion, l'intuition, la créativité et de guérison.

     

    Si vous êtes un artiste ou travaillez dans un domaine créatif, Indriya peut être particulièrement utile pour vous. C'est là que vous pouvez commencer à aller plus loin dans le subconscient et l'inconscient, où la source artistique, poétique et créative, et les découvertes scientifiques se trouvent. La connaissance intuitive intérieure va s'épanouir à l'esprit conscient. Ceci est fait grâce à une combinaison d'asanas (postures de yoga), le pranayama (contrôle de la respiration), la méditation, et pratyahara.

     

     

    Texte original

     



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    Tasses et soucoupes Reproduction artistique

    Karlfried Graf Dürckheim aimait préparer le dîner et affectionnait le moment de faire la vaisselle.

     

     


    "Je trouve toujours magnifique ce moment de la vaisselle. Tout est sale et, quelques instants plus tard tout est propre! Chaque fois que j'arrive à prendre l'assiette avec le geste juste et le rythme juste, j'ai la sensation de me purifier intérieurement. Toute action a deux buts: la performance extérieure, ici la propreté du couvert, mais aussi le résultat intérieur pour celui qui réalise cette action. Dans toute action juste celui qui la fait devrait se sentir un peu plus en ordre lui-même. 


    "Le soir, si je me sens un peu tendu par une journée trop chargée, j'ai pris l'habitude d'écouter un disque, par exemple une oeuvre de Haendel. Et au rythme de cette musique je range mon bureau. Je prends un livre et, en le portant comme si c'était le Graal, je marche lentement jusqu'à la bibliothèque. Attentif à chaque pas comme s'il s'agissait d'une cérémonie religieuse. Le livre une fois rangé, je reviens à mon bureau de la même manière. Ainsi, au bout de dix minutes, mon bureau est en ordre et moi aussi!


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    Aum bhur bhuvah svah
    Tat savitur varenyam
    Bhargo devasya dhîmahi
    Dhîyo yo nah prachodayât

     

     

    Dieu est Être, Intelligence et Béatitude
    Suprême Source Cosmique Digne de Louange
    Méditons sur Dieu comme Resplendissante Lumière Divine
    Que Dieu éclaire notre conscience et nous conduit au bonheur suprême.

     

     

     

    EXPLICATION:


    AUM :   Appel à La Volonté Omnipuissante de L‘Unique Dieu (Sarvashaktimân Parameshvara), qui est Absolu (indestructible, éternel), Unique (la seule vérité), et Mystérieux (sans forme matérielle, invisible, infini).

    AUM est le Nom de Dieu dans les Védas.

     

    BHUR BHUVAH SVAH :  La Nature Eternelle de Dieu est :

    Pure Existence Impérissable-(Bhuh- Sat- La Vie)

    Pure Conscience Incréée  -(Bhuvah- Chit- Omniscience)

    Pure Réjouissance Infinie -(Svah- Ânanda- Perfection)

    [Ces trois mots constituent la connaissance essentielle de Dieu- Gnyâna Yoga]

     

    TAT SAVITUR VARENYAM :   Dieu est aussi :

    Mystérieux et Incompréhensible (Suprême) - Tat

    La Source et le Soutien (La Vie) de toute l'existence qui naît, grandit et disparaît- la source de la terre (Bhuh- plan physique), de l‘atmosphère (Bhuvah-plan astral fluidique). 

     



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    Le yoga est un chemin long, qui demande patience et volonté mais la route est si belle!

     

    Le seul soucis, c'est que plus on pratique, plus on a envie de pratiquer, moins on a envie de faire le reste :

    C'est à dire se livrer au jeu social des amis qu'on voit et des soirées qu'on perd en mots inutiles, des films qui ennuient, des spectacles qui font perdre temps et argent, de tout ce qu'on consomme et qui ne nourrit pas, parce que tout à coup, avec le yoga, tout est là !

     

    Il n'y a qu'à tendre la main!

     

    Le moindre petit moment de la journée est un délice, et la pratique quotidienne vaut tous les voyages, toutes les distractions

     

    Non, non, on ne devient pas ermite, renfrogné, grognon, non!

    C'est juste qu'on a plus BESOIN d'aller chercher ailleurs ce qu'il y a en soi

    On s'en réjouit si elles se présentent, mais on ne les recherche plus

     

    Les plaisirs du monde font un brouhaha lointain et étranges parfois on les retrouve, on s'en amuse mais souvent, on ne les recherche pas du tout c'est un état léger, sans mot,

     

    Non, on est pas devenu un béat tout béant!

     

    Mais l'excitation, la frénésie, la course contre le temps, l'agitation, tout cela se calme, on a juste envie de prendre son temps pour savourer le temps

     

    Bien sûr, il reste les jours où l'on est fatigué, hargneux (ça arrive), grincheux, ou coincé mais ces jours là se comptent sur le doigt d'une main

     

    Voilà où mène toute pratique de yoga menée avec enthousiasme, régularité et amour...

     

     

     

    ♥ Ces mots de Tarika que je n'ose pas dire parce qu'ils ne sont pas toujours compris sont aussi les miens ♥


     



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     L’évolution de l’espèce humaine se cristallise autour de la bipédie. Plusieurs théories s’accordent pour attribuer son origine à un changement environnemental. Les conséquences de ce redressement se traduisent physiologiquement. La posture debout, en yoga, s’inscrit dans cette perspective historique. Mais qu'est-ce au juste que se tenir debout ? Depuis combien d'années nous sommes-nous redressés ? Quelles en ont été les conséquences physiques, psychologiques, spirituelles ?

     

    Dans ce redressement, nous nous tenons au centre même de notre évolution, témoins vivants, si j'ose dire, de cette mutation de l'espèce humaine, conscients des changements passés et à venir, inéluctables. En sachant qu'en yoga l'usage dans certaines lignées comme celle de Madras est de commencer la pratique en étant justement debout, l'envie m'est venue de faire un détour par nos ancêtres, d'aller voir du côté des spécialistes et de ce qu'ils ont à dire des différences entre le corps de l'homme préhistorique et celui de l'homme moderne. La bipédie est au centre du débat.

    NOS PREMIERS PAS PRÉHISTORIQUES

    Il semblerait, selon les dernières recherches, que nous ayons partagé avec les grands singes africains un dernier ancêtre commun, dont on cherche toujours la trace. Une des hypothèses les plus couramment admise fait état d'évènements climatiques et géologiques se produisant en Afrique entre huit et six millions d'années. Un fossé d'effondrement creuse le continent depuis le nord de l'Éthiopie jusqu'au lac Malawi, au sud. Cela a pour conséquence l'élévation des contreforts du Rift qui va faire barrière géographique. Le climat change, les pluies venues de l'ouest sont retenues par cette barrière, il pleut moins à l'est, des plantes herbeuses se développent et la savane s'installe. C'est la théorie d'Yves Coppens, connue sous le nom d'East Side Story. D'après lui c'est dans ce contexte que les homininés, notre lignée, émergent, alors que les paninés, sous famille de grands singes africains et groupe frère des homininés comprenant les chimpanzés, les bonobos et les gorilles, restent à l'ouest du Rift. La bipédie plus élaborée est liée à ce nouvel environnement. Elle est acquise alors pour favoriser les déplacements, voir plus loin et détecter les dangers.

    L'arbre est toujours là, mais les grandes forêts ne sont plus l'habitat quotidien. La marche s'impose mais, nous le verrons, la course aussi. De proie, l'homme deviendra prédateur. Pour un autre spécialiste, Pascal Picq (paléoanthropologue maître de conférence au Collège de France) la bipédie, l'outil, la chasse sont des caractéristiques qui existent chez notre dernier ancêtre commun: « Elles apparaissent dans le monde des forêts et sont sélectionnées par la suite dans le contexte des savanes arborées. Ces aptitudes comportementales sont présentes chez des hominidés ancestraux vivant dans les forêts. L'aptitude à se redresser sur les deux jambes fait partie du répertoire locomoteur des grands singes hominoïdes depuis plus de dix millions d'années. Cette marche bipède a été sélectionnée comme une adaptation avantageuse pour la survie de l'espèce lors de ces changements d'environnement comme l'East Side Story. En fait, l'environnement ne crée rien mais sélectionne. »(…)

    Les différences et les spécificités du squelette et de la musculature de l'homme moderne, l'Homo sapiens, découlent de la bipédie permanente et spécialisée qui s'est répercutée sur la forme du pied, des membres inférieurs, du bassin, du tronc et sur la position de la tête.

    « La colonne vertébrale est un peu comme un ressort à ruban, explique Dominique Gommery - chargée de recherche à l'unité de dynamique et évolution humaine du CNRS - les courbures des segments cervicaux, thoraciques et lombaires rendent la colonne plus élastique et plus résistante à la compression. » C'est indispensable pour amortir les chocs quand le talon frappe le sol.

    Prenons la colonne vertébrale et distinguons les caractéristiques propres à l'humain: les vertèbres lombaires sont plus nombreuses et plus larges que chez les grands singes, et leurs apophyses transverses donnent une base solide aux muscles impliqués dans la stabilisation du tronc. Les vertèbres soudées du sacrum et du coccyx sont larges et cette partie vient s'insérer sur un bassin plus trapu. D'où une ceinture pelvienne renforcée. Mais pourquoi? Voici ce qu'en dit Christine Berge, directrice de recherche au laboratoire Etudes et adaptation des systèmes ostéo-musculaires au Muséum d'histoire naturelle: « L'ennemi numéro un d'un mode de locomotion où l'on élève son centre de gravité à presque un mètre du sol, c'est la gravité. Dès lors, le but c'est d'avoir un bassin le plus ramassé possible pour limiter les mouvements cisaillant sur les articulations. Dans la course, il est l'élément clé de la stabilisation. Sa forme qui traduit l'adaptation au poids du corps, a cependant rendu plus difficile l'accouchement qui fait s'enchaîner la rotation puis la flexion du nouveau-né. En quelque sorte, nous avons acquis la spécialisation envers et contre tout. » (…)

    Les australopithèques disparaissent à cause d'un assèchement de leur environnement autour de 2,5 millions d'années. Et nous voilà avec une multiplicité d'autres homininés, pour arriver au seuil de notre espèce d'homme moderne. Depuis trente mille ans, il ne reste plus qu'une seule espèce d'homme, installée sur la planète. Son adaptation est liée à sa culture et à ses moyens techniques. Homo sapiens est le dernier représentant de cette très longue histoire évolutive. Notre morphologie et notre squelette sont plus fins que ceux de nos ancêtres, et « nous sommes uniques parce que nous sommes seuls », écrit Pascal Picq.

    Forts de cette remontée dans le temps et de cette visite de courtoisie à nos vieux parents, la posture debout, en yoga, prend toute sa dimension, et même une dimension singulière: repère dans le temps, dans l'espace, affirmation d'une présence au monde et d'une vigilance à l'instant.

    Elle permet l'immobilité mais prépare et autorise la mise en mouvement, la mise en marche en confiance et conscience vers l'autre, l'inconnu. Le souffle est là... fil ténu parfois mais tenu.

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    Isabelle MORIN-LARBEY
    Extrait de Revue Française de yoga - Juillet 2005


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