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Enfermement
Ce n'est pas parce qu'on est pauvre ou handicapé qu'on est gentil
Ce n'est par parce qu'on a un immense savoir, qu'on est orgueilleux ou faussement humble
Ce n'est pas parce qu'on est arabe qu'on bat sa femme
Ce n'est pas parce qu'on est chauve qu'on est vieux
Ce n'est pas parce qu'on est prof de yoga qu'on est un sage et qu'on médite toute la journée
Ce n'est pas parce qu'on est savoyard qu'on a une tête de lard
Ce n'est parce qu'on fait du bénévolat qu'on a un grand cœur pur
Ce n'est pas parce qu'on est italien qu'on est romantique
Ce n'est pas parce qu'on a un costume et des lunettes qu'on est intelligent
Ce n'est pas parce qu'on aime la bière et le foot qu'on est un beauf'
Ce n'est pas parce qu'on est mal rasé, qu'on fait la tronche et qu'on a un pantalon blanc en lin chiffonné qu'on est un bobo
Ce n'est pas parce qu'on est "femme au foyer" qu'on passe ses journées devant Les Feux de l'amour, un tricot et des bigoudis
Ce n'est pas parce qu'on est un banquier qu'on est un sale con
Ce n'est pas parce qu'on est joli(e) qu'on est stupide
Ce n'est pas parce qu'on est un homme aux cheveux longs qu'on est libertaire
Ce n'est pas parce qu'on a été maltraité qu'on maltraite ses enfants
Ce n'est pas parce qu'on est gros qu'on mange trop
(Libre à vous de poursuivre, je complèretai la liste avec votre nom.
J'en rajoute de temps à autre entre les lignes)
Ce n'est pas parce qu'on a un métier peu valorisant au regard d'autrui
qu'on a pas de valeur
(K.role)
Ce n’est pas parce qu’on est entouré qu’on ne se sent pas seul
Ce n’est pas parce qu’on est bavard qu’on ne sait pas écouter
Ce n’est pas parce qu’on est silencieux qu’on a rien à dire
Ce n’est pas parce qu’on dit Ok, qu’on est d’accord
Ce n’est pas parce qu’on est vieux qu’on est con
Ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on ne connaît rien à la vie
(Miche )
Ce n'est pas parce qu'on a un peu plus d'un demi siècle
que l'on acquis la Sagesse!
Ce n'est pas parce qu'on essaye d'être présent à soi-même,
que l'on y Est en permanence!
Ce n'est pas parce que l'on est Doux que l'on ne peut pas être piquant!
(Danielle)
Ce n'est pas parce qu'on a été quitté(e), qu'on n'a plus de valeur.
Ce n'est pas parce que on travaille vite et bien, qu'on est corvéable à merci.
Ce n'est pas parce que l'on est timide et que l'on n'ose pas parler,
que l'on n'a rien à dire.
(Suzame)
Et quand bien même, si parmi ces qualificatifs nous trouverions quelque chose de vrai,
pensons à la personne sur cent qui ne serait pas cela.
Cette personne c'est peut-être vous, c'est peut-être moi.
Ce que vous êtes, ce que je suis,
a mille visages.
Gare aux apparences, rien n'est jamais comme on pense
Se laisser définir nourrit les croyances,
empêche d'évoluer et d'être libre.
Un beau texte de Stevenson pour illustrer:
Deux chevaux de trait, un hongre et une jument, furent emmenés à Samoa et mis à pâturer avec un cheval de selle dans un pré où ils pouvaient galoper librement. Ils craignaient un peu de s‘approcher de lui car ils voyaient bien que c’était un cheval de selle, et ils pensaient qu’il ne daignerait pas leur adresser la parole. Quant au cheval de selle, il n’avait jamais vu de si grandes créatures. Ce sont sûrement de grands chefs, pensa-t-il, et il les aborda courtoisement en leur disant : Madame, Monsieur, vous venez des colonies, si je ne me trompe ? Je vous fais mes hommages respectueux et vous souhaite une cordiale bienvenue dans notre île.
Après lui avoir jeté un regard désapprobateur, les colons se consultèrent :
- Qui cela peut-il être ? dit le hongre.
- Sa politesse me paraît suspecte, dit la jument.
- Ce ne doit pas être quelqu’un d’important, dit le hongre.
- Tu peux être sûr que ce ne doit être qu’un Canaque, dit la jument.
Puis ils se tournèrent vers lui.
- Va au diable, dit le hongre.
- Quelle impudence ! Oser s’adresser à des personnes de notre qualité ! s’écria la jument.
Le cheval de selle s’éloigna.
- J’avais raison, pensa-t-il, ce sont de grands chefs.
Pris chez Vieux Jade
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Commentaires
13daniellegMercredi 13 Novembre 2013 à 14:15Ce n'est pas parce qu'on a un peu plus d'un demi siècle que l'on acquis la Sagesse!
Ce n'est pas parce qu'on essaye d'être présent a soi-même, que l'on y Est en permanence!
Ce n'est pas parce que l'on est Doux que l'on ne peut pas être piquant!
12SuzameMercredi 13 Novembre 2013 à 14:15Ce n'est pas parce qu'on a été quitté(e), qu'on n'a plus de valeur.
Ce n'est pas parce que on travaille vite et bien, qu'on est corvéable à merci.
Ce n'est pas parce que l'on est timide et que l'on n'ose pas parler, que l'on n'a rien à dire.
11naradamuniMercredi 13 Novembre 2013 à 14:1510rolandMercredi 13 Novembre 2013 à 14:15ça me rapelle la grande leçon que l'observation de la migration des grues apporte à la pensée :
http://miiraslimake.over-blog.com/article-4018978.html
Ah oui!
"Si les écossais sont sensés être avares (est-ce seulement vrai?) il n'y en a pas moins des dépensiers. Il y a des policiers humains et civilisés (en tout cas dans le temps il y en a eu ). Il y a des israéliens qui reconstruisent les maisons dynamitées des palestiniens, il y en a même des anti-sionistes, comme autrefois le père de Yéoudi Ménuhin ou actuellement Jean Baumgarten, il y a des femmes qui s'interessent à autre-chose que leur nombril, etc, etc, etc
Seule la mort est partout est toujours (c'est le cas de la dire!...) la même.
La mort, et les produits du capitalisme et de la grande distribution !"Yog ... merci.
Quelques propositions, je crois bien, quand j'en remplirai des pages, tant cela me parle.
Ce n’est pas parce qu’on est entouré qu’on ne se sent pas seul
Ce n’est pas parce qu’on est bavard qu’on ne sait pas écouter
Ce n’est pas parce qu’on est silencieux qu’on a rien à dire
Ce n’est pas parce qu’on dit Ok, qu’on est d’accord
Ce n’est pas parce qu’on est vieux qu’on est con
Ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on ne connait rien à la vie
Et puis se dire que nous pouvons changer à chaque instant. Se voir neuf, et regarder également l'autre neuf.
Un long chemin pour comprendre dans d’autres rencontres, rares et si belles, que mon plus grand ennemi n’est pas ce monde dehors, mais en moi. C’est là que nait le conflit sous toutes ses formes, la peur, l’angoisse, l’agressivité, la certitude, l’arrogance, la défense, le jugement et l’accusation.
Lâcher prise.
Il ne laisse rien à côté, dissout toutes les souffrances dans son mouvement d’acceptation, et libère toujours plus d’espace, une respiration. Rien ne s’oppose à ça, juste on peut encore glisser dans les schémas du passé, retrouver le conflit larvé, qui ronge, grignote, qui dresse des barrages sur le fleuve du vivant.
Lâcher prise.
Alors, plus de dedans et de dehors, la personnalité s’effaçant dans ses traits exacerbés par la lutte, transparence d’un sourire sans objet.
Alors, se reconnaître et reconnaître "chaque autre" dans son essence qui est pure lumière.
Oui on juge trop souvent les gens sur leur apparence ou leur métier, sans même chercher à savoir qui ils sont
Bon week-end
Et oui, je vois bien les attitudes qui changent selon le métier qu'on annonce. C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je ne demande jamais la profession des gens. Je veux savoir d'abord ce qu'ils Sont.
Merci Carole!
♥♥♥
Peu importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c'est l'objet de ce désir qui brûle en toi à t'en faire mal ; ce que je veux savoir, c'est si tu oses, ne serait-ce que rêver de réaliser le désir profond de ton coeur.
Peu importe l'âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de passer pour un fou, une folle, au nom de l'amour, au nom de tes rêves secrets, au nom de la simple aventure d'être vivant.
Peu m'importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune. Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t'es ouvert aux trahisons de la vie ou si tu t'es ratatiné, refermé de peur de ressentir une douleur de plus. Je veux savoir si tu peux t'asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l'éviter ou de la travestir.
Je veux savoir si tu peux être un avec la joie, la mienne ou la tienne; si tu peux danser sauvagement, laisser l'extase te remplir jusqu'au bout des doigts et des orteils sans nous prévenir constamment de faire attention, d'être réaliste sans nous rappeler à chaque seconde que l'être humain a des limites dont on doit tenir compte.
Peu importe que l'histoire que tu racontes soit vraie ou fausse. Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu'un pour rester fidèle à toi-même; si tu peux supporter d'être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme; si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance.
Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n'est pas très joli au jour le jour et si tu as choisi de nourrir ta vie à cette source.
Je veux savoir si tu peux vivre avec l'échec, le tien comme le mien, te tenir néanmoins au bord du lac et crier OUI à la pleine lune argentée.
Peu importe où tu habites, combien d'argent tu as. Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu'il faut pour les enfants.
Peu importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t'en aller ou à reculer.
Peu importe ce que tu as étudié, où, avec qui. Je veux savoir ce qui te soutient à l'intérieur quand tout le reste s'est évanoui.
Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides.
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oui ! je suis une preuve vivante de ce que vous dîtes là ! ce n'est pas parce que je fais un travail idiot que je suis idiote !!!! je ne me suis jamais laissée enfermée dans ma fonction et maintenant, je vois que c'est payant ! c'est beaucoup grâce au blog que j'ai pu être celle que je suis malgré tout le poids des étiquettes sociales... (c'est la première fois que je poste un commentaire sur votre blog que je visite régulièrement et que j'aime beaucoup)