• Lorsque nous passons plus de temps sur des écrans que dans la vraie vie,  celle faite de rencontres et d'espaces naturels, le monde qui défile sous nos yeux nous apparait plutôt morose et sans espoir.

    Pourtant, il est où le malheur lorsque nos pieds nus écrasent les perles de rosées dans l'herbe fraiche au petit matin?

    Il est où la malheur, quand le rayon de soleil vient illuminer juste cette partie de la pièce et que pourtant tout notre monde s'éclaire comme un miracle?

    Il est où le malheur le matin dans le parfum du café?

    Il est où le malheur à chaque fois que notre corps, tête renversée, inspire de grandes goulées d'air vif?

    Il est où le malheur quand assis sur une chaise ou à terre, les yeux fermés, les oiseaux laisse venir à nos oreilles les cris de leur insouciance?

    Il est où le malheur quand le petit enfant chantonne en jouant et d'un seul coup accourt dans vos bras?

    Il est où le malheur quand vous êtes réveillée par la mélodie de la pluie sur les carreaux? 

    Il est où le malheur quand le soleil tendrement orangé prend son temps pour se lever et danse ses lumières à travers les branches balancées par le vent?

    Il est où le malheur au moment où les mûres dans la casserole diffuse la rondeur de leur sucre prometteur?

    Il est où le malheur quand tous assis sous le cerisier, les voix et les rires se mélangent aux bruissements de l'univers?

    Il est où la malheur quand tout devient silencieux, que la paix a rejoint les profondeurs...

    Le malheur, c'est de la joie que nous avons oubliée, celle qui est pourtant toujours à portée de cœur.

     

    Il existe le monde qui se raconte et le monde vécu à travers nos sens. Lequel est le plus réel? Si aide doit être apportée au monde parce qu'un élan nous y invite, chaque instant sera également découpé en sensations. Tout est toujours et seulement écoute.

    Il est où le malheur dans tous les instants?

     

    Il est où le malheur dans tous les instants?

    Il est où le malheur dans tous les instants?


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  • Résultat de recherche d'images pour "identification spiritualité"

    La plupart des humains sont identifiés à ce qu'ils croient être: une personne, un corps, un mental. Or tout ceci est mouvant, changeant, inconsistant, mourant.  Mourant et pourtant bien vivant et que l'on peut toucher. C'est de là que vient la confusion. Je vois alors je crois. Pourtant avec un gros microscope, je vois les cellule de mon corps disparaitre et d'autres renaître. Rien n'est figé, sauf l’apparence. La vie me traverse, je suis traversée par la vie, par chaque souffle, je suis la vie et je ne suis rien, je suis heureuse de n'être rien car je suis libre. Libre comme la vague dans l'océan.

    Cela n'empêche en rien de vivre avec les autres, de suivre ce qu'il y a à suivre. Dans cette vie relative, bien sur qu'il faut des repères pour fonctionner au quotidien. Le problème majeur, c'est de ne plus réaliser que ce ne sont que des repères. Alors on se prend pour untel avec telle histoire alors que ce n'est qu'une mémoire, On se prend pour son corps ou telles possessions ou relations, alors que ceux-ci ne sont que matières et jeux interdépendants et mouvants.

    La plupart des humains sont conditionnés mais ne le savent pas, alors ils souffrent. Les hommes souffrent de perdre ce qu'ils ne possèdent pourtant pas. La mémoire de ce qui n'existe plus les fait encore souffrir. Il suffirait simplement d'écouter ce qui se vit en sensations, là, dans l'instant, ce qui se dit en pensées, maintenant, et réaliser que tout ça est juste du rêve. Pourquoi continuer à souffrir avec du rêve?

    Ce ne sont pas les conditionnements et les dépendances le problème, car de toute façon nous ne pouvons pas vivre sans être dépendant, ne serait-ce que le besoin d'air pour respirer. Le problème c'est de prendre ces conditionnements -les mémoires, pour ce que nous sommes.

     

    La vie me traverse,

    je suis traversée par la vie,

    par chaque souffle,

    je suis la vie et je ne suis rien,

    je suis heureuse de n'être rien

    car je suis libre.

    Libre comme la vague dans l'océan.

    Résultat de recherche d'images pour "vague dans l'océan"

     

    Merci Lise! yes

    http://satsongs.eklablog.com/

     

    Vidéo FB

    L'ego ne peut pas être la source de la libération car l'ego ne peut pas vouloir la libération : cela signifierait sa mort. C'est comme si l'ego cherchait sa propre perte ; ce serait une sorte de suicide pour lui. La libération est l'absence d'ego. Il faut donc dépasser le stade du mental, de l'ego. Il ne faut plus penser, il faut oublier les mots, les pensées, les concepts, les idées... Il n'y a plus de logique, de raison, etc. Seulement reste le « Je Suis. » - Rava

    « Que reste-t-il quand il ne reste plus rien ? » - Satprem

     

     


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  • La cause des causes

    Ce qui pourrait me faire souffrir (je le mets au conditionnel mais ça me provoque toujours -et quand même un pincement au cœur), ce n’est pas le capitalisme, la pollution, la disparition de la planète ou même l’idée de ma propre disparition, non, ce qui pourrait me faire souffrir c’est de constater que chez la plupart des humains il n’y a pas eu Le basculement et que c’est parce qu’il n’y a pas eu ce basculement qu’il y a le capitalisme, (tous les ismes d'ailleurs), la pollution et peut-être bientôt la disparition des humains. Chez tous ces philosophes et penseurs actuels (Onfray, Cousin, Chouard, ...) – qui ont de très bonnes idées par ailleurs-, tous ces psychologues, ces aidants aux thérapies diverses et variées, tous ces gens qui parlent de spiritualité, et même des profs de yoga, je ressens assez vite que leurs propos ne sont pas habités de cette essence, ce recul. Ils nomment les choses, toujours avec un regard objectif, une vue sur l’extérieur, sans jamais avoir vu QUI regardait. Pourtant tous nos ennuis commencent ici: ne pas savoir qui nous sommes.
    Allez, dites-moi que ça vous fait aussi ce petit pincement, ça me ferait un peu (beaucoup) plaisir  

     


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  • http://www.lebensfreude360.de/images/kunde/Blumen.jpg

     

    ✿♪♫•*¨*•.¸¸ ✿  ✿♪♫•*¨*•.¸¸ ✿ 

     

    Texte de janvier 2013...toujours pareil smile

    "Pas envie de venir ici. Et puis si.

    Lu trop de mots identiques comme chaque année. Entre la politesse d'usage et les mots ressentis du plus profond de l'âme, je ressens toutes les nuances.

    Même s'il est plus que souhaitable que tout le monde mange à sa faim, ait un toit ou ne vive pas avec le bruit des bombes, de mon côté, je ne désire rien, même pas le vœu d'être sage. De ce fait, je ne saisis plus vraiment le sens de ces phrases "que tes vœux se réalisent".

    Ce qui m'a fait revenir ici ce sont les mots d'une amie: "....que nos petites ballades, nos cinés et nos tasses de thé durent encore...".

    Alors ce que j'ai envie de souhaiter à tous est de ressentir l'extraordinaire dans l'ordinaire. Tout est bouffée d'air frais. Juste le silence au fond des vibrations... ou l'inverse. Chaque matin redécouvrir mes bras pour m'étirer, ressentir mes plantes de pieds sur le plancher, faire mes tartines, dérouler mon tapis, respirer,...

    Je vous souhaite donc simplement la vivance .

     

     

    ✿♪♫•*¨*•.¸¸ ✿  ✿♪♫•*¨*•.¸¸ ✿ 

     

     

     

     

    Article écrit par Josette Sauthier:

    Se désencombrer et laisser partir tout ce qui est inutile.....

    Pour l'année qui vient, prenons une bonne résolution : se désencombrer de tout ce qui est inutile, de tout ce qui ne peut plus être changé, de tout ce qui nous freine sur la voie de l'accomplissement et de la paix intérieure.

    Les blessures de l'ego ne mènent pas vers la sagesse ni vers le bien-être intérieur.

    Il faut parvenir, pour NOTRE paix, à s'élever au-dessus de l'ego blessé, en acceptant de pardonner, ou du moins, en acceptant de se libérer des pensées négatives associées à notre passé.

    Travailler sur soi, c'est avoir le courage de se dépouiller totalement.

    Avoir le courage de regarder à l'intérieur de soi d'un œil objectif, ni critique, ni laxiste, et se demander ce qu'on pourrait vraiment laisser aller : les vieilles rancunes, le ressentiment causé par le comportement d'une personne envers nous, qu'on nourrit et qu'on entretient depuis trop longtemps pour garder le contrôle sur la situation ou sur la personne.

    Ressasser ne fait du mal qu'à nous-mêmes, en nous rongeant de l'intérieur.... la personne en question ne sera nullement perturbée par nos pensées intérieures négatives !
    Cessez de lui donner le pouvoir de vous faire du mal !
    Faisons notre introspection et choisissons la paix intérieure, pour notre plus grand bien-être, pour avancer, pour pouvoir enfin tourner la page et passer à autre chose !

    Pour pardonner, quand on n'y arrive pas, lire PARDONNER ET SE PARDONNER
    Pour oublier le passé, lire :

    OUBLIER LE PASSE.
    LÂCHER-PRISE..

     

     

     

     


    Fraternité
    le lieu du coeur
    maison de paix
    Les thérapeutes d'A
    Harmonie
    Spiritualité
    Cours sur la paix
    cercle de paix

     

     

     

    http://sophro-holistic.monsite.orange.fr

    http://fraternel.monsite.orange.fr

    http://bienveillance.monsite.orange.fr

    http://la-paix.monsite.orange.fr

    http://maisondepaix.monsite.orange.fr

    http://maisondepaix.site.voila.fr

    http://initiation.site.voila.fr

    http://shanti.site.voila.fr

    http://relaxecole.site.voila.fr

    http://meditation.site.voila.fr

    http://lapaix.site.voila.fr

    http://sophrologie-infos.site.voila.fr

    http://sophrologie49.site.voila.fr

    http://biosophie.voila.net

    http://lapaix.populus.ch

    http://krishnamurti.populus.ch

    http://www.verslapaix.fr.gd

    http://krishnamurti.fr.gd/

    http://surlapaix.blogspot.com
    http://conseil.weebly.com

    http://sophrologie.weebly.com

    http://evidence.webobo.com
    http://sophro.webobo.com
    http://source.webobo.com
    http://www.tao-yin.cmonsite.fr  
    http://www.eveil.cmonsite.fr 
    http://www.shanti.cmonsite.fr
    http://www.sophrologie.ici.st
    http://harmonie.wifeo.com
    http://patrick-vigneau.over-blog.com

    http://la-paix.over-blog.com

    http://www.everyoneweb.com/kwanyin

    http://paix.webnode.fr

    http://lapaix.webnode.fr

    http://letao.webnode.fr

     

     

     

     

     


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  • http://2.bp.blogspot.com/-C_vGAO169PY/TY8gobMpP9I/AAAAAAAAAJ4/i_GS5zQekDI/s1600/tolerance1.jpg 

    Miche écrit:

    "La tolérance ?

    Le comble de la séparation par la politesse, le bon ton, la bonne forme, l’énergie sauvage disciplinée,..."

    Au premier abord, la tolérance serait vue comme quelque chose venant du cœur, la bonté incarnée de celui qui s'épanche. Les enfants viennent chez vous, vous arrachent les fleurs du jardin ou sautent sur les canapés, il ne faut rien dire, ce sont des enfants, il "faut " les tolérer. Vous ne pensez pas comme l'autre, vous le trouvez égoïste, sale ou stupide, mais vous gardez vos remarques pour vous because tolérance.

    Bien sur, dire tout ce qu'on pense serait la guerre assurée et si on le dit, il faut alors choisir son vocabulaire. (Là j'avoue avoir encore un peu de travail....mais ne le dites à personne)

    Le problème n'est pas là.

    Le problème, c'est ce qu'on croit être à travers ce mot. Je tolère, donc je suis quelqu'un de bien?

    NON! Si on apprécie vraiment quelqu'un ou une situation, il n'y a pas besoin de tooolérer.

    Si on tolère, c'est tout simplement qu'on ronge son frein....se voilant la face sous ses prétendus bons sentiments ...jusqu'au jour où ça explose.

    Cela dit, on pourrait utiliser la tolérance (ou autre vertu...mais qu'est-ce qu'une vertu? ) comme exercice. A force de pratiquer, on transforme son caractère jusqu'à ce que ça devienne naturel. (Très bon document ici)

    Enfin, bon, c'est mon point de vue, vous n'êtes pas obligés d'adhérer. Un peu de tolér....


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  • http://www.linge-et-maison.com/img/p/3/8/9/0/1/38901.jpg

     

    Blanc comme le dessus de ma couette lissée dans une chambre bien rangée.

    Ordre extérieur, ordre intérieur.

    Calme d' un manteau de neige.

    Perles ruisselantes sur les carreaux propres.

    Pluie de rentrée. 

     

    Du Bobin dans L'Homme Joie

    "Bach est un enfant dont l'angoisse est si grande qu'il fait venir l'éternel à son chevet"

     

    Il parle de la vaisselle:

    "Mes mains sont contentes de retrouver les assiettes fleuries, de les ressusciter sous une pluie d'eau chaude et citronnée. Faire la vaisselle est une activité métaphysique qui redonne à un morceau de matière un peu d'éclat du premier matin du monde. Dans les lointains une télévision accomplit sa morne besogne comme un bourreau tranchant sans émotion les têtes divines du silence et du songe. Un train de publicités déchire l'air, une pluie de miracles tristes s'abat sur le monde, dont les prophètes sont des créatures jeunes, lisses, au sourire millimétré. Nous devons être très malheureux pour engendrer de tels rêves compensatoires.  Les reliefs du repas glissent dans la poubelle tandis que dans mon dos les mannequins marchands dressent sur les ondes leur table infernale. L'absence de vérité dans une voix est pire que la fin du monde. On ne tord pas un rayon de soleil. La vaisselle renait deux fois par jour. Son mouvement est celui des marées, une pulsation de l’énigmatique banalité des jours. J'aime faire la vaisselle "à l'ancienne": à la main. Les mannequins au masque d'or vantent des choses extraordinaires. On dirait qu'ils ont trouvé un remède contre la mort - mais la mort n'est pas une maladie. Un verre de cristal se brise dans l'évier, un peu de sang perle à mon doigt - un nuage rouge sur ciel de chair, un poème bredouillé du vivant. Les animaux, les nuages et les assiettes connaissent le plus grand heurt de la vie. Leurs mélancolies, leurs délitements, leurs bords ébréchés en témoignent. Je suis partisan des bouses de vache, des livres en papier et de la vaisselle faite à la main. Je n'ai jamais rien vu de vrai que la vie blessée, rougie de maladresse".

     

     


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  • sur-la-route-de-la-vie-copie-1.jpg

     


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  • http://fuzzscriptum.files.wordpress.com/2009/06/priere.jpg

     


    Quand on sait que partout les droits de l’homme sont bafoués, que le rouge coule à flot,

     

    Quand il a été dit tant de fois que les politiciens ne servent trop souvent que leur propre cause,

     

    Quand on a réalisé que les éléments naturels ne pouvaient pas être contrôlés et qu’à chaque seconde la vie était trop précieuse pour la gaspiller dans des désirs sans fin,

     

    Quand on a compris que l’homme était un loup pour l’homme et que s’il n’était pas loup, le monde serait une verte prairie, sans plaies, ….

     

    Alors on peut bien écrire encore des milliers de choses, ce ne sera toujours que la question d’humains situés ici ou là, ce monde,  gigantesque jeu d’échecs.

     

    Ne plus perdre de temps  pour juger qui a tord ou raison.

     

    Sur le fil,

    Juste retrouver l’Inspir.

     

    15 mars 2010

     


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  • http://www.monquotidienautrement.com/sites/default/files/imagecache/Illustration/illustrations/Le%20soufflet.jpg 

     

    Tellement de choses à dire, à partager...

    des films vus,

    des rencontres,

    des livres lus,

    des malheurs,

    des musiques entendues,

    des réflexions qui  traversent l'esprit,

    des impressions,

    des histoires vraies,

    des sentiments,

    des bonheurs,

    des contradictions du monde humain,

    des recettes de cuisine,

    des anecdotes,....

     

    Screugneugneu, la tête comme un soufflé.

     

     

    Tout dire  serait comme vivre deux fois la même chose... 

     

    Hum?

     

     

    Pas tout à fait, ce serait juste mémoire déposée.

     

    Oui mais des millions de gens déposent leur mémoire, leur appétit de se dire. 

     

    Alors flûte!

     

     

    ............

     

    ........

     

    ....

     

     

     

    SILENCE.

     

     

    ....enfin peut-être juste pour aujourd'hui, hein?

     

    Bon weekend!

     

    Patrick Viveret : « Il faut accepter de ne pas tout vivre  mais vivre intensément»

     

    http://www.vert-costa-rica.fr/wp-content/uploads/2013/11/chez-habitant-costarica.jpg

     
     

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  • http://static.skynetblogs.be/media/101066/dyn002_original_600_1000_jpeg_2516396_df3655339e94a4d5ce0bd308b4e0db12.jpgLes échanges épistolaires sont rarement d'une grande clarté ou d'une grande vérité.

    Rien ne remplace un vis à vis ou côté à côté. 

    Peut-être même n'y aurait-il plus besoin de mots puisque la  communication est en grande partie non verbale.

    Les mots ont pour rôle d'informer.

    Ils sont comme le mental: un outil.

    Les regards et les gestes en disent beaucoup plus long sur les liens ou les conflits intérieurs.

    Écrire: quand l'un dit cela, l'autre entend ceci.

    L'un répondra en fonction et l'autre sera étonné.

    Et puis quoi de plus facile que de montrer seulement la face lumineuse de la  pièce?

    Il faut avoir beaucoup œuvré sur soi pour pouvoir être clair dans ses messages écrits.

    Le dépouillement est un grand saut dans le vide.

    Si je disais tout, est ce qu'on m'aimera encore se demandait l'enfant?

    Je crois que oui, et même beaucoup plus, répondra l'adulte.

    A chaque instant regarder son micmac et basta la triche

                                                                           De tout ce que je ne possède plus, je deviens riche

                                                                          

                                                                             ...Grand saut dans le vide et plume au vent.

     

     


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