• Franck Terreaux Un saut dans le vide avec José Le Roy

     

     

     

     

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    « Le goût de l'EssentielL'essentiel »

  • Commentaires

    2
    Elena
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:54
    Elena
    J'ai un regard un peu critique mais juste pour parler de ce que j'ai senti en regardant cette vidéo. Et bien je dois dire que cela m'a d'abord agacé, j'ai même failli m'endormir, lol, et puis je crois bien avoir relié avec un petit morceau de vécu quelque part, car les dernières secondes m'ont parlées.

    Thanks Yog pour ce petit saut :)
    1
    Vendredi 19 Octobre 2012 à 02:02
    Yog' La Vie

    Oui, sans plus. Je trouve ce texte ci-dessous beaucoup plus parlant, mais parfois, pour ceux à qui ça ne parle pas, il est besoin de pédagogie.

     

    Que voyez-vous dans la direction que désigne ce doigt?

    Une tête? Une boule de chair colorée?

    Ou bien un espace vide, illimité et conscient?

    Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête. Je découvris instantanément que ce rien où aurait dû se trouver une tête, n’était pas une vacuité ordinaire, un simple néant. Au contraire, ce vide était très habité. C’était un vide énorme, rempli à profusion, un vide qui faisait place à tout – au gazon, aux arbres, aux lointaines collines ombragées et, bien au-delà d’elles, aux cimes enneigées semblables à une rangées de nuages anguleux parcourant le bleu du ciel. J’avais perdu une tête et gagné un monde.

    Tout cela me coupait littéralement le souffle. Il me semblait d’ailleurs que j’avais cessé de respirer, absorbé par Ce-qui-m’était-donné : ce paysage superbe, intensément rayonnant dans la clarté de l’air, solitaire sans soutien, mystérieusement suspendu dans le vide, et (en cela résidait le vrai miracle, la merveille et le ravissement) totalement exempt de « moi », indépendant de tout observateur. Sa présence totale était mon absence totale de corps et d’esprit »

     

    Douglas Harding "Vivre sans Tete" Edition Le Courier du Livre

     

    Décoiffant, non?

     

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