• Hatha-Yoga-Pradîpikâ (introduction, chapitre I et II)

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    Le Hatha-Yoga-Pradîpikâ se divise en quatre sections L'intérêt de faire référence aux textes traditionnels est grand. Ils permettent de ne pas nous fourvoyer et de voir, sans fantaisies, ce qu'est le Yoga.

     

    Ils indiquent clairement le chemin et donnent, dans les grandes lignes, les outils exacts qui servent, sur ce chemin, de véhicule. Bien sûr ils doivent être interprétés. Cette interprétation devient le manuel d'utilisation et apporte les éclaircissements nécessaires.

     

    Il est exact que l'on doivent les considérer comme des aides mémoires, l'essentiel devant rester l'enseignement oral. La difficulté sera de trouver quelqu'un capable techniquement et personnellement d'en donner les clés. Il ne pourra s'agir que de quelqu'un ayant lui-même reçu cet enseignement.

     

    La connaissance exact du yoga, quand bien même n'est-elle au début qu'intellectuelle, nous permet de ne pas nous laisser avoir par n'importe quel maître, guru, professeur qui s'est auto-initié et enseigne plus ses initiatives ou pulsions personnelles que la voie elle-même dans tout son déconditionnement et sa légèreté.

     

    Ces textes donnent des techniques, une méthode, des conseils, suffisamment précis pour nous indiquer ce qu'est le yoga et, à fortiori, ce qu'il ne peut pas être.

     

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    Nous connaissons en Français deux traductions de ce texte. .La première, la plus ancienne, est celle de Tara Michaël parue aux éditions Fayard dans la collection "Documents spirituels".

     

    L'introduction au texte est intéressante, la traduction est tout à fait satisfaisante, les commentaires abondants et fort documentés. Bien qu'il semble, au fil de l'ouvrage, que l'auteur n'a pas une connaissance, une expérience, très précise des techniques et du "milieu" du Hatha-Yoga, cette traduction reste néanmoins une référence.

     

    La deuxième est celle de Swami Muktibodhanada Saraswati avec les commentaires de Swami Satyananda Saraswati parue aux éditions Satyanadashram. Cette traduction n'a pas la rigueur de la précédente, mais les commentaires - très abondants et bien illustrés- nous semblent plus intéressants pour un "Yogi contemporain". Comme toujours, Swami Satyananda fait preuve d'une rare habilité pour rendre compréhensibles les notions où les techniques. Il ne tombe pas pour autant dans une vulgarisation excessive qui dénaturerait l'essence du texte. Sans trahison, il met le Hatha-Yoga-Pradîpikâ au niveau des lecteurs Occidentaux.

     

    Ces deux traductions sont complémentaires, celle de T. Michaël s'étend sur 300 pages, celle de S. Muktibodhanada sur 800.

     

    Les textes de base du Hatha-Yoga

    Ils ne sont pas légions. En plus du présent, il y a la Gheranda-Samhitâ - traduite et commentée par Jean Papin aux éditions Dervy en 1992 (sous titrée: Le Yoga du Corps) - la Goraksha-Shataka et la Shiva-Samhitâ qui sont, à notre connaissance, non encore publiées officiellement dans une traduction française. En ce qui concerne cette dernière, nous en publierons une traduction intégrale.

     

    La datation de la Hatha-Yoga-Pradîpikâ est assez aléatoire, comme tous textes concernant un enseignement oral. Néanmoins elle a fait sa première "apparition officielle" vers le XVme siècle. Selon l'avis le plus généralement admis, le Yoga - et particulièrement sa branche Tantrique dont le Hatha-Yoga fait partie - est une science et une pratique multi-millénaire qui trouve son origine en Inde, à une époque bien antérieure à l'arrivée des Aryens.

     

    Le Yoga n'est apparu dans les textes védiques (Veda, Upanishad, Epopées, etc ...) que très progressivement, au fur et à mesure que la tradition védique incorporait des éléments, des puissances divines, des rites et des pratiques de la très ancienne tradition Shivaïte. Malgré la pression visant à l'incorporer, à l'aryaniser, le Yoga est resté une pratique à part. Ne tenant compte ni de religion, ni de dieux, ni de castes, ni d'aucune différences entre les humains, il continue allègrement à se situer, dans la tradition hindoue, en dehors de la religion Bramhanique. Méthode destinée à amener l'éveil de la Conscience, le Hatha-Yoga base ses pratiques sur l'éveil de l'énergie fondamentale: Kundalinî.

     

    L'énergie Cosmique, sous ses divers aspects luminueux, vibratoires, sonores, mentaux, etc ... est l'objet du travail et de l'attention des Yogi. Les notions de plaisir, de pouvoir, de jouissance, de magie, de transcendance, résonnent comme des échos au coeur de l'expérience du Hatha-Yoga.

     

    Voie de dépassement et de puissance, le Hatha-Yoga est une voie de volonté chevauchant les énergies féroce du cosmos et de l'humain. C'est la voie de l'effort violent. Violence liée à la conscience et au vouloir de façon à donner une chance, si minime soit-elle, au Yogi de se sortir des liens de la Nature. Ces liens sont si profondément ancrés dans tous les niveaux de l'être humain, qu'une puissante volonté, s'aparantant à une violence terrible, est indispensable pour avancer sur ce chemin. Pourtant cette violence n'est pas égotique, dirigé contre ou pour quelque chose. Elle n'est qu'énergie fulgurante qui, tel l'éclair, pétrifie le mental et illumine la Conscience.

     

    C'est le propos de notre texte. C'est le propre du Hatha-Yoga. C'est le défi du Yogi.

     

    Notes sur la traduction

    Cette traduction a été faite avec un soucis de fidélité au texte originel mais aussi dans un effort de clarté et de compréhension par rapport à la langue française et au sens réel des pratiques décrites.

     

     

    CHAPITRE 1

     

    1) Que la Gloire illumine Adinâtha qui enseigna la science du Hatha-Yoga. Celui-ci brille comme une échelle pour qui désire accéder à l’éminent Râja-Yoga.

     

    2) Après  avoir rendu hommage à la Conscience par l’intermédiaire de son propre guru, Le Yogi Svâtmârâma expliqua la science du Hatha-Yoga dans le seul but de pouvoir atteindre le Râja-Yoga.

     

    3) Svâtmârâma, compatissant, offre cette petite lumière  sur le Hatha à ceux qui errent dans l’obscurité produite par la multiplicité des opinions car ils ne connaissent pas le Râja-Yoga.

     

    4) Matsyendra, Goraksha connurent en premier lieu la science du Hatha-Yoga. Le Yogi Svâtârâma pu ensuite l’apprendre grâce à eux.

     

    5) Les Sages Adinâtha, Matsyendra, Shâbara, Anandabhairava, Caurangî, mîna, Goraksha, Virûpâksha, Bileshaya.

     

    6) Les Yogi Manthâna, Bhairava, Siddhi, Buddha, Kanthadi, Korantaka, Surânada, Siddhapâda, carpati.

     

    7) Kânerî, Pûjyapâda, Nityanâtha, Niranjana, Kapâlin, Bindunâtha, Kâkacandishvara.

     

    8) Allâma, Prabhudeva, Ghodâcoli, Tintini, Bhânukî, Naradeva, Khanda-Kâpâlika,

     

    9) Tous les Yogi parfaits, à commencer par ceux-ci, parcourent librement l’Univers, ayant vaincu la mort grâce à la puissance du Hatha-Yoga.

     

    10) Le Hatha-yoga est un refuge, tel une cellule, pour ceux qui sont affligés par toutes sortes de souffrances. Le Hatha-Yoga est comme la tortue qui soutient les mondes pour ceux qui pratiquent toutes formes de Yoga.

     

    11) le Yogi qui veut atteindre la perfection doit tenir secret, de la façon la plus absolue, la science du Yoga. Cette science tenue cachée est puissante, mais divulguée perd toute sa vigueur.

     

    12) Celui qui désire pratiquer le Yoga doit se mettre au centre d’une petite cellule isolée, sans pierre, ni eau, ni feu ayant la dimension dans son rayon d’un arc, dans un pays bien gouverné, qui soit exempt de catastrophes et de conflits, dans lequel la loi est observée et où÷ les aumônes sont prodiguées avec largesse.

     

    13) Les caractéristiques de cette cellule, décrites par les Siddha qui pratiquent le Hatha-Yoga sont les suivantes: elle doit avoir une petite porte, aucune fenêtre, elle doit être sans trou ni creux au sol, ni trop haute ni trop basse, bien badigeonnée de bouse de vache, propre, sans insecte. L’extérieur doit comporter un pavillon, un espace réservé, un puits et être entouré d’un mur d’enceinte.

     

    14) Immobile dans la cellule précédemment décrite, le yogi, abandonnant tous soucis, doit pratiquer sans cesse et exclusivement le Hatha-Yoga enseigné par son Maître.

     

    15) Il y a six causes qui rendent inefficace la pratique du Yoga: une nourriture trop abondante, des efforts trop violents, les bavardages inutiles, l’observation d’obligations religieuses particulières , les relations avec les gens, l’inconstance.

     

    16) Le Yoga réussi parfaitement grâce à six qualités: la détermination inébranlable, l’ardeur, la persévérance, la connaissance du réel, la certitude, l’abandon de la fréquentation des gens.

     

    17) Pour commencer nous allons décrire les âsana qui constituent le premier membre du Hatha-Yoga. Les âsana rendent le corps stable, sain et ses diverses parties légères .

     

    18) Je vais décrire quelques âsana adoptés par les sages, tel Vasistha, et les Yogi , tel Matsyendra.

     

    SVASTIKASANA

    19) Après  avoir placé correctement chaque plante de pied entre le genou et la cuisse opposé, on doit se tenir le plus droit possible et correctement assis: cette posture est appelée svastika.

     

    GOMUKHASANA

    20) Mettre le talon gauche sur le côté droit de la base du dos et le droit sur le côté gauche: ceci est gomukhâsana, semblable au museau d’une vache.

     

    VIRASANA

    21) Mettre fermement un pied sur la cuisse opposée et cette cuisse sur l’autre pied: ceci est appelé virâsana (la posture du héros).

     

    KURMASANA

    22) S’asseoir de façon stable, en comprimant l’anus avec les deux talons mis en ordre inverse: ceux qui connaissent le Yoga savent que cela est kûrmâsana (la tortue).

     

     

    KUKKUTASANA

    23) Après  s’être assis en padmâsana (le lotus), le yogi place fermement les sur le sol, après  les avoir faites passées entre les genoux et les cuisses, et il se soulève ve, restant ainsi en l’air: ceci et le kukkutâsana (le coq).

     

    UTTANAKURMASANA

    24) Partant du kukkutâsna, après  avoir solidement entouré le cou avec les deux bras, on se met sur le dos comme une tortue renversée: ceci est appelé uttânakûrmasana (la tortue renversée).

     

    DHANURASANA

    25) Saisir les orteils avec les mains et les tirer vers soi jusqu’aux oreilles en tendant le corps comme un arc: ceci est appelé dhanurâsana (l’arc).

     

    MATSYENDRASANA

    26) Après  avoir saisi le pied droit posé à la base de la cuisse gauche et le pied gauche posé contre l’extérieur du genou droit, se redresser le buste tourné dans la direction opposé: ceci est l’âsana enseigné par Sri Matsyendranâtha.

     

    27) Matsyendrâsana est l’arme qui détruit quantité de terribles maladies: grâce à une pratique assidue de celle-ci, le feu digestif des hommes est ranimé, la kundalinî réveillée et le nectar lunaire stabilisé.

     

    PASCIMATANASANA

    28) Que l’on allonge les jambes au sol, droites comme des bâtons, et que l’on attrape l’extrémité des pieds avec les mains; après  avoir posé le front contre les genoux, que l’on reste ainsi: ceci s’appelle pascimatâna.

     

    29) Ce paschimatâna, réputé entre tous les âsana, fait circuler le prâna dans toute la colonne, ravive le feu gastrique, maintient svelte et procure la santé.

     

    MAYURASANA

    30) Que l’on pose fermement les mains au sol, en plantant les coudes sur les côtés du nombril, s’élevant en l’air, que l’on reste dans cette position surélevée, rigide comme un bâton. Ceci est appelé mayûra (le paon).

     

    31) Mayûrâsana détruit rapidement toutes les maladies, à commencer par la dilatation de la rate et l’hydropisie; elle vainc les troubles des trois humeurs dans le corps; Elle brûle complètement  la nourriture prise en exagération et celle qui est nocive; elle ravive le feu digestif et permet de digérer jusqu’aux poisons mortels (kâlakûta).

     

    SHAVASANA

    32) S’étendre à terre sur le dos comme un cadavre: ceci est le Shavâsana. Le Shavâsana élimine la fatigue et repose l’esprit.

     

    33) Shiva a décrit 84 âsana: d’entre ceux-là je vais expliquer les quatre essentiels.

     

    34) Le groupe des quatre meilleurs est composé comme suit: siddha, padma, simha et bhadra. D’entre eux ils est bien de pratiquer le plus fréquemment possible le confortable siddhâsana.

     

    SIDDHASANA

    35) Le siddhâsana: que l’on place un talon contre le périnée et l’autre fermement appuyé sur le pénis; après  avoir pressé le menton sur la poitrine, le yogi ferme et stable, avec ses sens maîtrisés, concentre son regard immobile sur l’espace intersourcilier. Ceci est appelé siddhâsana, qui ouvre la porte pour la libération finale.

     

    36) Après  avoir placé la cheville gauche sur le sexe, appuyer dessus celle-ci l’autre cheville: ceci est siddhâsana.

     

    37) Certains l’appelle siddhâsana, d’autre la connaissent comme vajrâsana; certains la dénomment muktâsana; certains autres la définissent comme guptâsana.

     

    38) Les siddha savent aussi que de la même manière  qu’une nourriture modérée est le plus important des yama et l’absence du désir de nuire le meilleur des niyama, siddhâsana est la posture la plus importante.

     

    39) D’entre les 84 âsana, siddhâsana doit être continuellement pratiquée, elle qui purifie les 72 000 nâdî.

     

    40) Le yogi qui médite sur l’âtman et qui se contente d’une nourriture peu abondante durant 12 ans, obtient la réalisation finale grâce à la pratique continuelle de siddhâsana.

     

    41) Quel besoin d’autres âsana quand la perfection est atteinte dans siddhâsana? Quand le prâna est contrôlé de façon habille grâce au kumbhaka (arrêt du souffle) absolu, le stade unmanî (non mental) se produit de lui-même, sans effort.

     

    42) D ès que l’unique siddhâsana est maîtrisé, les trois bandha (contractions) viennent d’eux-même, spontanément.

     

    43) Il n’y a pas d’âsana pareil à siddhâsana, pas de kumbhaka supérieur à kevala (spontané), pas de mudrâ (geste) égal à khecharî, pas de laya (dissolution) équivalente à celle en nâda (son).

     

    Padmâsana

    44) On place le pied droit sur la cuisse gauche et le gauche sur la cuisse droite, on saisi fermement les orteils avec les mains préalablement passées dans le dos; on appui ensuite le menton sur la poitrine et on fixe la pointe du nez: ceci est appelé padmâsana, qui détruit complètement  les maladies pour ceux qui observent les yama.

     

    45) Après  avoir collé, avec la puissance voulue, les pieds avec les plantes retournées en l’air sur les cuisses opposées et, simultanément, après  avoir placé les mains les paumes retournées vers le haut sur les cuisses,

     

    46) Que l’on dirige le regard sur le bout du nez, et que l’on mette la pointe de la langue contre la base des incisives, que l’on appui le menton sur la poitrine et que l’on fasse remonter lentement le prâna:

     

    47) Ceci est appelé padmâsana, qui détruit définitivement toutes les maladies. Celui-ci est difficilement réalisable par une personne ordinaire, seuls les sages y arrivent sur terre.

     

    48) Après  avoir atteint la stabilité dans padmâsana et avoir également mis les paumes de mains en position concave, que l’on presse avec force le menton contre la poitrine; que l’on immobilise le mental dans la contemplation du Brahman et que l’on dirige maintes fois le souffle descendant vers le haut, tandis que l’on pousse vers le bas le prâna inspiré. Grâce à cela, à la puissance de la Shakti, l’homme obtient l’éveil impérissable.

     

    49) Le Yogi assis en padmâsana qui rend stable le souffle inspiré à travers les nâdî atteint la libération. Il n’y a aucun doute la-dessus.

     

    Simhâsana

    50) Le Yogi doit placer les chevilles sous les testicules, de part et d’autre du périnée, la cheville gauche sur le côté droit et la droite sur le côté gauche.

     

    51) Après  avoir placé les mains, avec les doigts largement Écartés, sur les cuisses respectives, qu’il ouvre tout grand la bouche et fixe la pointe du nez avec un mental très  concentré.

     

    52) Ceci est simhâsana, honoré comme étant parmi les meilleures postures par ceux qui pratiquent le Yoga. Cette posture doit être accomplie avec les trois bandha fait ensembles.

     

    Bhadrâsana

    53) Le Yogi place ses chevilles sous les testicules, sur les deux côté du périnée, la cheville droite sur le côté droite et la gauche sur le côté gauche.

     

    54) Il saisi ensuite fermement avec les mains, de façon très  stable, les côtés des pieds: ceci s’appelle bhadrâsana qui détruite toutes les maladies. Les siddha et les yogis la nomment gorakshâsana.

     

    55) Alors le meilleur d’entre les yogi, libéré de la fatigue accumulée dans la pratique des âsana et des bandha ainsi décrits, exécute la purification des nâdî, les mudrâ, etc. et l’exercice du souffle vital, prânâyâma.

     

    56) Les âsana, les divers types de kumbhaka, la pratique des mudrâ, l’écoute attentive du son intérieur: ceci est l’ordre dans lequel les exercices doivent être exécutés dans le Hatha-Yoga.

     

    57) Celui qui observe le vœu de chasteté, ainsi qu’une nourriture modérée, qui a renoncé à la vie mondaine, qui se consacre entièrement  au Yoga, devient un siddha au bout d’une année, il ne peut y avoir aucun doute là dessus.

     

    58) Un régime est dit modéré s’il est constitué par une nourriture assez grasse et douce en quantité qui laisse libre le quart de l’estomac et qui est mangée pour les délices de Shiva.

     

    59) La nourriture amère, acide, piquante, salée, qui surchauffe le corps, la verdure, la soupe de farine d’avoine acide, l’huile de sésame, les graines de sésame, la moutarde, les boissons fermentées, les poissons, la viande à commencer par celle de la chèvre, le lait caillé, le petit lait, la variété de légumes dits kulattha (pois doliques), les jujubes, les gâteaux de sésame, l’ail, sont contre-indiqués.

     

    60) On doit savoir qu’il y a des aliments contraires pour un yogi: les plats réchauffés, ce qui est sec (sans ghî), trop salé, acide, avarié, les légumes en trop grande quantité, doivent être évités.

     

    61) Dès le début de la pratique du Yoga il faut s’abstenir d’utiliser ou de manipuler le feu, de fréquenter les femmes et d’entreprendre des voyages. Selon l’enseignement de Gorakhsa: on doit éviter la proximité des gens malveillants, le feu, la femme, les voyages, le bain à l’aube, le jeûne et les paroles inutiles, ainsi que les observances religieuses qui sont cause de souffrance pour le corps.

     

    62) les meilleures céréales sont: le blé, le riz, l’orge, la variété de riz appelée sastika, le lait, le beurre clarifié, le sucre non raffiné, le sucre candi, le miel, le gingembre sec, le fruit du patolaka, les cinq sortes de légumes, le légume mudga, l’eau pure, sont renommés comme étant le meilleur pour les yogi.

     

    63) Le Yogi doit se nourrir d’aliments nourrissants, donnant une nourriture très  douce, grasse, mélangée avec du lait et du ghî, en proportions correct permettant de nourrir les éléments constitutifs du corps, appétissante et appropriée.

     

    64) Que l’on soit jeune, dans l’âge mûr ou âgé, malade ou faible, on obtient la réalisation grâce à la pratique infatigable des exercices et de tous les aspects du Yoga.

     

    65) Celui qui pratique les actes prescrits dans le Yoga obtient la réalisation ultime: comment pourrait-on l’obtenir si l’on s’abstient d’agir? La réalisation du Yoga ne s’obtient pas la simple lecture des textes.

     

    66) Ce n’est ni le fait de s’habiller en yogi, ni le fait de parler du Yoga qui est la cause de la réalisation finale, mais c’est bien la pratique et elle seule qui est cause de cette réalisation. Ceci est vrai, sans aucun doute.

     

    67) Les âsana, les différentes sortes de kumbhaka et les autres excellentes techniques, toutes doivent être utilisés dans la pratiques du Hatha, jusqu’à l’obtention du fruit, le Râja-Yoga.

     

     

     

    CHAPITRE II

     

    1) Maintenant le Yogi qui a dominé ses passions intérieures et qui a une alimentation équilibré et modérée, après qu’il ait acquis la stabilité dans l’âsana, doit pratiquer selon les enseignements de son Maître le Prânâyâma.

     

    2) Quand la respiration est instable, le mental est instable; quand la respiration est stable, le mental est stable et le Yogi atteint l’immobilité. C’est pour quoi l’on doit maîtriser la respiration.

     

    3) On dit qu’il y a la vie dans le corps tant qu’il y a le souffle vital; la mort correspond au départ du souffle vital: <c’est pourquoi il faut enfermer le souffle vital.

     

    4) Lorsque les nâdî sont obstruées par des impuretés, le prâna ne peut circuler dans la sushmna: comment peut-on alors atteindre l’état non-mental? Comment peut-on atteindre la réalisation finale?

     

    5) Quand le circuit entier des nâdî obstruées par les impuretés devient pur, alors le Yogi devient expert dans le prânâyâma.

     

    6) C’est pour cela que le Yogi doit pratiquer constamment le prânâyâma avec le mental imprégné de l’élément Sattva, jusqu’à ce que les impuretés qui se trouvent dans la nâdî sushumnâ soient éliminées.

     

    7) Le Yogi s’étant assis en padmâsana doit inspirer le prâna avec la narine gauche et, après l’avoir retenu le plus longtemps possible, qu’il l’expire avec la narine droite.

     

    8) Ensuite il doit inspirer lentement le prâna par la narine solaire jusque dans son ventre; Après avoir effectué la rétention de souffle comme il a été dit, il doit expirer par la narine lunaire.

     

    9) Ainsi doit-on inspirer avec la narine par laquelle on vient d’expirer, puis retenir le prâna le plus longtemps possible et ensuite expirer doucement par l’autre narine, sans à-coup.

     

    10) Si l’on inspire le prâna par Idâ, après l’avoir retenu, on doit expirer par l’autre nâdî. Après avoir inspiré avec Pingalâ, et avoir retenu le souffle, on doit l’expirer par la nâdî gauche. Chez ceux qui savent se dominer et qui pratiquent continuellement de la façon prescrite l’exercice de respiration alternée à travers idâ et pingalâ, l’ensemble des nâdî est purifié en trois mois.

     

    11) Il faut pratiquer les rétentions de souffle (dans le prânâyâma) quatre fois par jour: à l’aube, à midi, au crépuscule et à minuit, progressivement jusqu’à en faire 80 à chaque fois.

     

    12) Cette pratique produit au stade initial une grande chaleur, au stade intermédiaire des tremblements et au stade ultime elle permet d’atteindre le lieu appelé la porte de brahma (Brahmarandhra): C’est pour cela que l’on doit contrôler le prâna.

     

    13) On doit se frotter avec la transpiration produite par cet effort: grâce à cela le corps obtient force et légèreté.

     

    14) Au début de la pratique une nourriture riche en lait et en beurre clarifié est prescrite; Quand la pratique est bien installée cette prescription devient inutile.

     

    15) Comme un lion, un éléphant, un tigre ne peuvent être domptés que très progressivement, de la même façon doit-on faire avec le prâna, autrement il détruit celui qui le pratique.

     

    16) Toutes les maladies disparaissent grâce au prânâyâma correctement exécuté. Par contre une pratique incorrecte engendre toutes sortes de maladies.

     

    17) Le hoquet, l’essoufflement, la toux, les douleurs de tête, d’oreilles, d’yeux et d’autres maladies viennent du dérèglement du prâna.

     

    18) On doit inspirer le prâna, l’expirer et le retenir selon la méthode correcte: ainsi obtient-on la parfaite réalisation de ses pouvoirs.

     

    19) Quand les nâdî sont nettoyées apparaissent sans aucun doute des signes extérieurs: minceur et beauté du corps.

     

    20) En conséquence de ce nettoyage des nâdî naît la capacité de retenir son souffle à volonté, le feu digestif se ravive, le son intérieur se manifeste et la bonne santé s’installe.

     

    21) Celui qui souffre d’un excès de graisse ou de flegme doit, avant de commencer le prânâyâma, pratiquer les six actes purificatoires; les autres n’ont pas besoin de les accomplir parce que les trois éléments sont déjà équilibrés en eux..

     

    22) Ces six actes sont: dhauti, vasti, neti, trâtaka, nauli et kapâlabhâti.

     

    23) Ces six actes qui sont des moyens pour purifier le corps doivent être tenus secrets; Doués de qualités extra-ordinaires, ceux-ci sont considérés comme étant parmi les meilleures pratiques par les Yogi.

     

    Dhauti: nettoyage interne.

    24) On doit avaler lentement, selon les directives du Maître, une bande d’étoffe humide longue de 15 hasta (+/- 50 cm) et large de 4 doigts; ensuite on doit la ressortir. Cet acte est appelé dhauti.

     

    25) La toux, l’essoufflement, le dérèglement de la rate, la lèpre ainsi qu’une vingtaine de maladies dues au flegme sont éliminées grâce au pouvoir du dhauti-karman, il n’y a là-dessus aucun doute possible.

     

    Vasti: lavement.

    26) On se met dans l’eau jusqu’au nombril dans la posture utkatâsana, on insère une canule dans l’anus; puis on contracte le rectum et on exécute le lavement: ceci est vasti-karman.

     

    27) Par le pouvoir de vasti-karman on peut vaincre toutes les maladies issues du vent, du feu et du flegme; le dilatation de la rate, toutes formes de maladies abdominales et l’hydropisie.

     

    28) Le vasti pratiqué dans l’eau pure, effectué régulièrement, améliore le fonctionnement des constituants du corps (rasa, rakta, mâmsa, medas, asthi, majjâ, sûkra) , donne la beauté et détruit l’évolution de toutes les affections morbides.

     

    Neti

    29) On introduit un petit cordon long de 40 cm, bien lubrifié, dans une narine et on le fait sortir par la bouche: ceci est appelé neti par les siddha.

     

    30) Neti purifie la tête, procure la vision divine (subtile) et élimine rapidement toutes les sortes de maladies qui peuvent se manifester au dessus des épaules.

     

    Trâtaka.

    31) On doit fixer avec les yeux immobiles et l’esprit très concentré un petit objet jusqu’à ce que les larmes coulent: ceci est appelé par les Maîtres trâtaka.

     

    32) Trâtaka libère des maladies oculaires et barre la porte à l’indolence: c’est pour cela qu’il doit être tenu secret avec détermination, comme s’il était un coffret plein d’or.

     

    Nauli.

    33) Les épaules étant inclinées, on doit agiter le ventre de gauche à droite avec la puissance d’un tourbillon: cela est appelé nauli par les siddha.

     

    34) Ce nauli, couronnement des exercices du Hatha-Yoga, ranime le feu gastrique affaiblit, augmente la puissance de la digestion, donne une joie continuelle et détruit tous les malheurs.

     

    Kapâlabhâti.

    35) Lorsque l’expiration et l’inspiration sont rapides comme un soufflet de forgeron, cette pratique est connue comme étant le kapâlabhâti qui détruit les maladies issues du flegme.

     

    36) Après avoir éliminé l’obésité, les désordres causés par le flegme, les impuretés, etc. grâce aux six actes, il faut pratiquer le prânâyâma: alors le succès sera obtenu sans effort.

     

    37) Toutes fois certains Maîtres disent que toutes les impuretés sont détruites par le prânâyâma et ne conseillent aucune autre action.

     

    Gajakaranî: l’acte de l’éléphant.

    38) Après avoir fait monter apâna jusque dans l’œsophage, il faut vomir les substances contenues dans l’estomac. Ceux qui pratiquent progressivement cette technique peuvent connaître et maîtriser le circuit des nâdî. Ceux qui sont experts en Hatha-Yoga appellent cette technique gajakaranî.

     

    39) Même Brahmâ et les trente dieux à cause de la terreur que leur inspire la mort pratiquent intensément le contrôle du souffle vital: C’est pourquoi on doit pratiquer le prânâyâma.

     

    40) Quand le prâna est arrêté dans le corps, quand le mental est parfaitement concentré, quand le regard se fixe dans la shambavi, qui peut avoir peur de la mort?

     

    41) Quand le circuit des nâdî est nettoyé par la pratique correcte du prânâyâma, le souffle vital pénètre aisément dans la sushumnâ après en avoir percé l’ouverture.

     

    42) Quand le souffle vital est entré dans cette voie du milieu le mental devient stable et paisible: cet état d’immobilité mentale est le stade appelé manonmanî.

     

    43) Ceux qui en connaissent les règles pratiquent les différents types de kumbhaka afin de réaliser l’état non mental. On obtient divers pouvoirs par la pratique de ces diverses kumbhaka.

     

    Kumbhakabheda

    Les différents types de kumbhaka.

     

    44) Les kumbhaka sont huit: sûryabhedana, ujjâyin, sîtkârin, shîtalî, bhastrikâ, bhrâmarin, mûrcchâ et plâvinî.

     

    45) La fin de l’inspiration doit être suivie par le bandha appelé jâlandhara. La fin de la rétention et le début de l’expiration doit être accompli uddîyâna-bandha.

     

    46) Contractant simultanément la gorge et la partie basse du corps (périnée) et tirant vers le dos la région abdominale, le prâna peut pénétrer dans brahmanâdî.

     

    47) Le yogi qui tire le souffle descendant (apâna) vers le haut et qui pousse le souffle montant (prâna) à la gorge vers le bas est libéré de la vieillesse et retrouve la vigueur d’un enfant de 16 ans.

     

    Sûryabhedana

    48) le yogi, s’étant mis en posture sur un siège confortable, inspire lentement l’air extérieur avec la narine droite.

     

    49) Il retient son souffle jusqu’à la limite de ses propres capacités de sorte que le prâna arrive jusque dans ses cheveux et au bout de ses ongles. Puis, le plus lentement possible, il doit expirer le souffle vital par sa narine gauche.

     

    50) Sûryabhedana doit être pratiqué continuellement car il purifie la tête, détruit les malheurs issus d’un dysfonctionnement du vent ainsi que les maladies causées par les vers.

     

    Ujjâyin.

    51) La bouche étant fermée, on inspire lentement l’air par les deux narines, de façon à ce qu’il parcoure le corps de la gorge au coeur en produisant un son.

     

    52) On doit retenir le prâna comme indiqué précédemment pour l’expirer ensuite par la narine gauche. Ceci élimine les maladies de la gorge dues au flegme et augmente le feu gastrique dans tout le corps.

     

    53) Cela aboutit à l’élimination des troubles dans les nâdî, de l’hydropisie et des maladies qui concernent les constituants du corps (dhâtu). La rétention de souffle appelée ujjâyin peut être exécutée aussi bien en étant immobile qu’en marchant.

     

    Sîtkârin.

    54) Il faut émettre le son "Sît" avec la bouche durant l’inspiration et expirer avec les seules narines: grâce à une pratique constante (de sîtkârin) on devient un deuxième Dieu de l’amour (Kâma).

     

    55) Celui qui pratique sîtkârin est vénéré par l’ensemble des yoginî. Il est Maître de l’émission et de la résorption (les siennes et l’équivalent sur le plan universel). Ni la faim, ni la soif, ni le sommeil, ni la paresse ne se manifeste désormais en lui.

     

    56) Grâce à cette pratique le yogi, libéré de toutes infortunes, acquière une puissance inouïe et devient sans aucun doute le meilleur de tous les yogi du monde.

     

    Shîtalî.

    57) Il faut inspirer l’air avec la langue, puis accomplir la rétention du souffle comme indiqué précédemment, et enfin expirer lentement l’air avec les deux narines.

     

    58) La kumbhaka nommée Shîtalî détruit complètement toutes les maladies de l’estomac, les désordres de la rate, etc., la fièvre, les crises de bile, la faim, la soif et tous venins ingérés.

     

    Bhastrikâ.

    59) Quand on place ensembles les plantes des pieds, de la façon correcte, sur les cuisses, cela s’appelle Padmâsana qui élimine tout empêchement (dans la voie du yoga).

     

    60) Après avoir pris impeccablement Padmâsana, le mental stabilisé, le coup et le dos parfaitement alignés, on ferme la bouche et on expire avec force par une narine.

     

    61) Ainsi doit-on faire circuler le prâna dans la poitrine, la gorge, jusque dans la tête en produisant un son. Puis l’on doit inspirer l’air avec force jusque dans le lotus du coeur.

     

    62) Ensuite on expire de nouveau, comme précédemment indiqué, et on inspire, et ainsi sans arrêt. De la même façon que le soufflet est utilisé violemment par le forgeron,

     

    63) De la même façon doit on faire méthodiquement avec l’air qui est dans le corps. Quand le corps se fatigue, on doit inspirer par la narine droite.

     

    64) On ne doit pas attendre que la cage thoracique se remplisse, et fermer puissamment les narines, sans utiliser l’index et le majeur.

     

    65) Après avoir exécuté kumbhaka comme il est prescrit, on expire le prâna par idâ nâdî. Ceci augmente le feu du ventre dans le corps et détruit les maladies qui leur origine dans la perturbation des éléments vâta, pitta et kapha.

     

    66) Ce bhastrikâ est auspicieux, il réveille rapidement kundalinî, nettoie, donne du plaisir. Il élimine le blocage de kapha qui se trouve à la base du brahmanâdî.

     

    67) Il perce les trois noeuds (granthi) qui se trouvent immuablement le long de la Sushumnâ. C’est pour cette raison que ce kumbhaka appelé bhastrikâ doit être pratiqué sans faille.

     

    Bhrâmarin.

    68) L’inspiration, particulièrement violente, doit produire un son similaire au bourdonnement d’une abeille mâle. L’expiration, très douce, doit produire un son pareil à celui d’une abeille femelle. Grâce à la pratique de cet exercice, béatitude et plaisir apparaissent dans la conscience des meilleurs parmi les Yogi.

     

    Mûrcchâ.

    69) A la fin de l’inspiration, jâlandhara étant fermement mis, on expire lentement: Ceci est appelé mûrcchâ qui donne joie te évanouissement de l’esprit.

     

    Plâvinî.

    70) Le yogi qui a le ventre plein de l’air qu’il a abondamment inspiré dans tout son corps flotte avec facilité sur une eau profonde, comme une feuille de lotus.

     

    71) Le prânâyâma est connu comme triple: composé de recaka, pûraka et kumbhaka. Kumbhaka est considéré comme double, l’un est sahita et l’autre kevala.

     

    72) Il faut pratiquer sahita kumbhaka jusqu’à ce que l’on obtienne le succès dans kevala kumbhaka qui est la suspension, plein d’aisance, du prâna après que inspiration ou expiration aient disparus.

     

    73) Kevala kumbhaka: c’est lui seul qui doit être appelé prânâyâma. Une fois que le Yogi est devenu expert dans kevala kumbhaka, sans inspiration ni expiration,

     

    74) il n’existe pour lui plus aucune chose difficile à obtenir dans les trois mondes. Celui qui est capable , grâce à kevala kumbhaka, de retenir son souffle autant qu’il le désire,

     

    75) atteint le stade du Râja-Yoga, il n’y a aucun doute. Grâce au kumbhaka s’éveille kundalinî; grâce au réveil de kundalinî susumnâ est débarrassé de ce qui l’obstruait et le succès dans le Hatha-Yoga est atteint.

     

    76) Le Râja-Yoga ne réussit pas sans le Hatha-Yoga, pas plus que le Hatha-Yoga sans le Râja-Yoga; C’est pour cela qu’on les pratique ensembles jusqu’à la réalisation finale.

     

    77) A la fin de la rétention du souffle réalisée grâce au kumbhaka le mental doit être sans support: En fait, au moyen de cette pratique, on se hisse au niveau du Râja-Yoga.

     

    78) Les indices du succès dans le Hatha-Yoga sont la minceur du corps, le teint lumineux, l’audition du son intérieur, une vision extrêmement claire, la santé, le contrôle du sperme, l’accroissement du feu intérieur et le nettoyage complet du circuit des nâdî.

     

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  • Commentaires

    8
    amandine
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:47
    amandine
    bonjour :-)
    tres interessant . vous m'avez donné envie de lire cette version avec les commentaires de Swami Satyananda Saraswati pour comparer avec celle de T.Michael.
    parcontre je ne suis pas de votre avis en ce qui concerne cette derniere. pour avoir participé a un stage de plusieurs jours avec elle où j'étais sa voisine de tapis, l'année derniere , et avoir discuté ensemble , je trouve qu'on ne peut pas dire " que l'auteur n'a pas une connaissance, une expérience, très précise des techniques et du "milieu" du Hatha-Yoga".
    c'est interessant, cependant, que vous ressentiez cela a la lecture de ses commentaires.
    bon , enfin voila , c'est juste histoire de discuter , merci pour cette version en tous cas :-)
    bonne journée!
    7
    amandine
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:47
    amandine
    aaah je comprends alors .
    merci de ta réponse.
    oui bonne pratique :-)
    6
    Mercredi 23 Janvier 2013 à 12:04
    5
    Jeudi 17 Janvier 2013 à 10:48
    Yog' La Vie

     Les propos ne sont pas de moi, il faut s'adresser à la source

    Même si l'ensemble s'alimente, l'important reste quand même la pratique.

    Bonne journée!

    4
    Dimanche 28 Octobre 2012 à 02:55
    Yog' La Vie

    Hé hé!

    3
    Dimanche 28 Octobre 2012 à 02:54
    2
    Samedi 27 Octobre 2012 à 23:05
    NataYoga
    ah ooops !!! je viens de m'apercevoir que c'est justement sa traduction que tu as inséré sur ton blog ...
    1
    Samedi 27 Octobre 2012 à 23:04
    NataYoga
    Hâtha-yoga-pradipika - la petite lampe du Yoga - est le 1er livre à lire sur le chemin de l'initiation.
    Il existe une 3ème traduction, non publiée grand public, de ce texte par Christian Tikhomiroff ici >> http://www.natha-yoga.com/traductions_de_textes.htm

    Bisous Yog' ♥
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