• Les raisons du secret

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    L'aventure spirituelle des sociétés initiatiques, des origines jusqu'à nos jours, J.-L. Caradeau

    La découverte de la sagesse est le bien suprême. Voilà résumé, en quelques mots si simples et si complexes, l'aventure spirituelle de l'humanité. Tous les êtres humains adorent un principe divin. Quant au changement d'état de conscience il s'effectue au travers du mysticisme (voie individuelle) ou de l'initiation (voie collective).
    Depuis l'aube des temps il existe des sociétés initiatiques : mages et prêtres égyptiens, adeptes des mystères grecs, pythagoriciens, kabbalistes, gnostiques, chrétiens des premiers âges, druides, alchimistes, sabéens, cathares, templiers, hospitaliers...
    Puis surgissent les héritiers du Temple, directs ou indirects : compagnons, francs-maçons opératifs, puis spéculatifs...
    Et de grands mouvements occultistes : Rose Croix, Elus Cohen, martinistes, théosophes... jusqu'aux dérives sectaires contemporaines.
    Une richesse inouïe de contenu révélée dans un ouvrage de près de 500 pages qu'il faut avoir lu pour comprendre la destinée humaine. Ce livre s'adresse à tous ceux qui entreprennent une démarche spirituelle personnelle et va les aider à développer leur esprit critique, une indifférence aux phénomènes de mode, une méfiance vis à vis de tout ce qui présente un excès d'autorité.
    L'histoire des sociétés initiatiques est pleine d'enseignements : elle démontre la permanence et la prégnance de l'idée de liberté individuelle sur l'asservissement mental, car les initiés sont d'abord des hommes sans entraves.

     

     

    Vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi, ces sociétés initiatiques étaient secrètes, ce qui se cachaient  derrière. La réponse que vous découvrirez est simple...si c'est la vérité (?).

     

    Mais quand même  la Baghavad Gîta dit aussi cela: "Celui qui enseigne les secrets du yoga à autrui, me servant avec ferveur, viendra à moi (l'Intelligence sous-jacente) sans aucun doute.(18.68)

     

    Elle prévient: "Ne parlez pas de ces choses n'importe où, à ceux qui ne sont pas sincères ou aux incrédules (18.67) sinon vous attirerez le ridicule et vous ne serez pas compris. Enseignez et partagez avec ceux qui sont dans une recherche sérieuse et qui sont ouverts à de nouveaux horizons et possibilités".

     

     

    Voilà la réponse:

     

     

     

     

    Les raisons du secret

     

    Si aujourd’hui, vous étudiez la mécanique quantique, vous apprendrez que la matière est faite de vide dans lequel se déplace à grande vitesse des particules d'énergie... Voila une bien belle vérité scientifique qui devrait logiquement nous amener à conclure que la matière n'existe pas. Si la matière n'existe pas, il ne reste donc que deux choses dans l'univers : le vide et l'énergie. Et puisque le vide, c'est le vide, c'est dire une absence de quoi que ce soit, il ne reste plus dans l’univers que l’énergie. Si, en ne sachant que cela vous en tirez toutes les conséquences possibles sur l'Univers, les objets et les titres qui vous entourent, vous arriverez a des conclusions fausses. Remarquez qu'en ce domaine qui est celui de la physique, la chose n’est pas grave : La nature vous démontrera votre erreur de façon presque instantanée. Vous comprendrez très vite que ce que l’on vous a appris "seule l’énergie existe", est probablement vrai, mais que cette vérité ne s’applique pas à l’environnement dans lequel vous évoluez.

     

    Tant qu'un enseignement porte sur la matière, n'importe qui peut savoir par expérience directe et immédiate si cet enseignement est applicable à son environnement. Dès que l'enseignement poète sur la métaphysique (qui est l'objet de l'enseignement secret) l'expérience immédiate n’est plus possible.

     

    Objectivement, n'importe qui petit bien répéter à longueur de journée que "seule l'énergie existe", sauf s'il a étudié la mécanique quantique, cela lui apportera autant de connaissance qu'au perroquet qui répéterait inlassablement "e = mc2". Sur le plan métaphysique, vous pouvez bien répéter inlassablement que "L’Univers n’est rien d'autre qu'un rêve de Brahmâ" ; cela vous apportera autant qu'au perroquet qui répète "e = mc2".

     

    L'homme n'est pas un perroquet. La preuve, si vous faites répéter au perroquet : "la matière n'existe pas, seule l’énergie existe", il reste sagement sur son perchoir. Si vous expliquez la même chose a un enfant, il prend son élan et essaye de passer à travers le mur de sa chambre.

     

    Les lecteurs nous feront observer qu'a une bosse près le résultat est le même ; mais c'est justement cette bosse qui fait toute la différence ! Elle démontre à l'évidence qu'il est dangereux de communiquer à un être humain une vérité qu'il ne peut comprendre, ce qui n’est pas le cas pour un perroquet.

     

    Ce qui est vrai dans le domaine de la physique l’est aussi dans celui de la métaphysique, sauf que la bosse au lieu d'être physique sera spirituelle, intellectuelle, psychologique. En un mot, la blessure sera non matérielle et par conséquent bien plus difficile à guérir et même à détecter, surtout pour le blessé.

     

    Si par exemple la phrase "l'univers est un rêve de Brahma" vous amène à imaginer Brahma comme une sorte de géant cosmique semblable à un homme plongeant dans le sommeil après une cuite au Soma, il est certain que cette phrase vous a conduit d’une image à une autre image mais ne vous a pas révélé son véritable contenu... Par ailleurs, si vous avez le malheur de croire que la seconde image est le véritable contenu de la première cela risque de vous entraîner à élaborer une "ascèse" basée sur la consommation de stupéfiants ou de boissons alcooliques. Ceci n’est pas une supposition, c'est ce qu'ont fait les soit disant Gurus de certaines sectes indiennes. Ces sectes ont attiré en Inde dans les années soixante et soixante-dix de nombreux jeunes occidentaux qu'elles ont transformés non en initiés mais en "junkies". Elles ont fait également et continuent de faire pas mal de dégâts parmi certaines populations de l'Inde.

     

    Donc, si vous révélez à un titre humain une vérité scientifique ou une vérité spirituelle qu'il ne peut comprendre faute d'avoir reçu les enseignements qui le lui permettraient :

    •          en réalité il ne reçoit rien, puisque ce qu'il reçoit est pour lui inutilisable ;

    •          et s'il croit avoir reçu quelque chose, sa croyance a toute les chances d'être dangereuse pour son intégrité physique ou spirituelle ; voire pour celle des autres si d'aventure cette croyance le conduisait à fonder une école.

     

    Ceci nous amène à vous inviter à constater avec nous qu'il y a des vérités qui ne sont transmissibles qu'à des personnes qualifiées ; et qui de plus peuvent si on tente de les transmettre inconsidérément se révéler dangereuses pour des personnes non qualifiées.


    Tout le monde en effet n’est pas qualifié pour recevoir une initiation. Il faut d'abord que le profane se soit interrogé sur la place de l'homme dans l'Univers, sur son origine et sur son destin, car si ces sujets ne l’intéressent pas, ce qu'on lui transmettra ne l'intéressera pas non plus. Il faut ensuite, qu'il ait un certain sens de l'image, de la poésie, une sorte de don pour l'analogie qui lui permette d'aborder l’étude du symbole : il faut enfin et c'est indispensable, qu'il fasse preuve de qualités morales : il doit être « libre et de bonnes mœurs ». C’est là un minimum. Certaines formes initiatiques, celles qui par exemple s'appuient sur des métiers manuels peuvent exiger en outre des qualités physiques que tout le monde ne possède pas. Ce qui s'applique aux métiers manuels s'applique également à l'esprit. Tout comme pour une personne qui souffre du vertige, il est dangereux de monter sur les toits, il est dangereux pour les gens qui vivent en s'appuyant sur de confortables certitudes de s'engager dans un processus qui peut les ébranler, voire les détruire.

     

    Ceci est la vraie, l’unique raison du serment de secret que les sociétés initiatiques imposent à leurs membres : L'enseignement initiatique est intransmissible hors du cadre de l'initiation. Lorsqu'un initie (indigne des enseignements qu'il a reçus) tente de rompre ce secret, non seulement il est incapable de transmettre au profane ce qu'il a reçu, mais (le plus, il met souvent ce profane en danger.

     

    Dans le meilleur des cas, à la personne non qualifiée, les révélations de l’initié paraitront puériles, ridicules ou fausses, tour comme parait fausse l'assertion "la matière n'existe pas" ou «  la matière est une illusion » celui qui, venant de l’entendre se cogne la tête contre un mur. Dans le pire des cas, e11es paraîtront dangereuses, hérétiques ou subversives à celui les recevra, et leur révélation deviendra dangereuse pour l'initié lui-même.


    Pour donner une illustration de ce processus, il nous faut faire un grand saut dans le temps, et nous projeter brutalement au quinzième siècle. Nous aurions bien entendu pu trouver des exemples plus anciens, dans l’antiquité, dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, au Moyen Age... Néanmoins, pour ce que nous voulons expliquer, il faut un exemple qui ait laisser des traces historiques suffisantes pour permettre une analyse du phénomène. Il nous faut donc un procès en règle, dont les archives ont été conservées, et un condamné dont la biographie et les œuvres  soient parfaitement connues. Des faits datant de l’antiquité ou des premiers siècles de l’ère chrétienne, il ne nous reste en général que les conclusions. Au  onzième, douzième, treizième siècles, les œuvres d'un auteur condamné sont brûlées ; on ne peut donc en connaître le contenu. C'est seulement à partir du quinzième siècle que l’on peut disposer à la fois des minutes du procès d'un auteur et de l'œuvre qui lui a valu sa condamnation. Au quinzième siècle, nous pouvons trouver de nombreux exemples exploitables : Giordano Bruno et Pic de la Mirandole sont parmi les plus connus. Il nous faut enfin, un exemple que le lecteur puisse comprendre sans qu'il soit nécessaire d'expliquer longuement le contenu de l’œuvre condamnée ; ce qui exclut de notre propos les auteurs d'œuvres purement théologiques ou ésotériques.

     

    Heureusement, il est un exemple historique que nos lecteurs connaissent tous, c'est celui de Galilée. Rappelons les faits.


    Copernic, astronome et mathématicien redécouvre l’héliocentrisme vers 1543, nous disons "redécouvre", parce que les textes des astronomes grecs étaient connus et lus au seizième siècle. Il ne manque pas a l’époque de prélats et de moines cultivés pour estimer que ce système est plus exact que celui de Ptolémée qui place la Terre immobile au centre du Monde. Néanmoins, l’église a "une interprétation officielle de la bible", et cette interprétation prétend que le livre sacré enseigne que la terre  est au centre du Monde. Copernic publie ses conclusions dans un livre intitule "Des révolutions des orbites Célestes" qu'il dédie au pape Paul IV. Le livre de Copernic ne sera condamné par l'Église qu'en 1616... Mais cette condamnation ne fera pas l'unanimité ni dans le monde civil, ni même au sein ; cc qui permettra a Galilée de reprendre a son compte les thèses de Copernic.


     

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  • Commentaires

    6
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:20
    danielleg

    un  vrai  tyran  et  une  traitresse de  premiere  cett  eglise c.

    bon  ,c est  un  peu  normal,encore  et  toujours  le  règne  de  l égo....

    comme  je  te  le  disait  il  n y  a  pas  logtemps  on  peut  etre  religieux  et  ne  pas  avoir  eut  une  ouverture  de  conscience.peut  etre  meme  que  les  papes  non  plus,c est d ailleur  pour  cela  qu ils  sont  aussi  sectaires!!!

    a  très  vite  et  BISES.

    5
    Réda
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:20
    Réda

    eh oui ! les bons plans ça se refile pas comme ça ! on parle que de futilités, mais bon truc délicieux, ça devient foutrement sélect !

    si jamais ça recrute c'est pour faire des adeptes à dépouiller et à baiser !...

    ce monde est infecté de sectes, je les maudis.

    et franchement, à la limite je préfère encore le cadre républicain et libéral plutôt que ces bâtards qui vous seraient de carnassiers tyrans, une société tout à l'infame, s'ils avaient les manettes.

    4
    Vendredi 7 Janvier 2011 à 00:02
    Yog' La Vie

    Sectes: 2 poids, 2 mesures

    Certes, on peut trouver cela POUR EN FINIR... AVEC LE NEW AGE

    Mais aussi, nous vivons dans des sectes à longueur de journée: les pubs imposées par exemple.

    Les "grandes" religions aussi. On m'a aussi imprimé le "Je vous salut Marie" dès le plus jeune âge, je ne m'en débarrasserai jamais. 

    On donne souvent le non de secte à ce qui dérange. Dès qu'on est plus un mouton consommateur, on devient rapidement une secte.

    Perquisition anti-secte musclée

    3
    Dimanche 22 Août 2010 à 15:32
    Yog' La Vie

    Pour toi c'est du p'tit lait!

    C'est vrai, c'est la 1ère fois que je me penche sur le sujet, et cela fait beaucoup à la fois, donc molo, molo.

    2
    Dimanche 22 Août 2010 à 15:31
    Yog' La Vie

    C'est tout à fait vrai!

    1
    Samedi 21 Août 2010 à 12:30
    Vieux Jade

    ouille la tête

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