• Que veut réellement dire Aimer ?

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    On ne peut pas aimer quelqu'un, c'est une fantaisie. On ne peut pas aimer. Aimer est ce qui est essentiel, ce n'est pas quelque chose que l'on puisse faire ou non. Quand on arrête de faire, il reste l'amour.


    Généralement, on aime quelqu'un s'il correspond à notre fantaisie. Si la personne que vous aimez se met à faire ceci ou cela, soudain vous ne l'aimez plus. Un amour qui commence et qui finit, ce n'est pas de l'amour.

    Aimer, c'est écouter, être présent. Vous aimez vos enfants dans le sens où vous ne demandez rien à vos enfants; vous donnez tout.

    L'ego ne peut pas aimer. Il utilise, il prend, il se sécurise.

    Ce que j'aime, c'est ce qui est présent, ce qui est devant moi - il n'y a rien d'autre. Si je n'ai pas l'idéologie que la beauté est là-bas, que la sagesse est là-bas, que pourrait-il y avoir de plus beau, de plus extraordinaire que ce qui se présente à moi dans l'instant ?

    L'amour est ce qui est quand on cesse de prétendre aimer quelqu'un. Aimer quelqu'un, vouloir être aimé, c'est une histoire. Que veut dire être aimé ? Personne ne vous aime, personne ne vous aimera jamais, personne ne vous a jamais aimé - et c'est merveilleux comme ça ! Les gens peuvent uniquement prétendre : si vous correspondez à leurs critères psychologiques, physiques, affectifs, ils vous aiment ; si vous correspondez à l'inverse, ils vous détestent. Et alors ? ... Qu'est-ce que cela peut faire que quelqu'un projette sur moi quelque chose d'attirant ou de repoussant ? C'est complètement fantasmatique.

    À un moment donné, vous vous rendez compte que vous n'avez pas besoin d'aimer ni d'être aimé. Que reste-t-il alors ? Il reste le sentiment d'amour, cette communion qu'on a avec tous les êtres. Vous voyez que personne ne vous a jamais aimé, que personne ne vous aimera jamais et que tout va très bien. Vous réalisez que c'est à vous d'aimer. Ce qui vous rend heureux, c'est d'aimer... Quand j'aime mon corps, mon psychisme, mon environnement, il y a tranquillité. Mais vouloir être aimé est un concept !

    Quand vous aimez, vous n'aimez pas quelqu'un, vous aimez tout court. La personne avec laquelle vous vivez, couchez, allez au cinéma, c'est autre chose. Vous ne pouvez pas coucher, habiter avec tout le monde. Une sélection organique se fait, mais l'amour ne se situe pas là... C'est purement chimique. Selon ce à quoi ressemblait votre père, votre grand-père, selon qu'à trois ans vous avez été battu ou caressé... Ce n'est pas parce que vous ne vivez pas avec une femme, que vous l'aimez moins qu'une autre avec qui vous vivez.

    Vous vivez avec quelqu'un fonctionnellement, avec tout le respect, l'écoute que cela implique ; mais vous n'êtes pas obligé de croire que vos enfants sont vos enfants, que vos parents sont vos parents, ni que votre mari est votre mari. Ils le sont, bien sûr, occasionnellement.

    L'amour, on n'en a surtout pas besoin. Le besoin d'être aimé, c'est comme le besoin d'avoir une voiture de sport rouge... C'est une fantaisie. C'est vous qui aimez : vous aimez ce que vous rencontrez. Quand vous êtes avec un ami, vous l'aimez totalement. Là il y a une satisfaction profonde. Mais si j'ai besoin que cette personne m'aime, je passe ma vie dans la misère...

    Aimer c'est écouter. Vous êtes en face d'une situation, avec un homme : vous l'écoutez. Écouter ce qu'il est, pas ce qu'il prétend être. Écouter profondément, sans commentaire. Quand vous écoutez, vos enfants sont parfaits, votre mari est parfait, vos parents sont parfaits, votre corps est parfait, votre psychisme est parfait ; telle est la vision claire qui vient avec l'écoute. Lorsque je pense que mes enfants, mon mari, mon corps doivent changer, c'est que je n'écoute pas ; je parle, j'ai une idéologie de ce qui est juste ou pas. Je veux que les autres soient comme je décide qu'ils devraient être. Ce fascisme psychologique n'a pas de sens.

    Dans ce sens là, aimer c'est respecter. Je respecte mon environnement, mon enfant - dans tout ce qu'il fait, même s'il se détruit, mon mari, mon père, la société et toutes les violences que j'ai subies ; je respecte ce qui est là. Cela ne justifie rien, je n'ai rien à justifier. La vie n'a pas à être justifiée, elle est ce qu'elle est. Voir clairement ce qui est là, c'est-à-dire voir que mes parents, mon mari, mes enfants, mon corps, mon psychisme ne peuvent pas être d'un millimètre différents de ce qu'ils sont. Je fais face à la réalité, non pas à ce que la réalité devrait être selon ma fantaisie intellectuelle. Le voisin est exactement comme il doit être, il ne peut pas être autrement. Quand je vous clairement comment fonctionne mon voisin, j'ai de bons rapports de voisinage. Je ne suis pas forcé de participer à la vie communautaire, mais je ne peux plus avoir en moi la moindre critique à l'égard de mon voisin. Quand il bat sa femme, je comprends profondément que c'est la souffrance terrible où il est qui l'amène à battre sa femme. Cela ne m'empêche pas, dans certains cas, d'appeler la police ou d'intervenir...

    Dans une absence totale de critique, il y a place pour une compréhension envers la situation. J'appelle cela respect. Certains l'appellent amour... Laisser les gens libres ; les gens m'aiment, les gens ne m'aiment pas - c'est merveilleux ainsi. Avoir besoin d'être aimé, c'est le fruit d'une époque décadente.

    Il faut aimer. J'aime mon mari, qu'il m'aime ou qu'il ne m'aime pas... Quand je dis ne pas aimer quelqu'un, je nie l'amour qui est en moi, alors je souffre. Lorsque mon mari ne m'aime pas, c'est qu'il souffre, donc je dois l'aimer encore plus. Mais s'il m'aime, il a de la chance, il est heureux.

    Avoir besoin d'être aimé est une forme de maladie très intense. Au niveau somatique, c'est terrible, comme la jalousie : cela détruit vraiment le système hormonal, cellulaire. Ce besoin d'amour est un poison. Le remède, c'est d'aimer.

    Il ne faut pas trouver cela déprimant ; c'est le contraire. C'est merveilleux d'aimer, d'être totalement attentif à quelqu'un, comme avec un enfant... On aime l'enfant comme il est maintenant, à chaque instant... c'est complètement gratuit... sans jamais rien demander...

    Si un jour, par la nature de la vie, il y a séparation d'avec la personne qui a vécu dix ans avec vous, d'abord vous verrez que cet amour ne vous quitte pas et ensuite, si vous aimez profondément cette personne, il y aura une immense facilité pour vous de comprendre qu'elle a besoin de rencontrer quelqu'un d'autre - et, éventuellement, vous aussi.

    Plus vous vous familiarisez avec l'attitude de tout donner et de ne rien demander, plus vos relations affectives deviennent simples, faciles, harmonieuses. Dès l'instant où vous demandez la moindre chose, il y a amertume, déception, regrets, hésitation, agitation, conflit.

    Cela se transpose à tous les niveaux : tant que j'attends la moindre chose de mon corps, je vais être déçu. Tant que j'exige, que je demande, j'aurai problème, conflit, je vais vouloir, je vais être constamment vaincu par le corps. Jusqu'au moment où je me rends compte que c'est le contraire, que c'est moi qui dois donner, aimer. J'aime mon corps comme il est, avec ses maladies, ses limites, ses faiblesses, ses accidents. Il y de très bonnes raisons pour être ainsi, il n'y a pas de hasard. Ce qui ne veut pas dire que cela ne va pas changer ; mais je me rends disponible pour que mon corps puisse s'exprimer, en tant que santé et en tant que maladie. Mais si je demande quelque chose à mon corps, je veux utiliser mon corps, c'est encore de la dictature d'imposer la santé - comme les gens qui imposent leur vision alimentaire, leur idée de la santé, du sport, etc. C'est une forme de violence. J'écoute mon corps, mon corps transmet ce dont il a besoin, il me suffit d'être disponible. À ce moment, on comprend ; on comprend pourquoi son mari ou sa femme agit comme cela, pourquoi son corps a telle ou telle faiblesse, on comprend que ce n'est pas une malédiction mais une nécessité. Chaque fois que mon corps a une faiblesse, je comprends que c'est un cadeau qui me permet de découvrir en moi une faiblesse autrement plus importante : la faiblesse mentale qui me pousse à croire que mon corps doit être sans faiblesse. La voilà ma faiblesse ! ... si la faiblesse du corps me fait me sentir faible, c'est que j'ai besoin de faire face à ma faiblesse psychologique... Et la faiblesse de mon corps m'aide à m'interroger. Tout ce qui me touche est ce qui me mûrit.

    L'amour dans le sens mondain, c'est l'absence d'amitié. C'est un échange de business : tu me donnes ceci, je fais cela ; je ne couche pas avec la voisine, tu ne couches pas avec le voisin, on est fidèles. L'amitié, c'est être disponible à tout ce qui est possible. On n'est pas obligé de savoir si on est l'amant, le mari, l'ami, le père, l'enfant; il y a un tas de rôles humainement possibles. Dans notre société, il faut tout savoir. Or, à un moment donné, on ne se situe plus en fonction de ces rôles; tout est souple et, si on rencontre quelqu'un, on n'a pas de rôle. Le rôle se crée dans l'instant.

    C'est facile, les relations humaines, très facile : il suffit d'aimer ce que l'on rencontre.

    Aimer, c'est donner de la liberté.

    Là il ne peut plus y avoir de conflit psychologique, on ne peut pas se fâcher.

    Si vous n'avez pas l'idée que vous aimez quelqu'un, vous n'avez pas forcément besoin non plus d'en changer tous les dix ans. Vous savez qu'avec une autre ce sera pareil - on rencontre uniquement sa propre problématique. On peut passer toute une vie sur un rapport merveilleux, à approfondir ce rapport : c'est un rapport d'amour, dans le sens où l'on aime profondément ce qui est là, un rapport sans demande. Sinon, il y a toujours déception.... La demande est un manque de respect. Dans mon accueil de ce qui se présente, le non-besoin s'épanouit et je réintègre mon axe supra-personnel.

     

    Eric Baret

     

    « Votre vie est-elle encombrée de trop d'affaires?Le Rythme Intérieur de l'Être »

  • Commentaires

    19
    naradamuni
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:40
    naradamuni

    ils font l’amour, puis, en sortant, marchent avec indifférence sur la figure d’un clochard qui grelottait à leur seuil.

    Notre répulsion à l’égard de ces puritains, souteneurs du conformisme raciste et de toutes les injustices financières pour leurs vies protégées par l’exclusion des 9/10 de l’Humanité, atteint, là, son maximum: après avoir fait l’amour nous voulons faire partager ce sentiment avec le clochard en revendiquant que la seule obscénité au monde c’est l’argent sale, toujours métaphoriquement, blanchi par les élites autoproclamées.

    Nous espérons que vous voyez mieux qui est qui!

     

     

    18
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:40
    danielleg

    Bien vrai tout ca!

    Heureusement qu'au fil de notre cheminement nous devenons de plus en plus mature!

    J'observe sur moi-même,ce besoin qui s'estompe de plus en plus(suis mon cobaye!)

    bises,d'amitié.

    17
    Emma Ch.
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:40
    Emma Ch.
    formidable ce texte, ça va être ma lecture et relecture de la semaine, merci !
    16
    cathakali
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 13:40
    cathakali
    Bonjour et merci pour ce texte d'Eric Baret. Ses livres sous forme d'entretiens ne me quittent pas depuis que je les ai découverts... pure fulgurance et lucidité sans compromis possible sur soi. c'est si dur parfois d'arrêter se se voiler la face mais il est aussi impossible de revenir en arrière ! belle journée
    15
    Dimanche 3 Juillet 2011 à 22:43
    Yog' La Vie

    Merci!

    14
    Mardi 28 Juin 2011 à 00:28

    c'était ici:

    merci pour "la maladie du faire" aussi

    bisous légers dans la fraîcheur du soir

    13
    Samedi 19 Mars 2011 à 20:03
    Yog' La Vie

    Je ne me souviens pas et je n'ai pas trouvé. Merci!

    12
    Jeudi 17 Mars 2011 à 21:24
    Durgalola

    je viens de chez Mamalilou ... et j'ai apprécié l'extrait de ton article mis sur son blog : "approfondir son rapport d'amour à l'autre" ...

    bonne soirée

    11
    Mardi 15 Mars 2011 à 03:27
    Miche

    Merci yog pour ce beau texte sur la maladie de faire... oui une question d'énergie en circulation...

     

    10
    Lundi 14 Mars 2011 à 23:07
    Yog' La Vie
    Le monde tel qu'il est...
    9
    Lundi 14 Mars 2011 à 23:02
    Yog' La Vie

    Merci Lilou

    8
    Lundi 14 Mars 2011 à 23:01
    7
    Lundi 14 Mars 2011 à 22:59
    Yog' La Vie

    Il n'y a que soi à changer...

    6
    Lundi 14 Mars 2011 à 22:58
    Yog' La Vie
    <table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" width="100%"> <tbody> <tr> <td colspan="2"> La Maladie du Faire  </td> <td width="80"> </td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" width="100%"> <tbody> <tr> <td width="20"> </td> <td width="80"> </td> <td align="left"></td> <td width="80"> </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> </td> </tr> <tr> <td width="20"> </td> <td width="80"> </td> <td>

    Dans un premier temps, la nature de l'activité et de ses courants cachés doit être comprise, autrement aucune détente n'est possible.

    Même si vous voulez vous détendre, ce sera impossible si vous n'avez pas observé, reconnu, réalisé, la nature de votre activité, parce que l'activité n'est pas un phénomène simple.

    De nombreuses personnes voudraient se détendre, mais elles ne peuvent pas se détendre. La détente est comme une fleuraison, vous ne pouvez pas la forcer. Vous devez comprendre le phénomène tout entier: Pourquoi vous êtes si actif, pourquoi tant d'occupation active, pourquoi êtes-vous obsédé par elle.

    Souvenez-vous de deux mots: L'un est action, l'autre est activité. L'action n'est pas de l'activité. L'activité n'est pas de l'action. Leurs natures sont diamétralement opposées. L'action c'est lorsque la situation l'exige, vous agissez, vous répondez. L'activité c'est lorsque la situation importe peu, ce n'est pas une réponse, vous êtes si agité intérieurement, que la situation est juste une excuse pour être actif.

    L'action émerge d'un mental silencieux, c'est la chose la plus belle au monde. L'activité émane d'un esprit agité, c'est la chose la plus laide. Agissez plus et laissez les activités cesser d'elles-mêmes. Peu à peu une transformation se passera en vous. Cela prend du temps, cela a besoin de saisons, mais il n'y a également aucune hâte.

    Maintenant vous pouvez comprendre ce que signifie la relaxation. Cela signifie aucun désir d'activité en vous. Relaxation ne signifie pas s'étendre comme un homme mort. Vous ne pouvez pas vous étendre comme un homme mort, vous pouvez seulement feindre. Comment pouvez-vous vous étendre comme un homme mort ? Vous êtes vivant, vous pouvez seulement feindre. La relaxation vient à vous lorsqu'il n'y a aucun désir d'activité, l'énergie est "chez elle" - ne se déplaçant nulle part. Si une certaine situation surgit vous agirez, c'est tout, mais vous ne cherchez pas une certaine excuse pour agir. Vous êtes à l'aise avec vous-même. Relaxation veut dire: Être à la maison.

    La relaxation est non seulement celle du corps, non seulement celle du mental, elle est celle de votre être tout entier.

    Vous êtes trop dans l'activisme et bien sur, fatigué, dispersé, desséché, congelé. L'énergie de vie ne circule pas. Il y a seulement des blocages, des blocages et des blocages. Et toutes les fois où vous faites quelque chose vous le faites dans une folie. Naturellement la nécessité de se détendre se fait sentir. C'est pourquoi tant de livres sont écrits chaque mois sur la relaxation et je n'ai jamais vu une personne qui est devenue détendue en lisant un livre sur la relaxation ! Elle est devenue plus agitée parce que maintenant sa vie entière d'activité demeure intacte. Son obsession à être active est là, la maladie est là et cette personne feint d'être dans un état de détente ainsi elle s'allonge. Toute agitée à l'intérieur, un volcan prêt à exploser et elle se détend d'après les instructions d'un livre: Comment se détendre ?

    Il n'y a aucun livre qui puisse vous aider à vous détendre -- à moins que vous ne lisiez votre propre être intérieur et alors la relaxation n'est pas une obligation. La relaxation est une absence, une absence d'activité, pas une absence d'action. Ne faites rien ! Aucune posture de yoga n'est nécessaire, aucune déformation ni contorsion du corps ne sont nécessaires. "Faites Rien !". Seule l'absence d'activité est nécessaire. Et comment viendra-t-elle ? Elle viendra par la compréhension. La compréhension est la seule discipline. Comprenez votre activisme et soudain, au beau milieu de l'activité, si vous devenez conscient, cet activisme s'arrêtera. Si vous devenez conscient de pourquoi vous le faites, cela s'arrêtera. Et cet arrêt est ce dont parle Tilopa.

    La relaxation veut dire que ce moment est plus qu'assez, plus qu'il peut être demandé et attendu. Rien à demander, est plus qu'assez, plus que vous ne pouvez désirer. Alors l'énergie ne se déplace jamais plus nulle part. Elle devient une étendue placide. Vous vous dissolvez dans votre propre énergie. Ce moment là est relaxation. La relaxation n'est ni celle du corps ni celle du mental, c'est celle de votre être tout entier. C'est pourquoi les bouddhas continuent à dire: "Devenez sans désir." Parce qu'ils savent que s'il y a désir, vous ne pouvez pas vous détendre.

    La relaxation n'est pas une posture, la relaxation est une transformation totale de votre énergie.



    La semaine prochaine, la deuxième partie: Taisez-vous !
    </td> <td width="80"> </td> </tr> <tr> <td width="20" height="20"> </td> <td width="80"> </td> <td align="center">
    Osho, Extrait de: Tantra: The Supreme Understanding </td> <td width="80"> </td> </tr> </tbody> </table>
    5
    Lundi 14 Mars 2011 à 22:53
    Yog' La Vie

    Hello Catie! Et oui!

    4
    Dimanche 6 Mars 2011 à 18:06
    catiechris

    je suis bien d'accord avec ces mots, accepter l'autre tel qu'il est sans rien attendre en retour c'est l'amour !

    3
    Samedi 5 Mars 2011 à 05:11
    Miche

    Oui..., "Quand on arrête de faire, il reste l'amour. "

     

    2
    Mercredi 2 Mars 2011 à 11:50
    Annick

    Quelle lecture !

    Des choses à retenir. Il faudra que je repasse.

    1
    Mercredi 2 Mars 2011 à 10:08
    lilou

    " la demande est un manque de respect"
    Que j'aime lire ces mots..et en écrivant ce mot " j'aime" je me rends compte qu'il n'a pas grand sens tant sont nombreux ceux qu'on lui donne..
    ou qu'on lui demande d'avoir.

    " aimer c'est donner de la liberté"

    Il y a cet espace en nous, autour de nous, nous pouvons nous autoriser à y entrer..comme on suit un parfum..délicatement.


    Merci pour ce partage " vibrant".

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