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Trop tard
L'éparpillement dans notre vie fait que parfois, même ce à quoi nous tenons le plus, est oublié. Peut-être
parce que justement nous y sommes attachés et que nous croyons que c'est immuable. Comme un meuble, il est là, il ne bougera pas.
J'ai eu peu l'occasion de côtoyer ma famille mais il y a quelques années j'ai fait connaissance avec Marie-Thérèse la dernière tante maternelle qui me restait. Nous avions fait le voyage en train ensemble après l'enterrement de ma mère, en Savoie. Elle s'arrêtait à Paris, moi je rentrais dans le Nord. Toute de suite, je me suis prise d'affection pour elle, sa douceur en même temps que sa vivacité. Elle était très inquiète pour son fils qui avait été hospitalisé d'urgence (et qui est décédé peu après).
Puis nous avons continué à garder les liens. Je lui écrivais ou elle me téléphonait. Elle pouvait radoter autant qu'elle voulait
je l'écoutais patiemment. L'an dernier elle a été hospitalisée plusieurs fois. Nous lui avions fait la surprise d'aller la voir (ICI).
Pour la nouvelle année, je lui ait envoyé une carte comme d'habitude. Cette année elle n'a pas rappelé comme elle le faisait habituellement pour me remercier. Souvent, je me disais: "Il faut que j'appelle".
Et puis, il y a quelques jours, ma cousine m'appelle pour me dire: "Marie-Thérèse est décédée".
Évidemment, le choc et puis les regrets.
On n'aime jamais assez les gens qu'on aime.
Pourtant j'avais lu cette phrase qui m'avait interpellée sur une tombe au cimetière du Père Lachaise:
"Si j'avais su que je t'aimais autant, je t'aurai aimé davantage"
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Commentaires
Yog et Marie-Rêveuse sont les mêmes personnes!
Et oui, maintenant j'essaie de faire un peu plus attention.
Je ne le trouve pas modeste ton espace.
Gros bisou également!Tout d'abord, merci pour ta visite sur mon modeste espace, ensuite j'aime les fleurs des champs, elles ne sont pas "trafiquées" et enfin ton article est si vrai si juste et si courant à la fois que je l'aime beaucoup.
Je te fais un gros bisou
VivianeDevant la mort, on culpabilise toujours...et c'est négatif. Il vaut mieux se rappeler les bons moments vécus ensemble (même si ils ne sont pas nombreux) les complicités, les joies communes... et puis il n'est jamais trop tard pour se parler, pour pardonner dans son coeur... L'Amour traverse le rideau.
AmicalementBonjour Lilou!
Les fleurs des champs durent peu longtemps.Surtout les coquelicots qui se font de plus en plus rares. A y regarder de près tout est éphémère, alors sachons regarder et apprécier, seconde après seconde.
A bientôt!Et pourtant... Ben oui!
Ce texte, plus qu'une histoire personnelle, devrait servir à tous pour être plus vigilant. Par exemple, nous sommes avec nos blogs beaucoup dans le "dire", il serait tout autant sage d'être dans le "faire" en mettant nos propos en application.
Merci pour les éloges!
Bonne journée!Comment fais-tu Gazou? Je te croyais en voyage!
Une phrase qu'il serait bon pour tous de retenir;
Bises!Il m'arrive encore d'écrire sur papier à ceux qui n'ont pas Internet ou qui n'aiment pas ce moyen de communication qu'ils jugent trop froid.
Voilà 15 ans que je suis dans le Nord mais grâce au téléphone illimité et mails, je n'ai pas perdu contact avec mes amis de Savoie. Quand on veut, tous les moyens sont bons.
Je vais aller voir ta réponse.
Bises!Pourquoi tout ça? Peut-être plus par négligence en ce qui me concerne. Avoir l'illusion pas forcément consciente que tout dure même si par ailleurs je sais que rien ne dure...
Pas responsable mais un peu difficile sur le moment. La page est tournée.
Merci Mathéo!Ben dis, ça va loin! C'est assez incompréhensible à notre époque où l'écrit et l'image sont omniprésents!
D'un autre côté, nous avons de moins en moins de mémoire du fait justement que l'écrit soit partout et facile d'accès. Du temps de Platon les gens avaient une mémoire incroyable.
Tu pourras lire ICI quelque chose d'intérressant.
Bonne semaine Noisette! Bises!
Un jour..un blog qui s'appelait Fleurs de vie avait vu le jour et je retrouve ici les fleurs que j'avais choisies pour illustrer ces mots :
Tel un bouquet de fleurs des champs , la vie se cueille en passant ..
Ce n'est pas la grosseur du bouquet qui lui donne son sens
Mais l'attention délicate mise dans le choix de chaque brin .
Cueillie en Amour, une seule fleur suffit pour exprimer notre talent
Qu'elle soit la première ou la dernière, elle est unique .
Lise
Oui, je suppose qu'on a tous un jour ou l'autre ce genre de regret. On remet toujours à demain ... Bonne soirée Bises
J'aime beaucoup cet article qui est vrai dans sa réalité. Je fais exprès.
Ce que tu écris à la fin image et résume parfaitement. Cela nous est arrivé à Tous et pourtant.
Je dis bravo pour la sincérité que j'ai ressentie à cette lecture
Et comme c'est la première fois que je viens, j'ajouterai que les couleurs et la déco de ton blog me satisfont pleinement.
Belle journée Yog' La Vie.J'aime bien l'inscription trouvée au Père Lachaise,si touchante et si vraie dans sa naïveté...
C'est un bel hommage que tu lui rendsc'est un épisode de ta vie très touchant que tu nous confies là
Mais c'est vrai aussi qu'on a souvent du mal à gérer nos priorités, comme tu le dis très justement on s'éparpille dans tous les sens, et il peut arriver que certaines relations en souffrent, on le voit quand on reste de longs moments sans donner de nouvelles à un ami par exemple qui habite loin et que le seul moyen de continuer à faire vivre la relation est de se parler au téléphone (ou de s'écrire, mais écrit on encore ? moi oui, mais depuis internet je crois que les modes de communication ont bp changé et par voie de conséquence les relations)
J'ai répondu sur mon blog au commentaire que tu m'avais laissé sur un texte que tu m'avais d'ailleurs inspiré :-)
je te souhaite un très bon week end, à bientôt
Je suis ému par ton article car il me touche de très pres.
Pourquoi ne savons nous pas dire les choses?
Pourquoi ne pas faire temps qu'il est temps.
Bonne journée.
ne te rends pas responsable, c'est la nature humaine....J'en ai mis!
Tu veux dire que tu as vécu avec des gens qui ne laissait pas de place à la culture? Je reconnais que cela peut être une véritable souffrance quand on a une soif de savoir.
Beau weekend ensoleillé!Maintenant, je ferai plus attention.
Moi aussi je préfère vivre au pays du vent! Certes la pollution existe, mais je respire mieux qu'en ville.
Ce soir c'est la répétition générale du ballet de danse orientale. Le spectacle sera demain soir et dimanche am. Un peu stressée tout de même. Je mettrai peut-être des photos sur l'autre blog...
Je t'embrasse!Ce texte m'a beaucoup ému. Il est criant de cette vérité : l'amour toujours l'amour !
Merci pour ce partage.
Jean Claude
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Ce n'est pas que n'aimons pas, c'est juste du laisser aller...enfin, pour moi.