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Envoyer de l'amour à celui qui nous agresse
Il peut paraître contradictoire d'envoyer de l'amour à celui qui nous agresse.Tant pis! Tout ce que l'on risque, est de voir son attitude changer devant ce qu'il aura ressenti, inconsciemment, comme un apaisement de ses tensions et une acceptation de ce qu'il est.
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Commentaires
Je viens justement d'être agressé verbalement, avec des mots très violents, par écrit alors que je tentais de m'expliquer avec le plus de sérénité possible sur des blessures ressenties et causées par cette personne. Elle incapable d'entendre.
Pourtant, étrangement, il m'est venu une grande douceur et je n'en veux même pas à cette personne.
Merci pour ces mots ....je ne sais pas si l'autre arrivera à sourire...
Oui, d'abord reconnaître ce qui se passe en nous, déceler en nous ce qui est blessé, à quoi cette blessure nous renvoie. Puis revenir au contexte actuel, ce qui a provoqué l'agression. En sommes-nous quelque part responsable?
Si non, alors être capable de regarder la souffrance de l'autre. Tout cela renvoie au texte d' Eric Baret auquel tu avais également répondu.
Envoyer de l'amour à celui qui nous agresse..
Ce n'est pas se dire " je suis agressé mais je dois aimer l'autre quand même.
C'est sauter par dessus le sentiment d'agression à partir de ce qui en nous est sauf. En s'adressant directement à ce qui en lui est sauf .( tendre l'autre joue..celle qui n'est pas blessée.
car tendre, l'autre joue, il est entré dans ses peurs).
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L’agression est toujours l’expression d’un déficit identitaire de l’agresseur.
Dès l’instant où nous nous sentons agressé verbalement demeurons, instantanément, complètement silencieux, en adoptant une attitude respectueuse et attentive envers l’autre,
en reconnaissant en lui nature humaine et racine de la souffrance identiques à la nôtre.
Dans le décalage qui ne tarde pas à se créer entre les deux comportements observés
aménageons en nous-même cet espace vide et disponible pour l’ accueillir afin qu’il puisse y faire, s’il le souhaite, l’expérience de son identité.
Ce vide, tenu en nous disponible, est comme une chambre d’ami,
qu’elle soit libre ou utilisée, nous n’y sommes jamais seul.
C'est alors notre sourire qui invite l'autre à y entrer.
Namasté