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L'histoire de Sébastien
Livre "La Diff'errance" emprunté cet après-midi à la médiathèque et rapidement lu. Beaucoup parmi les personnes qui se retrouvent dans la rue ont des histoires très différentes mais l'alcoolisme et le rejet par leur famille semble être la raison la plus commune. Le dernier témoignage est consacré à Sébastien qui a fait le choix d'une autre vie. Je ne donne pas mon avis pour mieux vous laisser le votre.
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Commentaires
C'est un choix de vie total, ce Sébastien ne peut faire autrement, il a été marqué par son enfance, par le début de son entrée dans la vie. Il ne sait pas faire autrement. Mais en même temps, cela me fait peur.... Chacun est différent, c'est comme une toile d'araignée, la vie, on la tricote à son idée. Bonne année Yog et bonne continuation pour ton blog.
5daniellegSamedi 3 Janvier 2015 à 10:054suzanneVendredi 2 Janvier 2015 à 10:50Merci à vous! Moi j'y vois simplement une grande confiance à la Vie. Sans vivre dans l'inconfort permanent, je tente aussi d'aller dans ce sens. Je vous embrasse
2daniellegJeudi 1er Janvier 2015 à 15:241PamMercredi 31 Décembre 2014 à 09:09belle lecture au moment des bilans ! j'imagine qu'il vaut mieux ne pas être sa mère...! mais moi ça me fait plutôt rêver. Une de mes amies, Nina, rencontrée sur le chemin de Saint Jacques (non que je le fasse mais j'habite dessus !!) vit ainsi. Elle a tout abandonné et vit le moment présent sans inquiétude, sans angoisse, sans aucune possession. Et quand elle a faim, sommeil, une porte s'ouvre. Il suffit juste d'être attentif aux signes et de ne plus rien attendre. Vu de l'extérieur ça ressemble à une succession de petits miracles. Peut être que leur lâcher-prise les protège...
Espérons qu'avec le froid tous les Sébastien et toutes les Nina trouveront des portes ouvertes sur leur chemin.
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il n'aime pas l'idée de vivre aux crochets des autres et c'est pourtant bien ce qu'il fait ; quand il dort chez quelqu'un qui veut bien l'héberger, c'est que ce quelqu'un travaille, quand il glane de la nourriture dans les marchés, c'est que le commerçant qui travaille toute la journée veut bien la lui donner et c'est aussi parce qu'un paysan a travaillé la terre qu'il peut en profiter ! la nourriture, elle ne tombe pas du ciel, il faut bien que quelqu'un la fabrique d'une manière ou d'une autre ; s'il peut porter des vêtements, même ceux qu'on lui donne, c'est bien parce que quelqu'un les a confectionnés ; et si le RSA existe, c'est bien par la solidarité des autres ! donc il a choisi de vivre aux crochets d'êtres d'anonymes qu'on appelle la société qu'il le veuille ou non ; comme dit Pam, je n'aimerais pas être sa mère ; mais moi ça ne fait pas rêver