• Le désir d'aider

    Bouquet pink carnations

     

    Parmi les motivations conduisant à enseigner, nous avons assez souvent relevé "le désir d'aider les autres". Cependant comment aider?


    "Vouloir absolument aider quelqu'un, c'est vouloir le coloniser" dit Eric Frohm, psychologue américain, spécialiste en relation humaines.


    De même, Sri Aurobindo: "Ne vous laisser pas prendre par le désir d'aider les autres, faites et dites vous-mêmes la chose juste et dictée par votre équilibre intérieur et laissez l'aide venir en eux du Divin. Nul ne peut vraiment aider, seule la Grâce divine peut le faire".  



    Revue "Yoga de l'énergie" N°82

    « La rigueurJacques Salomé: Quelles sont nos 6 blessures archaiques ? »

  • Commentaires

    13
    graux danielle
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:15
    graux  danielle

    prajnandpad   swami   le  dit  personne  ne  peut  rien  pour  personne.

    on  peut  offrir  quand  meme    a  l autre  ce  qu il  y  a  de  meilleur  en  nous  meme....

    BISES.

    12
    Narf
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:15
    11
    naradamuni
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:15
    naradamuni

    Erratum

    "L'Égalité de l'Égalité"

    http://www.freethewords.org/

    Bises

    10
    danielleg
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:15
    danielleg

    C'est vrai, personne peut rien pour personne, mais il me semble que l'on peut au moins offrir son sourire, sa gentillesse,ces choses là, réchauffe le coeur des souffrants!            

    Et c'est vrai, aussi que pour le reste DIEU seul agit en chacun de nous.

    Et, nous sommes a son service!     

    9
    naradamuni
    Mercredi 13 Novembre 2013 à 14:15
    naradamuni

    Nul ne peut aider disait Sri Aurobindo, ce qui ne l'empêcha pas de participer et de lutter contre l'oppression sociale et militaire des occupants Anglais et pour cela-même être emprisonné avec son frère pour activiste révolutionnaire. Il y perdra celui-ci exécuté.

    L'animal fut une aide, l'animal est une entrave disait-il.

    L’animal n’est rien d’autre que son activité vitale. L’humain, non! Mais s’il se voit rétréci à une activité aliénée, si ces besoins vitaux ne sont pas reconnus, la Société des hommes lui semble étrangère et hostile, sans aucun intérêt pour lui. L’homme se voit rabaissé à l’animalité, n’ayant droit qu’au circuit de survie de son corps. Si cette "Société" ne sait pas, ou ne veut pas, s’élever au dessus de l’animal, elle n’est plus d’aucune utilité. Si elle dépossède chacun de son activité productive, elle n’a plus de finalité, plus de but. Tous les contrats sociaux sont suspendus. Les sentiments d’appartenance ont tous disparus.

    Tout le temps et l’espace de l’être sont juste dévorés par la survie : manger, dormir au chaud et sec, se soigner de son mieux. Et c’est très exactement tout. Comme tout animal. Nul accès à l’humanité possible (conscience et valeur individuelle en forment l’échelle). Une civilisation qui n’est pas capable de comprendre cela est proprement in-humaine. Une civilisation qui n’est pas apte à trouver les conditions minimas des « Droits Naturels » persiste à l’âge de la barbarie, en régression permanente.

    Y-eut-il un spéculateur maudit, un général maudit, un politicien maudit, un affameur maudit, un marchand maudit...etc. Que non point il n’y a ; il n’y a jamais eu que des écrivains et des penseurs maudits :

    "Légalité de l’Égalité", n’était-ce pas le simple titre du Livre maudit de 1789, dont la thèse simple – puisqu’ensevelie – proclamait que si tu crois avoir des dons* et des qualités qui te révéleraient comme supérieur aux autres, tu doives bien te placer tout en bas de la société et la soulever à bout de bras ? Sinon quel peut bien être l’utilité de se trouver au sommet d'une pyramide ? Il semble qu’il n’y reste plus à soulever à bout de bras que les étoiles.

    Être intelligent, et le rester, transparaît, très soudain, comme accepter une participation à une "pauvreté généralisée". Or puisqu’il semble si aisé d’établir un « revenu minimum garanti », il devrait paraître encore plus facile d’établir un « revenu maximum garanti ». Toute richesse exagérée serait désormais définitivement exclue de la civilisation.

    Le splendide contrecoup c’est que la galopante misère nationale, puis mondiale, serait, tendanciellement, en voie de complète disparition. Il ne resterait plus que ce que nous nommons « pauvreté généralisée ». Ce mot, toutefois, se profile quelque peu trompeur puisqu’il ne l’est que par rapport au mot richesse. En fait, cette sus-dite pauvreté généralisée serait un incroyable enrichissement collectif pour, au moins les 3/4 de l’humanité, soit dans chaque pays occidental pour plus de 70 %, dans les pays en développement pour plus de 80 % et dans les pays dits pauvres pour plus de 90 %. Bref, la loi du nombre, dite aussi Démocratie, se verrait, pour la première fois, récompensée. L’acceptation de la « pauvreté généralisée » enrichit, grandement et à la seconde, les 3/4 de l’humanité. Mais, aussi, stabilise économiquement les autres 20 % tout en parvenant à la richesse de les mettre en cohérence avec eux-mêmes. Restent 5 % : — les seuls qui « profitent » de l’humanité entière, des ressources non renouvelables, de la misère générale. En démocratie (là où il n'y a pas de perdant!), ils restent définitivement minoritaires, d’entêtés marginaux.

    L’important n’est pas la Liberté mais bien de pouvoir l’exercer. C’est à dire de sortir de l’état où l’on ne peut que vivre sans cesse son animalité. Sans conscience autonome ni dignité créatrice possibles.

    Gandhi lui même le pacifiste disait que entre la lacheté et la non violence contre l'oppression, il fallait savoir en faire la différence et à choisir entreviolence et la lacheté il opterait pour la violence!

    * Comme nous l’a appris Marcel Mauss, dans l’essai sur le Don, seul l’esprit qui n’attend pas obligatoirement quelque chose en retour fait fonctionner la Société des Hommes.

    Si tu as un DON c’est bien pour en faire Don. Et voilà pour les surdoués. Les doués d’un don, en faire don.

    Don : mot substantivé comme d’un verbe impersonnel du genre il pleut. Avoir un don implique qu’il y ait donateur, soi-même ne peut se faire don, paternellement ou maternellement, à soi-même précédé de soi-même. Le donateur qui précède le don c’est la vie, par le code génétique mais qui ou quoi a précédé la vie. Le don passe par l’hérédité mais un don non exercé (l’environnement, l’acquis) ne se révèle pas. Quel que soit l’angle qui aborde le don, aucune preuve de supériorité ne peut jaillir de ce surdon. Nul ne peut dire je pleus, nous pleuvons, seul l’impersonnel il pleut convient. Aussi bien nul ne peut dire je suis don, nous sommes don, seul l’impersonnel il m’a été donné un don convient. Et s’il vous a été donné un don ce n’est pas pour le vendre, non, juste pour le donner. Vous mettre au service de qui n’est pas doué.

    Créer une structure inégalitaire pour « prouver » qu’on a un don prouve donc exactement l’inverse : ce serait les moins doués qui devraient avoir tous avantages afin que vous montriez que votre don annule ce handicap. Si vous avez tous les dons et que vous saisissiez EN PLUS tous les privilèges, vous « prouvez » juste que, sans ces privilèges, point de don. Avoir un don qui entrouvre le mystère du « donateur », ne « prouve » aucun inégalitarisme entre les humains. Au contraire. Qui ne partage pas avec les humains ses dons se montre bien inférieur à eux.

    Bien à vous tous.

    Bises.

    8
    Vendredi 10 Juin 2011 à 18:48
    Yog' La Vie

    Le sourire, à condition qu'on le porte en soi. Mais pourquoi pas se forcer pour la bonne cause....en étant conscient que l'on se force.

    7
    Lundi 14 Mars 2011 à 22:45
    6
    Lundi 14 Mars 2011 à 22:37
    Yog' La Vie

    Seulement si on nous le demande. Laisser chacun faire ses expériences. Bises.

    5
    Vendredi 11 Mars 2011 à 18:21
    marie-claude

    on ne peut aider que ce qui peut l'être ... partout ailleurs, on perd son temps !

    amitié .

    4
    Mercredi 9 Mars 2011 à 06:56
    Yog' La Vie

    Merci!

    Ceux-là ont le don de prendre....certainement aussi pour rendre plus humain le gigantesque reste de la population...

    3
    Samedi 17 Juillet 2010 à 16:10
    Yog' La Vie

    Aidons mais sans être dupe de soi-même avec les raison qui nous y poussent.

    2
    Vendredi 16 Juillet 2010 à 23:38
    marie-claude

    Aide-toi ... et le ciel t'aidera ... un peu simple ...

    J'aide

    tu aides

    il aide

    nous aidons 

    vous aidez 

    ils aident ...

    ce verbe se conjugue pourtant bien ...

    1
    Jeudi 15 Juillet 2010 à 19:47
    Yog' La Vie

    Oui, j'espère que ce texte n'est pas vu comme un propos vantant l'égoïsme. Il faut toujours réfléchir au pourquoi quand on désire aider quelqu'un. Vive la spontanéité!

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