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Surface et profondeur
.Toute action peut devenir l'occasion de développer certaines qualités, par exemple la patience, la douceur.
Développer ses qualités, c'est améliorer "le meilleur de soi". (Titre ouvrage de Guy Corneau)
Ce meilleur de soi par Denise Desjardins:
"Que ce soit en mangeant, en ratissant soigneusement le gravier, en rencontrant un ami, et même dans un entretien avec son patron, il est possible de rassembler -ne serait-ce qu'un très court instant- son attention et de l'incliner vers son intériorité avec un double résultat: celui d'irriguer son action avec une énergie plus fine et, par la même occasion, celui de nourrir et de faire croître cet "embryon de Bouddha", la possibilité latente en chacun de nous. On gagne sur les deux tableaux par un seul processus à double direction: vers l'extérieur pour renforcer notre présence à l'acte, vers l'intérieur où, sans que nous l'ayons cherché, nos potentialités se développent. Puis on lâche prise, on laisse l'énergie ainsi sollicitée se répandre en nous et même autour de nous, et accomplir son œuvre sans plus intervenir. On aborde alors d'un souffle nouveau, son activité du moment, réconciliée avec elle, ayant réuni, en un instant d'éveil, surface et profondeur". (Petit traité de l'action).
Le yoga nous fait découvrir et expérimenter cette approche qualitative de l'action et nous donne ainsi l'occasion de déployer ses découvertes dans le quotidien, de venir l'enrichir, ce qui contribue à notre métamorphose...
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Commentaires
37NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50Ce n'est qu'une simple description. Juste pour voir sa gueule en photo. Tout à fait ça.
Pas plus!
36NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50Juste en passant, avant de lire l'article (Oh!!)... "Yog la vie" dans le titre, en haut, semble trembler de froid et semble un peu frileuse...(Aïe, j'vais me faire incendier à parler trop vite!). Cela ne reflète pas la pleine effervescence de ce blog habituellement...(houps, je ne sais comment dire). Bon, pour me faire pardonner, je vais lire enfin l'article et vous laisse une chanson (sans aucun lien sauf que j'laime bien cet artiste)
http://www.youtube.com/watch?v=pHgVSvDAyC0
35NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50Je laisse le Bouddha être à la place qui lui revient, à sa place quoi, et je me contente d'être pleinement à la mienne, en étant tout simplement moi. J'y tiens beaucoup à ce petit moi, même s'il me joue de sacrés tours...
Je ne me lasse pas d'aimer cette merveille de paradoxe de la vie: prendre de la distance pour être au plus près!
En un instant, on peut tout changer! Prodige!
Il m'est arrivé, à quelques rares occasions ( heureusement!), d'être tellement angoissée dans une situation, tellement anéantie, agressée alors qu'il est vital pour moi que je tienne, là, précisément, que ma seule possibilité de fuir tout en restant le plus moi possible, c'était de me raccrocher aux simples limites de mon corps, bien limité, bien matériel, inviolable, hermétique, malgré l'énorme tempête, les gigantesques et effroyables vagues qui s'abattaient sur moi. Penser, juste quelques secondes, à mon "intériorité" m'a sauvée, m'a permis de passer cet instant destructeur, ravageur, qui aurait pu me rouler parterre. J'ai tenu bon. J'ai gagné. C'est passé. D'autres vagues, plus petites sont arrivées et bien sûr, arrivent, comme toujours, dans la vie, au moment où on s'y attend le moins ( parfois, on les voit venir, mais y'a rien à faire, ça déferle: sauve qui peut!) et là on surfe comme on peut, bon an mal an, parfois ça passe ( Wouah!), parfois ça casse (Flop! ben.. je repars).
Je crois que le paradoxe, c'est ce qui me séduit le plus dans la vie. Magique.
34NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50Oui mais moi, le Bouddha, il me file des complexes...alors je préfère m'en passer et ça me va beaucoup mieux comme ça. Déja bien occupée à me coltiner moi-même. (Je sais, je dépare dans la grande vague bouddhiste qui fleurit partout autour de moi. Cela ne doit pas être ncore mon heure. J'observe de loin, méfiante encore.) Bouddha, il m'impressionne et me fout la trouille, suis trop impatiente, préssée. ma spontanéité me perdra, mais de toute façon, on perd à la fin, non? Et puis aussi, son côté "exotique" ne m'attire pas particulièrement! J'aime bien m'enraciner, apprécier ce qui est là, sans chercher plus loin, les "produits du terroir"(je sais ça fait "Vieille France" (mes origines Aveyronnaises?): j'ai pas l'âme voyageuse, alors pourquoi aller chercher si loin, et ne pas découvrir ce qui est tout simplement près de moi. Mince! Qu'est-ce que je fous sur un blog? Je déserte (ma petite vie, peut-être)?
J'ai déja évoqué, ici ou ailleurs, mon amour du paradoxe et de la dualité...je ne veux pas les perdre, car sans eux, je me sens plate. Brecht, je mettrais bien sa photo près de mon lit. Bouddha non!Dès que j'en vois un quelquepart, mon sourcil se fronce spontanément! Et ça me fait cogiter... ( Merci pour tes photos d'ailleurs...très belles!)
Mais j'aime bien aussi lire tes articles et tes réflexions. Alors? J'va retourner à ma petite vie, là.
33NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50J'ai parcouru rapidement les pages en lien....merci Yog. Mais cela ne me parle pas là. Trop fatiguée certainement pour m'y plonger maintenant!
Je préfère 100 fois tes mots à toi! Ton énergie à toi! Les églises, je suis un peu allergique. J'habite pas loin d'un temple bouddhiste, si tu voyais l'entreprise que c'est! Les phénomènes de foule me font peur. Je vois ça de loin bien sûr, je ne'y suis jamais allée. Mais de voir autour de moi, tous ces gens qui adhèrent en masse, cela me fait reculer! C'est comme les festivals, les concerts, je préfère les comités réduits, à taille humaine, où je peux vraiment approcher les gens ou les artistes, à ma mesure. Comme les produits du terroir achetés directement au producteur. Je t'ai déja dit que cela avait été pour moi une révélation de ne plus me sentir esclave (complice) des grandes surfaces depuis que je n'achète qu'au marché ou aux producteurs direct.
J'aime bien parler avec les gens et voir leurs démarches personnelles, comment ils se positionnent.
Je me demande comment tu fais pour dégoter tous ces articles...un mystère passionnant pour moi, parce que je les relies à toi, à ta démarche. J'essaye de comprendre, d'apprendre, de questioner ma propre opinion, pas toujours réfléchie.
32NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50Bertolt Brecht – Du pauvre B.B. (1922)
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Moi, Bertolt Brecht, je suis des forêts noires.
Ma mère m’a porté dans les villes
Quand j’étais dans son ventre. Et le froid des forêts
En moi restera jusqu’à ma mort2
Je suis chez moi dans la ville d’asphalte
Depuis toujours muni des sacrements des morts ;
De journaux, de tabac, d’eau-de-vie
Méfiant, flâneur et finalement satisfait.3
Je suis gentil avec les gens
Je fais comme eux, je mets un chapeau dur.
Je dis : ce sont des animaux à l’odeur très particulière,
Puis je dis : ça ne fait rien, je suis l’un d’eux.4
Sur mes chaises à bascule parfois
J’assieds avant midi deux ou trois femmes.
Je les regarde sans souci, et je leur dis :
Je suis quelqu’un sur qui vous ne pouvez pas compter.5
Le soir j’assemble chez moi quelques hommes
Et nous causons, nous disant « gentleman ».
Ils posent les pieds sur ma table et déclarent :
Pour nous bientôt, ça ira mieux. Jamais je ne demande : Quand ?6
Le matin les sapins pissent dans l’aube grise
Et leur vermine, les oiseaux, commencent à crier.
C’est l’heure où dans la ville, je siffle mon verre, je jette
Mon mégot, je m’endors plein d’inquiétude.7
Nous nous sommes assis, espèce légère
Dans des maisons qu’on disait indestructibles.
(Ainsi nous avons élevé les longs buildings de l’île Manhattan,
Et ces minces antennes dont s’amuse la mer Atlantique.)8
De ces villes restera celui qui passait à travers elles : le vent !
La maison réjouit le mangeur : il la vide.
Nous le savons, nous sommes des gens de passage ;
Et qui nous suivra ? Rien qui vaille qu’on le nomme.9
Dans les cataclysmes qui vont venir, je ne laisserai pas, j’espère,
Mon cigare de Virginie s’éteindre par amertume,
Moi, Bertolt Brecht, jeté des forêts noires
Dans les villes d’asphalte, quand j’étais dans ma mère, autrefois.***
Bertolt Brecht (1898-1956) – Traduction française de Gilbert Badia & Claude Duchet
31NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50Bonjour Vieux Jade,merci de votre message, je ne sais pas si j'ai bien compris ce que vous voulez dire. J'essaye.
"L'important c'est nous et le message qui nous est destiné" oui... c'est une cuisine personnelle. Il n'y a pas de recette..c'est à inventer à chaque instant...une expérience intime à vivre sans cesse...et comme en amour, si on essaye de l'enfermer dans une forme, cela devient de la pornographie... cela lui enlève l'essence.
Quand j'entends Bouddha, cela me fait le même effet ( c'est un réflexe spontané, non pensé..pourquoi? ça c'est à moi de le découvrir) que si on me disait "une blonde bien pulpeuse, voilà ce qu'il faut aimer". Cela m'évoque la même grosse bêtise que la création de l'état d'Israël comme réponse au génocide des juifs...au lieu d'avancer, on recommence, on enferme, on tourne en rond, et on continue, de persécuter, au nom de Dieu ( mon oeil!!!!).
Je préfère le message "Tu n'adoreras point" "Pas d'idole, pas de veau d'or" "pas de représentation de Dieu" Dieu ne se prononce pas, ne peut pas être mis dans une cage.
Je suis un peu (beaucoup!) prétentieuse de m'inviter à donner mon avis sur ce blog (et d'autres blogs) et je me dis ensuite, pas grave, cela leur fera un com de plus. Et je pense que tout bloggueur doit préférer un commentaire "nul", "emmerdant" "ennuyeux" "énervant" "désespérant" "décourageant" que pas de com du tout. Quoiqu'à force ça doit lasser. Ouais..pas simple!
Dieu est pour moi une expérience personnelle. A en parler, le rattacher à telle ou telle église, l'enferme, tue sa sève, son essence même. Piège des mots qui révèlent et enferment en même temps.
Bon, j'espère que Yog ne m'en veut pas trop d'exprimer là une colère intérieure qui me prend chaque fois que j'entends Bouddha. Yog n'a pas l'air piégée, esclave. Yog vogue allègrement, sachant tirer de chaque chose, la sève intéressante. Ya du bon à prendre dans chaque message, dans chaque pratique, bien sûr. Yog sait bien que si je reviens c'est bien parce que j'y trouve quelque chose d'intéressant. Et l'occasion d'exprimer, de faire entendre, ma colère, ce n'est pas rien! C'est même un luxe! Merci Yog!
Excusez moi si au lieu de simplement exprimer ma colère, mon ressenti, je suis maladroite et violente dans mes propos ou mes interventions. Loin d'être une sainte! Et loin du Nirvana!
30NarfMercredi 13 Novembre 2013 à 13:50Bonsoir Yog. Merci des réponses. Je parle de ma colère personnelle....tu sais quand on est débordé, pas à l'aise dans ses baskets, quand on est remué, dérangé dans ses convictions, son intuition profonde...
Totalement d'accord avec toi, il faut expérimenter et exprimer son expérience personnelle, cela est utile, comme tu le fais si bien... le reste est du vent....je ne parlerai donc plus du bouddha....car je ne le connais point...et n'envisage point aujourd'hui d'y aller voir de plus près...je continuerai donc d'observer, de loin, ces mouvements, écouter, essayer de comprendre.
Un petit bonjour pour dire que bien sûr j'adhère à cet article sur l'art de vivre l'instant présent dans les tâches quotidiennes. Et pour te dire merci d'avoir mis un lien sur ton blog vers mon petit espace.
Namaste
OliverTrès vrai ce que tu dis. Justement, j'en suis à reformuler des conférences sur la Baghaviad Gîta: l'action sans attendre les résultats de cette action.
Merci. Je vais lire plus attentivement tes textes, ils m'interpellent.
dans ma pratique j'ai, aussi, cette attention particulière de remettre sans cesse l'ouvrage de la conscience sur le métier de la méditation afin d'atteindre ce ''non_être'', ce ''non-agir'' où nous sommes vraiment et où réside la joie pure, sans raison autre qu'elle même...j'ai une pratique qui me permet de méditer dans l'action de façon invisible aux regards des tiers et qui me permet d'être dans le karma-yoga...
"quand on est débordé, pas à l'aise dans ses baskets, quand on est remué, dérangé dans ses convictions, son intuition profonde..." Tout ceci est à prendre en compte mais à quoi bon s'éterniser dessus? D'un autre côté, comme l'huitre, à force de gratter là où ça fait mal, il en ressortira peut-être une jolie perle. Bises.
Oui, c'est à inventer à chaque instant...sans jugement sur ce qui est.
Et je pense que tout bloggueur doit préférer un commentaire "nul", "emmerdant" "ennuyeux" "énervant" "désespérant" "décourageant" que pas de com du tout. Disons que c'est bien de répondre par rapport au sujet, et d'éviter le labyrinthe. Sinon, oui, c'est lassant.
Tu parles de ta colère....où ça une colère? Chacun pense comme il veut et moi, je ne m'exprime que d'après mes ressentis ou expériences sans le désir de convertir qui que ce soit. D'ailleurs je ne vois pas très bien en quoi je pourrais convertir, si ce n'est de dire de croire qu'à ses propres expériences.
Dans l'ensemble, je n'aime pas non plus les foules, surtout quand on décide pour elles, même si elles n'en sont pas conscientes, au lieu que ce soit à partir d'une démarche personnelle et réfléchie.
Il me semble Narf que tu devrais mettre ton cerveau au frais
Le monde est créé par soi selon ses propres références et interprétations. Cela demande un travail de vigilance que de se remettre ses perceptions à neuf à chaque instant.
Je suis arrivée, il y a deux ans, quand je suis allée à Nantes pour le Dalai Lama. à rester assise par terre de manière très inconfortable 6 heures par jour pendant 6 jours. 8000 personnes et pas un bruit, pas même celui de la respiration. Chaque foule tout comme chaque homme a son histoire. Ce n'est pas suffisant de regarder de loin et de se créer son propre scénario.
Bonsoir Narf, je prends provisoirement le relai, car j'exècre moi aussi, et viscéralement les mouvements de foule, je suis naturellement agoraphobe et foulophobe. Je vis discrètement et le plus possible à contretemps. Cela me permet de visiter les lieux de pélerinage en dehors des grosses affluences, de recueillir le suc des lieux sacrés par leur emplacement et leur destination pendant que les autres déjeunent, bref, de tirer le suc de chaque chose sans être victime de la force de gravité. N'importe qui peut le faire, s'il sait se décaler. On apprend ça dans les arts martiaux : le coup de poing droit, oi suki, signifie simplement : l'ouverture, l'opportunité. Ca ne demande ni force ni technique : juste attendre que la fenêtre s'ouvre. Le bouddhisme, comme toutes les religions, est une superposition du dogme des porcs et des attentes de la foule sur un message clair et limpide. Ce n'est pas une raison pour rejeter le message. Idem pour le Christ, les indiens, etc. Il suffit de peser en soi le message pur, en faisant abstraction de la pollution. Décalé, mais juste assez. Rejeter un message essentiel parce que la sauce est dégueulasse, c'est être trop décalé, et perdre le message.
L'important, c'est nous, et un message qui nous est destiné. Pas le brouillage. S'attacher au brouillage, c'est aider le tireur, qui est un le nous réalisé à manquer la cible que nous sommes, nous à réaliser. Donc une perte de temps et d'opportunité. Bonne soirée.
Si ce n'est pas une simple description, heu ben, j'aimerais bien une explication de texte....
Bouddha, état de bouddhéité, ce que d'autres appellent Dieu,... ce sont juste des mots, des repères (car il faut bien arriver à se comprendre) qui veut dire justement Présence, Être, ici et maintenant, Conscience... En fait tu as tout dit mais sans le savoir. La Réalité sans le voile du mental ce n'est justement pas de l'exotisme, ni une mode. C'est tout ce qu'il y a de plus concret. Ce sont les cogitations qui sont exotiques et excessives. "Je pense, donc je ne suis pas"
Il n'y a pas de petite ou grande vie, il y a la Vie.
Je ne suis pas une grande écrivailleuse. C'est comme ça se présente, livré chaud-bouillant ou rien
http://pema.yang.dzong.free.fr/enseignements.html
http://urianakadreams.uniterre.com/6238/Ouvrages+de+Eckhqrt+Tolle.html
Que c'est beau et doux, juste là, maintenant, cet instant présent.
D'instant en instant, le présent se manifeste et je m'émerveille de ressentir cela,de ressentir la vie qui m'anime et m'autorise à participer à la belle aventure,
faisant partie de la création toute entière, de l'univers et des étoiles.
Le passé s'efface, à chaque instant il se dissout, laissant sa marque dans nosdifférents corps sous forme de souvenirs, d'émotions et d'expériences vécues.
Le futur n'existe que sous la forme d'une projection de notre pensée présente.
Tout ce que vous faites, vous le faites dans le présent.
Tout ce que vous pensez, vous le pensez dans le présent.
L'instant présent c'est comme de marcher de pierre en pierre
pour traverser le grand fleuve de la vie.
Il n'y a que la pierre où l'on a posé son pied qui est vraiment réelle et qui nous porte.
Celles qui sont derrière nous, sont déjà sous l'eau et celles qui sont devant, n'ont pas encore émergé.http://www.eternelpresent.ch/instant_present.html
Ce qui nous mine ce sont toutes les interprétations que nous avons d'un évènement. C'est la pensée qui tue le monde et soi-même. Mais juste être là dans cette seconde, et puis cette autre seconde.....il est où le problème? L'abeille butine sa fleur sans penser aux autres fleurs.....enfin, je peux l'imaginer ainsi. C'est cela l'état de Bouddha.
Pourtant le titre est écrit de la même police, juste la couleur qui change. Ah, ben ma P'tite Fanfan, peupaplèràtoulmonde!
J'connaisseus pâ Loïc antoine mais j'vois ben qu'c'est un gars d'chez nous.
Quand il fait noir dans ma caboche
Les soirs où tout est un peu moche
Où même un sourire devient louche
Où je brise tout ce que je touche
Avis de vent devant ma vie
Et les paupières en parapluie
Y a toujours min copain Pierrot
Qui pose une main en haut d'min dos
Et qui me dit dans un sourire
Quand j' sais plus où faut qu'on s'engage
Que je tremble autant que j'orage
Quand je recompte mes défauts
Et les jours où je siffle faux
Quand je me sens suant, sale et seul
Avec la gueule de traviole
Y a toujours min copain Pierrot
Qui pose une main en haut d'min dos
Et qui me dit dans un, dans un sourire
Quand je détraque, que je tique
Que je suis patraque et pathétique
Quand j'hurle dans un mauvais roman
Que je me mens chaque moment
Quand j' me sens fiston sans papa
Quand ça va pas frère... ça va pas
Y a toujours min copain Pierrot
Qui pose une main en haut d'min dos
Et qui me dit dans un sourireLe zen des petits riens, comme Dürckheim avec sa vaisselle.La vaisselle avec Haendel
Casse pas l'balai!
Il y a un proverbe africain (à di avé l'accent)
"Tu as beau cacher la merde au fond de l'eau, elle fini toujours par remonter à la surface"
Pour l'histoire du balai, c'est normal que ce ne soit jamais fini, car, comme dirait Mme VJ, un balai ça déplace /soulève la poussière. Il serait temps de passer à l'aspirateur. Quoique, la poussière va bien quelque part. Vaste problème qui m'était déjà apparu avec les bacs à graisse. On les vidange, et puis on en fait quoi ? Un tas. On déplace la pollution, on ne la résoud pas. Si c'est pareil à l'intérieur, je trouve la force de déplacer ma paresse et j'en retire de la satisfaction qui va me permettre de me rendormir l'âme en paix. Il y a une nouvelle de Clifford Simak, sur la poussière. Grosso modo: un mec trouve chez lui un objet étrange, il s'aperçoit que tout ce qu'il y met disparaît. Donc il s'en sert pour mettre ses déchets. Puis il se lance dans le commerce, conclut un marché avec le fournisseur qui doit être ET, et vend des millions de ces trucs. Toute l'Amérique s'équipe, et le mec devient hyper riche. Un soir, il rentre chez lui, et découvre que tout ce qu'il a foutu là dedans depuis des années est revenu d'un coup: la maison est pleine d'ordures. On ne se débarrasse jamais de rien. Faut transformer. Seule issue. Chuis ben filozofic, ce matin...
Un blog qui fait plus été. Je vais tenter comme chaque jour d'être au plus près de "soi"...
Bonne journée
Bon marathon!
Moi c'est plutôt escargot....lentement mais sûrement...A bientôt....faut pas être pressé! (avec l'accent suisse)Je vous le dis en préambule : moi et le ménage cela fait deux. Cela ne m'interesse pas, je trouve que c'est une perte de temps, il faut toujours recommencenr et j'ai pelin de choses mieux à faire comme broder, lire, sortir, rêver et c ..
Aussi quand Gary Thorp se met à parler de l'art du balai et qu'il y trouve plein de choses philosophiques et très belles je me mets à rêver que je pourrais moi aussi me mettre à passer le balai de cette façon là ..
Ainsi il ecrit :
la prochaine fois que vous vous adonnerez à cette activité, essayez de vous déplacer avec une sage lenteur. Sentez la surface sous vos pieds et la protection que vous offre le plafond (ça je suis sure que aucune d'entre vous n'y avait pensé ..hein ?)
"le balai nous relie au sol,. Il est l'équivalent du bâton du pélerin sur lequel s'appuie le vieux moine, du piolet aidant le montagnard dans son ascension .."
et là attention il porte l'estocade
"Grâce à lui nous balayons la poussière, nous atteignons les coins les plus reculés, nous retrouvons des objets cachés sous le lit, nous faison disparaitre les saletés qui encombrent notre chemin. Il s'agit du plus simple des instruments. Il est le symbole même de l'humilité et de la patience" ..
Après il parle de la façon dont nous abalayons qui est révalatrice, petits coups sec ou grands mouvements généreux ..??
Il replace l'acte de balayer comme universel, depuis le début de l'humanité et sous tous les continents ..
et puis bien sûr il termine par la touche philosophique
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c est très zen cette histoire de balai.
tout a l heure j y penserai, d autant plus que deja je ne le passe jamais a la meme heure pour cassé les habitudes,
bon ménage a tous.