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    Je ne peux être d'accord avec quelqu'un qui est du même avis que moi!

    Cette boutade bien connue de Woody Allen peut prêter à sourire, mais elle reflète un comportement qui devient pénible pour ceux qui y sont confrontés, car il entraîne tracasseries et chicanes.

     

    «Il faut que je contre ça tout de suite, que je conteste, que je redise avec des mots à moi ce que l'autre vient de me dire : "Je suis d'accord avec toi, je pense la même chose que toi sur cette question." Je ne peux pas laisser passer cela. C'est comme s'il me dérobait mes idées ! Alors, je m'oppose, je démolis pour dire, avec d'autres mots... la même chose ! Mais au moins, cela vient de moi !

    « Je ne supporte pas que quelqu'un me donne raison. Mes premiers mots, dans un échange sont: "Ah non, je ne suis pas d'accord, je pense que tu as mal compris ce que je voulais dire ! D'ailleurs, voici ma position. Tu constateras qu'elle est bien différente de la tienne !" »

    Le besoin de contrer, de se démarquer, de dénoncer semble stimuler beaucoup ces personnes. Cette attitude leur donne l'occasion de briller, de développer leurs idées, d'affirmer leur point de vue comme étant unique et incomparable !

    Les luttes de pouvoir utilisent tous les prétextes, se jouent sur tous les terrains, elles utilisent toutes les ressources d'une relation pour s'imposer. Les sentiments, aussi sincères soient-ils, n'ont aucune influence pour rétablir les rapports de force qui ont besoin de s'affirmer chez certains parce qu'ils sont vitaux pour eux.

    Certains couples ne maintiennent leur cohésion qu'en étant sans cesse en désaccord. Chaque fois que l'un dit quelque chose, donne son point de vue sur un film, un livre, un évènement ou une personne, l'autre émet un point de vue contraire, ce qui stimule la créativité du premier, qui démontre que ce qu'il a dit est plus juste que ce que vient de déclarer l'autre, lequel bien sur n'est pas en reste pour développer à son tour une argumentation encore plus performante... On ne peut pas parler dans ce cas d'autosabotage, mais de scenarios bien règlés qui conviennent aux deux protagonistes. En bref, chacun y trouve son compte.

     

    Chaque fois que je peux privilégier la confrontation plutôt que l'affrontement et l'apposition plutôt que l'opposition, je me donne plus d'espace pour me respecter.

     


    Jacques Salomé "A qui ferais-je de la peine si j'étais moi-même"

    Comment renoncer à nos autosaboteurs




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  • http://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-s/01/19/c0/62/mosquee-du-prophete-a.jpgUn homme avait une femme, et bien que la loi (musulmane) lui autorisait d'en prendre jusqu'à quatre,  il se contentait de celle qu'il avait et s'en trouvait très heureux. Son voisin, par contre en avait deux, et  chaque fois qu'il le rencontrait il essayait de le convaincre d'en prendre une deuxième:


    - C'est vraiment beaucoup mieux d'avoir deux femmes, tu ne sais pas ce que tu perds! Ça présente  plein d'avantages, vraiment il faut que tu épouses une deuxième femme! etc, etc"


    A la longue l'autre fit tant et si bien qu'il fut convaincu et épousa une deuxième femme.


    Mais à partir de ce moment sa vie devint un enfer ! Quand l'une était de bonne humeur, l'autre était infecte, quand c'était l'autre qui se montrait agréable c'était la première qui lui tombait sur le dos ! Elles se jalousaient l'une l'autre et lui se retrouvait "entre le marteau et l'enclume", ou alors tout à coup elle se réconciliaient pour se liguer contre lui ! Bref il devint tellement mal chez lui, que la nuit il allait se réfugier à la mosquée pour prier, et en fait pour avoir un peu de paix !


    Or il se rendit compte qu'il y avait une autre personne déjà dans la mosquée: Son voisin !


    Les premières nuits il fit mine de l'ignorer. Mais à la fin il n'y tint plus et alla l'aborder pour lui reprocher ses mauvais conseils et lui raconter ses déboires.


    Il ajouta: je ne comprends pas comment toi tu fais pour être aussi heureux que tu le dis avec tes deux femmes !


    Alors l'autre répondit: "Qu'est-ce que tu crois? Moi aussi ma vie est un enfer avec mes deux femmes, et tu vois j'en suis réduit à venir passer la nuit à la mosquée pour avoir un peu de paix !"


    - Mais ! Tu n'as pas arrêté de me dire que c'était tellement bien d'avoir deux femmes jusqu'à ce que tu me convaincs de me marier avec une deuxième !


    - Justement répondit l'autre, je m'ennuyais d'être tout seul toutes les nuits  à la mosquée !



     Petite histoire prise chez Roland où il pose la petite question d'un détail....



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  • On a Summer Day II Reproduction artistique

    Un mail reçu ce matin d'un blogueur qui me demande de m'abonner à son blog. Sans détour et avec beaucoup d'humour, voila qui me sied!

    ......« Nous sommes tous des genres d’ordinateurs ou satellites… Nous faisons parti du réseau universel et de l’inter connectivité par ordinateur. En fait, internet est un exemple de vérité!) ». Voyez-vous, je suis d’accord avec cet énoncé. J’ai appris à utiliser ce « médium » (Média, médium : jeux de mot volontaire!) et les autres m’acceptent tel que je suis. J’irai même plus loin. Les fils RSS représentent des synapses qui nous lient les uns aux autres. Les mails représentent symboliquement une manière télépathique de communiquer entre nous. Les serveurs sont quant à eux un entrepôt de la conscience universelle. Nous sommes «métaphysiquement» tous connectés… grâce à internet! 



    N'étant pas sûre de mon ortographe "sied", voici autre chose d'amusant....comme ça dans mon inculture je me sens moins seule!


    La phrase du jour Ô combien vraie!


    Ce dont vous avez besoin se présentera à vous
    si vous ne désirez pas ce dont vous n’avez pas besoin.




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    La haine est en nous, elle jaillit chaque jour
    Y a t-il un bonheur, sans blessure en retour ?
    La jalousie souveraine appuie sans relâche
    Là où ça fait mal … Là où l’on est seul...

     

    Le médisant crapaud et la blanche colombe
    Sans ses plumes, l’oiseau, en fait lui ressemble
    Il déverse sons fiel de son allure princière
    Sous sa grandeur d’âme… Son mépris est le même

     

    La haine est en nous, elle ne nous lâchera pas,
    On envie son voisin, on souhaite son trépas,
    Pour être le premier, on écrase son frère,
    On triche, on ment, on tue… Tout est bon pour se faire

     

    Tout ça pour être aimé, admiré, adulé…
    Pas pour ce que l’on est… Ce serait bien trop honteux
    Mais pour ce que l’on souhaiterait paraître aux yeux des autres,
    L’ÊTRE suprême, sans défauts ni faiblesses… DIEU

     

    L’amour vient parfois calmer la bataille,
    Que se livrent l’envie et la peur dans nos crânes
    Arrêtant un instant les frontières égoïstes
    Qui font de nous des hommes malsains et malhonnêtes
    Qui font de nous des Hommes…


     

    Les hurlements d'Léo (Album "Bordel de luxe")

     

     

     


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    Le travail de détente que vous avez entrepris n'a pas seulement pour but de vous libérer d'un assujettissement, mais d'arriver à la "transfiguration" du corps lui-même, car notre corps physique se transforme en corps "glorieux" quand nous cessons de le penser à la manière habituelle, quand nous arrivons à ne plus le sentir comme une masse solide et résistante, mais comme quelque chose de subtil et de rayonnant. Ce résultat peut être obtenu par la répétition fréquente d'une attitude intérieure de détente profonde. Cette prise de position mentale, accompagnée de visualisation du corps comme réalité de plus en plus fluide et aérienne finit par nous faire "réaliser" une véritable expérience de dématérialisation. On comprend alors que la matérialité et l'opacité physique de notre corps ne sont pas autre chose que les conséquences de nos crispations et de nos fixations antérieures ou habituelles. Tant que vous gardez la notion d'un corps solide, quelle que soit la détente à laquelle vous parveniez, votre corps reste quand même quelque chose de lourd et stagnant. Mais quand vous arriverez à "recréer" votre corps, lorsqu'il sera devenu pour vous quelque chose de léger, d'aérien, de très pur, quand sa nature sera devenue celle même de l'éther, vous comprendrez que vous êtes parvenu à ce résultat parce que votre attention a été dépouillée de toute tension. Actuellement votre attention est tension. Et cette tension a été renforcée par les disciplines que vous avez suivies, principalement la concentration. Toute discipline est une fixation (...) Ce qu'il faut absolument, c'est une attention sans tension.

     

    Et sans choix ?

    Sans choix

     

    Et sans but ?

    Quel but pourriez-vous viser puisque l'objet de votre recherche est inconnu? Vous pouvez seulement vous dire ceci : "En m'observant, je suis bien forcé de me rendre à l'évidence que je suis chaque jour prisonnier de mille désirs jamais satisfaits ou dont la satisfaction ne m'apporte aucune joie définitive".

    Il me semble donc qu'au lieu de courir sans fin d'un désir à l'autre, il vaudrait mieux s'arrêter pour examiner la véritable nature du désir. Si votre examen aboutit, vous comprendrez la nature du but véritable visé par tout désir. Ce que désire véritablement tout désir, c'est le non désir. Le non désir est un état dans lequel on ne demande absolument rien. C'est donc un état de suprême richesse, de Plénitude qui se révèle comme Joie et Paix. Vous savez alors que vous ne cherchez rien d'autre au fond que Plénitude et Paix absolue. Vous voyez, maintenant que vous avez compris la nature intime du but ultime, que celui-ci en réalité n'est pas un but, c'est-à-dire une fin vers laquelle on tend, puisque la Plénitude ne peut être que la conséquence d'une détente et d'un abandon. Ce n'est pas en amassant qu'on obtient la Libération, mais en s'installant dans un "état d'être" qui est en réalité le nôtre et dans lequel nous vivons constamment sans le savoir. Le voudrions-nous que nous ne pourrions vivre un seul instant hors de cet état."

     

    Jean Klein

     

    Merci C!

     


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  • Vendredi soir c'était le concert de Bernaaaaaaard!!!!!!!!!!!!!!!

     

    Night bird n'a pas été interprétée.Dommage.

     

    Vu en 1981 à Annecy....du temps où nous allions aux concerts en auto-stop. Quelques fois, à deux, ça ne marchait pas. Alors Mr Yog se cachait, et dès qu'une voiture s'arrêtait, hop!

     

    Bernard a toujours ses biscotaux (mais qu'il ne montre plus) et toujours en pleine forme.

     

     

     

     


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    Cette phrase revient souvent: "Je ne vais pas faire du yoga, je ne suis pas assez souple"

     

    C'est une mauvaise compréhension de l'"objectif" du yoga. "Faire du yoga" se résume fréquemment par le fait  de réaliser uniquement des postures. Et non! Le yoga c'est tout cela!

     

    Et même si nous ne regardions que l'aspect physique, le but des postures n'étant pas de  faire  une séance de gymnastique  pour devenir souple et musclé, la pratique régulière rendra néanmoins un corps plus vigoureux qui pourra se mouvoir avec plus de facilité.

     

    Si une posture est jugée difficile, la pratiquer d'abord mentalement, c'est à dire s'imaginer en train de la réaliser. Puis faire des mouvements à peine perceptibles. Peu à peu, le corps, de lui même, accompagné par la respiration, aura envie d'explorer plus loin et amplifiera le mouvement naturellement. La sagesse sera de s'arrêter juste en deça de ses posssibilités pour laisser la respiration fine et fluide. Car dès lors que nous sommes dans le volontarisme, il y a une idée de résultat...et donc de futur. Alors, apprendre peu à peu à ne pas avoir d'objectif (très difficile pour les occidentaux!) en se laissant porter dans l'instant par la posture.

     

    Les postures (asana) doivent se vivre avec le mental. La difficulté est d'être toujours présent au corps, à la respiration, aux flux des pensées. Dès que nous nous rendons compte que nous nous sommes égarés dans les pensées, revenir inlassablement sur le souffle et le corps. N'être que dans le ressenti, ne rien attendre de la posture. Juste être observateur.

     

    Le yoga apprend à vivre le moment présent car finalement, il n'a que cela de vrai. Si nous observons nos pensées nous nous rendrons bien vite compte que celles-ci ne sont que souvenirs (passé) ou projections (avenir), Les pensées entraînent des regrets, des désirs, qui ceux-ci engendrent insatisfactions et souffrances. Ces souffrances entraînent à leur tour des paroles ou des actes que les autres peuvent subir. Aussi, le yoga nous amène peu à peu à réagir comme des canards. Le yoga, c'est juste être là,(voir très belle vidéo) et être là permet le changement.

     

    Paix

     

    Sérénité

     

    Joie

     

    Rien à demander, à espèrer.

     

    Juste à vivre

     

     

    ♥♥♥♥♥

     

     

    Extrait de la vidéo:

     

    " Quand tu seras vraiment dans l'instant présent, tu seras épaté de que tu peux faire et à quel point, tu peux le faire bien"

     

     



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    " L’ego est capable de tout annexer à ses propres fins, y compris la spiritualité. Par exemple, si l’on a appris une technique de méditation ou une pratique spirituelle particulièrement bénéfique, il commence à la considérer avec fascination, puis il l’examine. Mais, en tout état de cause, comme l’ego est d’apparence solide et qu’il ne peut pas absorber véritablement quoi que ce soit, il se borne à imiter. Aussi s’efforce-t-il d’examiner et d’imiter la pratique de la méditation et le mode de vie spirituel. Lorsque l’on connaît toutes les ficelles et les réponses du jeu spirituel, on essaye automatiquement d’imiter la spiritualité, dès lors qu'un engagement véritable exigerait l’élimination complète de l’ego et qu'à vrai dire, abandonner complètement l’ego est bien la dernière chose que l’on souhaite faire. "

     

    Source

     

    A relire aussi: L'orgueil spirituel


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  • Arbre-copie-1.JPG

     

     

    L’arbre, en s’élevant à la verticale,
    recherche en permanence l’équilibre
    et conduit, avec le nombre de ses branches,
    le poids de ses feuilles et leur distribution,
    à la même analyse sur le vide
    que celle du funambule avec ses bras tendus.

    Voulant respecter son rythme de croissance, l’arbre,
    après avoir tenté d’éviter, en se déplaçant dans l’espace,
    les obstacles que lui oppose l’activité de son milieu,
    les absorbe pour ne pas réduire le temps
    de son expansion et de sa stabilité.

     … comme la boue qui a appris à avaler les pierres,
    il les englobe et les rend partie intégrante
    de sa propre structure.

    La pierre attend les mouvements végétaux.
    Elle est comme un fragment de mer.
    Elle a la même valeur visuelle que l’eau qui inclut les récifs
    et lèche la côte mais, contrairement à la mer,
    c’est elle qui est peu à peu enveloppée
    par l’expansion lente et fluide du végétal. »

     

     

     

    Giuseppe Penone, Respirer l’ombre (1968)

     

    Photo: Mont de l'Enclus

     

    Merci C.


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