•  Aux origines du védisme

    Sur la rive Ouest de l’Indus, l’archéologue anglais John Marshall, a découvert en 1924 les restes de quatre villes remontant à 3000 ans av JC. Ces cités rassemblaient des maisons de brique séchées dont chacune était dotée d’une salle de bains, d’un puits, d’un système de vidange.

    On a pu observer que les habitants de ces maisons avaient utilisé le tour dans la fabrication des poteries (il semble que ce furent les première poteries faites au tour). Toutes ces poteries étaient magnifiquement décorées de dessins géométriques agrémentées de figures fantastiques.

    Les enseignements que nous avons sur les pratiques religieuses de l’Inde antique nous sont fournis par des livres datant de 1000 ans av JC. Ces livres sont appelés les vedas, ce qui signifie “savoir religieux”. Ces ouvrages sont rédigés en sanskrit et c’est par eux que nous apprenons que les divinités adorées par les habitants du sud de l’Inde étaient identifiées aux éléments naturels : le feu, le ciel, la lumière, le vent, l’eau, la terre. Ces divinités personnifiées portaient chacune un nom. Le dieu du feu a été pendant longtemps la divinité la plus importante, symbolisant à la fois le feu domestique et le feu allumé pour un sacrifice, celui d'un animal, principalement le cheval, représenté avec deux têtes.

    Évolution du védisme

    L'histoire du védisme s’étend de 1000 ans av JC à 800 av JC, avant que les prêtres sophistiquent cette religion pour mieux assurer leur pouvoir. C’est en Inde, et plus particulièrement dans le bassin du fleuve Indus que le védisme a pris naissance. Le rituel de cette religion est très compliqué. Seule la caste sacerdotale, constituée de  prêtres qu’on appelle des brahmanes, est habilitée à prononcer les formules et accomplir les rites. Tandis que pendant cette période comprise entre 1000 et 800 avant J.-C. l’influence des prêtres grandit, les Brahmanes réorganisent la société au profit de leur propre caste sacerdotale qui prend le pouvoir aux dépens des guerriers, les kshatryas. Peu à peu le védisme prend la dénomination de religion brahmanique, ou brahmanisme et, jusqu’en 600 av J.-C., intègre les données culturelles autochtones.

    Mais la caste des guerriers ne l’entend pas de cette oreille et tente de discréditer le brahmanisme.  C’est alors qu’apparaît, cinq siècles av. J.-C. le premier bouddhisme, inspiré par un membre de la société des seigneurs guerriers, rivaux des brahmanes.

    Trois siècles plus tard, et trois cents ans av. J.-C. le brahmanisme a évolué. Il récapitule les rites, les croyances et les traditions; il intègre le védisme, tente de récupérer le bouddhisme, y parvient en partie. C’est alors que le brahmanisme prend la dénomination d’hindouisme.

    Les déclinaisons du mot Brahma
    Elles entraînent la confusion. Qu’on en juge. Brahman est le nom attribué à la divinité, suprême, sans caractéristique (Brahman Nirguna), ou avec (Brahman saguna). Il est “celui que l’intelligence seule conçoit, qui échappe au sens, qui est sans partie visible, qui est éternel, âme universelle que nul ne peut définir ni comprendre.” C’est le dieu de la création. Quant à Brahma, c’est encore d’une divinité qu’il s’agit, mais personnalisée, comme Vishnou, dieu de la conservation, ou Shiva, dieu de la destruction. Les brahmanes ce sont les prêtres, ceux qui constituent la caste sacerdotale de l’hindouisme. Ils prêchent la non violence, caractéristique essentielle de l’hindouisme, la prière (brahma), et en couragent la multiplication des temples.

     Les castes

    Le pouvoir des Brahmanes est établi par le système des castes, subordonnant les kshatryas (guerriers), puis les vaicyas (agriculteurs), les shudras (bas peuple préposé aux humbles travaux), et enfin ceux qu’on appelle les intouchables, c’est-à-dire les exclus, plus pauvres que les pauvres, esclaves, considérés comme individus de seconde zone.

    La religion védique

    Elle s’appuie sur la sruti, qui signifie “révélation”. La sruti est un recueil de textes et de chants. À ces textes, appelés vedas, les brahmanes ont ajouté d’autres textes de leur composition. Ces rajouts, qui sont appelés les brâhmanas, compliquent à l’excès le ritualisme védique.

    La sruti comporte quatre chapitres, ou livres (vedas) : le Rg (rig)-veda qui désigne les collections de louanges récitées, les Samaveda, qui sont des hymnes chantés, le Yajurveda, sorte de recueil de formules sacrificielles, le quatrième étant l’attrawaveda, qui est un recueil de formules magiques d’incantation

    En réaction contre les brahmanes une secte s’est constituée. Elle se composait d’ascètes vivant en marge, dans les forêts, et qui à leur tour composèrent d’autres chapitres en vue de les substituer aux brâhmanas. Ce sont les Âranyakas, textes qui insistent sur le sens interne et symbolique du sacrifice, et minimisent la valeur de l’aspect extérieur du sacrifice.

    Les Âranyakas se sont développées, se transformant en enseignements secrets concernant des thèmes de philosophie indienne développées avec le genre poétique, lyrique. Ces textes sont appelés les Upanishad.

    Les différentes cosmogonies védiques

    Certaines ne sont pas sans lien avec les mythes de création qu'on retrouve chez les Égyptiens anciens, ou avec les cosmogonies Babyloniennes, ou encore avec le récit de la création dans la Genèse.

    1) La création par la séparation du ciel et de la terre. À l’origine s’opère la dissection d’un dragon géant (Ur(i)tra) par Indra qui terrasse un serpent et prend la tête du dragon. La division est violente en vue de la création du monde pour donner naissance au ciel et à la terre. Les dieux à l’origine ne semblent pas avoir droit à l’immortalité acquise grâce à une boisson locale hallucinogène, le soma.
    2) La création par le dépècement d’un géant primordial. La totalité cosmique est figurée par un géant primordial androgyne, Purusa. La création résulte de l’unité initiale qui englobe le ciel, les dieux, la terre, les éléments liturgiques, les classes sociales ! Le brâhmane (le prêtre) serait sorti de sa bouche, le guerrier de son bras, le serviteur de son pied. Le géant Purusa est à la fois transcendant et immanent.
    3) La création selon une cosmogonie métaphysique, à partir d’une unité-totalité, à la fois “être” et “non-être” Selon ce mythe de création, au commencement n’existait ni l’être, ni le “non-être”. L’Un est vide de détermination, sans caractéristique, in-catégoriable. Le désir en est le fondement originel, le moteur du processus qui va faire naître chez l’Un la conscience. Tout part, dans cette cosmogonie, d’une énergie primordiale, amorphe et mouvante.
    4) La création par la fécondation des eaux originelles, à comparer avec le mythe de création babylonien :“Un embryon d’or planait au-dessus des eaux. Il y déposa un germe (un œuf) qui les fit féconder”, mais aussi avec Gn 1, 1-2. En Gn 1, 1 , au commencement Dieu créa le ciel et la terre. En Gn 1, 2, la terre était déserte et vide (absence de vie, tohu-bohu), et les ténèbres couvraient l’abîme; l’esprit de Dieu planait sur les eaux.
    Souvenons-nous que la déèsse Tiamat fut vaincue par Marduk (le dieu vénéré par Nabuchodonosor). De son corps partagé en deux, le dieu fit l’océan et le ciel pour en tirer ensuite les êtres de la création. En hébreu, le mot tehom ( Gn 1, 2) désigne soit l’océan primitif qui précéda le monde organisé, soit l’océan qui soutient les continents (cf. Dt 8, 7), soit tout simplement les profondeurs de la mer.

    La doctrine du sacrifice

    Au commencement le géant primordial c’est l’Unité-Totalité non manifestée. Son corps cosmique récapitule les saisons de l’année et les assises de l’autel du sacrifice. En créant, le géant finit par s’épuiser et se consommer dans ce qu’il crée. Le sacrifice a alors pour but d’assurer la pérennité des créations, plus précisément des cycles du temps. Chaque sacrifice annuel répète l’acte primordial de la création et garantit la continuité du monde pour l’année. Le sacrifice n’assure pas seulement la continuation de la vie en ce monde, mais il assure des modes d’être, réalités spirituelles non liées à ce monde physique, que nous retrouvons dans le bouddhisme sous le nom d’Atman (le soi spirituel).

    La place de la vache

    L'hindouisme vénère aussi la vache, comme représentation la plus exacte de la divinité. L’origine de la sainteté de l’animal est imprécise. Certains ont avancé des raisons économiques, visant la préservation d’un animal de trait dans un pays agricole qui en aurait consommé beaucoup trop. La vache a tous les droits (le train s’arrête lorsqu’elle stationne sur un passage à niveau). Sa bouse est utilisée comme onguent sacré, l’urine pour laver les impuretés. La consommation de la viande de vache est prohibée, comme l’exploitation du cuir, du poil, des cornes, des sabots. La vache morte est ensevelie pieusement. On comptait, dans la seconde moitié du XXe siècle, environ une vache pour quatre habitants de l’Inde.

    Le problème de la réincarnation

    Tous les actes produisent un effet. À cause limitée, effet limité. Il y a donc relativité réciproque entre cause et effet. La notion cause-effet dans les domaines du sacrifice et de la vie morale se nomme kharma. Le kharma est à connotation morale, puisqu’il comprend aussi bien les actions volontaires, les choix, les décisions morales etc. Un bon kharma est un acte dont les effets sont bons. Un mauvais kharma produit de mauvais fruits.

     Puisque l’existence est limitée, tout en étant cause de la post-existence, celle-ci est limitée. La post-existence a donc une fin. Que se passe-t-il alors quand l’effet (la post-existence) a pris fin ? Il se produit un phénomène essentiel au principe de ces religions brahmaniques : l’âme est incarnée dans une autre existence ! Après avoir joui du bonheur de la post-existence l’âme est condamnée à se réincarner. Cette loi est appelée le sam-sara. Le sam-sara, symbolisé par une roue, est lié au kharma de l’individu, autrement dit à l’ensemble des effets que la vie antérieure a causés. Le kharma lie l’individu à la transmigration, au Sam-Sara.

    La réincarnation est un problème. Les védistes voudraient éviter à leur âme cette condamnation. Ce qu’ils veulent c’est se libérer des renaissances successives pour parvenir à l’immortalité définitive. Il s’agit donc de sortir du schéma : vie => mort => post-existence => renaissance.

    Pour échapper à la mort il faut ne plus renaître, donc échapper au sam-sara. L’oriental ne vise donc pas la réincarnation, ce qui pour lui est un pis aller, car le sam-sara réinitialise la souffrance. Pour parvenir à cette libération, le védiste s’engage alors vers une dissipation totale de ce qui le limite. Et comme ce qu’il conçoit comme limite est l’ignorance il cherche à la dissiper. Par le moyen de l’ascèse, car pour lui, l’ascèse permet la connaissance, la sagesse. Elle réalise l’identification de l’atman (le soi spirituel, l’âme), avec la divinité suprême, le Brahman. Cette identification libère du lien au kharma et, par voie de conséquence, du sam-sara. Les moyens de parvenir au but sont l’ascèse, car le jeûne entraîne l’inanition de la volonté qui aboutit à la délivrance, et le yoga, cet exercice permettant une profonde concentration mentale.

    C'est sur le védisme évolué, apparenté à l'hindouisme, que se co,nstituera le bouddhisme dont l'une des branches s'est rapprochée de son origine hindouiste.

     

    Gérard LEROY, le 16 septembre 2008

     


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  • http://lonerwolf.com/wp-content/uploads/2014/07/Spiritual-Maturity-Test.jpg

    Nous parlons souvent de ce fait depuis l’avènement de l’Ère du Verseau, mais je m’aperçois que peu de gens sont conscients de ce qui les motive à prendre des décisions et passer à l’action. Et vous? Pouvez-vous répondre rapidement à cette question? 

    La croyance populaire qui motive le monde depuis des générations nous apprend que lorsque nous voulons avoir quelque chose, nous faisons ce que nous pouvons pour l'obtenir et ensuite nous nous sentons bien. Voici des exemples qui illustrent cette façon de penser :

    • Si seulement j’avais un partenaire, ma vie serait tellement plus facile et agréable et je serais beaucoup plus heureux.
    • Si j’avais de l’argent, je quitterais mon travail, je mettrais à exécution mon projet et je serais heureux et fier de moi.

    Faisant partie de l’ancienne époque, cette croyance est dépassée. Elle maintient dans l'attitude d'aller à contre-courant plutôt que de suivre le courant de l’ère du Verseau.

    Regardons ensemble quelques comportements et attitudes des gens qui sont motivés ou dirigés par l'AVOIR, ce qui inclut la peur de NE PAS AVOIR :

    • le prix décide s’ils achètent quelque chose (produit, service, vacances, etc.);
    • l’apparence passe avant leur confort ou leur besoin;
    • avoir beaucoup de biens et d’argent constitue leur plus grand critère de réussite;
    • d'autres s’empêchent d’avoir des biens ou un surplus d’argent en croyant que c'est plus spirituel. Ils ont peur de passer pour des personnes trop matérialistes.

    Voici maintenant des exemples de ceux qui sont plus motivés par le FAIRE ou NE PAS FAIRE : 

    • il faut que tout soit accompli avant de s’autoriser un repos ou une pause;
    • ils doivent toujours être occupés, ils se sentiraient coupables de ne rien faire;
    • ils ont de la difficulté à dire NON lorsqu’on leur demande de faire quelque chose;
    • certains s’empêchent de faire tout ce qu’ils pourraient par peur qu’on profite d’eux, qu’on leur en demande toujours plus;
    • ils décident qu’ils ne peuvent pas faire ce qui répondrait à leur besoin, avant même d’avoir essayé. Ils abdiquent rapidement en ce qui concerne leurs besoins.

    Voici maintenant comment agit une personne qui est motivée par l'ÊTRE et non par le FAIRE et l'AVOIR :

    • Aussitôt qu'elle a un désir quelconque, elle s’assure qu'il répond à un besoin de son ÊTRE. Pour ce faire, elle se demande, le fait d’obtenir ce que je désire m’aiderait à ÊTRE et me SENTIR comment?

    Ensuite, cette personne s'occupe surtout de combler son besoin, par exemple être heureuse et fière d'elle, en trouvant différents moyens pour y arriver. Tout en gardant son désir initial à l'esprit, même si celui ne se réalise pas, elle trouve d'autres moyens pour être et se sentir comme elle veut et il lui est beaucoup plus facile de prendre les bonnes décisions.

    À l'opposé, les gens motivés surtout par l'avoir et le faire sont convaincus qu'il faut absolument qu'ils aient ou fassent quelque chose pour être ce qu'ils veulent. Par exemple, celui qui croit avoir besoin d'argent pour être ce qu'il veut, oublie que ce désir ne représente qu'un moyen pour y arriver. 

    Prenons l’exemple d’un couple qui veut acheter une maison en banlieue. Avant même de faire une action ou de se demander s’ils ont assez d’argent, ils doivent d'abord vérifier ce qu'une maison les aiderait à ÊTRE et comment ils pourraient se SENTIR.

    Si leur motivation est d’épater leurs parents ou de faire la même chose que leurs frères et sœurs, il y a de fortes chances que cela ne les aide pas à se sentir mieux. Il se peut aussi qu'ils aient l'intention d'acheter une maison comme placement pour leurs vieux jours, ce qui implique la peur de manquer d’argent dans le futur. Aussitôt que vous êtes motivés par l'avoir ou le faire, vous risquez d’avoir des regrets ou d'éventuels problèmes, car vous n’avez pas vérifié à quel besoin de votre ÊTRE correspond votre désir.

    Je vous rappelle qu’un désir est toujours lié au « avoir et faire » et un besoin à l'« être ». Si vous avez de la difficulté à répondre à la question Le fait d’avoir cette maison m’aiderait à être quoi? je vous suggère de vérifier comment vous vous sentez au plus profond de vous à l'idée que votre désir soit déjà réalisé.

    De plus, sachez que votre besoin ne doit dépendre de personne d'autre que vous. Par exemple « être désiré, admiré, reconnu, etc. » sont des besoins qui dépendent d'une autre personne et ne satisfont pas votre être.

    Devenir conscient d'un vrai besoin a le grand avantage de vous faire changer d'énergie. Revenons à l'exemple du couple. Une maison en banlieue peut aider monsieur à être plus créatif, car il pourra avoir un atelier de bricolage et s’amusera à jardiner. Madame pense que cette maison l’aidera à être plus calme et patiente avec les enfants à son retour du travail. Les deux peuvent dire qu’ils seront en meilleure forme physique, car ils iront marcher dans la nature, ce qu’ils ne font pas dans la grande ville où ils demeurent.

    Aussitôt que nous reconnaissons nos vrais besoins, nous trouvons facilement et rapidement l’énergie pour avoir et faire ce qui est nécessaire à la manifestation de notre désir.

    Pour ma part, depuis plusieurs années, je mets en pratique cette notion concernant l'ÊTRE et j’ai remarqué qu'un autre grand avantage est que cela me permet d’avoir des désirs sans me sentir coupable. Juste en sentant le BIEN-ÊTRE qu'un désir peut m'apporter, je sais directement qu'il répond à un besoin important pour moi. Le fait de vérifier quel est mon besoin m’a appris à ne plus être trop spontanée, une attitude qui m’avait causé plusieurs gros ennuis dans le passé.

    Cela ne veut pas dire que vous devez réfléchir longuement. Trouver votre besoin peut se faire rapidement. Plus vous devenez conscient de ce que vous sentez et ressentez, plus vite vous le trouverez. En ce qui me concerne, je ressens très vite un WOW en moi qui m’aide tout de suite à vérifier quel besoin de mon ÊTRE il représente. Vous savez que tout devient plus facile et rapide avec de la pratique.

    Quand vos besoins vous motivent, vous êtes dans la lumière, vous savez que vous écoutez votre cœur et non vos peurs ou votre ego qui apportent la noirceur. Cette lumière vous guide à trouver de l’aide, à avoir de bonnes idées et à faire les actions qui vous amènent plus directement vers votre but.

    Avec amour, 

    Lise Bourbeau 


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  • Les glandes endocrines et les chakras

     

     

    Les glandes endocrines et les chakras

     

     

    Les glandes endocrines et les chakras

     

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  • kundalini mudra

    Les postures pendant les méditations conduisent l’énergie par des chemins spécifiques. En touchant, en croisant, en étirant, en pressant les doigts et les mains (qui ont chacun des qualités particulières) on stimule des points qui transmettent au cerveau et au corps chacun leurs informations.

    Quelques exemples : Gyan mudra,Shuni mudra, Surya mudra, Bouddhi mudra, Prise ou serrure de l’ours, Fermeture de Vénus, Mudra de la prière

    Quelques informations.

    Gyan mudra, le « sceau de la sagesse »

    Gyan mudra

    Le mudra le plus communément utilisé dans le Kundalini Yoga. C’est l’association du pouce qui est la zone de réflexe de l’égo gouverné par Mars, relié au 3ème chakra et de l’index associé à la planète Jupiter et au 2ème chakra qui est la zone de réflexe de la sagesse, la connaissance, la croissance, la pensée positive, la guérison.

    Il y a deux variations :

    Gyan mudra actif : le bout de l’index est sous le pouce. Il développe la sagesse et l’expansion.

    Gyan mudra réceptif : le bout de l’index et le bout du pouce se touchent. Il développe la réceptivité, l’équilibre et l’expansion.

    Les autres doigts sont tendus.

    Shuni mudra

    Shuni Mudra

    C’est l’association du pouce et du majeur. Le majeur représente la discipline, la sagesse, la responsabilité, l’intelligence et la patience ; Cela correspond à la planète Saturne et au 1er chakra.

     

    Surya mudra

    Surya Mudra

    C’est l’association du pouce et de l’annulaire. L’annulaire droit est gouverné par le soleil (le gauche par la lune) et est associé au 6ème chakra. Ce mudra développe la force vitale et renforce le système nerveux.

     

    Bouddhi mudra

    Bouddhi Mudra

    C’est l’association du pouce et de l’auriculaire. L’auriculaire est gouverné par Mercure et est relié au 5ème chakra. Ce mudra travaille sur la communication.

     

    Prise ou serrure de l’ours

    Prise ou serrure de l’ours

    La paume de la main gauche est vers l’extérieur, la paume de la main droite vers l’intérieur, les doigts sont crochetés. On exerce une pression avec les mains et les bras. Ce mudra travaille sur l’ouverture du chakra du cœur et intensifie la concentration.

     

    Fermeture de Vénus

    Fermeture de venus

    Mudra ou les doigts sont pliés de façon différente si l’on est un homme ou bien une femme. L’homme place l’auriculaire gauche vers le bas et le pouce gauche entre l’index droit et le pouce droit. La femme place l’auriculaire droit vers le bas et le pouce droit entre l’index gauche et le pouce gauche.(il faut essayer pour comprendre !)

    Ce mudra aide à canaliser l’énergie sexuelle et favorise l’équilibre glandulaire.

     

    Mudra de la prière

    Isabelle, Kundalini, Moliets, août 2006

    Les mains jointes au centre du cœur, le chakra du milieu, harmonie entre la gauche et la droite, le soleil et la lune, Ida et Pingala.

    Il est important de savoir que les mains dans dans un même mudra, posées sur les genoux ou au dessus de la tête ne travailleront pas de la même façon.

    Les informations ci-dessus sont indicatives, il faut toujours prendre en compte les autres parties du corps et les points de concentration conscients, dont l’influence est aussi importante. Une posture ne peut pas être réduite à un mudra.

    C’était la présentation de quelques mudras (peut-être les plus utilisé !?) mais il y en a presque une infinité et ils ont tous des effets spécifiques…

    La pratique et la répétition permettent aux corps d’intégrer les nouvelles informations. (ça ne se fait pas tout seul)

    Mudra

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  • L'écoute du corps

     

    Lorsque le corps est correctement écouté, ce n'est pas seulement le corps qui est écouté, mais toute perception et toute situation.

    L'écoute devient alors l'axe de vie, le centre à partir duquel le monde se fait et se défait.

    C'est en elle que se meurt l'illusion du devenir et de la séparation.

    Être écoute est la finalité du yoga, dans lequel l'objet de perception ramène le sujet à lui-même, toute présence, sans forme, sans localisation.

    La liberté se découvre non pas dans le faire, mais dans l'être.

    Elle n'est pas le fruit d'une accumulation, mais d'un abandon, d'un abandon de tout ce que vous n'êtes pas : image, concept, sensation, émotion, pensée.

    Vous êtes l'ultime résidu, ce qui reste lorsque tout ce qui peut être éliminé n'est plus.

    Ce n'est que dans l'absence de vous-même que vous pouvez vous trouver.

       http://jmmantel.net

     


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  • Que faisons-nous de nos vies?

     

    « Que fais-je de ma vie? »

    Se pose-t-on cette question parfois? Arrêter de courir, de chercher, de suivre, de poursuivre les événements quotidiens.
    Gagner de l’argent pour nourrir le frigo, payer les factures, se payer un cinéma. Trouver un ou une compagne pour nous guérir de notre solitude, pour nous écouter, pour satisfaire nos besoins sexuels, pour être en sécurité. Trouver une activité pour passer le temps, pour rencontrer des gens aussi ennuyés pas la vie, pour trouver un remède inutile à un mal imaginaire.
    Accumuler le faire pour ne pas devoir se confronter à être. Être face à soi-même, avec soi-même, contre soi-même.
    Face à l’Être, rien ne résiste. Tous les faire d’une vie entière tombent en miettes devant la présence de notre nature profonde. Ce que nous sommes. Alors, si l’on regarde derrière, on voit ces années de rien, de vide, d’actes passés et évanouis. Seule reste l’Être.
    Qui est-il? C’est moi, c’est nous. C’est ce qui reste quand tout inutile est retiré. Il est. Il n’est pas ci ou ça, il est. Que faire face à cette réalité tellement simple que la tête n’y comprend rien, résiste et lutte mais ne peut rien.

    L’Être observe, ne juge pas. Si l’on se demande pourquoi est-ce que l’on ampute les branches d’un arbre, ce n’est pas l’Être qui pose la question. Il offre juste l’image au mental qui en fait une question. L’arbre, lui est là, tel qu’il est en cet instant, se contentant d’être cet arbre aux branches amputées par la sottise des hommes. Les hommes qui croient savoir ce qui est bon, ce qu’il faut faire. Les hommes qui croient le savoir mieux que la nature elle-même. Cette nature qui est notre mère, qui nous apprend, qui nous montre à nous, aveugles et bêtes de nos certitudes crasses. Nous autres qui ne voyons pas, qui suivons nos modèles périmés, qui répétons les règles.
    La nature peut être modelée, on peut la contenir, croit-on. Les besoins des hommes eux sont la priorité. Se nourrir, boire, se loger. Libérer nos déjections dans l’eau pour ne pas sentir notre propre odeur de mortel amnésique. S’éclairer la nuit, éclairer la nuit. Utiliser son ordinateur pour voir se qu’il se passe à l’autre bout du monde à défaut de voir se qu’il se passe sous notre nez. Se décomposer devant un écran de télévision, absorbant les fréquences de ces inconnus familiers.


    Sommes-nous comme cet arbre dont nous coupons les bras et qui essaie tout de même de pousser? Nous nous empêchons de grandir, de croître afin de tendre vers le ciel, goûter l’air et la pluie, s’offrir tout entier au soleil. Nous nous raccourcissons la vie en l’étouffant sous des tonnes de petits faire inutiles et improbables. Nous coupons ce qui est grand, ce qui est juste, ce qui pousse sans notre intervention.

    Comment laisser pousser ce qui pousse dans ma vie? Je ne sais pas. Les petits faire réconfortent un moment, puis le réconfort s’estompe, s’ensuit un autre faire qui s’estompe à son tour. Reste l’Être qui révèle ce qui est important. Ce qui est. Simple et impitoyable. Rien ne résiste à la lumière. D’où le malaise devant le spectacle d’une vie passée à côté du chemin, faite de peut-être, de si, de un jour. De peur, d’absence, d’espoirs désirés comme craints.

    Il faut regarder le vide pour s’apercevoir que le vide ne l’est pas.

    Le vide est de l’espace prêt à être rempli.

    L’Être ne se remplit pas de petits faire. Il se remplit de présence à soi, aux autres, à la main qui nous nourrit. L’Être est celui qui initie l’Acte vrai. L’acte qui s’amorce par la lumière de la conscience. L’acte qui révèle la grandeur de notre âme, qui manifeste ce qui tient notre enveloppe de matière, qui surgit soudain sans peur ni regret. Notre Être qui rayonne sans cesse depuis la nuit des temps, patiemment, avec confiance. Sachant que notre salut n’est nulle autre que de révéler notre vraie nature. La laisser émerger, la laisser guider nos pas, sans peur ni regret. Ce sont ces pas-là qui façonnent une vie, qui la remplissent, la fait fleurir.
    Ne pas prendre cette marche est comme rester sur le quai de la gare. La vie passe, s’arrête un instant pour nous inviter à son bord et repart ensuite, jusqu’au train suivant. Il suffit d’une étincelle de courage, de curiosité, de lâcher-prise pour quitter le quai et s’envoler. Il suffit d’une crainte, d’une distance, d’une entrave pour rester immobile, sachant que chaque train manqué est suivi d’un autre, prétexte infini pour rester sur place. Rester la statue sur le quai.

    Notre libération du cycle infernal ne tient qu’à nous. Ne tient qu’à moi. Je ne veux pas mourir.

    EIO, le 18 avril 2011.


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  • Arbre-homme.jpg

     

    Les hommes voient les événements comme quelque chose d'inaccompli et qu'il faut chercher à atteindre, qu'il faut réaliser. C'est une fausse manière de voir. Les évènements ne se réalisent pas : ils se révèlent.

    L'évènement est Brahman (Cela) déjà accompli de tout temps et qui maintenant se manifeste.
     

    Sri Aurobindo "Pensées et Aphorismes-1910/1920-Karma 318"

     

    http://aurobindo-mudita.blogspot.fr/

     

    http://2.bp.blogspot.com/-am4ZTkoL75I/T2EadJwqSYI/AAAAAAAAPLc/p8XTF_7_MqQ/s1600/21feb2012fr.jpg

     


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